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EAN : 9782350874753
189 pages
Editions Héloïse d'Ormesson (23/08/2018)
3.88/5   130 notes
Résumé :
Enfreindre la loi peut se révéler fatal. Julien, brillant avocat, le sait mieux que personne. Pourtant, lorsqu’il parvient à obtenir la relaxe de son client, Franck, un Gitan d’Argenteuil, il n’imagine pas que leurs épouses respectives vont les entraîner dans une folle aventure. Pour les deux jeunes femmes, complices inattendues, une seule question se pose : quand on fait le bien, où est le mal ?
Pleurer des rivières donne voix et chair à ceux que l’on n’ente... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (54) Voir plus Ajouter une critique
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Par l'intermédiaire de deux familles qui n'avaient, au départ, rien de commun, Alain Jaspard parvient à nous livrer un superbe roman à la fois passionnant, émouvant et bouleversant.
En effet, l'univers de cette famille de gitans ou plus exactement de yéniches, une branche de nomades sédentarisés proches des Tziganes de l'Est, et celui de ce couple bobo avec le mari, avocat, et son épouse, autrice d'albums pour enfants, n'ont à priori rien à voir.
Et pourtant… Franck, ferrailleur, suite à un dérapage en voulant rendre service à son pote Sammy, va être arrêté et sera défendu par un avocat commis d'office, nommé Julien, qui est par ailleurs avocat fiscaliste. Et c'est à la suite de cette rencontre que va se dérouler cette captivante intrigue d'une générosité un peu rocambolesque : un vrai film !
Au départ, ce sont les hommes qui sont mis en scène et qui portent l'action. Cambriolage, poursuite, accident et arrestation se succèdent à un rythme effréné puis les femmes, dans un cadre beaucoup plus psychologique, entrent en scène et c'est par elles, en fait, que tout arrive.
Alain Jaspard nous raconte cette histoire d'une manière brillantissime en nous décrivant les multiples visages de la détresse. Il dépeint d'une façon remarquable la société de ceux que l'on nomme les gens du voyage, leurs différences, leur existence difficile, leur mode de vie, leur mise à l'écart, le racisme qu'ils subissent mais qui ne leur est pas étranger non plus, sans oublier la grande solidarité qu'ils manifestent entre eux. L'auteur souligne la différence de destin offert aux enfants « bien nés » et celui réservé aux enfants nés de parents marginaux.
Au moyen de personnages attachants, avec une écriture simple et rythmée, il explore la famille, la filiation, les liens du sang et du coeur. Ses portraits sont d'une intensité incroyable, souvent pleins d'humour et posent pourtant de graves questions de société.
De nombreux sujets sont abordés souvent par petites touches incisives mais très percutantes. La police et la justice sont particulièrement bien représentées. Les dialogues sont d'une grande justesse. le parler et le vocabulaire sont parfaitement ajustés à chaque personnage. La verve de Mériem, épouse de Franck, n'a d'égale que celle de Julien pour défendre son client. Des moments inoubliables.
Ce petit livre de 190 pages, presque un thriller, simple mais riche, se lit d'une traite jusqu'au dénouement si émouvant qu'il peut nous faire Pleurer des rivières.
À noter que l'auteur se garde bien de juger et laisse au lecteur le loisir de s'indigner ou de se féliciter. À mon avis, un livre dont n'a pas assez parlé et que je n'aurais sans doute pas lu s'il n'avait pas fait partie du « Prix des lecteurs des 2 Rives 2019 » de ma médiathèque.

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L'amour est au centre de ce roman signé Alain Jaspard, un auteur que je découvre avec son premier roman, Pleurer des rivières, expression qui signifie traduire une immense tristesse avec beaucoup de larmes.
Il y en a des larmes tout au long de ce récit et je n'ai pas été le dernier à pleurer, de colère surtout, devant l'issue d'une histoire un peu folle mais tellement vraie dans sa cruauté et sa description de vies toujours sur le fil du rasoir.
Tout commence avec Franck et son pote, Sammy. Ils font dans la ferraille. Si le premier est correct, le second n'hésite pas à se lancer dans des trafics voire du vol pour gagner du fric.
Franck doit surtout nourrir sa famille car, avec Meriem (28 ans), ils ont déjà sept enfants et un huitième est en route mais chut ! Franck n'est encore pas au courant…
Bon, je n'oublie pas Séverine qui dessine et écrit pour la jeunesse. J'avoue que son conte sur les crapauds et les princesses est désopilant. Son compagnon, Julien, est avocat fiscaliste mais aime bien aussi être commis d'office. Tous les deux, ils voudraient bien avoir un enfant mais sans succès…
Les aléas de l'histoire vont faire rencontrer tout ce beau monde après que l'auteur nous ait servi de savoureux passages sur les fêtes gitanes de Saintes-Maries-de-la-Mer. Alain Passard précise bien qui est Gitan, Tzigane, Rom ou Yéniche, comme Franck et Meriem.
Difficile d'en dire davantage sans déflorer tout plaisir de lecture mais je peux redire que ce livre m'a fait vraiment pleurer sur la connerie humaine, mettant en exergue la rigueur de certaines lois qui, appliquées, causent d'énormes dégâts irréparables.
Quel gâchis pour une sage-femme qui veut se distinguer et un flic qui veut briller comme enquêteur plus la presse qui empile les titres racoleurs, ravageurs, d'une imbécilité crasse !

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Alain Jaspard travaille et est connu dans le cinéma en tant que réalisateur et producteur. Mais en 2018, il décide d'ajouter une corde à son arc en publiant son premier roman sous le titre « Pleurer des rivières ». C'était déjà il y 4 ans. Grâce à l'adaptation cinématographique (je vous en parle un peu ci-dessous) sortie le 5 octobre de cette année dans les cinémas, ce livre a connu une nouvelle édition parue, quant à elle, mi-septembre.

Alain Jaspard, en tant qu'écrivain ne m'était pas inconnu. En effet, en 2020, déjà grâce au site Lecteurs.com, j'avais découvert son second bouquin, « Les bleus étaient verts », au travers de l'opération des Explorations de la Rentrée Littéraire. Vous pouvez retrouver ma chronique de l'époque sur mon blog.

Dans « Pleurer des rivières », il fait se croiser deux familles qui, aux premiers regards, n'ont rien en commun. L'une fait partie des gens du voyage, vivant sur un terrain à Argenteuil, le mari Franck est ferrailleur, la mère Mériem, âgée d'à peine 28 ans, élève ses sept enfants. La seconde est bourgeoise, habitant dans les beaux quartiers parisiens, Julien est avocat tandis que Séverine écrit et dessine des livres à succès pour enfants. La seule ombre au tableau pour ce couple à qui tout semble tout réussir est l'impossibilité biologique d'avoir un enfant. La rencontre de Julien et de Franck va les mener tous les quatre sur un terrain dangereux dans l'illégalité.

Dès les premières pages, Alain Jaspard m'a conquise et emmenée dans son univers. Je trouve qu'il dispose d'un talent de conteur imparable. La trame narrative est vraiment originale comme s'il racontait simplement une histoire à des amis autour d'une table à l'occasion d'un bon repas.

Cette histoire somme toute bouleversante semble si réelle, comme s'il narrait un fait divers qu'on aurait pu lire dans le journal quotidien. Parce que même si certains trouveront à redire au sujet du « deal » qui lie les deux familles, je n'ai pas pu le leur reprocher au final tant les arguments de chacun me semblaient tout à fait concevables.

L'auteur, lui, ne prend jamais partie pour l'une ou l'autre famille, il expose la situation et laisse le lecteur se positionner, selon ses idéaux. Et quant au final, là, il m'a tout simplement secouée. Oui, une autre fin aurait été possible mais il faut rester conscient que nous ne vivons pas dans un monde parfait de bisounours et pour cela, j'ai encore plus aimé cette lecture émouvante et prenante.

Comme je vous le disais plus haut, « Pleurer des rivières » vient d'être adapté au cinéma par Léopold Legrand et Alain Jaspard lui-même, avec dans les rôles principaux Sara Giraudeau, Benjamin Laverhne, Damien Bonnard et Judith Chemla, sous le titre « le 6ème enfant ». Il me tarde de voir le film et de voir si l'adaptation est fidèle au livre que j'ai énormément apprécié.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Pleurer des rivières,  magnifique chanson, n'est-ce pas ?
Et bien, permettez-moi d'ajouter,  Pleurer des rivières d'Alain Jaspard, magnifique livre...
Pleurer des rivières,  c'est l'histoire de deux mondes qui n'auraient peut-être jamais dû se rencontrer.
Enfin, disons qu'une partie n'aurait peut-être pas dû...
Parce qu'un Gitan qui croise un avocat, on peut dire que c'est tout à fait dans le domaine du possible.
Mais la femme de l'avocat et la gitane, je parierais pas.
Sauf si (et là, j'avoue les idées reçues ça vous met de ces trucs en tête) l'une se fait détrousser par l'autre.
Chez Jaspard, ce n'est pas le cas, non.
Le hasard va mettre Julien (l'avocat commis d'office) sur le chemin chaotique de Franck, le Manouche qui a fait une connerie avec son pote Sammy.
Et là, Jaspard va mettre un ver dans le fruit (je pourrais vous expliquer, mais je préfère vous inciter à lire ce bouquin). 
Le ver, il va faire son bout de chemin, jusqu'à provoquer cette rencontre de deux femmes que tout oppose. La bourgeoise quadragénaire  des quartiers chics, créatrice d'album pour enfants et la jeune gitane, qui du haut de ses vingt-huit ans élève tant bien que mal ses enfants sur une aire de gens du voyage.
L'une qui malgré son succès et son standing n'est pas heureuse parce qu'il lui manque... quelque chose.
L'autre, rayonnante, même si, être mère au foyer, avec sept enfants, sa mère et un mari dans une caravane, n'est pas toujours rose. En plus, voici le huitième qui s'annonce...
Jaspard vous raconte la vie à travers la complicité de ces deux femmes.
Chez les gens du voyage, sans pathos, avec la rigueur de cette vie, le quotidien, la famille, les joies, les peines, le coeur sur la main, les verres qu'on partage, la solidarité, les petits boulots, les erreurs, la délinquance parfois.
Et le contraste à l'opposé, les bourges, l'appartement douillet, l'argent qui ne fait pas forcément le bonheur, la famille désunie.
Ah si, il y a un point commun  dans les deux camps, et ça Alain Jaspard va heurter quelques sensibilités, blesser quelques chastes oreilles, il y a...du sexe.. cru, comme dans la vraie vie quoi, parce que le sexe, c'est comme la mort, riche ou pauvre tout le monde y a droit, bon, avec son langage et pas forcément dans le même décorum...
La vie comme un conte de fées, enfin.... peut-être...
On sourit, on rit et même parfois on écrase une petite larme..
Et puisqu'il est encore temps, demandez donc au Père Noël de mettre Pleurer des rivières  sous votre sapin. Amis lecteurs, je vous garantis un bon moment...



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Pleurer des rivières… aussitôt nous vient en tête cette mélodie jazzy où de sa voix envoûtante Viktor Lazlo reléguait aux oubliettes un amour obsolète (tout ça ne nous rajeunit pas ma pauvre Lucette).

Rien à voir cependant avec l'histoire ici présente, car c'est sur leur incapacité à concevoir un bébé que Séverine pleure souvent des rivières, selon l'expression attristée de son compagnon.

Or donc l'on peut oublier la chanson pour embrayer sur la rencontre qui s'esquisse autour de ce désir d'enfant : un couple de bobos parisiens, une famille de gitans d'Argenteuil. Les uns se désolent sur ce bambin qui ne vient pas, les autres en auraient presque trop, de bambins. Du coup il y aurait peut-être un truc à tenter…

Voilà. L'intrigue en elle-même, quoi que peu crédible et caricaturale, est plutôt sympathique et qui plus outre se déroule dans un coin que je connais bien, même si tout le monde s'en fout.

En revanche l'écriture m'a quelque peu chiffonné la rétine. Mélange de temps, mélange de genres. Tantôt classique, tantôt répétitive et inutilement familière ou crue, sans grande adéquation avec ce qu'elle est censée suggérer, la narration perd un peu le lecteur (moi en tout cas) qui se dit – entre autres – que les expressions 'bite' et 'chatte' disposant d'un nombre notable de synonymes dans la langue française, l'auteur eut été bien inspiré de varier les réjouissances lexicales en fonction du contexte.
Alors que là non.
Donc bon.

Ce n'était qu'un exemple parmi d'autres pour exprimer en quoi ce récit ne m'a pas totalement convaincue. Et si l'ensemble se lit néanmoins vite et bien, il est probable que je l'oublierai tout aussi facilement.

Ҩ

Merci toutefois à Babelio et aux Editions Héloïse d'Ormesson pour cet envoi.



La minute musicale…
https://www.youtube.com/watch?v=0bR60Y-t0v8
et l'original est encore mieux
https://www.youtube.com/watch?v=LbwjQSBH0sE


Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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critiques presse (3)
Lexpress
01 octobre 2018
Disons qu'il s'agit d'une partition originale, où se croisent des personnages que tout oppose, déployant un large éventail de situations et d'émotions - au risque de déconcerter. Le tout d'une plume vive, gouailleuse, souvent crue, très savoureuse.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LeMonde
07 septembre 2018
La chronique de Barbara Cassin, à propos de « Pleurer des rivières », d’Alain Jaspard.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Actualitte
04 septembre 2018
Alain Jaspard, avec humour et finesse, raconte des personnages attachants et gais, atteints de certains désespoirs aussi. Une histoire de la vraie vie en somme. Au-delà de la morale, une lecture intelligente et rafraîchissante.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (64) Voir plus Ajouter une citation
C'est une catho mais attention pas une catho la messe en latin ou la baise dans le noir version missionnaire, elle est pour la capote dans les pays où les femmes font une moyenne de huit virgule vingt-sept enfants, elle est pour le mariage des homos, pour la PMA chez les lesbiennes, pour l'IVG et tout le fourbi n'en déplaise à la papauté, songeait Marguerite en mâchouillant son Bic, quand t'as vu les déserts avancer à pas de géant, quand le soleil carbonise les bêtes et les hommes, quand y'a plus rien à béqueter, quand les mômes chialent et clamsent comme des mouches, quand le Sida fait déborder les cimetières, toute bonne chrétienne que tu sois, tu transiges avec Dieu.
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Il y a au moins trois ou quatre mille euros à se faire. 
Franck n’est pas chaud. Des petits larcins bien sûr, de temps en temps ça lui arrive, mais là, c’est trop gros, trop dangereux. C’est re-niet. 
Le malheur avec Franck, c’est son sens de l’amitié, dire non à un pote, il a du mal. Il faut bien dire aussi qu’il n’a pas les moyens de faire travailler Sammy. Sammy qui a fini par dégotter un moteur pour le Mercedes, un bon moteur, une super affaire, chez un casseur sérieux de Vitry. Mais pas donné. Avec l’argent du cuivre, il pourrait se le payer et retourner à la ferraille. 
Franck, tout ça, ça le perturbe, ça l’empêche de dormir, ça le tourneboule. 
Sammy le sent bien, qui remet ça, un coup en or, aucun risque, pour venir en aide à un ami, un vrai pote. 
Et c’est ainsi qu’un beau matin les voilà tapis sur une petite butte à surveiller à la jumelle un château où fourmillent des comédiens, des techniciens, par un beau soleil du printemps. 
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Une idée, au début, c’est rien du tout, une p’tite graine. Minuscule, enfouie dans le crâne, planquée dans le cortex, oubliée entre deux pensées, qui n’arrive pas à germer. Et puis une jour, va savoir pourquoi, elle se réveille, elle s’étire comme sortant d’un bon sommeil, toute fripée, les yeux pas en face des trous, mais t’inquiète, bien vivace, prête à s’élancer, au petit trot d’abord, mais comme on ne s’en aperçoit pas, vexée, elle appuis sur le champignon, passe au galop et là elle vous paraît évidente, mais bien sur, elle se transforme d’idée banale en bonne idée puis en idée de génie et là, si tu te méfies pas elle t’emmène très loin. L’idée.
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C’est marrant à quoi ça tient une histoire.
A une diode. Une pièce minuscule, la plus misérable qu’on trouve sur un engin motorisé. Une diode a deux balles. Une diode défectueuse.
Sans cette diode, donc défectueuse, je serai pas là devant ma machine à rassembler les tenants et les aboutissements de toute l’affaire, je serai tranquille pépère, usant et abusant des avantages des retraités dans mon pavillon de Ris-Orangis, matant du soir au matin et du matin au soir des DVD sur mon Sony extra-large.
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Elle a vingt-huit ans.
Et voilà qu'elle attend son huitième.
Franck va être furieux, ils l'ont fait à deux il le sait bien, mais furieux contre elle, contre lui, contre son propre désir, l'appétit irrépressible qu'il a toujours pour sa chair, sa peau blanche comme le lait, furieux contre le monde.
Ils se sont connus aux Saintes-Maries-de-la-Mer, ça fait maintenant un bout de temps, treize ans. Ils étaient venus au pèlerinage du mois de mai avec leurs parents, c'était la première fois et aussi la dernière que Mériem y venait, à l'époque son père était encore vivant. Ils étaient Yéniches, une tribu de nomades d'origine allemande dont on dit qu'ils descendraient de juifs ashkénazes parlant yiddish, allez savoir. Parce que pour les gadjé, ces gens-là, c'est tous des Gitans ! Pas si simple. Les Gitans ils viennent du sud de l'Espagne et ils jouent de la guitare, le Tziganes ils viennent de l'Europe de l'Est et ils jouent du violon, et les Yéniches jouent de l'accordéon. Ou l'inverse. Et puis il y a les romanichels, on dit les Roms, mais ceux-là c'est la honte, ils volent et ils mendient et ils jouent pas de musique, c'est pitié de voir leurs mômes dormir dans la rue. Franck se disait Gitan mais il parlait pas un mot d'espagnol, il parlait que français et il jouait pas de guitare, un drôle de Gitan.
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Vidéo de Alain Jaspard
Quand jeunesse et idéalisme emmènent les personnages aux frontières de la mort. Avec Alain Jaspard ("Les Bleus étaient verts", Héloïse d'Ormesson), Gwenaële Robert ("Never Mind", Robert Laffont) et Jean-René van der Plaetsen ("Le métier de mourir", Grasset). Animée par Florence Bouchy, journaliste au Monde des livres
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