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Charlotte Ellison et Thomas Pitt tome 32 sur 32
EAN : 9791025603482
Editions Thélème (08/03/2018)
Édition audio (Voir tous les livres audio)
3.49/5   59 notes
Résumé :
[LIVRE AUDIO]

Londres, 1899. Tandis que son règne touche à sa fin, la reine Victoria veut s’assurer que son héritier, le prince de Galles, mène une existence irréprochable. Elle charge son confident John Halbert d’enquêter sur l’entourage du Prince, en particulier le riche Alan Kendrick, flambeur et séducteur impénitent. Mais lorsque le corps de John est retrouvé flottant dans une barque sur la Serpentine, la Reine n’a d’autre choix que de convoquer T... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Un petit plaisir régressif : renouer avec la série Charlotte et Thomas Pitt que j'ai lue assidûment il y a des années de cela.
J'ai retrouvé avec plaisir l'ambiance de Londres à la fin du 19ème et les "Vite, prenons un fiacre… !" qui plantent tout de suite le décor. La reconstitution historique est riche de détails, notamment les menus et les tenues des personnages, mais aussi les premières réunions de suffragettes.
Les figures historiques sont particulièrement bien campées, puisque cet épisode se déroule au sein de la famille royale et de ses proches. En effet, la reine Victoria y fait appel à un vieil ami pour enquêter sur les mauvaises fréquentations de son fiston, le futur Édouard VII (celui-là même dont les bordels parisiens ont longtemps conservé un souvenir ému, je vous passe les détails). La vieille reine est touchante en mère inquiète, Édouard est amusant avec sa naïveté et ses passions futiles.
Par contre il faut bien avouer que l'histoire traîne en longueur avec des redondances et d'agaçants retours sur les tomes précédents (dont je n'ai pas gardé grand souvenir), avec beaucoup de questions existentielles sur la loyauté, sur le vieillissement…
J'ai trouvé aussi que l'intrigue manquait de cohérence : des détails qui semblent importants sont délaissés pour refaire surface vers la fin, scènes et dialogues sont un peu répétitifs.
Toutefois le roman comporte suffisamment de rebondissements et de personnages attachants pour vous assurer un bon moment de lecture.

Traduction impeccable de Florence Bertrand.
Challenge Solidaire 2024
Challenge gourmand (Royal : Se déroule dans une famille royale)
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Ca y est, j'achève enfin cette longue série de polars historiques. Une série qui m'aura enthousiasmée à ses débuts, me faisant découvrir l'univers des polars historiques. Une série qui m'aura quelques peu déçue sur la fin. Mais une série qui, heureusement, s'achève sur une note positive.

Si on retrouve quelques longueurs dont on se serait passé, à commencer par les doutes de Charlotte sur le fait que son mari l'aime, on retrouve ici le sel des enquêtes des premiers tomes. Pitt est mandaté par la reine pour faire la lumière sur un de ses amis mort. Accident ou meurtre ? Et si au passage, il pouvait prouver qu'il y a bien un traître dans l'entourage du prince de Galles, ce serait parfait.

On n'a pas ici une multiplication des points de vue qui donnent l'impression d'être là pour remplir des pages. On a Pitt. Et on a Charlotte. Tous les deux, avec leur propre réseau, faisant avancer l'enquête.
On a un Pitt qui, enfin, s'affirme dans son rôle de commandant de la Special Branch, même si cela va de pair avec un comportement qui n'est pas toujours en accord avec ses principes.

Outre ce goût de "retour aux sources" bienvenu, on sent cette fin de série par les nombreuses références aux tomes passés. L'occasion de faire le point tout en montrant les évolutions, pour finir sur une fin amplement méritée. On n'a plus cette fameuse chute qui me plait tant dans certains titres d'Anne Perry. Au contraire, on devine assez vite les tenants et les aboutissants. La fin porte sur toute autre chose : un Pitt commandant de la Special Branch, qui rivalise d'astuce et qui est récompensé pour cela.
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(lu par Frédérique Dufour)

Je souhaitais lire un jour Anne Perry depuis que j'ai vu le film sur son histoire de meurtre en Nouvelle-Zélande (« Célestes créatures »). Lorsque j'ai vu ce livre audio proposé à la dernière MC, l'occasion m'était donnée de découvrir l'auteur et de m'essayer à l'écoute d'un roman !
Pas si simple que cela d'écouter un livre : il faut d'abord s'équiper d'un appareil de lecture au minima, avec un casque c'est mieux, on a ainsi une meilleure concentration selon moi mais c'est quelque peu contraignant, on ne peut guère bouger avec les fils. Puis on perçoit la voix enregistrée, on s'y habituera peu à peu avec ses qualités et ses défauts, ce qui nous plaît plus ou moins ou nous gêne. Celle de Frédérique Dufour m'a d'abord paru très sèche, monocorde, sans intention : j'ai eu un peu de mal à accepter ce ton et je me concentrais moins sur le texte. Lorsqu'arrivent les dialogues, elle nuance davantage le ton, même s'il reste toutefois assez plat à mon goût au point que l'on ne sait plus trop qui parle. Mais tous les défauts ne sont pas dû seulement au lecteur : le texte n'est peut-être pas forcément adapté à une telle lecture avec de trop nombreux échanges oraux entre les personnages, l'intrigue reposant avant tout sur ces échanges là d'ailleurs. C'est assez vite devenu fastidieux pour moi, je n'avais qu'une pensée : saisir le livre papier et le lire moi-même !! Sauf que je ne l'avais pas…

Insuccès de cette expérience ? je suppose qu'avec un autre genre de texte, l'essai aurait été tout autre. le livre audio était accompagné d'un autre CD proposant des extraits d'autres oeuvres lues par d'autres personnes. J'ai pris le temps d'en écouter et certaines voix m'ont fortement donné envie de les entendre, avec un texte plus descriptif et poétique.

Je remercie les éditions Thélème pour cet envoi accompagné d'extraits et de leur catalogue intéressant, Babelio pour l'organisation de la MC, quant à Anne Perry j'y reviendrai sans doute en lecture simple…
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Le livre m'a été offert par une amie. C'était la première enquête de Pitt qu'elle lisait, c'est aussi sa dernière puisque, dans le tome suivant, c'est son fils Daniel qui est le personnage principal. Elle m'avait dit en me le donnant : « je ne te raconte pas la fin, mais tu verras, elle est bien ». Je confirme, elle est bien, et elle clôture avec émotion les trente-deux enquêtes de Thomas et Charlotte Pitt – ne pas oublier le « et ».
Nous sommes en 1899 : la reine Victoria est fatiguée. Elle a perdu deux de ses enfants (Alice et Léopold), elle est veuve, et le poids du royaume, de l'empire pèse sur elle. Surtout, elle est inquiète pour son fils aîné, le futur roi, dont la vie n'a pas été de tout repos – femme, femme, et encore femme, mais pas la sienne. Aussi, elle est très inquiète pour lui, elle craint qu'il soit mal entouré, que des personnes profitent de lui. Elle sait l'empire fragile. Aussi demande-t-elle au chef de la Special Branch d'enquêter, sur un proche de son fils, Alan Kendrick, mais aussi sur la mort de la personne qu'elle avait déjà chargé d'enquêter sur Kendrick. le titre anglais (Murder on the Serpentine) était à mon sens plus évocateur – en français, on sait d'entrée de jeu que l'on trouvera un traitre, et l'on se doute un tout petit peu de qui il s'agit. Pitt, lui, est seul, quasiment. Certes, il peut compter sur son adjoint de longue date, mais il ne peut s'appuyer ni sur Narraway, ni sur Vespasia, qui sont tous les deux en voyage en Europe. Il aurait bien besoin de l'expérience du terrain de l'un, des contacts mondains de l'autre. Surtout, il découvre profondément l'envers du renseignement dans cette enquête – ou comment il faut parfois se servir de renseignements que l'on possède sur quelqu'un pour obtenir ce qui est nécessaire à sa propre enquête, à la sûreté du pays. Oui, Pitt s'interroge toujours sur la nécessité d'utiliser ses renseignements, sur le fait que, lui aussi, ses enfants pourraient, s'il n'y prenait garde, devenir à son tour une cible.
Plus que protéger le prince héritier, qui sera bientôt son roi, il s'agit pour Thomas Pitt d'empêcher une nouvelle guerre avec les Boers, épisode qu'en France nous connaissons peu, voire pas du tout. Pourtant, le souvenir en Angleterre est encore vif en 1899 (elle s'est terminée 18 ans plus tôt) et la seconde guerre ne tardera pas à éclater – et elle fut atroce, et pas seulement pour le camp anglais dont nous suivons le point de vue. Les enjeux ? Économiques, comme toujours. Ne changeons pas un motif de guerre qui a fait ses preuves.

J'ai insisté plus haut sur le « et » : déjà vingt ans que Charlotte et Thomas sont mariés, et Thomas, comme Charlotte, regrettent qu'ils ne leur soient plus possibles d'enquêter ensemble. Thomas se doit de garder le secret, et ce n'est pas facile pour lui, et ce n'est pas sans créer des tensions, aussi. Il se pose aussi la question du vieillissement, moins pour Charlotte que pour sa soeur Emily, pour des femmes du monde qui ont du mal à accepter de ne plus être aussi séduisantes, attirantes, charmantes, de perdre, finalement, leur place au milieu des mondanités. Ces même femmes ont soif de liberté et se réunissent dans le but d'obtenir elles aussi des changements. Pourquoi pas le droit de vote ? Oui, pourquoi pas – et le club de compter un nouveau membre en la personne de Charlotte, qui dit ce qu'elle a à dire, et n'hésite pas à soutenir celle(s) qui en a besoin – la calomnie n'épargne personne. Il est difficile de lui résister, comme le verra Thomas au cours de sa propre enquête.
Une belle conclusion pour trente-deux enquêtes.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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J'avais lu les 2 premiers tomes de la série et Masse Critique vient de me permettre d'écouter le dernier paru.
Les deux héros, Charlotte et Thomas Pitt que j'ai quitté jeunes mariés, ont désormais une longue vie commune derrière eux et deux grands enfants. Thomas n'est plus un simple policier mais chef de la Special Branch. C'est la reine Victoria elle-même qui lui confie la mission objet de l'histoire : un de ses proches est mort dans d'étranges circonstances alors qu'il enquêtait pour elle sur un proche de son fils le Prince Édouard. Pitt doit donc discrètement savoir ce qui est arrivé et poursuivre l'investigation dans le monde de la haute société anglaise. Il ne peut pas partager avec Charlotte ne serait-ce que le sujet de son travail, mais celle-ci est toujours assez fine pour deviner une partie des préoccupations de son mari et assez téméraire pour tenter de recueillir des informations à sa manière.
Ce n'est pas une histoire pleine d'action, mais l'auteur nous fait partager les états d'âme, les interrogations, les réflexions de ses personnages, nous éclairant ainsi sur les mentalités de l'époque. Elle nous fait bien sentir les barrières sociales, les premières réflexions féministes sur le droit de vote des femmes, la rigueur purement de façade des moeurs, sur fond de politique internationale où une seconde guerre des boers se profile.
Du côté de l'intrigue, sans rebondissements, il y a un vrai cheminement qui conduit nos héros étape par étape vers la découverte de la vérité sur ce traitre de Kensington Palace.

Côté audio, j'ai trouvé le rythme de lecture de Frédérique Dufour trop rapide dans les parties narratives. Par contre, tous les dialogues sont interprétés avec justesse.

Au final, j'ai apprécié retrouver l'ambiance qui m'avait plu dans les premiers tomes. Les personnages et moi-même nous retrouvons à des âges proches, ce qui me donne l'impression de retrouver de bons amis perdus de vus depuis de nombreuses années.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Le pouvoir était une arme à double tranchant, car rares étaient les hommes capables de résister à la tentation de s’en servir. Tôt ou tard, le simple fait de pouvoir commettre un certain acte vous conduisait à le faire, comme un précipice vous attire, même si on souffre du vertige.
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Je crois que sans honneur et sans bonté, aucun rituel au monde ne peut faire la moindre différence. Le reste c'est du détail. Chacun est libre de faire ce qui lui paraît beau ou ce qui lui apporte de réconfort.
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Avec la mort d’Halberd, elle pleurait aussi, d’une certaine manière, sa propre mortalité. Trop de ce qu’elle avait aimé appartenait désormais au passé. C’était probablement la solitude et un excès d’imagination qui l’incitaient à se sentir coupable. Si Pitt pouvait lui prouver qu’Halberd avait bel et bien été victime d’un accident, serait-elle apaisée, aurait-elle la conscience en paix ?
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Sa fille avait cessé d’être une enfant pour devenir une jeune femme qui avait elle-même hâte de se marier. Cela lui donnait soudain le sentiment d’être vieille, comme si dix années s’étaient enfuies pendant que son attention était ailleurs. Elle n’en avait pas l’impression, mais elle avait plus de quarante ans.
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Il a de la passion, du courage et de l’honneur, et il n’a jamais peur de faire ce qu’il croit juste, qu’on soit d’accord avec lui ou pas !
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ils indiquent toujours le lieu du crime
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