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EAN : 9782258152670
640 pages
Presses de la Cité (24/01/2019)
3.73/5   41 notes
Résumé :
Un matin d'octobre 1921, Louise, quinze ans, quitte sa Vendée natale le coeur lourd... et le ventre rond. Cet enfant à naître, elle n'ose l'assumer face à sa famille. Grâce au soutien du prêtre de sa paroisse, Louise se réfugie en Charente, où elle est accueillie par Jeanne et Auguste, couple sans enfants. De nombreux Vendéens y ont migré depuis la crise du phylloxéra, dans l'espoir de trouver du travail. En échange de l'entretien de leur maison, elle a trouvé un fo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Mon avis est partagé après cette lecture.
D'un côté, j'ai aimé le sujet : l'histoire d'une jeune femme Louise, mère célibataire, et de son amie Juliette, dans les années 1920. L'histoire commence en Charente, puis se poursuit au Canada. C'est l'histoire de 2 battantes qui veulent prendre leur vie en main.
Cependant, il m'a manqué quelque chose. La narration de l'histoire reste relativement superficielle. Je ne me suis attachée à aucun personnage. Il y manque de la profondeur. Comme si le voisin du coin nous racontait la vie d'une lointaine nièce... Je ne me suis pas sentie concernée par leurs aventures, je n'ai pas non plus sentie les personnages en adéquation avec les évènements et les sentiments qu'ils sont sensés ressentir.
Bref, une lecture en demi teinte. Mettons cela sur le fait qu'il s'agit du premier roman de Marie-France Desmaray.
L'auteur m'a en revanche presque perdue vers le chapitre 63 lorsque d'un coup la narration n'est plus à la 3ème personne mais à la 1ère en tant que Louise. Et dans les derniers chapitres, on repasse à la 3ème... Pourquoi ??
De même, pourquoi ce titre ? J'avoue ne pas faire le rapport avec cette histoire.
Un roman qui aurait pu, mais qui n'a pas été, un coup de coeur. Dommage, l'aventure au Canada m'aurait bien tentée...
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En 1921, une toute jeune-fille enceinte "des oeuvres" de son père, quitte la ferme familiale dans le marais vendéen pour la Charente ... et ensuite
pour le Canada, dans le Manitoba.

Un résumé plutôt laconique parce que j'aurais du mal à développer cette histoire qui s'éparpille fréquemment.
Si l'héroïne vit beaucoup de choses, elle n'a pas une grande personnalité. Son caractère n'est pas à la hauteur de ce départ pour un pays lointain.
L'amie avec qui elle fait ce grand changement de vie, n'a pas beaucoup plus de tempérament, si ce n'est qu'elle jure toutes les deux phrases.
Ces dernières agissent sans que l'on connaisse leurs pensées, leurs sentiments, ce qui donne l'impression que les événements les mènent comme des marionnettes. On les suit bien trop souvent dans un quotidien pas passionnant et quand un passage devient plus attrayant, l'illusion que le roman démarre enfin s'évanouit très vite. Les drames et péripéties sont souvent tronqués et ne marquent pas... on oublie et on passe à autre chose pour retomber dans un ronronnement presque soporifique. Finalement, les chapitres s'enchaînent sans apporter de grandes réflexions.

Si je me suis assez ennuyée la plupart du temps, j'ai eu un peu plus d'intérêt aux passages pendant la grande dépression.
J'ai choisi ce livre dans le cadre d'une masse critique parce que j'aime ce thème d'un nouveau départ dans un autre pays (j'en ai fait une liste), je suis déçue, j'en attendais beaucoup plus.
Je suis désolée de n'avoir pas beaucoup d'éloges à en faire, mais cela ne m'empêche pas de remercier sincèrement Babelio et les éditions Les Presses de la Cité pour l'envoi de ce roman.
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C'est l'histoire de Louise.
Elle quitte sa Vendée natale, un matin d'octobre 1921, enceinte, elle se réfugie en Charente où elle est accueillie par Auguste , patron d'une entreprise de charpente , et Jeanne Chaillou , son épouse...
Elle se prend d'affection pour ce couple , s'attache au joli bourg De Saint - Simon , entourée d'affection en l'échange de l'entretien de la maison où elle trouve indulgence et douceur d'un foyer pour élever sa petite Rose ...
Elle rencontre bientôt Marius, issu d'une longue lignée de gabariers et Juliette , avec elle lie amitié , cette dernière ne cessant de jurer...
Tout sourit à Louise, cuisinière de talent , qui se crée une solide réputation auprès des notables ...jusqu'au drame ...
Le destin de Louise bascule et l'emmène dans la province du Manitoba , à l'ouest du Québec .....après le débarquement à Halifax et l'arrivée en train à Saint- Claude.

Les aventures continuent jusqu'au jeudi noir de 1929 mais même si j'ai lu les 635 pages de ce pavé , les descriptions nombreuses , le manque de personnalité de l'héroïne qui ne cesse de tergiverser , les jurons de Juliette agacent .
Je n'ai pas été convaincue complètement par le parcours de ces pionnières. le cheminement est lent et fade ....
Peut - être trop superficiel, convenu, peu vibrant même si l'ouvrage paraît bien documenté..
Tout simplement pas pour moi, trop exigeante sans doute....
Je salue tout de même le travail de recherche de l'auteur et lui souhaite de poursuivre son aventure littéraire ....
Cet ouvrage publié aux Presses de la Cité fait partie de la collection Terres de France.


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Je ne connaissais pas du tout cette auteure jusqu'au moment où une amie m'a offert ce livre que j'ai beaucoup aimé. Ca faisait trop longtemps qu'il était dans ma PAL et je ne saurais dire pourquoi mais j'ai trouvé que le titre rimait bien pour une lecture d'été et j'ai été agréablement surprise dès que je l'ai commencé.

Je me suis tout de suite attachée au personnage de Louise, c'est une jeune fille remarquable et d'un courage à toute épreuve qui sait exactement ce qu'elle veut. Elle est également droite et digne, pleine de qualités et dotée d'une belle moralité. Bien sûr, je suis touchée par ce qui lui arrive, être enceinte à 15 ans et obligée de quitter sa maison pour épargner la honte à sa famille c'est plus que courageux, surtout qu'elle n'est absolument pas responsable de son état.

Louise va avoir la chance d'être accueillie par Jeanne et Auguste Chaillou. Charpentier de métier, Auguste a sa petite entreprise qui est très prospère. Louise va aider Jeanne aux tâches ménagères et à la cuisine. Les deux femmes s'entendent à merveille. Jeanne et Auguste ont perdu leur seul fils à la guerre et Louise devient un peu comme leur fille. Elle a trouvé une seconde famille et la naissance de Rose vient couronner le tout.

On respire enfin parce que la jeune femme retrouve un peu de chaleur qu'elle n'a pas eu au sein de sa famille, et je dois bien avouer que sa situation me stressait un peu. La cerise sur le gâteau c'est qu'elle fait la connaissance de Marius, un gabarier qui est prêt à l'épouser et à reconnaitre la petite Rose. Elle rencontre aussi Juliette, une jeune femme très délurée qui est tout son contraire mais qui va s'avérer être la meilleure des amies. Elle sera la marraine de Rose.

Louise a de l'ambition, elle est recrutée par de riches notables pour cuisiner et elle est douée, bien vite, elle se fait connaître et commence à être demandée partout. Désormais elle gagne correctement sa vie, peut s'assumer financièrement et un avenir florissant se profile. Mais la vie vient rappeler qu'elle peut parfois être cruelle et un malheur la dévaste totalement. Sur les conseils de Juliette, les deux jeunes femmes décident de quitter la Charente pour tenter l'aventure du Nouveau Monde, -comprenez, le Canada-, qui promet la richesse à ceux qui immigreront pour venir y travailler.

Marie-Françoise Desmaray nous embarque dans la Province du Manitoba, une contrée lointaine située au centre du Canada, une ancienne colonie Britannique qui possède de vastes étendues sauvages et le voyage est fantastique. Les montagnes, les lacs, les rivières, les grandes plaines et les forêts sont tellement bien décrites qu'on s'y croirait. Pour moi c'est là que le roman commence véritablement et c'est le moment le plus intéressant, l'aventure Canadienne qui réserve bien des surprises mais surtout, l'auteure nous plonge dans l'histoire de cette Province et du pays, que je ne connaissais par particulièrement et qui est très enrichissante. Elle a du extrêmement se documenter pour que son roman colle le plus possible à la réalité et c'est très réussi. C'est toujours agréable de découvrir l'histoire des autres pays et j'aime quand fiction et histoire se mélangent.

Louise va trouver sa voie dans ce nouveau pays qui est aux antipodes de sa vie d'avant. Rien ne sera jamais facile ni servi sur un plateau. Malgré les difficultés, les désillusions, la fatigue, le froid de l'hiver et l'envie de repartir, les jeunes femmes vont s'accrocher et s'ancrer dans ce pays grâce à leur travail acharné et l'obstination. le Canada va leur réserver bien des surprises, des mauvaises mais aussi des moments sublimes et de merveilleuses rencontre. Peut-être même que l'amour viendra frapper à leur porte, mais je n'en dirai pas plus !

J'ai beaucoup aimé cette lecture bien sympathique, les personnages sont attachants, c'est une saga qui pétille et qui offre un panel d'émotions. le roman s'avère bien vite addictif et j'aime l'écriture de l'auteure qui, en parallèle, fait un petit clin d'oeil à la cuisine (sa passion première) en nous mettant l'eau à la bouche avec des recettes que Louise cuisine à la perfection.

Mission réussie pour moi, encore un beau moment, je me demande pourquoi je n'ai pas lu ce roman plus tôt ! Je vais me pencher sur les autres livres de l'auteure.
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Les amants de la rivière rouge est un roman qui n'a pas su me convaincre. Pourtant, je l'ai commencé en pensant qu'il allait me plaire. J'ai quand même un peu tiqué lorsque Louise, l'héroïne, se retrouve enceinte de son père à quinze ans parce qu'elle "croyait naïvement à un jeu même si elle avait l'impression que c'était mal", pour reprendre les brèves explications de l'autrice. Elle refuse de se faire avorter sous la pression de son père et quitte la Vendée en secret pour un petit village des Charentes pour travailler chez un couple qui n'a pas pu avoir d'enfant, qui va l'héberger et la prendre en affection avec sa fille. Là, elle rencontre un jeune homme dont elle tombe amoureuse mais celui-ci décède soudainement suite à un naufrage de la gabare sur laquelle il travaillait. Louise décide alors de prendre un nouveau départ dans l'espoir d'une vie meilleure en acceptant la proposition de son amie Juliette de la suivre avec sa fille pour s'installer à Saint-Claude dans la région de Manitoba, une province française du Canada. Là, elle travaille dans la laiterie de patrons attachants où la vie suit lentement son cours. Elle rencontre toutefois un jeune journaliste qui écrit un article sur les immigrants comme Juliette et elle et qui ne la laisse pas indifférente.
L'histoire reste assez intéressante jusque-là même si le récit manque trop d'intensité à mon goût. Par la suite, j'ai trouvé qu'il souffrait de longueurs avec une impression de déjà vu... lu... et un dénouement convenu et sans surprises. Quelques drames viennent ponctués un quotidien marqué par la monotonie qui ont l'air d'avoir été déposés ça et là par l'autrice car cela manquait pour moi d'impact et de relief. Peut-être à cause d'un style qui ne me convient pas, manquant de force et d'expression, je ne sais pas... Quoi qu'il en soit, j'ai commencé à décrocher au fil des pages m'apercevant que je me détachais peu à peu de l'héroïne et de son histoire. Je souhaitais tellement que les choses se passent enfin autrement que celle que je voyais arriver pour l'avoir déjà lu et relu par ailleurs... !!!
Alors, je pense sincèrement que pour celles et ceux qui n'ont jamais lu ce genre de récit, cela puisse être une lecture agréable et surprenante mais pour ma part, je me rend compte que cela manquait trop d'originalité. J'attendais vraiment autre chose ou que l'histoire apporte tout de même quelque chose de nouveau, au moins dans le style et la force du récit.
Vous l'aurez compris, c'est une déception même si je le redis, il pourrait tout à fait satisfaire d'autres lectrices qui apprécient le genre classique régional ou du terroir. C'est d'ailleurs de très bons avis à son sujet qui m'ont amené à le lire mais malheureusement cela n'a pas vraiment fonctionné pour moi.

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critiques presse (1)
LeJournaldeQuebec
15 juillet 2019
Ce roman, best-seller en France, fait découvrir à la fois la Vendée et les villages francophones des Prairies.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (71) Voir plus Ajouter une citation
Ils déferlaient, s'engouffrant par vagues successives et houleuses ; un raz-de-marée humain envahit le grand hall du hangar. Ils se dispersaient ici et là, par petits groupes, s'égaillaient derrière des guides qui devaient hurler pour se faire entendre, dans une confusion générale. Les nombreuse fenêtres ouvertes sur l'extérieur ne parvenaient plus à dissiper les remugles d'eaux de Cologne viciées par la sueur.
Elles ne voulaient pas se laisser gagner par l'affolement, mais n'en menaient pas large. Louise serrait fermement Rose contre sa poitrine, Juliette se pressait contre elle et s'agrippait à sa jupe pour ne pas la perdre dans la foule. Une fois débarquées, elles avaient emboîté le pas des femmes de la Croix-Rouge et des congrégations de sœurs qui accompagnaient tous les nouveau arrivants à l'intérieur du grand hangar, sur le quai 21, quai d'immigration de Halifax.
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"Louise avait bougé dans son sommeil. Il s’était déshabillé rapidement et glissé dans le lit. Il savait que c’était mal, mais il fallait qu’il le fasse, il n’était plus lui-même". Page 18

"La petite Vendéenne, c’est ainsi qu’on la surnommait à Saint-Simon. Son arrivée au village il y a quelques mois avait excité les curiosités et ravivé les commérages. Une fille seule, enceinte par la grâce du Saint-Esprit, commentaient certaines langues acerbes, allant même jusqu’à traiter insidieusement de vilaine houlère (truite qui met bas – par extension, jeune fille de mauvaise vie qui a eu des enfants." Page 19

"Dis maman c’est qui mon papa ? C’est la maîtresse qui nous a demandé. Moi j’ai dit que j’avais une maman mais pas de papa. Tout le monde a ri, mais la maîtresse a tapé sur la table. Mais si tu as un papa. Et je suis sûre qu’il veille sur toi de là-haut. "Page 300

"Je le sais, moi, au fond, que vous le voyiez quand il quittait son lit pour venir trouver ma couche." Page 396
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Qu’est-ce qui pouvait bien pousser deux jeunes femmes à tout quitter pour venir s’expatrier dans des terres aussi lointaines ? De leur passé à toutes trois, nous n’en saurons pas plus. Il faut, en tout cas, une belle dose de courage mêlée à une petite part d’inconscience, et surtout beaucoup de culot pour s’installer en pays inconnu quand on est une femme.
Elles l’ont fait et assument pleinement leur choix. Ce sont des femmes entières, de caractère.
Je les admire ! Ces femmes forcent le respect. Elles m’ont ému parce qu’elles sont animées par la rage de s’en sortir et de survivre dans ce pays dont elles connaissent bien peu de chose. C’est dans la paroisse de Saint-Claude qu’elles ont posé leurs valises. Les propriétaires de la laiterie locale leur ont offert le gîte, le travail et leur sympathie. Merci à la famille Boisvert et au père Joseph d’avoir prouvé par leur attention de tous les jours que ce pays sait accueillir les immigrés.
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Vous avez tout pour être heureux, c’est ce que l’on dit, n’est-ce pas, à des jeunes mariés pour leur souhaiter bonne chance sur le long chemin de vie qui les attend. Certes, ils avaient tout pour être heureux, Gabriel l’admet volontiers quand il songe à ses premières années de mariage. Très vite, dans les jours qui suivirent la noce, il entama la construction de leur bourrine, sur quelques ares de terres délaissées offerts par le beau-père en cadeau de mariage. De caractère fier et indépendant, il refusa toute aide et la monta entièrement de ses propres mains. Avec ses murs de terre glaise enduits d’une chaux éclatante de blancheur pour prouver l’aisance du maître des lieux, son toit chapeauté de roseaux soigneusement alignés et enserrés, elle avait belle allure et put accueillir leurs trois enfants : deux garçons, une fille, ainsi que la maman de Léonie à la mort de son époux.
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Marius lui caressait le visage, les cheveux. Elle sentit sa main qui glissait, lentement, doucement, et, faute d’opposition de sa part, se faisait plus audacieuse, s’insinuait sous le corsage. Louise maintenait ses yeux fermés. Il se serra un peu plus contre elle, dégrafa son corsage, tout en l’embrassant dans le cou, sur les épaules. Elle soupira, un petit soupir d’aise, bref, mais qui attisa son désir. Ils s’allongèrent, Louise n’avait aucunement envie de résister quand il lui défit sa jupe, elle se laissa aller à la volupté de l’instant présent. Ses doigts s’emmêlaient dans les boutons de son corsage. Impatiente, elle lui prit les mains et l’aida à tout retirer. Elle était nue, il lui caressait le bas du dos, les seins, elle frissonna. Il s’allongea sur elle, elle se cambra.
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