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EAN : 9782820528537
306 pages
Bragelonne (15/02/2017)
2.93/5   15 notes
Résumé :
« Intelligent et drôle, et surtout en avance sur son temps, le roman de Blaylock propose un univers steampunk fabuleux et des personnages encore meilleurs. Excellent. » Fantasy Book Review Que feriez-vous si vous pouviez remonter le temps ? Dans les rouages mystérieux de l'incroyable machine de Lord Kelvin, réside le secret du temps lui-même. L'abject docteur Ignacio Narbondo serait capable de tuer pour mettre la main dessus, et le célèbre inventeur et explorate... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Quelle déception! Il est rare que je mette une telle note mais là, vraiment, je n'ai pas pu. Blaylock est censé être un maître du genre lorsqu'il s'agit de steampunk, genre que j'apprécie tout particulièrement de coutume. Or, je tombe de haut : je n'ai pas du tout adhéré à l'histoire. Je n'ai pas réussi à rentrer dedans, j'ai trouvé l'intrigue décousue, précipitée par endroits, longues par d'autres. Plusieurs fois, j'ai été tentée d'arrêter cette lecture. le côté masochiste qui est en moi s'y est refusé mais je termine ce récit en me disant que j'ai en fait perdu mon temps.
J'en profite pour dire qu'il serait de bon ton, pour les éditeurs, d'être plus communicatif lorsqu'il s'agit d'une série. A fortiori, lorsque le 1ere tome est réédité après le 2e... Bon il semblerait que les histoires soient assez indépendantes pour que ce ne soit pas gênant. Il n'en demeure pas moins qu'on le sent.
J'espère que ce récit a trouvé des lecteurs plus friands que moi.

LC Septembre 1ere rencontre
Challenge Trivial Reading XII
Challenge A travers l'histoire
Challenge Mauvais Genres
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A l'image de Homunculus, je n'ai ainsi pas du tout adhéré à l'histoire proposée. Je me considère pourtant bon public, et je suspends facilement mon incrédulité. Mais quand le projet revient à détourner la Terre de son orbite par l'intermédiaire d'une poussée obtenue par l'explosion d'une chaîne volcanique… Comment dire? Cela m'est un peu difficile à accepter. Or s'ajoute en une petite soixantaine de pages une machine de la taille d'une voiture susceptible d'inverser le champ magnétique terrestre, une pluie d'animaux (vivants) en tout genre suite à son explosion,…

Les acteurs de ce scénario rocambolesque ne nous sont pas inconnus. Nous y retrouvons les personnages du précédent volume. Contrairement aux apparences, Homunculus ou bien La machine de Lord Kelvin ne sont pas des romans indépendants, sans que cette information soit précisée sur le livre. Il font partie d'une série intitulée The Narbondo Serie, et mettent en scène des personnages récurrents (4 romans et une douzaine de nouvelles). Certes, les textes peuvent se lire de manière dissociée, et encore, il existe une inimité entre St Ives et Narbondo qui se fait écho d'un livre à l'autre. Il serait bon que les éditeurs fassent davantage d'effort qu'une minuscule ligne en 4° de couverture : « La machine de Lord Kelvin prend place dans la même univers. » C'est très vague.

Revenons à nos personnages récurrents : Langdon St Ives, Ignacio Narbondo et Bill Kraken principalement. St Ives fait indubitablement penser au Professeur Layton ou aux héros de Jules Vernes (Cyrus Smith, Phileas Fogg,…); le savant responsable, sans peur et sans reproche – ou presque. le trait y est volontairement appuyé, sans aller jusqu'à la caricature. La perte de son épouse en fait un homme torturé, à la limite de l'amertume et son objectif de sauver la Terre est surclassé par son désir de vengeance.

Bill Kraken est l'homme de main fiable et fidèle, un Passepartout plus moderne, et bien commode, surtout pour détraquer la machine de Lord Kelvin.

Enfin, Ignacio Narbondo est le vilain à l'état pur : retors, corrompu, intelligent et chanceux. Même sa chute vertigineuse dans un lac n'en vient pas à bout (hello Sherlock!). Cependant, il exerce une véritable fascination sur ses comparses et sans doute sur le lecteur. La star de la série, c'est lui.

Entre le rythme enlevé, les réparties, les situations alternant entre le comique et l'action, l'aspect visuel, les personnages appuyés, l'univers de la bulle n'est pas loin. Il vous suffit d'imaginer les romans des précurseurs de la SFFF en bande-dessinée réalisée de nos jours, vous aurez une image assez précise de ce que propose James Blaylock.

Les situations sont ainsi très farfelues et cassent beaucoup l'immersion du lecteur en recherche d'un roman steampunk scientifiquement plus tenu. C'est d'autant plus dommage que l'ambiance est prometteuse, et le rythme excellent. Les personnages un poil trop forcés et comiques, demeurent agréables et le tout est soutenu par un humour qui alterne entre la dérision et le loufoque.

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A la fin de XIXe siècle, à Londres, par une nuit de tempête, une course poursuite s'achève par la mort d'Alice, l'épouse adorée de Langdon St-Yves.
Celui-ci, aristocrate aventurier, veut retrouver l'infâme Docteur Ignacio Narbondo, responsable de sa mort. En pourchassant le criminel à travers l'Europe, Langdon St-Yves apprend l'existence d'une machine qui pourrait bouleverser le cours de l'Histoire et peut-être ramener sa bien aimée à la vie : la machine de Lord Kelvin. le problème c'est que cette machine gît au fond de la Manche, qu'il faut la récupérer pour s'en servir comme machine à voyager dans le temps.

Le pitch est alléchant, les 20 premières pages trépidantes. Mais voilà, passé ce début prometteur, le soufflet retombe. Problème de style ? Non, James Blaylock écrit de façon fluide mais on tourne les pages de façon automatique, sans réellement comprendre l'histoire. J'ai eu l'impression de voir l'envers du décor d'un autre livre. Les péripéties se suivent sans réels temps morts mais sans que l'auteur prenne le temps de nous expliquer ce qu'il se passe. Comme si l'histoire avait déjà été racontée et que nous assistions là à l'explication finale. le problème, c'est que l'on a l'explication sans avoir eu l'histoire et que souvent, on ne comprend pas l'intrigue. Ou alors, je suis complètement passé à côté. Heureusement la légèreté du style et un subtil humour anglais font passer la pilule.
Toutefois, à partir du moment où la machine est récupérée. Les 100 dernières pages (sur 300) redeviennent compréhensibles. On ne quitte plus le point de vue de Langdon St Yves et la péripétie (le voyage dans le temps) nous est enfin racontée en détail et sans les ellipses des deux premiers tiers du livre. Et pour le coup, le thème du voyage dans le temps est plutôt bien traité et original (pour un livre de 1992!).
Un sentiment final très mitigé donc ! Pas une totale déception, mais certainement pas un coup de coeur. Dans le thème du voyage dans le temps, l'équilibre des paradoxes de Michel Pagel me paraît nettement supérieur.
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Ce livre est une réédition, il est déjà paru en traduction française sous le titre « le temps fugitif ».
Il fait partie, dans l'oeuvre de James P. Blaylock, de l' »Univers Narbondo / St Ives », dans lequel s'affrontent le bien, personnifié par Lord Langdon Saint-Ives, savant aventurier, et le mal en la personne de l'ignoble docteur Ignacio Narbundo, qui utilise toutes les ressources de la science de la fin du 19ème siècle pour se livrer à des chantages monstrueux à l'échelle de la planète.
Nous sommes en plein univers steampunk, avec des inventions scientifiques un peu farfelues et souvent mal maitrisées, donc capables de causer d'énormes dégâts… La machine de Lord Kelvin, qui donne son titre au roman, est capable de générer d'intenses champs magnétiques, que Narbundo, aidé de sa bande de criminels abjects, veut utiliser d'abord pour détourner une comète pour la faire entrer en collision avec la Terre, puis pour exercer un chantage en envoyant par le fond tous les navires transitant par le Pas de Calais.
Au terme de la première partie du roman, qui occupe environ les deux tiers, St Ives parvient à récupérer la fameuse machine, puis l'utilise à son tour pour partir en voyage temporel, pour essayer de tirer des griffes de la mort sa fiancée Alice, assassinée par Narbundo au début du livre.
Les deux premiers tiers du livre sont assez ordinaires, avec des courses poursuites dans différents pays d'Europe, des séquestrations et des évasions, bref, du roman d'aventures un peu fantaisiste et parfois peu vraisemblable. On y rencontre une certaine difficulté de lecture, les personnages étant nombreux et divers, présentés de façon succinte, à tel point que je me suis vite demandé s'il n'y avait pas un autre volume à lire préalablement (c'est en effet le cas, la machine de Lord Kelvin faisant partie d'un cycle)… Il a fallu que je reprenne plusieurs passages pour arriver à saisir le fil de l'intrigue. C'est d'ailleurs un défaut que j'ai retrouvé en lisant les critiques d'autres membres de Babelio sur le roman Homonculus du même auteur.
En réalité, on n'entre dans le vif du sujet qu'au troisième tiers du livre, sur le thème du voyage dans le temps. Et là, l'auteur n'a pas choisi la facilité, puisqu'on est dans un cas paradoxal dans lequel le héros se retrouve dans des périodes du passé et du futur, à des moments où il risque de se rencontrer lui-même, ce qui est très dangereux comme le savent tous les explorateurs temporels. Il ne serait pas inutile de prendre quelques notes car les différents passés et futurs possibles s'entrecroisent de façon très subtile !
A noter une situation très particulière, dans laquelle St Ives adulte rencontre Narbundo enfant…
Finalement un bon roman de détente, mais qui demande un peu de concentration à la lecture.
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Je pense que ce livre ne m'est pas tombé dans les mains au bon moment. Ma vie personnelle etant en plein boulversement, je n'ai pas réussi à me mettre dedans et le livre n'a pas plus fait d'efforts...
Dommage, l'univers devait etre parfait pour moi !
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Nous nous retrouvâmes donc assis dans la chambre de St Ives à faire circuler des bouteilles de bière débouchées jusqu'à ce que le professeur en arrive à Parsons et dise :
- Vous êtes un inflexible buveur d'eau, n'est-ce pas ?
- Votre mémoire est admirable, Monsieur. L'eau, c'est le pain et le sel de la vie.
- Et j'ai justement une bouteille d'eau de source ici même, dit St Ives en décapsulant ledit objet.
Parsons était ravi. Il prit le verre dans lequel St Ives lui servit une mesure d'eau, que le secrétaire fit tournoyer comme sil s'agissait de goûter du scotch, du bourgogne ou toute autre substance buvable. Puis il l'éclusa joyeusement et fit claquer ses lèvres en connaisseur, fronçant aussitôt les sourcils.
- Amère, dit-il. Française, sans doute.Une chance que je sois assoiffé après la petite échauffourée de ce soir.
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