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EAN : 9782373050271
480 pages
Aux forges de Vulcain (02/02/2018)
3.98/5   42 notes
Résumé :
Biographie de Bobby Fischer, que l'auteur a découvert en 1953 à Brooklyn lors d'un championnat d'échecs alors que le jeune prodige n'avait que 10 ans. Il relate le parcours de celui qui devint une vedette médiatisée, incarna la guerre de l'Ouest contre l'Est en battant les Soviétiques en 1972, avant de basculer dans la folie.
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Vous ne savez pas ce qu'est un blitz, une ronde, une nulle ? Cela ne fait rien.
Et Spassky, Fischer, Rechevsky, Lombardy, vous en avez déjà entendu parler ? Non? Pas d'importance.
Alors peut-être êtes-vous déjà allé au Manhattan Chess Club, qui hébergeait tous les ans les championnats d'échecs des Etats-Unis ? Non plus ?

Alors venez avec moi, je vous emmène dans les coulisses des échecs, un monde très sélect mais où n'importe qui peut y entrer, à partir du moment où son intelligence et sa passion des échecs peut l'emmener vers les plus hauts sommets.

Et pour Bobby Fischer, cette passion a été dévorante. C'est à l'âge de 6 ans qu'il reçut son premier jeu d'échecs par sa mère, Régina. Il s'y intéressa immédiatement et y jouera seul, sa soeur ayant abandonné très vite. Regina l'emmena alors au Brooklyn Chess Club où il fut remarqué par le président Carmine Nigro. Pendant 5 ans, Nigro fut son mentor et le familiarisera avec les premiers tournois. Ce fut ensuite Jack Collins, meilleur professeur d"échecs des EU qui le prendra sous sa coupe.

Surdoué, l'ascension de Fischer dans le monde des échecs fut fulgurante. Imaginez-vous : il fut champion des EU juniors et de l'US Open à 13 ans et obtiendra le statut de maître, la plus grande distinction qui permet de concourir au championnat du monde.
Sa légende était née.
A 14 ans, il fit une nulle avec Max Euwe, 56 ans, ancien champion du monde. Une nulle est décidée par les deux adversaires lorsque aucun des deux ne peut gagner. C'était du jamais vu.
En 1957, à 14 ans, il devint champion des EU dans le tournoi zonal (face aux meilleurs du pays). Il participa au tournoi interzonal (les meilleurs du monde entier) et sera qualifié pour le tournoi des Candidats (dernière ligne droite pour qui affrontera le champion du monde en titre).

Sa prestation à ce tournoi ayant été décevante, il fit une pause et revint sur la scène lors d'une rencontre opposant l'URSS au reste du monde. Il faut savoir que l'URSS détenait la suprématie sur les échecs depuis plus de trente ans et Fischer les accusait de tricheries, leur combat sportif s'apparentant plus à une idéologie qu'au simple jeu. Il écrasa tous ses adversaires et accéda enfin au Championnat du monde contre Boris Spassky, à Reykhavik en 1972.

En pleine guerre froide, ce combat fut un véritable enjeu politique entre les 2 plus grandes puissances de l'époque et provoquera un déferlement inimaginable de négociations, promotions, discussions, pressions de toutes parts, jusqu'au président Nixon qui n'hésita pas à téléphoner à Fischer.
A 28 ans, Fischer devint champion du monde devant l'abandon de Spassky.
Véritable héros national, Fischer refusa toutes les propositions qui ne cessaient d'affluer, qui auraient alimenté sa légende et l'auraient rendu richissime, et se retira de la compétition.
Commença alors sa descente aux enfers, ermite, prison, cavale, batailles juridiques et financières et j'en passe, entrecoupée d'une revanche que Spassky désirait, 20 ans après.

Bobby Fischer était un personnage énigmatique et contradictoire. Un génie aussi. Fou, l'était-il ? Nombreux sont ceux qui le qualifiait de schizophrène, mais les psychiatres avaient une autre opinion.
C'était quelqu'un de torturé, en prise avec ses démons. Avide de connaissances et assidu des librairies et bibliothèques, il étudiait l'histoire, les sciences politiques, la religion, l'actualité et plus tard la philosophie.
Malgré cela, il n'a jamais arrêté de cracher son venin sur les juifs, puis sur les américains, puis les japonais. Ses divagations antisémites et anti-américaines lui ont valu de nombreux détracteurs et ennemis à vie, au point qu'il s'est toujours senti en danger de mort.
Ses problèmes existentiels, ou sa quête, lui ont fait également changer de religions au fil de sa vie.
Ses colères notoires et ses caprices ont quand même contribué à modifier et faire évoluer les règles du jeu d'échecs.

Il y aurait tant à dire sur ce livre, tant de choses que j'ai dû supprimer. Trop long ! déjà comme ça...

Outre une biographie fabuleuse, qui ne raconte pas seulement les échecs et les tournois mais la vie incomparable de cet homme dont la légende n'est pas éteinte, Frank Brody nous apprend aussi, ou nous rappelle, cette période de la guerre froide, les enjeux politiques et commerciaux, l'embargo des EU contre la Yougoslavie, le rôle des banques, le mécénat et l'origine des fonds de certains... On côtoie le monde journalistique et télévisuel de l'époque, les incidences de ce pouvoir qui pouvait encore être muselé.

Pour terminer, j'ajoute que Fin de partie n'a pas été écrit que pour les connaisseurs, les inconditionnels des échecs, mais pour tous ! La preuve.

Grand merci à Babelio via Masse Critique et aux éditions Aux Forces du Vulcain pour ce beau cadeau.
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J'ai appris les échecs lorsque j'étais au collège. J'étais à l'époque un lecteur assidu du Journal de Mickey, et j'avais alors retrouvé un numéro qui avait été consacré à ce jeu afin d'apprendre comment se déplaçaient les différentes pièces. J'ai joué en club un moment quelques années plus tard, et je ne sais plus à quelle occasion j'ai découvert le nom de Bobby Fisher.
Si Karpov et Kasparov m'étaient connus, ce Bobby Fisher, que le texte décrivait comme le plus grand jour de tous les temps ne me disait rien.
Aussi lorsque je suis tombé sur ce livre longtemps après, j'ai voulu découvrir qui était cet homme...
L'ouvrage est extrêmement intéressant que l'on s'intéresse aux Echecs ou pas.
Ce qui m'a presque dérangé, c'est de voir comment enfant, le jeune Bobby respirait, mangeait, buvait et dormait Echecs! Sa vie entière ne tournait qu'autour de ces seize pèces noires ou blanches.
Il ne cesse de lire des ouvrages sur le jeu, enregistre et améliore des centaines d'ouverture, et improvise des coups fabuleux qui au premier abord semblent totalement inutiles, comme ce mouvement de cavalier improbable qui fait basculer le match dans ce qui fut appelé "la partie du siècle".
L'homme lui-même apparait vite comme très complexe, et je ne cacherai pas que je me suis demandé à plusieurs reprises s'il était équilibré...
Je pense personnellement qu'il souffrait réellement d'un désordre mentale qui n'impactait pas l'intelligence puisque Bobby Fisher comptabilisait 180pts de QI, mais il est clair après la lecture de ce livre que quelque chose ne tournait pas rond...
Quoiqu'il en soit un bon moment de lecture, qui me laisse toutefois en échec et mat si je devais définir Mr Fischer en un seul mot...
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La biographie de Bobby Fischer, l'un des plus grands joueurs d'échecs de tous les temps si ce n'est le plus grand, c'est exactement ce que propose Frank Brady avec Fin de partie publié chez Aux forges de Vulcain. La maison d'édition qui monte et qui nous avait déjà conquis chez Lettres it be avec des romans comme Guide de survie pour le voyageur du temps amateur de Charles Yu ou encore Supernormal de Robert Mayer fait entrer cette fois à son catalogue une biographie somme toute classique mais qui pourrait bien se révéler être bien plus que cela…


# La bande-annonce


Frank Brady a rencontré Bobby Fischer quand le jeune prodige n'avait que dix ans, en 1953. Venu couvrir le championnat d'échecs de Brooklyn, il ignorait qu'il allait rencontrer le plus grand joueur d'échecs de tous les temps, l'homme qui allait révolutionner ce jeu et transformer les champions en rock stars médiatisées.


Doté de 181 points de QI, Fischer avait déjà lu, à l'âge de 13 ans, plusieurs centaines de livres d'échecs dans plus de six langues. Son odyssée allait l'emmener des bas-fonds miséreux de Brooklyn aux couvertures de Life et Time Magazine. Son plus haut fait d'armes est d'avoir battu les soviétiques aux championnats du monde de 1972, lors d'un match télévisé contre Spasky, match qui devait rester une des manifestations les plus médiatisées de l'affrontement de l'Ouest et de l'Est pendant la Guerre Froide. Après ce sommet, la folie de Fischer qui, canalisée, lui assurait de dominer sa discipline, se retourna contre lui, l'entraînant dans une chute sans fin et spectaculaire, dans laquelle pourtant de nombreux admirateurs lui conservèrent leur amitié : car Fischer était et restera, non seulement une figure à part du monde des échecs, mais aussi l'incarnation d'une folie proprement américaine.


Cette biographie, remarquablement écrite, particulièrement précise et riche de mille détails fascinants suit l'ascension et la chute de Fischer, héros pour les uns, monstre pour les autres – mais énigme pour tous… jusqu'à la publication de ce livre.


# L'avis de Lettres it be


« D'avance, veuillez m'excuser pour les occasionnelles spéculations que renferme cet ouvrage. Cependant, les motivations de Fischer demandent instamment à être comprises et, lorsqu'il s'agit de conjectures, je le signale au lecteur. Pour rendre justice à l'existence extraordinaire de Bobby, j'ai parfois recours aux techniques d'un romancier : description du décor, exaltation du détail, fragments de dialogues, exploration des états d'âme. Mais l'utilisation de ces procédés est toujours fondée sur mes recherches, mes souvenirs et ma connaissance de l'homme. »


Toute la démarche de Frank Brady est contenue dans ces quelques lignes. Fin de partie est le récit d'une vie aux mille facettes, le conte d'une existence qui dépasse le cadre d'un simple sport. Passé du statut de prodige des échecs parti de rien au rang de champion mythique, grignoté par une paranoïa grandissante, éloigné petit à petit de sa famille de gré ou de force, Bobby Fischer est un champion, dans sa grandeur et ses turpitudes. Et c'est, avec brio, ce que montre ce livre écrit avec la force d'un roman et l'exactitude d'une attentive biographie.


C'est un livre assurément difficile à classer. L'hésitation a été longue avant de ranger finalement ce livre du côté des romans sur Lettres it be. Bien que tout soit vrai, bien que le terme « biographie » soit affiché en rouge sur la couverture, cette Fin de partie a tout du roman, à en sentir son souffle page après page. Frank Brady, grand amoureux d'échecs devant l'Eternel, propose une biographie passionnée et passionnante, qui oscille entre l'hagiographie et le roman tant le ton est enlevé et la plume haletante. Que l'on découvre ou pas la figure de Bobby Fischer, que l'on connaisse ou pas le monde tortueux des échecs, on se laisse happer par ce livre. A découvrir d'urgence !


Retrouvez la chronique en intégralité sur Lettres it be
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..
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Merci à Babelio - Masse critique et aux éditions Aux Forges de Vulcain pour m'avoir fait parvenir cette biographie du génie des échecs Bobby J. FISHER (1943-2008) ; biographie très intéressante, malgré quelques coquilles, même pour un béotien comme moi qui ne connait rien de ce jeu.
Bobby, 181 de QI, enfant sans père, a été depuis son plus jeune âge livré à lui-même. Pour combler sa solitude, il s'est donné à 300 % à sa passion des échecs, délaissant tout le reste que ce soit l'école ou la vie sociale.
La résultante en fut que devenu le plus jeune grand maître international de l'histoire des échecs, il a dû aborder la vraie vie sans aucun repère, sans éducation, sans culture, se réfugiant dans les seules choses qui lui étaient familières : la solitude, le sport, et les échecs ; tout en ayant un besoin vital – depuis la prime enfance – d'attirer l'attention d'autrui.
S'étant bâti par défaut, avec ses propres règles, Bobby l'adulte n'acceptera jamais que celles-ci ne soient pas acceptées (qu'elles soient normales ou extravagantes) préférant par exemple ne pas disputer un championnat du monde et donc perdre son titre que de déroger à ce principe.
Monomaniaque, chaque engouement sera poussé à son paroxysme, que ce soit de façon positive pour les échecs dont il deviendra le génie absolu, pour une « secte religieuse » qu'il abandonnera avec lucidité, ou plus tard pour, hélas, les thèses nazies, antisionistes et antiaméricaines qu'il adoptera et dont il sera un prosélyte inlassable.
Aimé, adulé par tout le monde puis lâché par quasiment tous du fait de sa paranoïa et de ses idées, ce génie incompris a cherché toute sa vie à être intégré et aimé avec une maladresse et une méconnaissance des codes de vie dans la société égales à son génie.
J'ai fini ce livre avec un sentiment d'admiration pour le joueur d'échec mais aussi celui d'un immense gâchis. Qu'aurait pu apporter à son époque un tel génie s'il avait été apte à la vie en société ?
Laissons le mot de la fin, qui est aussi le dernier du livre, à Bobby Fisher : « Je suis vraiment un perdant au jeu de la vie ».
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Être un prodige des échecs excuse t-il tout? Bien sûr que non et cette biographie me conforte dans cette idée. Je ne connaissais rien de Bobby Fischer avant de lire ce livre. Frank Brady a fait un travail énorme de documentation et c'est une biographie complète et fascinante. Elle n'est jamais complaisante et dévoile la vérité même quand elle est désagréable.
On pourrait diviser la vie de Bobby Fischer en deux: son ascension glorieuse jusqu'au titre de champion du monde en 1972, combat d'échecs symbolisant la Guerre Froide mieux que tout, puis sa déchéance. S'il est parfois attendrissant dans la première partie, son évolution m'a fait le détester. Tout génie qu'il soit c'est surtout et avant tout un conn*rd. Paranoïaque, capricieux, antisémite enragé, complotiste...la liste est longue. J'ai été abasourdie de voir que même dans ses pires moments, les gens se démenaient pour lui, recevant rarement de la reconnaissance et le plus souvent de la rancoeur injustifiée. Il a toujours trouvé des personnes prêtes à l'aider et sa mégalomanie l'empêchait de réaliser qu'il n'en méritait pas tant. Croupir seul et oublié de tous aurait été plus juste. Ses propos antisémites et sur le 11 septembre sont incroyables tant ils sont chargés de haine et d'un manque d'empathie.
Pour résumer j'ai apprécié lire cette biographie très dense et découvrir le monde des échecs à son apogée, bien qu'ayant détesté le personnage.
Merci à Babelio et aux Editions Aux Forges de Vulcain pour la découverte.

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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
D'abord, enfant, il y avait eu le judaïsme, dont il ne s'était jamais vraiment senti partie intégrante; puis le fondamentalisme protestant, jusqu'à ce qu'il ne passe plus confiance aux dirigeants de la Worldwide Church of God. L'antisémitisme avait été une quasi-religion - en tout cas une profonde conviction - qu'il n'avait jamais abandonnée. A un moment, il fut athée, mais ça ne dura pas. Il était intrigué par la secte de Rajneesh plus que par les pratiques du gourou. Et pour finir, à la fin de sa vie, il entreprit d'exploiter le catholicisme.
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Affronter Bobby était comme lire la poésie de Robert Frost ou prendre un long bain chaud : on se sentait toujours mieux après. Peut-être apprenait-on quelque chose, ou peut-être que la concentration que cela exigeait se révélait apaisante, même si on perdait la plupart des parties. Souvent, les joueurs souriaient en concédant leurs défaites, admiratifs devant son génie.
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Après ces dix minutes de conversation, Bobby annonça qu'il jouerait "quoi qu'il arrive" et que les intérêts de son pays étaient plus importants que ls siens. Dès lors, il ne se considérait plus comme un joueur d'échecs, mais comme un soldat de la guerre froide prêt à défendre son pays.
Après des mois de négociations, Slater, épaulé par Kissinger, avait réussi l'impossible. Qu'est-ce qui avait poussé Bobby - vers l'Islande, en l'occurrence ? Trois éléments, semble-t-il : l'orgueil, l'argent et le patriotisme.
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Henry Stockhold, un joueur d'échecs qui couvrait le match pour Associated Press, accompagna un soir Bobby dans un bordel et l'attendit dehors. Quand Bobby en ressortit une heure après, Stockhold lui demanda si ça lui avait plu. Sa réponse, qu'il a souvent répété par la suite, est régulièrement citée : "Je préfère les échecs."
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"Je suis à présent de bonne humeur et je mange bien. (Comme) dans Alice au pays des merveilles. Vous vous rappelez ? La Reine Rouge pleure avant d'avoir une poussière dans l'oeil. Moi, je suis de bonne humeur avant d'avoir gagné toutes mes parties."
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Videos de Frank Brady (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Frank Brady
Nouvelle chronique Lettres it be en vidéo, cette fois pour Fin de partie de Frank Brady publié chez Aux forges de Vulcain.
Une biographie passionnée et passionnante par un intime de l'immense joueur d'échecs américain, Bobby Fischer. de ses premiers exploits à sa fin de vie islandaise au bord de la paranoïa, Frank Brady retrace l'existence d'un homme hors du commun avec une plume vivante et agréablement rythmée.
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