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Les Rougon-Macquart - Intégrale 6... tome 1 sur 6
EAN : 978B015D8EX38
(13/09/2015)
4.21/5   19 notes
Résumé :
LA FORTUNE DES ROUGON
Ce roman sert d'introduction à toute l'oeuvre. Il montre certains membres de la famille dont je veux écrire l'histoire, au début de leur carrière, fondant leur fortune sur le coup d'Etat, comptant sur l'Empire qu'ils prévoient pour contenter leurs appétits.
Cet épisode a surtout quatre grandes figures qui ne reparaîtront plus dans les autres récits : l'aïeule, tante Dide, la souche dont sont issus les principaux personnages de la ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Voici le premier tome de la longue série des Rougon-Macquart (20 volumes): nous y découvrons l'origine de la famille personnifiée en Adelaïde Fouque dite Tante Dide, l'aïeule commune. Ses enfants sont mus par le même appétit avide d'ascension sociale, prêts à tout pour réussir... d'où quelques scènes assez cocasses, certaines révoltantes voire dures.
Cet ouvrage se clôt en effet sur le contexte troublé du coup d'état de Napoléon III le 2 décembre 1851.

Ce qui m'a le plus choquée dans cet ouvrage, au delà du comportement de "loups" des fils de tante Dide, aucune sensibilité envers une mère abandonnée dans la misère, des enfants orphelins considérés comme des "ventres à nourrir" indésirables quasi réduits en esclavage par leur propre famille.

A lire absolument! on ne s'ennuie pas dans une seule page: tout y est l'action, l'émotion (je dois même dire que j'ai versé quelques larmes avec l'histoire émouvante de Miette et Silvère).
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Deux petits enfants de l'aïeule Adélaïde, aliénée :
Marthe Rougon, de la branche légitime, et François Mouret, de la branche illégitime, sont mariés et coulent une vie paisible…

Jusqu'à l'arrivée de l'abbé Faujas, sévère et ambitieux, qui déclenchera, par son action pernicieuse et par l'influence débilitante de la religion, la démence de Mouret et l'hystérie de Marthe.

Et cela, au milieu des deux « bandes », curieuses et ambitieuses, à droite et à gauche du jardin…
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> Références musicales :

Edvard Grieg, Piano concerto in a minor, op.16 (domaine public).


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De son Histoire naturelle et sociale d'une famille sous le second Empire, La Fortune des Rougon est le premier épisode : en effet nous découvrons l'ancêtre Adélaïde, et ses deux fils : Pierre Rougon, le légitime, et Antoine Macquard, l'illégitime ; ainsi que son petit fils Silvère, le fils de leur soeur Ursule.
Tous sont animés de passions : la politique, l'amour, la fortune, la paresse… qui se déchaîneront en décembre 1851 avec le coup d'état, où ils trouveront la mort ou la fortune.
> Écouter un extrait : Préface.


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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Un matin, de fort bonne heure, Silvère, en venant tirer la provision d'eau de tante Dide, se pencha machinalement, au moment où il saisissait la corde. Il eut un tressaillement, il resta courbé, immobile. Au fond du puits, il avait cru distinguer une tête de jeune fille qui le regardait en souriant; mais il avait ébranlé la corde, l'eau agitée n'était plus qu'un miroir trouble sur lequel rien ne se reflétait nettement. Il attendit que l'eau se fût rendormie, n'osant bouger, le cœur battant à grands coups. Et à mesure que les rides de l'eau s'élargissaient et se mouraient, il vit l'apparition se reformer. Elle oscilla longtemps dans un balancement qui donnait à ses traits une grâce vague de fantôme. Elle se fixa, enfin. C'était le visage souriant de Miette, avec son buste, son fichu de couleur, son corset blanc,ses bretelles bleues. Silvère s'aperçut à son tour dans l'autre glace.
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Le lendemain, Mouret passa la matinée à épier son nouveau locataire.
Cet espionnage allait emplir les heures vides qu'il passait au logis à tatillonner, à ranger les objets qui traînaient, à chercher des querelles à sa femme et à ses enfants. Désormais, il aurait une occupation, un amusement, qui le tirerait de sa vie de tous les jours.
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Et ils s'expliquaient les haleines tièdes passant sur leur front, les chuchotements entendus dans l'ombre, le long frisson qui secouait l'allée : c'étaient les morts qui leur soufflaient leurs passions disparues au visage, les morts qui leur contaient leur nuit de noces, les morts qui se retournaient dans la terre, pris du furieux désir d'aimer, de recommencer l'amour. Ces ossements, ils les sentaient bien, étaient pleins de tendresse pour eux ; les crânes brisés se réchauffaient aux flammes de leur jeunesse, les moindres débris les entouraient d'un murmure ravi, d'une sollicitude inquiète, d'une jalousie frémissante. Et quand ils s'éloignaient, l'ancien cimetière pleurait. Ces herbes, qui leur liaient les pieds par les nuits de feu, et qui les faisaient vaciller, c'étaient des doigts minces, effilés par la tombe, sortis de terre pour les retenir, pour les jeter aux bras l'un de l'autre. Cette odeur âcre et pénétrante qu'exhalaient les tiges brisées, c'était la senteur fécondante, le suc puissant de la vie, qu'élaborent lentement les cercueils et qui grisent de désirs les amants égarés dans la solitude des sentiers. Les morts, les cieux morts, voulaient les noces de Miette et de Silvère.
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(...) il étudiait cette mère et ces fils, avec l'attention d'un naturaliste surprenant les métamorphoses d'un insecte. Et il songeait à ces poussées d'une famille, d'une souche qui jette des branches diverses, et dont la sève âcre charrie les mêmes germes dans les tiges les plus lointaines, différemment tordues, selon les milieux d'ombre et de soleil. Il crut entrevoir un instant, comme au milieu d'un éclair, l'avenir des Rougon-Macquart, une meute d'appétits lâchés et assouvis, dans un flamboiement d'or et de sang.
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Quand on s'aime dans le crime, on doit s'aimer d'une passion dont les os craquent.
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