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Inspectrice Sarah Geringen tome 2 sur 3
EAN : 9782266291224
576 pages
Pocket (13/06/2019)
  Existe en édition audio
4.07/5   2526 notes
Résumé :
Après "Le Cri", le nouveau thriller de Nicolas Beuglet !

Un archipel isolé au nord de la Norvège, battu par les vents. Et, au bord de la falaise, le corps nu et martyrisé d'une femme. Les blessures qui déchirent sa chair semblent être autant de symboles mystérieux.

Quand l'inspectrice Sarah Geringën, escortée par les forces spéciales, apprend l'identité de la victime, c'est le choc. Le cadavre est celui de la Première ministre.
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Critiques, Analyses et Avis (426) Voir plus Ajouter une critique
4,07

sur 2526 notes
Il y a les thrillers distrayants, qu'on prend plaisir à lire, sans se prendre la tête. Il y a ceux qui vous prennent aux tripes, autant par le rythme que par leurs thématiques, et qui vous font sacrément réfléchir. Complot de Nicolas Beuglet fait clairement partie de la deuxième catégorie.

Voilà un roman qui utilise tous les codes du genre, une tension omniprésente, des surprises en cascade, de l'aventure, une dose (modérée) de violence. Bref, toutes les ficelles du métier, certaines parfois un peu grosses, mais sans que ça ne gâche l'énorme plaisir de lecture.

Complot est un voyage, qui commence dans le coin le plus reculé de la Norvège, pour nous emmener pied au plancher à travers le monde. le roman aurait pu s'appeler « Manipulation », dans une version à grande échelle à travers le temps et au niveau planétaire.

Très vite, l'auteur nous emporte dans cette intrigue étonnante, qui va peu à peu devenir proprement ahurissante, avec un démarrage genre meurtre impossible version moderne. le moins que l'on puisse dire c'est que l'accroche est du genre à vous ferrer. Et ce n'est pourtant rien par rapport à la suite…

500 pages qui se lisent, que dis-je se dévorent. Nicolas Beuglet est scénariste et ça se sent. Pas de fioritures, rien qui ne vienne casser le rythme effréné. Ça c'est la première approche.

La seconde est beaucoup plus ambitieuse. Audacieuse. Polémique, même. La place de la femme dans le monde et dans l'histoire y est au coeur.

Je veux insister sur mon ressenti personnel. Nicolas Beuglet parle de sujets qui me touchent, me questionnent depuis longtemps. Il apporte des preuves historiques et scientifiques sur des choses que je ressens viscéralement. Autant dire que j'ai rarement été autant en phase et aussi passionné par les sujets traités dans un thriller. de quoi en être chamboulé, tout en continuant à prendre du plaisir à lire cette fiction mâtinée de réel. J'ai refermé ce livre depuis plusieurs jours et pourtant j'y pense encore et encore.

L'aspect ludique n'est pas antinomique avec l'ambition. Et ce roman est ambitieux, vraiment. Les recherches poussées menées par l'écrivain rendent ce récit passionnant, sans que jamais ça ne lui fasse perdre la cadence. le travail réalisé est impressionnant autant qu'il portera au débat. La femme est-elle le passé et l'avenir de l'homme ? Certains le pensent (j'en suis), d'autres combattent cette idée.

Un bon thriller ne peut pas se passer de personnages forts. L'inspectrice Sarah Geringën en fait indubitablement partie. Une vraie machine ! Mais qui sait ressentir des émotions, sa force autant que sa faiblesse. Elle est formidable. Et pas très grave si vous n'avez pas lu le précédent roman de l'auteur, le cri ; même si ce sont des personnages récurrents vous ne serez pas perdus.

Complot est un divertissement, mais pas que. C'est un thriller très prenant, constamment surprenant, mais aussi (surtout ?) une incroyable plongée dans une manipulation de masse qui vient du fond des âges. C'est bien cette thématique autour du rôle des femmes qui rend ce roman aussi ludique qu'essentiel. du genre qu'on n'oublie pas.
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Difficile de se poser pour mener une vie de famille tranquille quand on se met en couple avec Sarah, c'est pourtant ce à quoi semble aspirer Christopher, le compréhensif, patient, amoureux Christopher. Il faut dire que Sarah elle-même ne s'attendait pas à une telle mission.

Dès le début, alors que l'enquête n'en est même pas à sa phase embryonnaire, et même si on a lu la quatrième de couverture, on ressent un certain suspense lorsque notre policière de choc est emmenée vers une destination inconnue, laissant son entourage pantois et faisant jaillir mille questions qu'elle-même se pose sans parvenir à obtenir de réponses satisfaisantes.

Et puis survient l'impensable, une première ministre assassinée dans des condition qui font qu'un thriller... est vraiment un thriller. Et le suspens vous prend à la gorge, vous ne lâchez plus le livre, surtout quand vous connaissez un peu notre héroïne, celle qui n'a pas froid aux yeux, celle qui maîtrise son environnement, quitte à s'effondrer quelques heures, voire quelques jours après.

Cette intrigue, dont je ne dévoilerai pas les enjeux, est faite pour elle.

Il est vrai que c'est parfois un peu énorme et que Sarah fait figure de super- héros, mais on l'admettra plus facilement sachant qu'anciennement militaire qui vécut l'enfer en Afghanistan, elle possède un certain entraînement, et puis elle a ses faiblesses...

Concernant les thèmes abordés dans le récit, Nicolas Beuglet est très clair lorsqu'il présente la documentation qui a servi de support à son roman, et précise que si connaissances historiques et scientifiques apportées dans son récit sont véridiques et le fruit de recherche de spécialistes, l'interprétation de ces faits sont pure fiction.

Un récit qui tient largement la route et qui, s'il paraît extravagant quant au rythme des personnages et aux événements, tient le lecteur en haleine, l'absorbe, le happe.

Après avoir lu les trois pépites de cette trilogie (j'ai lu l'île du diable avant le complot, ce qui ne m'a pas perturbé), je reste sur ma faim en me demandant si l'auteur prévoit une suite des aventures de son héroïne.
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Apollon tuant le serpent Python, pour pouvoir s'installer à Delphes, ça vous dit quelque chose?

 La mythologie grecque, plus honnête en cela que bien d'autres religions, use de cette légende pour faire comprendre comment un nouveau dieu, solaire et masculin, a remplacé l'ancienne divinité chtonienne et féminine, Gâ  ou Gaïa, la Terre-mère, symbolisée par le serpent qui la touche de toutes ses écailles. 

Le nouveau remplaçant l'ancienne mais aussi le masculin évinçant le féminin.

Cette légende, tellement vraie qu'on retrouva les blocs cyclopéens du temple mycénien de Gâ sous les fondations du temple d'Apollon en redressant les colonnes du célèbre sanctuaire,  tombées lors du tremblement de terre qui ébranla Delphes au début du XXe siècle, cette légende donc,  et beaucoup d'autres,   glanées dans les religions polythéistes et monothéistes,  l'habile Nicolas Beuglet en fait une des pièces de son argumentaire destiné,  en plein contexte #balance ton porc , à prouver l'immense Complot ourdi contre la féminitude bafouée politiquement, civilement, culturellement , scientifiquement et même religieusement par un masculinisme actif, violent et revanchard...

Oui, vous avez bien lu , un Complot masculin versus feminin, un Complot vieux de plusieurs centaines de milliers d'années et dont la première victime expiatoire fut une voyageuse éclairée de...la préhistoire!

Oui, je sais , vous allez me dire que je yoyote, que mon chromosome x m'est monté à la tête comme aux  tenants du chromosome y leur bouffée de testostérone,   que le complotisme c'est bon pour les partisans de Donald Trump et les sectateurs de la scientologie. ...pourtant ce polar , ce thriller au féminisme encyclopédique et conquérant m'a presque convaincue...

Tout est dans le presque...

On suit les rocambolesques péripéties d'une enquête trépidante et mondialisée,  derrière les pas décidés d'une inspectrice rousse et norvégienne  appelée Sarah Geringën, tête froide, raisonnée et calme, rompue au close combat,  et de son amoureux et  accolyte français, journaliste sensible et intuitif,  et père adoptif attentionné d'un petit garçon traumatisé    - oui,  je vois que vous avez noté le processus radical d'inversion des stéréotypes..

On accroche, bien sûr ,  au meurtre liminaire, on a un peu plus de mal à avaler les attaques et meurtres en cascade qui le suivent, mais c'est alors que, divine surprise, le discours d'une certaine Etta, jamais prononcé, et pour cause, nous redonne la pêche et renouvelle au récit son crédit. 

On repique pour un deuxième trip à  Byblos, un peu trop de rififi dans les vestiges,  mais qu'à cela ne tienne:  l'argumentaire archéologique est séduisant.

C'est reparti pour Leipzig, avec le même méchant-très-méchant aux trousses- il a tout du robot ce Stieg-  et, malgré le grand chambardement qu'il déclenche,   nouvel argumentaire séduisant d'une certaine Ada..bon, on raccroche et on remonte sur le ring, mais les gants sont bien lourds pour nos petits poings...

Et la fin, à  Rome, non là,  trop c'est trop! D'ailleurs c'est trop pour tout le monde, même Sarah l'impavide a de sérieux ratés. .

Voilà les raisons de mon bémol stellaire, trois étoiles seulement pour un livre lu en un jour, et dont l'idée était royale...comme Ségolène dont je m'étonne de ne pas l'avoir trouvée en victime collatérale de ce complot "masculiniste"!

Une bonne idée, séduisante, excessive, mais tellement plausible, un scénario haletant de politique fiction assumée- l'action se passe en decembre 2018, tout, tout près de nous...- on n'y croit pas vraiment,  d'ailleurs c'est une série d'échecs cuisants, mais qui trop embrasse mal étreint..

Le balcon de la place Saint Pierre m'a laissée sur ( la ) place...

Un page-turner efficace, souvent convaincant, et même séduisant , mais vraiment too much!
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Sarah, qui va avoir quarante ans, court sur l'îlot de Grimsøya isolé au nord de la Norvège, avec son nouveau compagnon, Christopher, par une température très froide et sur un sol glacé.
Christopher est le père adoptif de Simon qui a perdu ses parents lors de l'affaire 488, affaire traitée dans le Cri qu'a précédemment écrit Nicolas Beuglet – Christopher, ex-reporter de guerre, est devenu journalistes scientifique pour accueillir le petit garçon.
Au-dessus de cet îlot qui ne comporte pas plus de quarante-cinq maisons, surgit soudain un hélicoptère qui se rapproche et finalement se pose dans leur jardin.
Sarah Geringen, Inspectrice des Forces Spéciales, va devoir suivre sur le champ le lieutenant-colonel Paulen, porteur d'un message tamponné et signé par le commandant des FSK lui-même. Impossible pour elle d'en savoir davantage si ce n'est qu'on compte sur elle et sur sa compétence hors-norme, pour débrouiller une enquête ultra-sensible.
Ils vont atterrir à 2 h 46 du matin, par une température de -16°, sur le port de Vardø et se rendre avec une embarcation sur l'île de Horonøya, réserve ornithologique où se trouve la victime. Et là, un choc immense pour Sarah lorsqu'elle découvre que la victime n'est autre que Katrina Hagebak, la Première ministre norvégienne !
Ses trois gardes du corps sont également morts, un égorgé, un poignardé et le dernier mortellement blessé par le même couteau. Seul l'effet de surprise a pu permettre de se débarrasser de ces hommes aguerris.
La ministre a été assassinée dans l'entrée de sa maison et traînée à une vingtaine de mètres, peut-être pour « la balancer à la flotte » dit le chef de police. Cette dernière venait régulièrement dans sa résidence secondaire, seule bâtisse qui tenait compagnie au phare.
Le chef de police pense simplement que les Russes ont une dent contre elle, car elle voulait construire un mur anti-migrants à la frontière et que les Russes ne souhaitent pas les voir refouler dans leur pays par vagues entières. Cette hypothèse ne convient que très peu à Sarah.
Et, rapidement, va se poser à elle la question de savoir ce que cachait la Chef du Gouvernement sur cette île et si d'autres personnes ne sont pas ciblées.
L'enquête va se révéler passionnante et terrifiante et va même nous emmener très loin jusqu'aux confins de l'humanité car il y a, semble-t-il, analogie avec un meurtre perpétré il y a 2 700 ans !
Non seulement, avec Complot, Nicolas Beuglet a signé un thriller admirable et palpitant qui nous tient en haleine de la première à dernière page, mais il a également su traiter d'un sujet plus que jamais d'actualité : la place réservée aux femmes dans notre société et la domination masculine perpétrée au fil des siècles.
Puissent des livres comme celui-ci questionner et faire évoluer un peu les mentalités. Il serait temps !
Complot, un livre que j'ai a-do-ré.

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Ce que j'ai ressenti:


Chère lectrice et cher lecteur,

Je vous prie de bien vouloir suivre sur-le-champ le talentueux Nicolas Beuglet jusqu'à la destination où il vous conduira.

Votre émotion y est requise avec la plus grande urgence.

Pour des raisons de transparence et de sécurité, la raison de votre collaboration vous sera demandée une fois sur place.

Mes plus respectueuses salutations.

Stelphique, Commandante des Forces Elfiques.

Qu'un Complot se dessine au sein des affaires d'Etats, ce n'est guère étonnant…Alors quand le cadavre de la Première Ministre de la Norvège est retrouvé sur le bord de la falaise de Vardo, la scène internationale va trembler d'effroi, et les suspicions de complots vont pleuvoir…Et ce n'est que le début d'une série de mystères, tous plus étranges les uns que les autres, plongeant dans les profondeurs du temps…

Nicolas Beuglet voit les choses en grand, en très grand. le Complot de plus de 500 pages aura des allures de sacré. de féminin sacré…Cette histoire plus que toutes les autres va vibrer en moi, pendant très longtemps je pense et, c'est presque magique de voir un thriller avec cet engagement à l'heure actuelle…Une lecture avec autant de tolérance, de bienveillance, tout en gardant l'étincelle de suspense haletante qui te fait tourner les pages avec ardeur, je ne pouvais qu'adhérer…Il y a l'histoire et l'Histoire, et c'est ce qui fait le charme de cette lecture, parce qu'elle te pousse à des réflexions et des recherches intéressantes. Nicolas Beuglet nous a comploté un roman époustouflant, brillant.

Déjà avec le Cri, il avait poussé loin les limites de son intrigue mais avec ce roman fraîchement sorti en Pocket et planté dans le décor norvégien, le choc glacial va se faire sentir dans toutes les strates de cette intrigue, bousculant jusqu'à nos convictions les plus profondes, déstabilisant toutes les manigances de ceux qui détiennent le Pouvoir. Totalement addictif et grisant.

Et, bien sûr, j'ai adoré ça. D'une enquête retorse à ce final grandiose, j'ai encore une fois, été bluffée par cet auteur. C'est intense, argumenté, rythmé, passionnant. Au coeur de l'action, en suivant Sara Geringën, j'ai été balayée par des vents violents, soulevée par des vagues déferlantes, fracassée des révélations bouleversantes. Et c'est bien pour ça, que je peux vous confier sur le promontoire de mon blog féerique, que ce livre est un coup de coeur. Un énorme coup de coeur.

« Et pourtant c'était l'exploit que les femmes accomplissaient chaque jour depuis des milliers d'années: se battre, mais sans effusion de sang. »

Ma note Plaisir de Lecture 10/10
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critiques presse (1)
LeFigaro
27 juin 2019
L’originalité de Beuglet, c’est donc d’aller défier sur leur terrain les innombrables auteurs de polars nordiques. Il le fait sans complexe et avec une réussite, il faut l’avouer, bluffante.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (125) Voir plus Ajouter une citation
Dans le cadre de son métier, (…) elle n’était là que pour une personne : la victime.
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Sarah parcourut le rapport et ses mains se mirent immédiatement à trembler. Des glaçons coulèrent dans ses veines et sa cage thoracique étrangla ses poumons. Lorsqu’elle posa son regard affolé sur les dernières lignes, les feuilles glissèrent de ses doigts, le sang quitta son visage cadavérique, ses lèvres bleuirent est ses yeux écarquillés de terreur se cernèrent d’une carnation violacée. Sa main chercha à se retenir à la table, mais elle glissa comme un muscle mort, son corps s’avachit et Henrick Whalberg n’eut que le temps d’appeler à l’aide avant que Sarah ne s’effondre par terre dans un crissement de pieds de chaise.
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- En l'état des recherches, je peux vous donner trois points. Un, contrairement à Nikolaï Haug, je pense que ce qui s'est passé peut-être l'oeuvre d'une seule et même personne aguerrie, ayant une formation militaire de haut niveau, et qu'elle n'appartient pas aux services secrets russes. Deux, la Première ministre n'était peut-être pas exactement la femme stricte et conformiste, que l'on croyait connaître publiquement, si l'on se fie au tatouage qu'elle a dans le dos. Trois, l'interprétation de la scène de crime fournie par Joachim Trimmer, le légiste, et Nikolaï Haug, le chef de la police, n'est selon moi pas la bonne, mais je n'ai pas encore de preuve pour vous confirmer mon analysé. J'en saurais plus d'ici une demi-heure.
- Ecoutez, tout ce que vous me racontez ne va pas m'aider à rédiger la déclaration que je vais devoir faire au peuple norvégien, répliqua le ministre de l' Intérieur d'un ton cassant. Vous imaginez bien que l'annonce de cet assassinat va avoir des répercussions mondiales et que je ne peux pas dire un mot de ce que vous m'annoncez ! Je peux retarder ma déclaration jusqu'à 17 heures maximum, puisqu'on est encore dimanche. Il est ... 4 H 19 du matin çà vous laisse moins de douze heures pour me fournir au moins une piste sérieuse sur le ou les coupables !
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Il se rappela avec quelle éloquence elle avait un jour répondu à l’un des ses copains qui avait déclaré que flic était quand même plutôt un métier d’homme que de femme. Allant jusqu’à prétendre, avec l’assurance de ceux qui sont persuadés de dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas, que les nanas n’étaient pas faites pour ça.
-Pas faite pour quoi au juste ? avait répliqué Sarah. Maîtriser la loi et les procédures ? Être intègre et juste ? Faire preuve de patience, de rigueur, de persévérance, de sang-froid ? Savoir s’adapter rapidement, mettre de coté l’émotion, la colère, le dégout ? Il me semble que toutes ces compétences sont partagées par les hommes et les femmes, non ? Comme la bêtise, l’arrogance et le mépris, qui font de très mauvais flics d’ailleurs. Comme quoi c’est bien que vous ayez choisi d’être journaliste.
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Et dès qu'on sort du cadre, l'humiliation, le mépris, le rabaissement guettent. Un homme ne peut pas comprendre ça parce qu'il ne le vit pas. Il n'a pas à se soucier de la remarque désobligeante sur son physique, de la blague sexiste qui va mettre son intelligence en doute, de la prise de parole qu'on lui refusera, ou tout simplement de cette impression permanente de devoir prouver sa compétence. Il est réellement libre, sans menace diffuse prête à surgir à tout moment songea-t-elle encore.
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