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EAN : 9782258137714
384 pages
Presses de la Cité (25/01/2018)
3.85/5   26 notes
Résumé :
Bernard pourra-t-il un jour dire toute la vérité ? Sur l’incendie criminel qui a dévasté sa famille et sa vie. Sur le secret qu’il est le seul à connaître vraiment, qui mêle à la fois la folie, l’amour, la jalousie et, à l’origine, la souffrance muette d’un enfant malaimé.

A tout juste dix-huit ans, Bernard Bertin est désigné coupable de l’incendie criminel qui a tué sa mère et laissé pour mort son père. Depuis toujours, un feu contenu brûle en lui : ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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*****

Responsable mais pas coupable... Bernard a 18 ans quand on fait sa connaissance. Face à sa maison en flammes, il assiste à la mort de sa mère et au supplice de son père. Pourtant, il ne verse pas une larme, il ne semble pas bouleversé et plutôt calme à cette vue terrifiante. Soutenu par son grand-père, il ne dévoilera jamais la vérité et sera emprisonné pendant 15 ans pour matricide. Il trouvera, plusieurs années après, le courage et les mots pour dévoiler son histoire...

C'est sans savoir que je m'avançais vers un vrai coup de coeur que j'ai débuté ce roman... Il est écrit avec beaucoup de finesse, de tendresse et sans jamais un mot déplacé ou de trop. Bernard, le personnage principal, nous touche profondément. Solitaire et en souffrance permanente, il se réfugie dans les livres, les mots qu'il lit et ceux qu'il écrit. Bernard est un être blessé, un adolescent en manque d'amour, un enfant qui ne sera jamais à la hauteur aux yeux de ses parents. Ce manque de confiance l'entraînera à protéger et à prendre la responsabilité d'actes qui ne sont pas les siens.

C'est un roman prenant et fort, qui laissera sa trace pendant longtemps dans ma mémoire...

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Presse de la Cité pour leur confiance...
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Je me rends compte que j'ai complètement zappé de chroniquer Ce feu qui me dévore de Paul Couturiau, découvert grâce à net galley et les presses de la cité.
Ce feu qui me dévore est un roman avec pour personnage principal Bernard.
A tout juste dix-huit ans, Bernard Bertin est désigné coupable de l'incendie criminel qui a tué sa mère et laissé pour mort son père. le jeune homme a toujours fait preuve d'une sensibilité à fleur de peau, il a été un enfant incompris de son entourage. Après sa peine de prison, il revient vivre sur les lieux du drame, à Metz. Il est devenu écrivain et n'a jamais levé le voile sur son histoire. La vraie et insoupçonnée. Ses retrouvailles avec Alexandra, son premier amour, vont le pousser dans ses derniers retranchements ... Arrivera t'il à révéler les souvenirs douloureux de cette enfance qui n'en fut pas vraiment une...
Bernard est un homme solitaire, en profonde souffrance, et il est impossible de rester indifférent à ce personnage. Il m'a beaucoup touché. J'ai apprécié le personnage, sa sensibilité, ses secrets...
Les apparences sont souvent trompeuses, on ignore ce qui se cache derrière les murs...
Un jeune homme peut accepter de prendre la responsabilité de quelque chose dont il n'est pas coupable.
Ce feu qui me dévore est un très bon roman, captivant, dont le personnage principal m'a beaucoup touché, et à qui je mets avec plaisir cinq étoiles :)
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L'incendie criminel de la maison familiale de Bernard, 18 ans, dans lequel sa mère trouve la mort et son père est très grièvement brûlé va bouleverser totalement sa vie d'homme. Très vite, il est considéré comme coupable; en effet, sa passion c'est écrire pour échapper à la triste réalité et il a décrit la mort de ses parents dans une de ses histoires. Après 30 ans d'éloignement dont 15 en prison, après être devenu un écrivain célèbre, il retrouve Metz et son amour de jeunesse, Alexandra et la vérité va se dévoiler.
A travers ce roman, l'auteur aborde le difficile sujet des enfants maltraités par leurs parents dont ils continuent à quémander l'amour, leur sentiment de culpabilité de ne pas être à la hauteur de leurs attentes. le processus est très bien décrit : enlever toute joie à l'enfant en lui interdisant de jouer avec d'autres enfants, en dénigrant tous ses efforts, en le dévalorisant sans cesse, en lui confisquant tous les jouets qu'il aime... Les conséquences sur l'enfant, dépeintes à hauteur de petit garçon, prennent aux tripes : repli sur soi, quête du moindre geste de tendresse, évasion dans l'imaginaire parfois peuplé de monstres, honte.
Le thème de l'écriture est central dans ce roman comme vecteur de vérité mais aussi comme refuge, comme compagne, comme exutoire, comme consolation.
Bref, un roman qui remue parce qu'au-delà de cette fiction, on sait que des enfants subissent ces maltraitances et que leur vie en est à jamais marqué, qu'ils seront à jamais dévorés par un feu intérieur.
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Bernard, à ses 18 ans, est interpellé et reconnu coupable de l'incendie de sa maison familiale qui tuera sa mère et atteindra physiquement gravement son père. C'est là du moins l'entrée en matière du roman où l'on assistera à quelques scènes de prison très réalistes. Mais c'est cependant toute l'enfance de Bernard qui va être remis à plat lors de l'avancée du roman. Parallélisme toujours important entre les écrits de Bernard, parce que celui-ci rêve d'être écrivain et la vie rude qu'il aura vécu dans son carcan familial. Nous plongerons également dans les ténèbres de la folie en suivant les histoires sentimentales de notre écrivain en devenir. Mais Bernard est-il coupable et si oui en a t-il des remords ? Sorti de prison, il écrira peut-être le manuscrit ultime, celui qui donnera réponse à tout le suspens autour de ce drame.

J'ai vraiment apprécié l'écriture de ce roman ainsi que toute son histoire. J'avais un doute sur mon choix de lecture quant à son éditeur qui n'est pas forcément de mes couleurs littéraires ; mais j'ai voulu découvrir cet auteur qui avait reçu un prix Maison de la Presse sur un précédent roman, et ici particulièrement sensible au résumé de l'ouvrage je n'ai pas été déçue. Une lecture franche de presque 400 pages jamais lues en diagonale parce qu'elle est très agréable. Je voulais vraiment savoir le fin mot de l'histoire et tout est plausible, pas de fin décevante.

Où violences contre le sauvetage par l'écriture...
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Je viens de lire « Ce feu qui me dévore », roman de Paul COUTURIAU. J'avais découvert la plume élégante et fine de cet auteur lors de la lecture, il y a quelques années, de ses romans se déroulant en Chine et plus récemment « L'abbaye au Loups », livres que j'ai tous beaucoup aimés.

L'auteur nous conte donc l'histoire de Bernard Bertin, jeune homme qui a été témoin de l'incendie criminel ayant dévasté sa vie et sa famille et se retrouve inculpé et emprisonné.

Toutefois, pourra-t-il un jour dire toute la vérité ? Quel est le feu qui le dévore ?


L'écriture est belle et fort rythmée. J'ai été de suite captivée par cette histoire prenante où le suspense est grand et où, au fil des pages, l'auteur nous dévoile, avec parcimonie et pudeur quelques indices permettant de comprendre les secrets liés à la vie que fut celle de Bernard. Les textes que celui-ci a écrit pendant son enfance et qui lors de son emprisonnement lui ont permis de donner un sens à sa vie, de rebondir et de devenir romancier, sont très troublants.

J'ai apprécié Bernard, son « pépère », Alexandra, son amour de jeunesse, qui sont de belles personnes, ayant toutes des personnalités fortes et humaines. Beaucoup d'émotions sont palpables et l'on ne peut que s'attacher à ces personnages.


J'ai ADORE ce roman triste certes, fort émouvant mais tellement réaliste qui m'a fait penser à une autobiographie écrite avec les mots mais aussi le coeur de l'auteur.... Les multiples rebondissements tiennent le lecteur en haleine et invitent à réfléchir sur le problème des non-dits, du silence dans les cas de maltraitance infantile, sujet fort douloureux qui malheureusement reste toujours tabou de nos jours...

Je lirai assurément d'autres livres de Paul COUTURIAU qui m'a beaucoup touchée avec ce récit.

Je vous recommande donc vivement ce roman et vous souhaite une bonne lecture !


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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
De même que je ne trouve pas que tous les bébés sont beaux, je ne crois pas que tous les humains naissent bons et que leur évolution ultérieure est le fait des influences de la société et de l'éducation. Je suis intimement convaincu qu'un nouveau-né n'est pas une tabula rasa. Certains naissent avec un bagage plus riche que d'autres. Un individu apporte dans ce monde un bagage qui lui est propre. Un bagage différent pour chacun. Ensuite, il lui revient de nourrir sa part lumineuse ou sa part sombre; le choix qu'il fait n'est qu'en partie fonction des circonstances extérieures.
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Aussi incroyable que cela paraisse, un enfant maltraité ne cesse d'aimer ses parents. Voyez-vous, comme il n'a jamais connu d'autre quotidien que le sien, il imagine que celui-ci est la norme - en fait il ne l'imagine même pas : son quotidien est la norme. Il ne conçoit pas qu'il puisse en exister des différents. En conséquence, s'il est maltraité, c'est parce qu'il le mérite.
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L'amour maternel existe, je n'en disconviens pas; je m'en voudrais de passer d'un extrême à l'autre. Mais il existe au même titre que l'amour paternel. Et ni l'un ni l'autre ne sont des valeurs sûres, garanties sur facture. Si l'amour maternel a été à ce point monté en épingle, c'est parce que la société voulait que les rôles soient bien définis selon les genres. Aux femmes, qui portent l'enfant et l'allaitent, les fonctions nourricières; à l'homme, les fonctions régaliennes, mais aussi celles de l'asservissement et de la soumission.
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Retomber dans l’anonymat ne me gêne pas ; bien au contraire. Je n’ai jamais recherché ni la publicité ni la célébrité.
Le succès me convenait parce qu’il me permettait de vivre de ma passion.
Tout petit déjà, je voulais devenir écrivain ; plus précisément romancier, car je ne me sentais bien que dans le cocon de la fiction, faute sans doute de trouver ma place dans la réalité. A cette époque-là, concrétiser mon rêve me paraissait hors de portée, plus encore après ma condamnation pour matricide, pourtant j’y suis parvenu.
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Si l'équité est une belle valeur, l'égalité est un leurre. Elle ne figure dans les Constitutions démocratiques que pour endormir la conscience de ceux qui n'ont pas la chance de naître dans le camp des maîtres du monde. Il suffit d'ouvrir les yeux pour s'apercevoir que l'égalité n'a pas plus de réalité que la fraternité ou la liberté, mais ces mots font joli au fronton des mairies. Ils donnent du rêve au peuple... et tant que le peuple rêve il ne prend pas la Bastille.
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Videos de Paul Couturiau (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Paul Couturiau
"Sur les terres des écrivains" : une série de portraits vidéos à la découverte des auteurs de la collection Terres de France aux Presses de la Cité.
Dans ce second épisode, Paul Couturiau, auteur du roman "Les Disparus de la Cour d'Or", nous emmène dans les rues de Metz à la rencontre des lieux qui ont inspiré son intrigue : du Musée de la Cour d'Or, aux rues de Metz, en passant par la librairie "La cour des grands" ou encore par l'Eglise Saint Maximin.
Le roman retrace l'enquête d'un conservateur de musée et de sa jeune assistante pour retrouver des livres précieux volés pendant la Seconde Guerre mondiale.
Plus d'infos sur l'auteure : Paul Couturiau : sa biographie, son actualité, ses livres | Lisez! (https://www.lisez.com/auteur/paul-couturiau/15007)
Sur sa dernière nouveauté : Les Disparus de la Cour d'Or | Paul Couturiau | Presses de la cité (https://www.lisez.com/livre-grand-format/les-disparus-de-la-cour-dor/9782258204201) Captation et interview de Julien Alcacer pour les éditions Presses de la Cité.
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