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EAN : 9782265118027
360 pages
Fleuve Editions (10/01/2019)
3.45/5   402 notes
Résumé :
Sasha a toujours voulu un bébé. Sa grossesse se déroule à merveille, jusqu'au jour où elle se retrouve à l'hôpital pour subir une césarienne d'urgence. À son réveil, elle demande à voir son enfant. Alors qu'elle s'attend à vivre un moment magique, Sasha plonge dans un cauchemar bien réel. Le nourrisson qu'on lui amène n'est pas le sien. La jeune mère n'a aucun doute, même si personne ne la croit. Ni les infirmières qui évitent ses questions, ni son mari qui essaie d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (133) Voir plus Ajouter une critique
3,45

sur 402 notes
Encore une 4e complètement à côté de la plaque. Ceux qui en rédigent certaines n'ont pas lu le livre, je ne vois pas d'autre explication.
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Sasha et Mark, son mari, tentent en vain d'avoir un bébé.
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Après deux fausses-couches et les essais divers et variés pour que Sasha soit à nouveau enceinte, leur couple s'étiole, la routine, etc. Sasha sature.
Et juste au moment oú elle s'est décidée à le dire à Mark, bébé se décide à se manifester.
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Ça ne ressoude pas le couple, mais élever un enfant seule ne séduit pas la future maman.
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La grossesse se déroule bien, Mark est aux petits soins comme d'habitude, ce n'est d'ailleurs pas ce que sa femme lui reproche, quand soudain... accident de kangourou !
Non mais c'est pas drôle, on est en Australie et ça arrive plus souvent qu'en France.
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Un accident a priori sans conséquences pour le couple, mais Sasha se met à perdre du sang en très grande quantité alors qu'ils sont auprès de leur pauvre victime.
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Ambulance, hôpital, césarienne en urgence, bébé préma en couveuse.
Sasha ne peut le voir de suite, mais quand Ursula, sage-femme autoritaire, la mène auprès de son bébé et néonat, elle ne ressent rien et soutient que ce n'est pas le sien.
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Un récit addictif, puisqu'on veut savoir si c'est bien son bébé ou si elle perd la boule, son mari et son entourage ainsi que le personnel de l'hôpital ne la croyant pas.
Sa seule alliée, sa bff, mais elle n'est pas sur le même continent.
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Des rebondissements, des secrets de famille révélés, on passe le temps agréablement.
À la fin on sait, évidemment mais je me suis dit : tout ça pour ça...
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Pas un mauvais roman, mais du genre dont on peut se passer.
Aucun personnage ne m'a touchée. En prime, Mark le ramollo m'a tapé sur le système.
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Il se lit vite, c'est quand même sympa de voir la pauvre femme se débattre seule contre tous.
À lire ou pas, au choix.
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Sasha et son mari Mark essaient depuis des années d'avoir un enfant. Ils y arrivent enfin et voici venu le jour de l'accouchement, certes prématurément et accompagné d'hémorragies.
Le bébé est là : on lui avait prédit une fille, c'est un garçon. Sans doute cachait-il ses bijoux !
Hélas, quand Sasha voit le bébé, elle ne le reconnaît pas comme son enfant. Elle est tout à fait certaine qu'il y a eu une erreur d'attribution de bébé.
Tout le suspense du livre va tourner autour de l'erreur que tout le monde nie autour d'elle.
C'est bien mené car on se laisserait aller à croire que Sasha imagine toute cette histoire.
Je suis très sensible à l'instinct maternel et j'ai vraiment apprécié le livre que j'avais entendu conseiller le vendredi matin par Gérard Collard et Valérie Expert sur Sud Radio.
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Dans un 'film d'horreur hospitalier'...
C'est le sentiment qu'a Sasha, la jeune maman de cette histoire.
Encore pire, je dirais : un thriller en périnatalité.

L'auteur nous cueille dès les premières lignes :
« Je pensais que j'adorerais être mère.
Je me trompais.
Je n'aime pas ça du tout ; pas même un seul instant.
Je sais que je ne suis pas douée pour ça. (...)
Tout cela, c'est une grosse erreur.
Je ne veux pas continuer.
Je ne peux pas continuer. »

Gloups, le désespoir suinte dans ces mots.
Et le malaise ne fait que commencer.
Aucun répit pour le lecteur entré dans cette maternité inquiétante : douleurs physiques post-enfantement (césarienne ici), mal-être, dépression, univers hospitalier et psy, hostilité et toute-puissance du personnel soignant, incompréhension des proches, crise conjugale, bébés prématurés maigrichons et mal en point dans leur couveuse... - j'en passe.

Ce roman appuie où ça fait mal, ravivant des angoisses plus ou moins oubliées autour de la maternité, même si l'on n'a pas été confrontée à autant de drames que Sasha.
• Avant la naissance : serai-je une bonne mère, saurai-je aimer mon bébé ?
• L'accouchement, qui se déroule rarement comme on l'avait fantasmé (Apik, il est où le brumisateur ? 😒 dans le coffre de la voiture ? 😮 mais put*** ! 😡)... 😉
• Après : même si la magie opère avec le bébé, même si c'est le coup de foudre, la peur de ne pas savoir, de ne pas y arriver, l'accablement par moments, la fatigue qui s'accumule... Et toujours, tout au long de la vie d'une mère : angoisse et sentiment de culpabilité quand ça ne roule pas complètement droit.

Susi Fox évoque également la filiation, la 'donation' (Florence Noiville) : mon héritage familial est lourd, suis-je condamnée à reproduire les 'erreurs' de mes parents ? La répétition au sein de la famille élargie, et sur le long terme, est quelque chose de particulièrement effrayant... Sans croire aux "sorts", je constate que ce phénomène est fréquent, pour d'obscures raisons de culpabilité, punition auto-infligée, non-dits devinés, que sais-je...

Au-delà de ces thèmes, on trouve une trame assez classique : un sentiment, une crainte, qui devient une certitude chez la jeune mère.
Qui a raison, qui a tort, qui ment, qui est parano ?

En 4e de couv, 'Ici Paris' décrit "Un thriller troublant mais aussi émouvant." Entièrement d'accord, j'ai parfois été au bord des larmes (rare quand je lis un thriller).
Je déconseille à ceux qui ont la phobie des hôpitaux, et bien sûr aux femmes enceintes et aux mamans épuisées qui viennent d'accoucher...
Bref, mauvaise idée de cadeau de naissance !

• Encore une fois, je salue le travail de la traductrice Héloïse Esquié. Je ne sais pas dans quelle mesure elle choisit les ouvrages qu'elle traduit, mais ce sont souvent des romans forts (des éditions Sonatine, notamment).
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Mark et Sasha ont un point commun. Ils souffrent tous les deux de la perte d'un être cher. La mère de Sasha a quitté le foyer conjugal laissant Sasha seule avec son père Bill, elle n'avait que 6 ans. Mark a perdu son frère jumeau Simon emporté par une leucémie foudroyante. Il avait 17 ans.
Au cours d'une soirée mémorable, qu'ils doivent à leurs amis Adam et Becky, ils échangent sur leurs malheurs respectifs comme ils ne l'ont jamais fait avec personne. Est-ce suffisant pour décider de vivre ensemble ? Ils le pensent, en dépit de l'opposition des parents de Mark et de l'indifférence de Bill le père de Sasha.
Sasha est médecin légiste. Mark, cuisinier dans un restaurant, rêve d'ouvrir sa propre affaire, un restaurant bio.
Le couple connait les affres de la vie à deux. le désir d'enfant leur permet de passer outre ces vicissitudes.
« Mais ce qui a suivi, c'est huit ans d'infertilité qui nous ont pris de court. Deux fausses couches. Tous les tests connus de la médecine occidentale ont révélé que le problème venait de moi – mes ovocytes, mon endométriose. le sperme de Mark était impeccable. Nous avons essayé toutes les interventions médicales possibles, à part la FIV, que Mark refusait. Nous avons épuisé notre stock d'espoir. Non seulement j'étais accablée, mais j'avais déçu l'homme que j'aimais en n'étant pas capable de lui donner ce qu'il désirait le plus. »
« Jusqu'à ce qu'enfin, voilà : notre grossesse miracle. Et un mariage qui ne s'était pas tout à fait remis des années d'infertilité, malgré nos visites chez une conseillère conjugale. Peut-être que si l'attente n'avait pas duré tant d'années, je n'aurais pas envisagé de demander à Mark une séparation à l'essai, juste avant de m'apercevoir que j'étais enceinte. Mais rien de cela ne comptait plus. Tout irait mieux entre nous une fois que ce bébé serait né. »
Le roman commence alors. Un accident de voiture contraint Sasha à subir une césarienne. Son bébé est prématuré. Elle ne se rappelle de rien et le doute commence à la ronger. Et si Toby n'était pas son bébé ? Elle a le tort de s'en ouvrir à son entourage.
Mark et ses parents, Bill, les médecins, les infirmières les autres mères, sont unanimes. La fameuse « dépression post-partum » explique l'attitude de Sasha. Ils se mettent à lui parler comme à une personne diminuée, privée de ses capacités mentales. Elle se rebiffe, puis en vient même à douter, puis à simuler un accord pour obtenir des marges de manoeuvre. Seule son amie Becky la soutient dans sa conviction et sa volonté de faire éclater ce qu'elle considère comme la vérité.
Tout au long du récit trois questions hantent le lecteur, que va-t-il se passer maintenant ? Jusqu'où cela peut-il aller ? Comment l'histoire va-t-elle se terminer ?
Susi Fox décrit admirablement le milieu médical hospitalier et ses certitudes pouvant aller jusqu'au déni et à la remise en cause de la santé mentale de ceux qui contestent ses décisions ou se contentent simplement de poser une question non autorisée.
Le récit alterne entre 7 chapitres au présent, du jour 1, samedi au jour 7 vendredi et des chapitres donnant la parole à Mark et à Sasha qui évoquent des épisodes de leurs vies passées.
Cette façon de faire donne du rythme au récit, facilite l'identification du lecteur à Sasha, et le fait entrer progressivement dans le passé des deux personnages principaux pour partager leurs doutes, leurs espoirs et leurs renoncements.
Au fur et à mesure de la découverte d'événements du passé, le lecteur va de surprise en surprise, comme Sasha.
Un premier roman décoiffant qui réussit à rénover avec talent le thème de l'échange d'enfants à la maternité. Un manifeste contre la toute-puissance du corps médical et la chosification et l'infantilisation des patients.
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Susi Fox signe avec « L'Erreur » son premier roman et il faut reconnaître qu'il s'agit là d'un thriller terriblement efficace. En effet, le lecteur est tenu en haleine jusqu'aux dernières pages, lesquelles révèlent un twist final insoupçonné.

Le sujet de l'intrigue est tout à fait contemporain ; il revient d'ailleurs à un rythme régulier dans la rubrique « faits divers » de nos journaux ou fait de temps en temps l'affaire d'un scoop dans le journal télévisé : des bébés intervertis à la naissance. Des nourrissons qui sont donnés à une mère autre que la leur, par inadvertance ou de plein gré.
Sasha, la maman de « L'Erreur » est ainsi persuadée que le bébé qu'on lui a attribué n'est pas le sien. Ayant accouché par césarienne, elle n'a pas pu suivre son enfant dans les instants immédiats ayant suivi sa naissance. Elle confie alors ses doutes au chirurgien, à la sage-femme, à l'infirmière, à son mari aussi. Mais personne ne la croit. Pour toutes ces personnes, Sasha souffre d'un stress post-accouchement qui lui fait perdre la raison. La voilà donc internée dans le service psychiatrique de l'hôpital. Et alors qu'elle est en plein désarroi, voilà que les zones d'ombre de son passé ressurgissent et ne vont pas lui permettre de trouver une sérénité attendue et méritée. Car Sasha est médecin elle aussi, anatomopathologiste plus exactement, une branche de la médecine légale. Elle a commis une erreur elle aussi autrefois…
Mais sa connaissance du milieu médical, des molécules des pilules qu'on veut lui faire absorber, tout comme celle du fonctionnement d'un hôpital, vont lui permettre de garder la tête haute malgré tout et de ruser pour détourner le système à son avantage.

Susi Fox a réussi à construire avec Sasha un personnage complexe, torturé mais attachante. On a envie de l'aider et on ne sait qui est digne de confiance dans ce roman et qui ne l'est pas. Tous les personnages apparaissent comme suspect, avec toujours, en filigrane, cette possibilité que ce soit Sacha qui ait perdu toute raison.
Bref, un très bon thriller à lire en apnée!
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critiques presse (2)
LeDevoir
04 mars 2019
Certains livres ont le don de vous couper le souffle — sinon de vous tomber littéralement sur les nerfs — en induisant dès les premières pages un climat de paranoïa totale : en voici un [...] Anxiogène, perturbante : voilà des termes qu’on associe rarement à une écriture. Mais c’est précisément ce que parvient à distiller, goutte à goutte et à forte dose, cette histoire à laquelle on se laissera prendre sans vraiment s’en rendre compte.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
Actualitte
17 janvier 2019
Émouvant, particulièrement juste et crédible – une mention spéciale pour les scènes médicales… – L’erreur est un roman où l’illusion et le mensonge règnent en maître. Jouissif.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
AVANT
Je pensais que j'adorerais être mère.
Je me trompais.
Je n'aime pas ça du tout ; pas même un seul instant. Je sais que je ne suis pas douée pour ça. Ma vie telle que je la connaissais s'est terminée le jour où j'ai accouché. Etre mère est la tâche la plus difficile qui m'ait jamais été donnée.
Tout cela, c'est une grosse erreur.
Je ne veux pas continuer.
Je ne peux pas continuer.
Je vais réparer ce que j'ai fait. Je vais tout réparer, pour toi et pour moi.
Et, s'il te plait, je t'en supplie : pardonne-moi pour ce que je m'apprête à faire.
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- Eh bien, je suis médecin légiste.
(...)
- Ouah, c'est vraiment formidable. Vous pouvez tout voir. Je dois avouer, j'adore toutes ces séries télé. C'est vraiment comme dans 'Les Experts' ? Empreintes digitales, tests ADN ?
- Je suis anatomopathologiste, pas pathologiste judiciaire. La plus grande partie de mon travail consiste à observer des taches roses et des points mauves dans un microscope et à écrire des rapports que les gens parcourent à la hâte.
(p. 64)
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Il y a quelque chose de familier dans cette chambre de l'unité mère- enfant, je m'en rends compte : quelque chose qu'on retrouve dans tous les services de psychiatrie. Les tableaux sont bien fixés au mur. Le cordon du téléphone est excessivement court. Les rideaux à fleurs sont accrochés à une fine tringle en plastique au-dessus de la fenêtre ronde. Il n'y a pas de miroir qu'on puisse briser en éclats. Et pas d'issue.
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- Je me sentais coupable pour tout, à l'époque. Je m'étais même convaincue que l'accouchement prématuré était ma faute. Il m'a fallu plus longtemps que je ne l'aurais cru pour cesser de m'auto-flageller, pour accepter que c'était le hasard. Que ça arrive. Que ce n'était pas du tout ma faute.
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Autrefois, j'avais une liste en tête pour les moments où je ressentais l'envie de mettre un point final à notre relation. Il me fait rire (de temps en temps). Il sera un père formidable (si on arrive un jour à avoir un enfant). Tous les mecs bien sont pris, maintenant (mais il doit bien en rester un ou deux).
Commenter  J’apprécie          100

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