AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Les Chroniques de Zi tome 2 sur 5
EAN : 9782092574942
240 pages
Nathan (05/07/2018)
3.65/5   20 notes
Résumé :
Perdue au cœur des Monts Jaunes, la princesse Nara tente d'échapper à l'Ogre. Elle ne sait pas que Phelan et Turi se sont élancés sur ses pas pour tenter de la sauver.
Eux ignorent que la princesse est sous le coup d'une terrible malédiction, depuis son enfance : quiconque lui apportera de l'aide la condamnera à une mort certaine… Or Phelan et Turi sont prêts à tout pour l'aider !
Que lire après Les chroniques de Zi, tome 2 : NaraVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
3,65

sur 20 notes
5
1 avis
4
3 avis
3
2 avis
2
1 avis
1
1 avis
Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique du second tome d'une saga de fantasy qui, jusqu'à présent, ne m'a fait vivre que de folles aventures : Nara, issu des Chroniques de Zi. Tout d'abord, je tiens à sincèrement remercier les éditions Nathan pour ce superbe envoi. Tout comme le premier tome, Nara possède une couverture sublime, qui représente par ailleurs très bien le personnage éponyme, avec cette jeune fille au centre, combattante, en tenue de cavalière et qui court droit vers son destin, à ses risques et périls. Avec sa peau sombre et sa coupe afro, ce personnage principal est bien loin de l'idée que l'on peut se faire d'une princesse traditionnelle. Bon, il y a bien Tiana de la Princesse et la Grenouille qui est passée par là mais, de rencontrer une telle héroïne dans un univers qui se veut inspiré du Moyen-Âge, ce n'est guère commun, vous me le concèderez. Tout de jaune et de brun vêtu, pour mon plus grand bonheur (ma déclaration d'amour à la couleur jaune n'est plus à faire), je savais que Nara allait m'entraîner à la rencontre d'une jeune fille extraordinaire et être à la hauteur de son illustre prédécesseur. Et je ne m'y suis pas trompée... sauf sur un point, peut-être. Mais nous en reparlerons plus tard.

Déjà, accordons notre attention à Nara. Après tout, c'est à elle qu'est consacré ce second tome. On avait déjà beaucoup entendu parler de cette jeune héritière dans le premier livre et cela avait fortement titillé ma curiosité. Il me tardait désormais de la rencontrer en chaire et en os ! À ce niveau là, je n'ai pas été déçue : même si Nara peut nous sembler un tantinet agaçante par moments, elle n'en reste pas moins une adolescente vaillante et qui ne manque pas de cran. Agaçante, pourquoi donc ? Tout simplement parce que c'est elle qui est allée s'embarquer dans une telle galère ! Elle savait très bien qui les Monts Jaunes abritaient et ce que cela signifiait pour elle et pourtant, elle a foncé droit dans la gueule du loup... ou devrais-je dire de l'ogre ! Mais en même temps, peut-on en vouloir à cette jeune fille victime d'une malédiction totalement injuste de vouloir braver les interdits et réaliser sa propre destinée ? Je ne crois pas, non. Au contraire, cela démontre selon moi la volonté de Nara de ne pas se laisser abattre, de ne pas accepter la fatalité du sort et de prouver qu'elle vaut mieux que ça, qu'elle possède ce qu'il faut pour survivre, qu'elle ne se laissera pas faire ! À mes yeux, Nara est un parfait modèle pour les petites filles, pour de toutes jeunes lectrices qui commencent à se questionner sur la place qu'elle ont en ce bas monde. Bon, modèle parfait, peut-être pas, mais justement, Nara fait avec ses qualités comme avec ses lacunes et c'est ce qui constitue sa force de caractère ! Elle sait se poser les bonnes questions quand il le faut et utiliser sa peur comme une arme. Elle nous démontre que nos craintes ne sont pas une faiblesse, mais le reflet de notre humanité et de notre lucidité. En revanche, il ne faut pas se laisser consumer par elles. Et croyez-moi, Nara n'a pas du tout envie de se laisser engloutir par le redoutable ogre dans son cas ! Vous l'aurez compris, cette jeune fille est dépeinte comme étant une jeune princesse qui sait se battre, défendre ses intérêts, qui a un libre arbitre, en qui l'on a confiance, comme un petit bout de femme aventureux, qui aime voyager, explorer, sortir de ses sentiers battus et relever des défis. Nara a en effet une vraie âme de compétitrice. Si vous vous retrouvez un jour face à elle, elle ne se laissera pas marcher sur les pieds et ne vous fera pas de cadeaux, soyez-en certains ! Cette jeune fille cherche à se surpasser constamment, à être la meilleure version d'elle possible. Alors oui, elle va très souvent dans ce tome-ci se retrouver dans des situations fort délicates, de son plein gré, et son inconscience pourrait nous faire lever les yeux au ciel mais, in fine, c'est l'admiration qui prime sur l'exaspération. Je suis très contente que Jean-François Chabas ait créé un tel personnage principal féminin, aussi déterminé et au coeur ardent, telles les couleurs chaudes de la couverture du livre. Nara a toujours soif d'apprendre, de comprendre, de s'améliorer, de ne pas se reposer que sur ses acquis. En cela, je pense que toutes les petites filles pourront se reconnaître en elle, tout comme les petits garçons ont pu s'identifier à Phelan ou à Turi à partir du premier tome. En effet, Nara les rassure, est telle une grande soeur réconfortante et exceptionnelle qui leur ouvre le chemin : celui d'un avenir où toutes les filles sont des princesses, même sans fanfreluches, où elles deviennent de véritables reines maîtresses de leur destin et sont enfin considérées comme les égales des hommes. Et je peux vous assurer que, face à des gaillards comme nos deux meilleurs amis bagarreurs et souvent immatures (pour le plus grand plaisir de nos zygomatiques), Nara a de la jugeote et un tempérament de feu ! Je dirais que, si notre jeune héritière était une citation, elle correspondrait parfaitement à la suivante : « Je suis une demoiselle, je suis en détresse, mais je vais me débrouiller seule, alors bon vent ! ». Les vrais savent de quoi je parle.

Ce qui m'a aussi énormément plu chez ce personnage, c'est le fait que notre héroïne soit une femme de couleur (ne me remerciez pas de vous avoir mis cette chanson dans la tête). Ce qui signifie que, non seulement Nara permet d'introduire lentement mais sûrement un jeune lectorat, filles comme garçons d'ailleurs, au concept du féminisme, mais elle incarne également le rêve de toutes les petites filles noires de peau : celui de contempler une enfant d'à peu près leur âge ou de quelques années plus âgée être actrice de sa propre vie, ne pas être jugée ou discriminée, mise à l'écart à cause de la minorité à laquelle elle appartient. Nara devient en quelque sorte leur super héroïne des temps anciens à partir du moment même où l'on apprend son existence dans le Livre I. Mieux encore : Phelan considère la jeune fille comme étant la plus ravissante qu'il ait jamais vue alors que sa peau est noire. Ici, la carnation n'est plus une disgrâce ou une honte, encore moins un complexe, mais un critère de beauté aux yeux d'un garçon sincèrement amoureux. Pour le formuler plus convenablement, Phelan estime que l'ensemble de ce qui constitue Nara, la préciosité de son âme, son intelligence brillante ainsi que son "enveloppe" pour l'appeler grossièrement, tout cela lui convient et force son respect, l'éblouit. À aucun moment la couleur de peau de Nara ne constitue une gêne ou un problème. Cette dernière est parfaite, comme tout le reste, et cela ne dérange personne, que ce soit notre apprenti chevalier transi d'amour ou le reste des habitants de ce royaume étranger à la jeune femme. Jamais celle-ci ne souffre d'une quelconque stigmatisation ou d'un quelconque rejet au cours du récit, elle est née naturellement ainsi et personne ne remet cela en question. Et cela fait du bien, un monde où l'on dépasse les idées préconçues, où l'on est accepté tel que l'on est. Alors certes, on ne peut pas plaire à tout le monde, mais c'est quand même agréable de constater que, dans l'univers inventé par Jean-François Chabas, chacun est libre d'être qui il veut et n'est pas systématiquement enfermé dans une case. D'ailleurs, j'ai remarqué que d'autres personnages, déjà bien présents dans le tome un, se démarquent eux aussi de par leur singularité : par exemple, Turi a les cheveux bleus et est typé asiatique, et le prince disparu (j'ai vraiment envie de savoir ce qu'il est devenu tiens, quand on parle du loup !) de l'épilogue était albinos. Je pense que cette saga nous inculque à notre insu de très belles valeurs et nous apprend, aux petits comme aux grands, que nous sommes tous différents et que ce qui nous rend unique n'est pas ce qui nous freine mais au contraire ce qui nous pousse à avancer et à nous battre de toutes nos forces.

Un autre aspect du récit que j'ai également juste adoré, c'est le fait que l'on prend la peine de nous faire découvrir le passif de Nara. Nous lecteurs apprenons ainsi à mieux la connaître car on se penche sur la question de ses origines, de ses motivations, de sa construction en tant qu'individu, de ce qui l'a menée là, dans ses Monts Jaunes qui auraient dû être totalement awesome (ils sont JAUNES, comment pouvait-il en être autrement ?) et qui se sont révélés être in fine si inhospitaliers. Au cours de quelques chapitres rétrospectifs, on découvre ainsi le royaume ensoleillé et tropical de Nara, celui des Trois Vagues, qui n'est pas sans rappeler le cadre exotique de l'île de Vaiana, Motonui, par exemple, sauf que je situerai plus les influences du royaume de notre héroïne comme étant antillaises que polynésiennes. Il y a un savant mélange de traditions ancestrales africaines et de coutumes de DOM-TOM désormais français dans tout ça. Mais c'est justement cette mixité qui m'a charmée, ce retour à de très belles et solides racines. Cela nous procure un enchantement sans pareil. Mer d'eau turquoise, sable fin, monstre légendaire, connexion avec la nature et avec notre instinct primitif, animal, proximité avec les autres êtres humains qui nous entourent aussi, avec chaque élément vivant, tant de choses qui m'ont émerveillée et parlé concernant l'îlot et le peuple de notre chère Nara. Cela m'a d'autant plus rappelé les doux souvenirs de mon enfance, ce décor tout en couleurs, en douceur, en senteurs, en motifs et en sensations digne d'un Michel Ocelot. C'est comme si l'on avait croisé l'atmosphère de Kirikou avec celle du dessin animé de Tiji Pépin trois pommes (toute ma jeunesse), je trouve cela formidable ! Pour en revenir au royaume de Nara, j'avais envie d'y rester pour toujours. Cette poignée de chapitres consacrés aux Trois Vagues étaient beaucoup trop courts à mon goût. Et surtout, ce qui m'a enthousiasmée plus que tout le reste, c'est le fait que les femmes aient une importance capitale au sein de la hiérarchie de ce peuple tribal. On les vénère, on les écoute, on prend en compte leurs conseils, leurs grandes sagesse, on leur fait véritablement prendre part à la vie du pays, que ce soit au niveau de l'artisanat ou de la politique. Elles ont pas juste bonnes à mettre au monde et à s'occuper des enfants et de la cuisine ! Au contraire, une femme accomplie est celle qui sait pratiquer l'art de la lutte et du combat corps-à-corps, qui sait se faire respecter et entendre, qui laisse toute sa puissance irradier d'elle. Alors, n'allez surtout pas parler à Nara d'enfanter et de devenir un jour la souveraine d'un royal époux, certainement pas, malheureux ! Eh oui, dites vous bien qu'au Moyen-Âge et même dans certaines régions du monde de nos jours, des filles de l'âge de Nara sont déjà mariées et occupées à pouponner et à diriger la maisonnée en l'absence de l'homme, souvent contre leur gré. Or, ce qui importe pour notre belle et courageuse princesse, c'est de protéger sa famille coûte que coûte et de préserver son honneur et sa dignité. J'ai trouvé qu'à travers ce personnage, Jean-François Chabas nous faisait une jolie piqûre de rappel sur le fait tragique mais malheureusement incontestable que beaucoup de jeunes filles et de femmes dans le monde sont loin d'être libres comme l'air, et aussi que certains pays et territoires de notre planète ont été privés de leurs richesses, de leur valeur, de leur beauté, à cause de pillages, de violences, de guerres, de ravages et de l'appât du gain, de l'ignorance aveuglante d'autres hommes qui ne supportent pas ce qui est différent d'eux, ce qu'ils ne connaissent et ne contrôlent pas. À bon entendeur...

Vous me direz alors : « Quel est le problème avec ce récit ? » Car oui, vous avez une très bonne mémoire (pas comme la fameuse Dory), donc vous vous souvenez que ce roman aurait pu me satisfaire autant que son prédécesseur sauf que... Pour commencer, maintenant que j'y repense, j'ai trouvé que la structure de l'intrigue de ce second Livre trop similaire à celle du premier. Les actions s'enchaînent de la même manière, au même rythme à peu près, et les éléments qui constituent l'histoire sont considérablement les mêmes. J'ai trouvé que ces nombreuses ressemblances desservaient le récit, qu'elles le rendaient moins marquant et efficace. Pour vous donner un exemple, j'ai trouvé la rencontre entre Nara et les nains beaucoup moins intense et pertinente que celle entre Phelan et la fratrie des voleurs dans le premier livre. Certes, il y a toujours autant de magie et l'humour truculent et peu scrupuleux est toujours au rendez-vous mais disons que leur effet s'en retrouve atténué vu que cela n'a plus rien de véritablement étonnant. Pour autant, ce n'est pas ce qui m'a particulièrement chafouinée dans ce roman car je prends toujours un grand plaisir à savourer la plume piquante de Jean-François Chabas et à tomber nez à nez avec les êtres les plus surprenants et culottés qui soit. Non, ce que je n'ai pas apprécié et qui a déçu mes attentes, c'est la fameuse rencontre entre Nara et Phelan qui a enfin lieu. J'étais excitée comme une puce à l'idée que les chemins de ces deux-là finissent par se rejoindre et... comment vous dire que mon exaltation est in fine retombée tel un soufflé. Bien sûr, je ne m'attendais pas à un cliché tout rose et tout lisse de contes de fées. Cela aurait été pire que tout et n'aurait absolument pas correspondu à la volonté de Jean-François Chabas de dévoiler la part de ténèbres des récits légendaires et traditionnels qui ont construit notre imaginaire à son lectorat, notamment aux enfants. Donc non, je n'escomptais pas quelque chose de mielleux et digne des Bisounours, loin de là... Il n'empêche que mon petit coeur espérait quelque chose de plus épique, de plus grandiose et à couper le souffle au vu de l'importance que revêtait pour moi cette rencontre. Il s'agissait dans mes pensées d'un moment à marquer d'une pierre blanche et, in fine,... cela n'aura pas été le cas. Je suis probablement trop exigeante et j'exagère un peu mais une chose est sûre : Phelan ne méritait pas cela. My boy deserved better. Je suis là pour toi Phelan, je peux être ta princesse quand tu veux, où tu veux. J'ai vu la beauté de ton âme et de tes sentiments, moi. Surtout, ce qui m'a dérangée, c'est le changement qui s'opère chez le personnage de Turi. D'un côté, je suis heureuse que l'auteur ait réussi à me surprendre à ce point, et de l'autre, je me dis que ça sent franchement mauvais dans l'air. L'amour ne brille pas sous les étoiles cette fois, mes enfants, mais plutôt la haine et le ressentiment... Cela me donne à la fois vraiment envie de lire la suite et en même temps, cela me fait très, très peur. du désir de savoir mêlé à beaucoup d'appréhension donc... Mais ne restons pas sur ce retournement de situation qui m'a laissé un goût mi-figue mi-raisin dans la bouche. Je préfère terminer sur une bonne note, à savoir les apparitions éclairs de la légendaire et captivante fée Zi, qui donne tout de même son nom à l'ensemble de la saga (quelle rôle va-t-elle in fine y jouer ? Je trépigne d'impatience qu'on nous dévoile la réponse de cette énigme insolvable pour le moment), et de la sorcière mangeuse d'enfants glaçante et tout aussi fascinante. J'ai trouvé leur arrivée et leur départ inopportuns extrêmement frustrants mais aussi tout à fait électrisants : cela nous promet des révélations ahurissantes en perspective. J'ai le flair pour ça.

Pour conclure, je ne peux que vous inviter chaleureusement à vous plonger dans la lecture des merveilleuses et trépidantes péripéties de nos jeunes héros, qui n'ont rien à envier aux adultes en matière d'hardiesse et de maturité. Bon, je ne vous cache pas que, des fois, on a sérieusement envie de les baffer sur les deux joues de par les inepties qu'ils profèrent et au vu de leur comportement de véritables bambins de cinq ans d'âge mental (et encore, c'est méchant pour les enfants de cinq ans) qui contraste singulièrement avec les lourdes responsabilités qui pèsent sur leurs épaules et ce dont ils sont réellement capables, mais enfin, n'oublions pas qu'ils ne sont que de jeunes âmes d'ores et déjà engagées sur une route bien périlleuse et inquiétante donc on ne peut que les accompagner et les encourager à faire de leur mieux ! Je sais que ce fantasque trio ne nous décevra pas, je le sens, j'en suis persuadée ! Même si j'avoue avoir été surprise de ne pas adorer ce tome deux autant que le premier, qui n'était pourtant qu'un tome d'introduction à l'univers ingénieusement bien construit par la plume épatante de Jean-François Chabas qu'est celui de Zi, force est de constater que je n'ai pas non plus boudé mon plaisir ! J'ai été ravie de pouvoir épauler Nara dans sa lutte acharnée face à un ogre ET un dragon ! Oui, vous avez bien lu, un DRAGON ! Si ça n'envoie pas du pâté, ça... Les dragons sont des créatures légendaires absolument somptueuses et mon petit coeur a bondi de joie en tombant nez à museau avec l'un d'entre eux. Après tout, que serait un bon univers de fantasy sans ces mythiques cracheurs de feu ? Rien que cela, c'est un gage de qualité. Plus sérieusement, je n'invente que de bonnes excuses pour vous inciter à débuter et à continuer cette saga qui me fera définitivement rajeunir jusqu'au doux âge de mes premiers dessins animés jusqu'au bout... Pour ma part, il me tarde désormais le contenu du Livre III, dont l'histoire nous sera narrée du point de vue de Turi. Je me demande ce qui se passe actuellement dans cette caboche recouverte d'une éclatante et majestueuse crinière céruléenne. M'est avis que nous ne sommes pas au bout de nos peines...
Lien : https://lunartic.skyrock.com..
Commenter  J’apprécie          00
La princesse Nara a disparu dans une des contrées les plus hostiles de la terre. Turi et Phelan sont pourtant bien décidés à la retrouver et à la sauver.

Ce qu'ils ne savent pas, c'est que la jeune fille a subi une malédiction et qu'elle ne peut pas être aidée sous peine d'en mourir...

C'est d'autant plus dommage qu'un ogre immortel règne sur ce lieu isolé et qu'il est bien décidé à mettre Nara à son menu !

Un roman fabuleux par la langue riche, narrative et formidablement bien maîtrisée qui nous entraîne littéralement à l'intérieur du récit.

Il offre un conte à la fois drolatique et cruel, avec des scènes particulièrement bien développées comme celles avec les deux nains ou encore le combat du dragon.

Il y a donc un jeu avec le temps qui est tout aussi bien capable de se dilater que de se contracter rapidement, et l'espace qui nous amène aussi bien sous la terre que dans les airs.

Enfin, l'histoire ne manque pas de nous surprendre avec des rencontres toujours étonnantes, intrigantes et une nature au premier plan.

Un bijou à lire et à partager !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
Commenter  J’apprécie          120
Nara s'est retrouvée prise au piège de l'Ogre à cause de sa trop grande curiosité. Maintenant, personne ne peut la secourir et elle a bien peur de devoir finir sa vie au fond d'une grotte.

Un enchaînement d'événements va pourtant changer la donne…

Le premier tome était doté d'un humour que j'avais beaucoup apprécié. Celui-ci est un peu différent.

On retrouve tout de même certains ingrédients : le conte de fées qui transparaît, l'humour (parfois un peu forcé), des créatures magiques, un zeste d'atmosphère médiévale, des contrées inconnues.

Vous allez me dire que tout ça peut faire un bon mélange ! C'est vrai, je suis d'accord avec vous. Mais j'y mets des bémols.

Nous avions laissé Zi et son acolyte pendant son voyage pour retrouver Nara et la sauver de l'Ogre des montages. Si vous vous rappelez, j'avais trouvé cette première partie intéressante, mais un peu simple, et j'espérais que la seconde relèverait la barre…

Bon… Je vous le dis tout de suite : la suite est à la hauteur du premier. Ni plus ni moins. On garde la même ligne de conduite, le même type de scénario, et Nara remplace Zi (dont on parle vraiment très très peu ici).

Peut-être parce que j'en espérais beaucoup, je suis un peu moins ravie que lors de ma lecture précédente. Durant ma lecture (assez rapide, puisque la trame n'est pas très longue), je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer, il est vrai. Nara ne cesse de croiser des personnages hauts en couleurs, et des créatures mythologiques.

On fait aussi quelques flash-backs sur son enfance, chapitres d'ailleurs que j'ai préférés aux autres. Dans l'ensemble, je reste un peu sur ma faim. J'aurais adoré que cette histoire soit approfondie. Pour le coup, j'ai l'impression de n'être restée qu'en surface, alors qu'il y aurait eu tant de choses à approfondir.

Par contre, comme je l'avais déjà dit pour le premier livre, je pense que cette suite ne pourrait que plaire aux jeunes lecteurs passionnés de magie et d'éléments mystérieux
Lien : http://au-fil-des-pages.be
Commenter  J’apprécie          00
Après avoir été agréablement surprise par le tome 1, c'est tout naturellement que j'ai commencé à lire le tome 2, que j'avais déjà dans ma bibliothèque.
J'ai été un peu surprise de suivre directement Nara (même si c'est évident, le titre c'est son nom 😂), mais j'ai été vite conquise : Nara est une jeune femme vraiment cool, courageuse et j'ai adoré découvrir sa manière de voir le monde, ainsi que les péripéties et autres malédictions qui se sont abattues sur elle dans son enfance.

Et on a le temps d'apprendre à la connaître, car on ne voit pas Phelan et Turi avant pas mal de pages, et j'ai trouvé ça très intelligent : en se concentrant sur Nara, et en ayant son point de vue, on évalue les actes et le comportement de Phelan et Tulin sous un nouvel angle. Ils paraissent tout de suite un peu plus bêtes, et surtout beaucoup trop candides. Enfin, leur amour immédiat et démesuré pour Nara fait rire, puis un peu grimacer d'exaspération.
De manière générale, la naïveté est une tare qui touche tous les personnages, même Nara, mais je n'ai pas trouvé ça dérangeant. Justement, ne pas avoir encore une fois de vaillant héros bien trop fort pour être normal, c'est agréable, et c'est décomplexant. Je trouve qu'on peut s'identifier encore plus à eux.

L'intrigue est plus développée que dans le tome 1. On rentre enfin dans le vif du sujet, et on a une fin bien satisfaisante, cette fois ! Beaucoup de mystère plane aussi sur nos 3 héros, et même si le lecteur en sait beaucoup plus qu'eux, c'est frustrant, on veut savoir ! TT

En tout cas, je ne suis pas déçue par ce tome deux, et cette saga me ravit toujours. J'ai qu'une hâte, c'est de commencer le tome 3, et je commence à me dire qu'il faudra que je me procure le tome 5 rapidement (mais actuellement en confinement, ça va être compliqué xD).
J'espère vous avoir donné envie de commencer cette saga trop méconnue, et bonne lecture à vous !
Lien : https://www.instagram.com/ca..
Commenter  J’apprécie          00
J'avais lu le tome 1 l'année dernière, que j'avais beaucoup apprécié.
J'ai eu un peu plus de mal à rentrer dans le tome 2, car c'est le point de vue de la princesse Nara tout au long du roman.
Le début raconte beaucoup sa vie, la malédiction qui la touche depuis enfant, j'étais un peu perdue par moment.

Mais une fois tout son passé ou les anecdotes de sa vie racontés, on reprend le présent et j'ai vraiment aimé.

La princesse est poursuivi par un ogre, elle rencontrera quelques personnes sur son chemin qui l'aideront.
Vu la fin du roman, j'ai hâte de connaître la suite pour voir ce qui se passera.
J'ai aimé la persévérance de Nara.

Une saga que je vous conseille si vous aimez la fantasy ce n'est pas mon genre habituel de lecture mais cette histoire me plaît beaucoup
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Elle avait entendu les notables de son royaume pérore sur leur lieu de naissance, qui n'avait selon eux pas leur pareil sur terre. Puis la Princesse avait commencer à voyager, et ces préventions chauvines c'étaient effondrées. On trouvait d'autres beautés que celles des Trois Vagues. C'était différent, et cette différence seule avait son prix ; et puis, parfois, on découvrait une magnificence , une séduction à un endroit où on ne les attendaient pas.
Commenter  J’apprécie          20

Videos de Jean-François Chabas (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-François Chabas
"La sorcière et les Manananggals" - Présentation par Jean-François Chabas
autres livres classés : ogreVoir plus
Les plus populaires : Jeunesse Voir plus


Lecteurs (31) Voir plus



Quiz Voir plus

quiz sur les mille ruses du renard volant

Quel personnage raconte l'histoire ?

Lillian
Dorothy
Waldo

10 questions
2 lecteurs ont répondu
Thème : Les mille ruses du renard volant de Jean-François ChabasCréer un quiz sur ce livre

{* *}