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EAN : 9782258143685
416 pages
Presses de la Cité (08/11/2018)
3.89/5   18 notes
Résumé :
1980, un château au nord de la Catalogne. Une vieille femme s'apprête à mourir, les miroirs de sa chambre recouverts de voiles. Car Gala, née en Russie en 1894, n'est pas prête à affronter l'outrage du temps. Elle préfère revisiter sa vie : son enfance solitaire dans la haute société russe, son séjour dans un sanatorium et sa rencontre fulgurante avec le jeune Paul Éluard, leur correspondance enflammée, la grossesse chaotique, les amours débridées, le cercle des sur... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Une jeune fille russe est envoyée en France dans un sanatorium pour soigner sa tuberculose.
Elle y fera la rencontre de celui qui deviendra Paul Eluard, puis on mari pendant quinze ans.
Ménage sulfureux partagé un temps avec Max Ernst, son amant.
Ils auront une fille dont elle se désintéresse totalement.
Des années après, elle rencontre Salvador Dali dont elle deviendra plus que la muse.
Son autre moi.
Elle dirige sa vie, l'oblige à pendre, prend leur destin complètement en main.
Mais quelle femme !
Elle est complètement antipathique.
Dali pratiquement tout autant.
Sa soif d'argent est inextinguible.
Elle est d'une froideur incroyable mais pourtant capable d'aimer.
Je ne sais pas quelle est la part de vrai dans cette biographie romancée, ni quelle est la part imaginée.
Mais une chose est sûre, cette femme m'a littéralement glacée.
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« Je suis la femme qui a le plus compté dans l'art moderne » disait Gala Dali.

Née Elena Ivanovna Diakonova (1894-1982), la jeune femme russe qui se fait appeler Gala a bien eu un destin hors du commun et on peut dire qu'elle a fasciné trois des plus grands artistes de son siècle : Paul Eluard, Max Ernst et Salvador Dali.

Alors qu'à 18 ans elle soigne sa tuberculose dans un sanatorium suisse, elle fait la connaissance d'un autre malade, le jeune Eugène Grindel, poète en herbe qui tombe amoureux d'elle. Elle sera la muse et la première femme du futur Paul Eluard. À Paris, elle pousse son époux à fréquenter le groupe très en vue des Surréalistes dont elle n'apprécie cependant pas le chef de file André Breton ! Avec Eluard, elle fait la connaissance du peintre allemand Max Ernst dont elle devient la maîtresse et qui vivra sous leur toit pendant près de deux ans.
Enfin, en 1929, un jeune peintre catalan les invite à venir chez lui à Cadaques : c'est ainsi que Gala fait la connaissance de celui avec qui elle allait passer plus de 50 ans de sa vie : Salvador Dali.

Dans sa biographie romancée de Gala Dali, sous-titrée «  le roman d'un amour surréaliste », Carmen Domingo dresse un portrait assez ambigu de Gala. Une femme qui revendique haut et fort sa liberté ( «  je suis libre, je suis née libre, et libre je resterai. »), indépendante, passionnée, une femme de caractère certes mais un brin nymphomane et avec un amour immodéré de l'argent ... La façon dont elle pressure le pauvre Eluard, qu'elle a quitté , pour qu'il continue à l'aider financièrement , jouant sur les sentiments qu'il lui porte encore longtemps après leur divorce, est assez pathétique. de même , le total rejet de sa fille Cecile, qu'elle a eu avec Eluard, et qu'elle a toujours considérée comme un fardeau dont elle ne voulait pas et dont elle laisse la garde à son mari et ses beaux parents, allant même jusqu'à la déshériter: « Rien de ce qui m'appartient ne pourra être légué à ma fille Cecile. »

Se tirant régulièrement les cartes pour prendre ses décisions, elle avance, déterminée à faire de Paul Eluard puis de Dali des icônes du Surréalisme et Salvador Dali ne serait sûrement pas devenu cette icône si Gala ne l'avait entouré, materné, rassuré et conseillé. Muse et modèle, elle est aussi son agent, elle s'occupe des ventes de ses tableaux, gère les journalistes, l'entraîne à Paris ou à New-York où sa renommée se répand et les dollars s'accumulent. « Sans Gala, je ne serais rien, elle est mon oxygène, c'est elle qui découvre et m'apporte toutes les essences que je transforme en miel dans la ruche de mon esprit » dit Salvador.

Un livre intéressant sur une femme intrigante, pas vraiment sympathique telle qu'elle est dépeinte dans ce roman dans lequel on croise aussi Coco Chanel et sa « rivale », Schiaparelli, l'écrivaine Anaïs Nin, le cinéaste Luis Buñuel, le peintre Magritte... entre autres figures de la vie artistique du XX e siècle.




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Je publie des chroniques littéraires sur lavisqteam.fr et celle du roman est présente au lien suivant : http://www.lavisqteam.fr/?p=40097

J'ai mis la note de : 17/20

Mon avis : le nom de Dali vous dit peut-être quelque chose si vous vous intéressez à l'art en général et aux artistes connus pour leurs facéties totalement délurées. Salvador Dali est de cela : on le reconnaît très rapidement sur les photos grâce à sa moustache retroussée et à son air ahuri, comme dessiné sur la couverture. Ses tableaux, tout comme son trait de pinceau, ont fait parler de lui et son musée est très visité chaque année, à Figueras. On le voit de loin grâce à la ribambelle d'oeufs faisant le tour du bâtiment…

Vous connaissez sans doute moins Gala, sa muse et celle qui a été à ses côtés de nombreuses années, tant pour l'inspirer que pour s'occuper de lui. Sans elle, Dali n'aurait certainement jamais eu la gloire qu'il a amassée au fil des années. Une muse, une visionnaire, une gestionnaire, une nourrice, une maman, une épouse, une concubine, une amie… un peu tout cela à la fois.

Le roman est centré sur cette femme mystérieuse. Il n'est ainsi pas aussi déjanté que le peintre, mais bien plus sérieux et sévère qu'il n'en paraît. Dali n'apparaît pas de suite, seulement à partir de la seconde partie, lorsque Gala le rencontre enfin. le début du récit est davantage focalisé sur une jeune femme ambitieuse qui cherche à s'émanciper et à vivre selon ses désirs. le lecteur ressent rapidement sa frustration, sa quête d'elle-même et le fait qu'elle n'est pas une femme de son époque ni une femme ordinaire.

La vie de famille ne l'intéresse pas et les premières lignes, commençant sur sa fin de vie, sont d'ailleurs douloureuses étant donné qu'elles amènent d'emblée une confrontation avec sa fille. On est ainsi rapidement plongés dans le bain : Gala est une personnalité fascinante, bien différente des clichés habituels et qui n'est pas toujours simple à comprendre ou à cerner. le lecteur pourra se trouver enivré ou, au contraire, plutôt énervé tant il n'est pas simple de s'attacher à cette figure détonante et bien éloignée des muses habituelles ou traditionnelles. Gala sait ce qu'elle veut et ne laissera aucun homme lui dicter sa conduite.

Son premier pan de vie avec Paul Eluard, un célèbre poète français, est prenant car il laisse entr'apercevoir ce que deviendra Gala par la suite. On la voit petit à petit prendre les rênes de sa vie, décider pour son couple et surtout prendre en main la célébrité et le talent de son mari. Gala est une muse active, forçant le poète à s'améliorer, à écrire sans cesse, à sortir des sentiers battus et à s'intégrer à des groupes nécessaires à sa réputation et utiles quant à ses publications. Gala est une femme qui domine et qui rêve d'une vie aisée, remplie de voyages, de renom et d'amis célèbres.

Dans ce roman, la vie de couple est bien particulière. Tant avec Paul, qu'avec Dali, Gala nous étonne et cherche avant tout le plaisir. Croqueuse d'hommes, nombreux sont passés dans son lit. Paul et Dali, bien au courant de tout cela, n'avaient pas leur mot à dire. Il en est même venu, à un moment donné, un ménage à trois. Gala choque ses contemporains par ses moeurs débridées et peut aussi choquer le lecteur peu habitué à ces pratiques. On ne se croirait pas cent ans en arrière, tant la façon d'être de l'héroïne est singulière. La force de Gala est tout de même contrebalancée par sa maladie récurrente et son fort attachement au tirage des cartes auquel elle fait entièrement confiance. Cette ambivalence et le fait que l'auteure ne nous cache rien, font d'elle un personnage fort et très intéressant.

Sa tranche de vie avec Dali est réellement dingue. le lecteur doit apprivoiser un artiste fou, aux envies et aux habitudes démentes, qui aime des choses habituellement répugnantes. Tel un génie, il apparaît être comme un enfant au niveau social. On le voit évoluer, devenir de plus en plus célèbre et de plus en plus reconnu à travers le monde, grâce à une Gala avide de pouvoir et d'argent, et qui n'aura de cesse de surveiller son travail et leurs économies.

Le roman nous raconte également la montée en puissance du surréalisme, mouvement dont font partie Paul et Dali, ainsi que plein d'autres artistes également célèbres, comme un certain Picasso. le roman met aussi en lumière la naissance de Coco Chanel dont les tenues vont vite devenir à la mode et enjoliver une Gala toujours à l'affut des nouvelles vogues. Outre les artistes, l'auteure nous dépeint une Espagne mourante, notamment à cause de la guerre civile et du régime totalitaire de Franco, une France abîmée par les guerres et une Amérique qui devient de plus en plus puissante. L'Histoire n'est pas toujours plaisante à suivre, ni à vivre, et nos héros ont dû apprendre à s'y faire une place, à leur manière.

La partie sur Dali est la plus longue du roman et n'est pas toujours facile à suivre. L'auteur nous détaille en effet toute la vie de Gala à cette époque, ce qui inclut tous ses amants, les innombrables voyages effectués entre l'Amérique, l'Espagne, et la France ainsi que tous les autres déplacements et négociations pour que Dali vende, expose ses oeuvres et en peigne de nouvelles sans être gêné ou perturbé par le climat ambiant parfois déstabilisant. Parfois, on ne sait plus vraiment où on en est, tant tout va trop vite. Un voyage par-ci, un voyage par-là, et un retour en Espagne avant de repartir sur Paris… La description des lieux est aussi très précise et parfois un peu longue. Cependant, cela donne un bel aperçu de la vie tourmentée de nos héros et tout y est dit pour les plus curieux.

Il est difficile de s'attacher à Gala ou même à Dali tant ils sont différents de nous. le roman est une belle remise en perspective de personnages connus mais dont on ne sait finalement pas grand-chose. le lecteur se retrouvera parfois mal à l'aise, captivé, dégoûté, outré, furieux ou admiratif. L'alternance du passé et du présent est bien réalisée et cela permet à Gala d'établir un bilan sur sa vie. Une conclusion pas spécialement réjouissante mais émouvante.

Gala-Dali est un livre plein d'émotions et d'Histoire combinée.
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L'écriture rythmée de Carmen Domingo nous plonge dès le début du roman dans les réflexions de Gala.
Gala, c'est cette femme au destin incroyable qui a formé un couple mythique avec le peintre surréaliste Dalí mais également avec le poète Paul Éluard et a eu pour amant Max Ernst. À la fois muse russe, papesse parisienne, femme libre et forte d'une personnalité sans limite, Gala a jouit toute sa vie du pouvoir charnel qu'elle exerce sur ses contemporains.
En son château de Púbol en 1980, on retrouve les inquiétudes poussées à l'extrême d'une femme âgée qui préfère désormais la solitude afin d'échapper au reflet du temps qui passe et à la vieillesse qu'elle ne peut supporter après des années de gloire.

C'est un retour en arrière que l'extraordinaire Gala nous conte, celui de son passé qu'elle a laissé derrière elle en Russie dans les années 1910, puis celle de sa rencontre et idylle avec le jeune Paul Éluard qui dure deux années avant que Gala ne vienne le rejoindre à Paris en 1916 en pleine guerre franco-allemande. C'est pour Gala le début de la vie d'épouse auprès de Paul Éluard et de ses parents puis rapidement elle devient mère, un rôle qui ne lui correspond pas car c'est bien l'indépendance, les arts et l'avant-garde européenne que Gala est venu chercher à Paris.

Au fil de la lecture, on découvre une Gala dont l'égoïsme n'a d'égal que sa soif de liberté, de découvrir le monde artistique et de goûter les plaisirs de rencontres masculines.
Cette vie ainsi romancée nous dépeint une femme libre qui exècre la routine et dont le désir de vivre est si fort que seul son sort importe à ses yeux.
Je connaissais le personnage de Gala au travers de son rôle de muse dans cette période si riche de l'histoire de l'art mais c'est un portrait plus sombre et humainement dérangeant que Carmen Domingo nous offre.
J'ai beaucoup aimé cette lecture qui nous fait remonter le temps de ces années de créativité artistique fantastique, le Surréalisme et ses utopies marquées par les ravages des guerres européennes.
Cependant, il faut bien lire ce livre avec la distance imposée par le roman qui mêle fiction à des faits historiques mais où l'auteure prend évidemment beaucoup de libertés.
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1980 château de Pubol. Cécile Eluard attend devant les grilles de la propriété, elle souhaite voir sa mère Gala, mais celle-ci, qui n'a jamais eu l'instinct maternel, l'a rayé de sa vie bien des années auparavant. Elle refusera une fois de plus de croiser le regard de sa fille.

1912 Elena Ivanovna Diakonova a quitté Kazan pour le sanatorium de Clavadel à Davos afin d'y soigner sa tuberculose. Ce séjour va bouleverser sa vie car son chemin va croiser celui de Paul Eluard, venu soigner sa tuberculose lui aussi.

Au moment de se quitter, ils se jurent un amour éternel et une fois rentrée en Russie, la future Gala n'aura de cesse d'entretenir la flamme à travers ses lettres car elle n'a qu'une idée en tête, se faire épouser par le futur poète.

Passionnée d'astrologie, elle sait que son avenir sera grand et bien loin de sa Russie natale. Elle finit par l'épouser en 1917 et tentera de le propulser à la tête du courant des surréalistes, en vain.

Au bout de quelques années, la jeune femme est lasse du poète et finit par jeter son dévolu sur Max Ernst puis sur Salvador Dali

Comme vous le savez peut-être, j'ai une fascination certaine pour la figure de la muse, qui, par son tempérament, sa beauté, son talent, son magnétisme, a subjugué des génies, et permis, favorisé, accompagné la création de très grandes oeuvres picturales et photographiques notamment.

J'avais beaucoup aimé l'an dernier La vie rêve de Gabrielle consacrée à Gabrielle Renard, muse des Renoir père et fils, deux artistes que j'affectionne. Bien que n'ayant pas d'intérêt particulier pour Paul Eluard et Salvador Dali, j'étais néanmoins intriguée par Gala, leur épouse respective, et j'ai donc plongé tête baissée dans Gala-Dali.

Cette biographie romancée signée Carmen Domingo se penche sur l'une des femmes les plus charismatiques, les plus importantes et pourtant les plus mystérieuses de l'aventure culturelle du XXe siècle.

Gala était avant tout une femme libre, cet aspect-là de sa personnalité m'a beaucoup plu. Affranchie des codes et convenances de son époque, elle n'aura jamais peur de choquer pour mener la vie qu'elle souhaite, multipliant les amants qu'elle jettera après usage.

Ceci mis à part, cette femme est un concentré de tout ce que je n'aime pas : totalement égocentrique, elle ne va pas hésiter à se servir de l'amour que Paul Eluard lui porte pour le plumer à son profit et à celui de Max Ernst et Salvador Dali.

Narcissique, elle ne cessera d'être amoureuse d'elle-même, de se vouer un culte et refusera de se voir vieillir.

Ayant manqué d'argent pendant une grande partie de sa vie, elle se révèle pingre et toujours prête à vivre aux crochets des autres même lorsqu'elle aura connu la fortune avec Salvador Dali.

Quant à sa haine pour sa fille, j'avoue qu'il m'est impossible de la concevoir même si je peux comprendre qu'on ne puisse avoir l'instinct maternel et que l'époque ne permettait pas de contrôler sa fécondité comme on peut le faire aujourd'hui.

Au-delà de Gala (que je n'ai pas aimé vous l'aurez compris), j'ai apprécié le contexte et notamment toute la période où elle est aux côtés de Paul Eluard que j'ai trouvé très attachant et à l'exact opposé de celle qui restera le grand amour de sa vie, acceptant les ménages à trois avec Ernst et Dali, par crainte de la perdre, en vain.

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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Quant à Gala, Dali l'avait habillée en "cadavre exquis", d'après le fameux jeu surréaliste. Elle portait une jupe en cellophane et un chemisier vert très cintré, un poupon juché sur le crâne, couvert de fourmis, et dont la tête était fourrée dans une sauterelle fluorescente pourvue d'ailes noires, avec des gants blancs ..... Il n'y avait pas là de quoi provoquer la controverse. Mais, à ce moment-là, tout New York suivait avec passion le procès de Bruno Hauptmannn, le ravisseur du bébé de Charles Lindbergh. Un journaliste français avait laissé entendre que le poupon sur la tête de Gala ressemblait à l'enfant mort, provoquant aussitôt une polémique.
Ainsi, en quelques semaines à New York, Dali et Gala obtinrent davantage de publicité et d'argent qu'ils n'auraient pu espérer en avoir à Paris.

Page 272-273
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- Mais pourquoi des mémoires ? On va penser que tu es malade, que tu vas bientôt mourir.
- Seuls les idiots penseront ça. Ce que je fais est très clair. Contrairement à tout le monde, je trouve plus intelligent de commencer par écrire mes mémoires et vivre ensuite. Vivre ! Il faut se débarrasser d'une moitié de sa vie afin de poursuivre l'autre tout en s'enrichissant. Moi, je m'en débarrasserai en l'écrivant.
Gala le ragarda, convaincue par son explication. Elle s'assit à côté de lui et se mit à tirer les cartes. Qu'allait impliquer la publication de La Vie secrète de Salvador Dali ? L'Impératrice triomphante sortait à chaque tirage du tarot. A l'évidence, ce livre serait une ode à Gala et à leurs dix ans de vie commune.
Page 319
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L’oisiveté est la mère de tous les vices, mais le vice est le père de tous les arts. Et tu es un artiste. Ce qu’ils appellent oisiveté n’est qu’art, création. L’esprit ne connaît jamais le repos.
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Les souvenirs empêchent d'avancer. Il faut de la force pour les effacer, ne laisser personne vous abattre, rester ferme dans vos choix et aller de l'avant, sans vous retourner.

Page 15
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La dernière exposition surréaliste dans la capitale avait eu lieu peu de temps auparavant, Dali y avait présenté son taxi pluvieux, avec un chauffeur à tête de requin et sa cliente couverte d'escargots de Bourgogne, une oeuvre particulièrement sinistre, marquée au sceau de l'humour noir.
Page 294
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