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EAN : 9782819505891
587 pages
Les Nouveaux Auteurs (16/05/2019)
4.2/5   194 notes
Résumé :
1992..... ou quand le passé rattrape la réalité...Bordeaux... ou le théâtre d'un jeu de piste...Un jeune lieutenant de police se retrouve aux prises avec une femme machiavélique aux multiples visages...
Que lire après Au bout de la nuitVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (79) Voir plus Ajouter une critique
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«  Il y a des malheurs qu'il faut taire dans les familles . » a dit Charles Péguy , dans les «  Cahiers de la Quinzaine » .
C'est le cas au coeur de ce gros thriller- policier à l'intrigue mystérieuse, pétrie de mystères où l'auteur nous baladera jusqu'à la toute fin....

On découvre Damien Sarde, personnage central, jeune lieutenant de police à la recherche d'un meurtrier sadique qui aurait découpé le corps d'une femme pour en éparpiller les morceaux dans le centre - ville de Bordeaux ...

Il va se donner à fond au cours de cette enquête au risque d'y laisser son âme ..
L'intrigue est surprenante, inhabituelle .
De 1978 à 1992, au cours d'allers et retours dans le passé , nous plongeons au coeur de Sciences Occultes, magie noire , cérémonials , légende Arthurienne, tenues machiavéliques ,fée Morgane, arts martiaux , rites païens , pièces macabres , Illusion, manipulations notoires des esprits, femme désireuse de se venger.
Il faut attendre la page 384 pour apercevoir le passé du jeune Damien, souvenirs douloureux et inquiétants qui sortent de l'ombre ...

Effrayant et captivant, dense , prenant surtout dans la deuxième partie, addictif , doté d'une fin imprévisible, ce puzzle machiavélique, bien ficelé —— malgré quelques fautes dans la concordance des temps —- m'a passionnée .
Bien sûr, au début le lecteur peine à y voir clair, sûrement intentionnel de la part de l'auteur ...

La jolie première de couverture attire l'oeil, l'auteur habite dans les Landes où il enseigne comme professeur des écoles depuis de nombreuses années.
587 pages , gagnant grand prix Femme Actuelle chez les Nouveaux Auteurs .
Emprunté à la médiathèque ...

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Bruno Bouzounie. Retenez bien ce nom.
Dans le monde du thriller il fait une percée remarquée avec son premier roman Au bout de la nuit.
Franchement, il m'a soufflé. Scotché tout au long des 580 pages. Un pavé qui s'avale comme un grain de sable.
Je vous résume vite fait.
En différents endroits du centre-ville de Bordeaux un mystérieux personnage dépose, dans une mise en scène intrigante, des morceaux de cadavre.
Le lieutenant Damien Sarde qui vient d'intégrer la PJ est ainsi lancé dans le grand bain pour sa première enquête sous les ordres du commandant Balland.
Derrière chaque partie du corps, des éléments qui semblent donner des indications, une direction à suivre.
Qui est la victime ?
Pas facile de l'identifier quand on a un puzzle à reconstruire et qu'on n'a pas toutes les pièces.
L'enquête s'annonce complexe.
Et quand en plus l'enquêteur doit faire face aux fantômes de son passé...
Damien a ses secrets, mais quelles sont les motivations de l'assassin ?
Et si tout était lié ?
Honnêtement quand j'ai démarré cette lecture, je me suis demandé où allait m'entraîner l'auteur. Au départ, c'est une enquête classique, mais on comprend très vite qu'on est dans un labyrinthe.
Véritable jeu de pistes pour les enquêteurs comme pour le lecteur.
Il est doué, Bouzounie, franchement, parce que plusieurs fois je pensais avoir trouvé la sortie.
Vous savez, quand vous vous dites : mais oui, elle, c'est... ou mais évidemment lui, il a.... et puis, c'est bon, j'ai tout compris, il s'est passé ça en fait..
Et bien détrompez-vous, jusqu'à la fin Bruno va vous balader, même quand vous penserez être tout proche de la vérité, il réussit à rajouter un élément, un mur, une haie, et vous allez vous cogner contre la paroi, et on reprend notre circuit jusqu'à la révélation, l'explication finale. Tordue à souhait, comme on aime dans ce genre de roman.
Je ne sais pas si c'est le Sud-ouest qui veut ça, mais j'ai trouvé un côté Cédric Sire chez ce Bruno Bouzounie (même si je n'aime pas faire de comparaison entre les auteurs, chacun ayant sa personnalité et son style).
Il y a du potentiel chez ce romancier qui fait une entrée fracassante dans le genre avec ce livre.
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Diabolique !
J'ai ce livre depuis presqu'un an sur ma tablette et enfin, j'ai pu le lire ! Je dois vous dire chers amis que je ne suis pas déçue.
Je ne parlerai pas du contenu ni de l'histoire, d'autres l'ont très bien fait et je ne voudrais pas me perdre en rédigeant ma chronique, oui, j'ai bien dit : « me perdre » car tout au long de ma lecture j'avais l'impressions d'être perdue, je me suis baladée dans un tunnel sans fin, un labyrinthe sans sortie. On trouve des morceaux d'une morte, disséminés au centre de Bordeaux et des indices pas très clairs. Puis une morte, assassinée, entière cette fois et on la retrouve dans un cimetière qui plus est, vous me direz que pour une morte c'est normal, oui mais elle n'était pas dans la tombe mais sur une tombe !
Et puis une équipe de flics qui patauge. Des suspects en veux-tu ? en voilà ! Ils se mêlent, s'entremêlent, se transforment, se confondent, apparaissent, disparaissent. Et pour finir comment ? Ça je ne l'aurais jamais deviné et pourtant j'avais soupçonné à peu près tout le monde !
J'avoue qu'au début de ma lecture j'ai été perdue, j'avais du mal à comprendre, à entrer dans l'histoire tant ça démarre fort et les embrouilles débutent dès les toutes premières pages et elles se compliquent au fur et à mesure du déroulement des chapitres.
Il sait écrire Bruno Bouzounie, c'est son premier roman ! comment vont être les autres ? Il a le don de balader le lecteur, jusqu'à un point tel qu'on ne voudrait pas lâcher le livre, malheureusement, celui-ci est épais et il faut arrêter de temps en temps, bien à contrecoeur.
J'ai été scotchée par ce polar diabolique j'ai ressenti les mêmes sensations que quand je lis Jean-François Grangé : angoissée, anxieuse, curieuse, pressée de connaître le dénouement.
Bravo essai réussi et transformé !
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Jeune lieutenant de police, Damien Sarde vient d'intégrer la Brigade criminelle de Bordeaux. Une nouvelle affaire apparaît : les deux jambes d'une jeune femme sont retrouvées dans une caisse rue Sainte-Catherine.
Quelques jours plus tard, un bras est découvert au Grand Théâtre de Bordeaux, dans une mise en scène très intrigante. Tout le commissariat est en émoi face à un crime qui semble trouver ses racines dans le monde des chevaliers du Moye Âge...

Le moins que l'on puisse dire est que l'auteur ne manque pas d'imagination ; peut-être même en a t'il un peu trop ? La touche d'ésotérisme qu'il introduit dans son intrigue ne s'imposait peut-être pas. Celle-ci est suffisamment originale sans cela.
L'histoire est rondement menée, rythmée par les retours dans le passé des protagonistes. Les rebondissements ne manquent pas, jusqu'aux dernières pages.
Les personnages principaux sont crédibles, à l'exception de Morgane et de son entourage, un peu trop sur-vitaminés...
L'écriture est simple et agréable, et le roman se lit facilement.
Tous les ingrédients semblent réunis pour donner un très bon roman noir, où le suspense porte plus sur les motivations des protagonistes que sur le nom des coupables. Hélas, l'auteur en fait un peu trop, ce qui finit par nuire au plaisir de lecture. Dommage pour cette sombre histoire de vengeance.


Lien : http://michelgiraud.fr/2022/..
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AU BOUT DE LA NUIT de BRUNO BOUZOUNIE

AU BOUT DE LA NUIT est l'exemple parfait du roman que l'on choisit de lire sur un coup de tête, seulement guidé par l'attrait de la couverture, sans avoir jamais entendu parler de l'auteur, et qui s'avère être une belle réussite. de celles qui viennent accréditer l'idée que la qualité n'est pas réservée aux seules parutions ultramédiatisées , et que l'autoédition peut parfois accoucher de jolies surprises.

L'intrigue se situe à Bordeaux, une ville que l'auteur connait visiblement sur le bout des doigts, comme en témoignent ses descriptions détaillées mais jamais ennuyeuses.
L'histoire proprement dite débute en 1992, mais puise sa genèse sur des faits survenus une quinzaine d'années plus tôt.
Damien SARDE est lieutenant au commissariat central, tout frais émoulu de l'école de police.
Lui et son équipe vont se trouver confrontés à de sordides découvertes, des parties de corps humains disséminées selon un schéma précis à divers endroits de la ville, tous porteurs d'une symbolique complexe .
Il s'avèrera très vite que tous les indices et messages codés abandonnés par l'assassin pointent en direction de Damien dont le passé va refaire brutalement surface, instillant le doute dans l'esprit de ses collègues, mais aussi et surtout dans le sien propre.

Soyons francs, j'ai eu un peu de mal au tout début à relier les points d'un récit étalé sur plusieurs époques. Les transitions sont parfois abruptes et j'ai dû m'accrocher pour ne pas perdre le fil. Mais très vite on se familiarise avec le procédé, et dès lors on est vite emportés dans une dynamique pour le moins addictive.
Les personnages sont assez réalistes en situation, même si celui du tueur est le plus réussi dans son extraordinaire complexité.
J'avoue avoir été bluffé a postériori par la construction du scénario dont les multiples ramifications semblent mener à autant de solutions qui au final s'avèrent des leurres savamment positionnés çà et là.
L'identité du tueur offre tant d'hypothèses qu'on est bien incapable de lui donner un visage avant les révélations finales qui viennent ponctuer l'ensemble comme un coup de tonnerre .

j'ai apprécié cet ouvrage et le travail effectué sur la notion de mémoire, si volatile, si fugitive et si trompeuse. Gros investissement surement aussi en matière de recherches historiques sur le thème de la symbolique utilisée, style enlevé et agréable même si quelques fautes d'accord ont subsisté à la correction finale.
J'ai aimé aussi les références musicales très rock seventies et eighties, ce qui n'est pas une surprise vu que l'auteur et moi n'avons que quelques mois d'écart !
Au final une très appréciée première rencontre avec Bruno BOUZOUNIE, dont le travail mérite amplement d'être connu et reconnu, voire je l'espère, de donner lieu à d'autres parutions !


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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
«  Les urgences sont la vitrine d’une société. On y retrouve toutes les pathologies, de la plus grave à la «  bobologie », mais c’est aussi le lien de bon nombre d’urgences sociales ......


Des jeunes accidentés d’un soir aux sans- abri à la santé préoccupante, des imbibés défiant l’éthylomètre aux mères esseulées tenant dans leurs bras un nouveau - né en pleurs et tentant de faire patienter un aîné déjà abîmé par l’absence de père. » ....
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Les hommes en tenue s’écartaient un à un saluant la silhouette massive. Ils ne recevaient en retour qu’un vague signe de main. Arrivés au plus près, la scène qui s’offrit à eux était assez déconcertante. En fait, ce n’était pas les trois hommes en combinaison blanche qui s’affairaient autour d’une bâche blanche, pas plus que les plots jaunes disposés sur le sol comme à l’accoutumé ou le crépitement du flash d’un des policiers de la scientifique. Non, le plus surprenant, c’était la petite taille de ce qui se trouvait dissimulé sous le plastique. Et puis ce couvercle de bois grossier posé à côté.
Balland fronça les sourcils. — Bonjour, Costes. Alors ? Qu’est-ce qu’on a ?
L’intéressé releva la tête. — Bonjour Balland. Un drôle de truc à vrai dire.
Le légiste leva la bâche et afficha un sourire satisfait devant l’air ahuri de Damien et la mine circonspecte du commandant. Sous la bâche, deux jambes complètes, proprement sectionnées en haut de la cuisse reposaient allongées dans un coffre à l’assemblage grossier.
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Dominique Sarde était fils d'un de ces immigrés transalpins qui avaient sué sang et eau afin de bâtir un foyer pour leur famille dans un nouveau pays qui, à défaut d'être accueillant, ne les rejeta pas. Ses grands-parents avaient quitté leur terre natale au milieu des années vingt. Le choix de la France s'était site imposé du fait de la fermeture progressive des frontières américaines. Il avait fallu se faire accepter par une population qui ne voyait pas ces nouveaux immigrants du Sud avec la même indulgence que ceux qui avaient précédé avant-guerre, originaires pour la plupart du Piémont, de Toscane ou de Lombardie. Les origines méridionales de ceux-là renvoyaient à des images de violence et de criminalité sur fond de mafia et de vendetta.
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Dominique Sarde était fils d’un de ces immigrés transalpins qui avaient sué sang et eau afin de bâtir un foyer pour leur famille dans un nouveau pays qui, à défaut d’être accueillant, ne les rejeta pas. Ses grands-parents avaient quitté leur terre natale au milieu des années vingt. Le choix de la France s’était vite imposé du fait de la fermeture progressive des frontières américaines. Il avait fallu se faire accepter par une population qui ne voyait pas ces nouveaux immigrants du Sud avec la même indulgence que ceux qui avaient précédé avant-guerre, originaires pour la plupart du Piémont, de Toscane ou de Lombardie. Les origines méridionales de ceux-là renvoyaient à des images de violence et de criminalité sur fond de mafia et de vendetta.
Après un bref séjour sur Marseille, les grands-parents et leur nouveau-né, l’oncle de Damien, avaient mis le cap sur le Sud-Ouest. Là, le travail agricole délaissé par les populations locales permettait à de nombreux migrants comme eux d’assurer leur subsistance. Pas question de richesse, l’idée même en était proscrite. Mais la marmite restait chaude toute l’année et l’hiver, le bois ne venait jamais à manquer. Et puis était né son père, Domenico Sardena, rebaptisé Dominique Sarde à des fins d’intégration, comme on disait alors.
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«  ——-Elle savoure ce moment .
La vengeance d’une femme est sans limites. Pas de pitié pour celui qui en fait les frais . »
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