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EAN : 9782265117822
304 pages
Fleuve Editions (11/01/2018)
3.47/5   30 notes
Résumé :
Josiane est femme de ménage. Josiane est un peu laide. Josiane est presque grosse. Elle est assise sur la cuvette des toilettes de la Gare du Nord, le canon d'un fusil dans la bouche. Après trente ans de bons et loyaux services en tant qu'être humain, elle a décidé d'en finir. Mais avant de tirer, comme l'exigent la légende et son amour pour le cinéma, elle va vivre un dernier film dont elle sera l'héroïne, et laisser son histoire défiler. Avec, pour bande-son, les ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Outre le fait que l'auteur a été publié auparavant chez Librinova comme moi, c'est le titre qui m'a incontestablement attirée, ainsi que sa façon de constituer entièrement la couverture du livre, une vraie réussite graphique et visuelle. J'ai eu bien évidemment envie de découvrir cette héroïne et la raison de sa position si tragique.
Incontestablement, l'auteur a un style : assez direct, entrecoupé de passages très poétiques, rythmé par une ponctuation parfois fantaisiste (mais toujours justifiée), qui fait qu'on accroche assez vite au récit et que l'on poursuit la lecture sans effort.
L'histoire tourne essentiellement autour de la relation de la narratrice à sa mère, ou plutôt de son absence de relation, qui génère des morceaux poignants, et explique le cheminement de sa vie au milieu de personnages souvent cruels, et parfois pleins de générosité, ainsi que sa situation finale avec ce fameux canon de fusil dans sa bouche, où elle voit donc défiler sa vie et ses multiples rebondissements. Ce qui entraine la construction du récit, faisant alterner les épisodes et les rencontres de sa vie avec les moments présents, et ce va-et-vient permanent entre passé et présent.
J'ai adhéré à tout cela et j'ai aimé. Pourtant, je n'ai jamais pu complètement entrer dans la peau de l'héroïne... J'ai essayé de comprendre pourquoi, et il me semble que c'est une question de langage : j'ai eu du mal en effet à associer certaines formulations au vécu d'une petite fille, puis d'une jeune fille, comme si le genre de l'auteur perçait au travers de son texte et m'empêchait ainsi de m'identifier à Josiane. Mais c'est une remarque presque anecdotique au regard de l'ensemble du roman, qui est original et bien mené, une façon d'aborder la résilience de manière étonnante et hors des sentiers battus.
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La couverture de ce roman ressemble à une affiche de cirque, rouge comme le sang, rouge de ces lèvres d'une mère aux lèvres maquillées d'un rouge violent.
C'est avec une sensation pleine que je referme ce roman qui ne m'a pas laissé indifférente et m'a beaucoup plu.

L'histoire, c'est celle de Josiane (« nom de la truie du voisin qu'on a fait rôtir »), une gamine puis une femme laide, grosse aux yeux tellement proches qu'ils se regardent pour approuver cette laideur.
Le canon d'un fusil dans la bouche, elle laisse sa vie s'ouvrir avant de clore les dernières secondes. Et quelle vie !
Avec une force rarement ressentie proche d'un Céline bouche ouverte sur la condition humaine, la vie de Josiane est bouleversante. Arrivée au monde par accident, elle se confronte dés les premières secondes à une mère aussi belle extérieurement que glaciale intérieurement. Actrice qu'elle ne sera jamais, elle se complaît dans les films en noir et blanc où Josiane cueillera une tendresse fortuite née de l'émoi de sa mère devant l'ecran.

On suit par brefs chapitres avec des titres dignes d'un grand film ou d'une semi comédie tragique, la vie découpée de Josiane.
Destin marqué par le rejet de ses géniteurs, de ses camarades de classe, elle rencontrera néanmoins l'un et l'autre rayons de soleil tels ce Germain ornithologue offrant à Josiane un peu de répit et une vision différente d'elle même.

Denis Faick amène des passages très durs et très forts tant dans la forme que dans le fond. J'ai trouvé l'écriture magnifique et aboutie. Ça coule, ça empoigne, ça glisse, ça écorche, ça nous ouvre les bras pour la serrer cette Josiane.

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J'ai un sentiment mitigé après lecture, bon nombre de pages m'ayant un peu déprimée. Vous me direz, quand on lit le résumé et même le titre, on ne s'attend pas à un roman joyeux. Effectivement. Mais la narration m'a un peu dérangée également. C'est vif, c'est ponctué étrangement, c'est une histoire racontée dans l'urgence, au fur et à mesure que les souvenirs fusent. Alors parfois c'est déconcertant et fatiguant. Mais je ne dirai pas que je n'ai pas aimé du tout. C'est une histoire sombre dont l'espoir surgit à plusieurs reprises au fil des pages (le titre en vert est par conséquent une bonne idée).

On avance dans les chapitres et on se demande si le doigt de cette jeune femme qui a un canon de fusil dans la bouche va finir par appuyer sur la gâchette ou non. On espère que non évidemment, on se dit que les quelques jolis moments du passé qui lui reviennent en mémoire vont la faire retirer ce métal de sa bouche une bonne fois pour toute. Mais rien n'est moins sûr, parce que les souvenirs noirs ont la part belle. En effet, Josiane est née dans une famille qui ne la bercera pas dans le bonheur. La main de sa mère ne fera que se défiler. Cette mère qui voulait être actrice et qui par conséquent est mal dans sa vie, en manque de ce rêve qu'elle n'a jamais pu atteindre. Et puis ce père absent. Et puis les couilles des amants à la vue de la petite fille qu'était Josiane. Et l'achat de son silence. Mais aussi plus tard ses rencontres plus ou moins bonnes et ses jobs souvent dégradants. Et ce physique dont elle ne fait pas l'éloge.

« Je suis laide, presque grosse, assise sur les chiottes de la gare du Nord j'ai le canon d'un fusil dans la bouche. J'ai trente ans, le doigt sur la détente, le regard sur un poil par terre. »

Pas vraiment une vie de rêve, vous l'aurez compris, même si la rencontre avec un vieux Monsieur, Germain Bonnemaison, habitant le sous-sol de la maison familiale, se révélera être l'élément sauveteur de son enfance morose puis le fil conducteur de sa jeune vie d'adulte. Une jolie partie pleine d'attendrissement qui fait entrer quelques rayons de lumière dans le récit. Mais même les jolies histoires d'amitié de Josiane se finissent assez mal, en général.

Dans la narration, j'ai été gênée, je vous en ai déjà parlé, mais je me dois de souligner que certains paragraphes sont très beaux, presque poétiques. Des mots qui s'interposent dans le familier et qui s'imposent.

« J'ai passé deux heures tiraillée entre le film illusionniste qui me mettait en scène et une lucidité qui traînait autour de l'écran. J'ai éteint la télé, la pénombre a envahi le lieu et j'ai laissé ma vie sur la chaise, cette nuit, un mégot consumé entre les doigts, une pensée rouillée au bout d'un temps irréversible. Il y avait juste un corps dans une pièce. »

En bref, c'est une lecture en demi-teinte, et je suis telle Josiane, je suis hésitante, entre-deux. Entre cette histoire noire mais révélatrice d'une société qui va mal, quand la douleur et le mal-être s'insinuent dès l'enfance ; ce qui pour moi est un sujet intéressant bien que sombre. Et entre cette écriture en état d'urgence et cette ponctuation fugitive. Je vous laisserai faire votre propre avis, pour ce sujet très personnel qui ne peut être ressenti de la même façon par tous.
Lien : https://ducalmelucette.wordp..
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J'avoue que j'ai très vite été attirée par ce livre qui a un titre à la Stieg Larsson, auteur de l'excellente série Millenium (« La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette »).
Par courts chapitres Josiane se souvient par bribes des instants qui ont constitués sa vie, une multitude de petits moments qui ont fait qu'elle se retrouve aujourd'hui, assise le canon d'un fusil dans la bouche sur les chiottes de la gare du Nord.

Josiane est une enfant non désirée. Sa mère et son géniteur ne se sont pas fait priés pour le lui faire comprendre. Et elle, petite fille perdue recherche sans cesse l'approbation dans les yeux de sa mère mais n'y décèle que du ressentiment qui peu à peu la détruit et la tue. Comment une femme pareille a-t'elle pu l'engendrer, elle, la petite fille au physique si ingrat? Elle se souvient douloureusement de sa main tendue, presque désespérée, qui essaie, en vain, de saisir celle de sa mère qui ne veut pas s'embarrasser de cette chose immonde qui la gène, l'incommode.

Josiane observe sa mère, si belle, presque en cachette pendant qu'elle regarde le film en noir et blanc du samedi soir en rêvant sa vie d'actrice. Une vie où elle n'aurait pas été embarrassée de son idiot de mari et de son encombrante fille. Elle revoit l'amant de sa mère qui achète son silence avec des paires de lunettes de soleil « le prix de la honte » et la vision du père idéal qui se fissure irrémédiablement et tombe en miettes sur le sol en lino de ses regrets.

C'est alors que presque par hasard, Josiane trouve une reconnaissance presque salvatrice dans les yeux de Martin, un petit garçon malade de sa classe qu'elle rencontre au CE1. Elle n'est plus seule, ils sont deux. Deux contre le monde. Et puis Martin part. Josiane se retrouve seule. Encore. Peut-être encore plus que la dernière fois parce qu'il n'est plus là. Tout est alors plus difficile, l'indifférence de sa mère comme les humiliations de ses camarades de classe. le temps passe dans une langueur monotone, absurde, remplie d'ennui et de solitude.

Son quotidien s'éclaire brièvement grâce à Monsieur Bonnemaison, le locataire du sous-sol de la maison familiale, un ornithologue de 80 ans. Il ne se contente pas de la voir, il la regarde, devine son mal-être, ce qu'elle ne dit pas, cette solitude et la tristesse qui la rongent et qu'ils partagent.

Josiane mène alors une vie qu'elle trouve fade et insipide mais qui est entrecoupée de quelques instants de félicité comme la rencontre avec Clara, autre âme solitaire auprès de laquelle elle va se réfugier pendant ses années lycée; ou bien celle de Bill, son premier amour qui gratte la guitare et fume des joints en dilettante; ou encore celle de la belle Anna ou de l'insolite Hyppolite Punk.

Josiane se trouve passable, indigne de l'intérêt que l'on pourrait daigner lui apporter à elle. A elle qui n'a connu que le mépris et les moqueries. C'est peut-être de là que provient son intérêt pour les profils atypiques, pour ceux qui sortent de norme. Son talent à Josiane c'est peut-être de trouver de la beauté dans l'étrange, une autre beauté que celle de sa mère, cruelle, froide et indifférente.

Va-t'elle appuyer sur la détente?

Critique complète sur mon blog
Lien : https://lepetitcrayonblog.wo..
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Je viens de terminer ce livre et je ne sais pas quoi dire.
Le titre et la couverture avaient piqué ma curiosité et même si je ne m'attendais pas à quelque chose de très joyeux je ne pensais pas à cela.
On suit l'histoire de Josiane qui veut mourir et toute sa vie défile devant ses yeux. On se prend en pleine figure son mal-être, la cruauté des gens, de ses géniteurs avec des mots crus et durs employés par l'auteur.
Le fait de vouloir en finir dans les toilettes publics de la gare du Nord nous montre le peu d'estime que Josiane a pour elle.
Elle fait quand même de jolies rencontres mais c'est toujours les autres qui passent avant elle. Elle est spectatrice de sa vie car elle se trouve indigne d'intérêt.
D'où vraiment l'importance des parents dans le développement de l'enfant car, même si elle n'était pas désirée elle n'aurait jamais dû être mise de côté.
Alors je ne sais pas si c'est la façon d'écrire ou l'histoire ou les 2 mais ça m'a perturbé.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
JE VIENS D’UNE SORTIE DE ROUTE

Ma mère a crié, bien sûr, mais ce n’était pas la douleur d’accoucher, c’était juste qu’une gosse sortait d’elle pour l’enfermer. « J’ai failli mourir pour ça » c’était le refrain de sa colère et elle me pointait du doigt comme pour tirer sur une cible, bam dans le mille.

Ma mère est belle.

Moi je suis ça, une chose, et j’ai passé du temps à me rendre coupable de la misère de cette femme qui avait raté sa vie à cause de moi… avec le canon du fusil dans ma bouche, je suis sûre qu’elle n’a pas accouché, non, c’est moi qui ai fait tout le travail, qui suis sortie seule pour m’enfuir, des coups de tête molle pour écarter les lèvres de ma mère qui auraient voulu garder le silence.

Elle ne m’a jamais frappée, pas une seule fois, mais sa violence à elle était grammaticale, ça a plus de style non, plus de classe, sans doute car elle me cognait à coups de phrases avec sa bouche magnifique pendant que moi je l’aimais.

De temps en temps, en passant dans le couloir, je l’entendais, quand elle était furieuse contre sa vie, déprimée et révoltée contre sa misère, je l’entendais se parler à elle-même « je l’ai chiée cette gosse… je l’ai chiée ». Devant sa chambre à la porte entrouverte, je recevais ses mots comme des uppercuts, debout, les jambes serrées dans le couloir du premier étage.

Souvent je sortais de mon sommeil, terrifiée par un cauchemar où je voyais ma mère, le ventre énorme, hurler sur un lit rouge sang avec ma gueule diluée dans la couleur et sur son visage des rides de souffrance. Je me sentais coupable d’avoir gravé ces rayures sur sa peau si parfaite.

Je suis née avec un poids commun, rien d’anormal, et puis chaque année, lentement, je prenais des kilos alors que mes parents n’étaient pas gros. À chaque repas, dès que je fus en âge de comprendre, j’entendais la voix de ma mère me reprochant de me goinfrer mais putain merde je ne mangeais rien !

Mes parents ne voulaient pas d’enfant, ils me l’ont dit le jour de mes huit ans avec une espèce de perfection. Impeccable. Ah ! putain quand j’y pense, quel talent ! Je suis rentrée de l’école et ils s’engueulaient, mais ce soir-là, quand j’ai refermé la porte, j’ai appris la nouvelle « j’en voulais pas de cette gosse, merde… je t’avais dit de te retirer » elle me voit, s’interrompt et disparaît au fond d’un regard détourné. Je ne suis pas vraiment choquée, je le sais déjà que je suis un virage mal négocié. Je viens d’une sortie de route d’un sexe qui est pourtant resté dedans.

La laideur m’imite.

Petite j’étais boulotte, on va dire ça, bien en chair et sûrement contagieuse. Je me faisais toujours une couette, la raie au milieu, cheveux châtains, longs, gras, plaqués sur ma tête, et mes yeux étaient rapprochés, trop, comme s’ils se regroupaient pour s’observer l’un l’autre, juste pour voir si une laideur comme la mienne était vraiment possible. Mes sourcils étaient épais et mes dents trop grosses, encadrées par des lèvres larges qui me posaient toujours la même question « comment une femme si belle a pu me faire ? ».

« La nature fait bien les choses » est la seule phrase que j’ai retenue de mes cours de sciences de la vie, sortie de la bouche de ce professeur émerveillé devant le spectacle extraordinaire de la nature. « La nature fait bien les choses, les enfants » eh oui, c’est vrai, mais parfois elle rate son coup, ce coup dont je suis sortie, ce coup réussi et raté de mon père dans ma mère.

J’étais quelque chose qui tombe à la renverse. Je suis quelque chose…

Je voyais le monde avec mes yeux rapprochés qui, normal, ne le voyaient pas comme les autres, mais un peu déformé. Ma vie de travers était pour moi l’effet de mes yeux mal placés.
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Un soir j'étais chez moi, sur mon lit, assise en tailleur, ma couverture sur les épaules je mangeais un yaourt aux fruits, de la framboise, toute seule je regardais une émission à la télé, des gens parlaient, le sujet c'était: "Familles nombreuses, j'en veux encore." Une femme en avait six, l'autre sept, huit et neuf, elles étaient ravies et je ne crois pas qu'elles étaient au courant qu'on est sept milliards sur Terre, alors continuer à accoucher ce n'est peut-être pas la meilleure idée quand on a une vue globale de la situation.
p. 236
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Je suis laide, presque grosse, assise sur les chiottes de la gare du Nord, j’ai le canon d’un fusil dans la bouche. J’ai trente ans, le doigt sur la détente, le regard sur un poil par terre.

C’est le fusil de mon père, j’ai mis une cartouche dedans, je me suis assise et j’ai placé le trou noir dans ma bouche, la crosse fixée au sol je ne sens pas mon corps, une douleur dans le dos peut-être, à peine, mes doigts tremblent et j’entends tout, des mecs qui pissent à côté, des chasses… je vais mourir avec des jets de pisse qui donneront à ma mort la couleur jaunasse du lino de ma chambre de bonne. Il y a du boucan dehors « dépêche-toi le train va partir » une voix devant ma porte… plus loin « c’est pas propre » et des sons, plein de bruits et mes yeux toujours fixés sur ce poil. « Putain c’est pas vrai ! » la voix d’un homme « non non… mon portable est tombé dans l’trou », quel con, il va me gâcher mon départ… il marmonne et puis plus rien, il a dû le récupérer, plonger sa main dedans je n’en sais rien, je m’en fous je vais tirer… je ferme les yeux.
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Pendant tout le début de ma vie je suis passée au travers des années, mais c’était tout juste, comme dans un couloir très étroit, mes épaules frôlaient les bords de l’existence et je devais forcer un peu pour passer. Juste à peine. J’ai vécu passable.
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Je me dis qu’il faut toujours accompagner quelqu’un qui part avec de la joie, c’est cela qu’il doit recevoir, ni larmes ni cris, juste une passerelle faite de rires, d’épaules et de souvenirs sereins dispersés sur le dernier souffle.
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