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EAN : 9782809826050
350 pages
L'Archipel (06/03/2019)
3.67/5   395 notes
Résumé :
Depuis qu'Emma Stein a été violée dans une chambre d'hôtel, la jeune psychiatre est incapable de sortir de chez elle. Elle a échappé à un psychopathe que la presse surnomme "le coiffeur" pour son obsession maniaque à scalper les jeunes femmes qu'il tyrannise, avant de les assassiner sauvagement.
Désormais, elle vit dans l'angoisse de croiser sa route à nouveau et croit le reconnaître en chaque homme qu'elle rencontre... bien qu'elle n'ait jamais pu voir son v... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (128) Voir plus Ajouter une critique
3,67

sur 395 notes
Je ne vais pas le cacher, j'ai craqué sur ce roman parce que j'ai adoré sa couverture.
J'ai ressenti comme une envie d'ouvrir moi aussi ce livre / colis pour savoir ce qu'il contient à l'intérieur.
Le résumé me plaisait bien et en plus l'auteur est une référence dans le monde du thriller.
Donc, aussitôt acheté, aussitôt lu et j'en suis ravie.

Je pense tout simplement que ce roman possède tous les ingrédients pour plaire.

Comme dans tout bon thriller psychologique, on se retrouve dans une ambiance de tensions, d'incertitudes et de questionnements.
Nous sommes plongés dans les pensées du personnage principal, Emma, une psychiatre.
Tout se bouscule dans sa tête suite à un traumatisme. Depuis, elle a une phobie de son agresseur.
N'ayant pas pu le voir, elle l'imagine partout.
Elle doute de la véracité des événements qui se produisent.
Vivre en recluse, c'est ce qui la rassure.
La peur de sombrer dans la paranoïa la tourmente et sa déchéance ne fait que croître au fil du temps.
Un multitude de peurs et d'angoisses la tenaillent quand un jour son facteur lui demande de garder un colis pour un voisin absent qu'elle ne connaît pas.

J'ai trouvé les personnages du roman bien développés avec très peu de mots.
Ils ne sont pas nombreux puisqu'il s'agit de l'entourage direct d'Emma, mais il y en a suffisamment pour que l'auteur fasse en sorte que nos doutes s'installent sur chacun d'eux.
Aucune longueur ou description superflue.
L'auteur n'a pas non plus cherché à en faire trop pour brouiller les pistes. le dosage est parfait.

L'intrigue nous tient en haleine avec quelques passages où la tension monte.
Fitzek ne reste pas uniquement focalisé sur l'intrigue autour du colis. Il tisse plusieurs petites trames autour de l'intrigue principale. Ce qui intensifie nos interrogations et nos soupçons à l'égard de certains personnages.
Qui tire les ficelles ? Le mari ? L'entourage amical ? Le voisin ? Le facteur ? Ou le tueur en série surnommé le Coiffeur qui rôde toujours ? Bref, tout le monde y passe. On doute même d'Emma.
L'auteur nous fait tourner en bourrique. On ne sait plus qui croire, surtout quand on approche de la fin.


L'écriture est fluide et addictive.
Les chapitres sont courts et se terminent en suspense. Donc, difficile de ne pas se jeter sur le suivant.
On a aussi une alternance de temporalité qui apporte une vraie dynamique tout au long du récit.
J'ai également aimé l'atmosphère du petit quartier résidentiel de la banlieue berlinoise où se déroule la majeure partie de l'histoire. L'ambiance fait penser à une sorte de huis-clos hivernal au sein même de ce quartier.
Le roman est assez court mais il y a juste ce qu'il faut pour passer un super moment.

Si vous aussi, vous êtes curieux de savoir ce qui se cache à l'intérieur du colis, mettez votre peur de côté et ouvrez-le vite.
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26 décembre 2013.
La date est facile à retenir puisque c'était le jour de mes trente-huit ans.
J'étais chez mes parents lorsque le facteur sonne à la porte pour livrer un colis de la Fnac.
Mon père m'appelle après la réception du paquet qui est à mon nom.
Je sais ce dont il s'agit. le roman Des clairons dans l'après-midi d'Ernest Haycox, publié aux éditions Actes Sud dans leur toute nouvelle collection dédiée à l'Ouest américain.
Mon père a toujours été un grand amateur de Western. Et c'était un de ses cadeaux de noël qui arrivait avec un peu de retard.
Je m'empare du paquet, que je trouve étonnamment léger.
Et pour cause : le colis était vide. Pas de livre. Un paquet sans rien dedans.
Zéro la tête à Toto.
L'après-midi même, j'appelais le service après-vente pour leur faire part du problème. Une enquête auprès des services postaux allait être diligentée.
Un mois se passe, sans aucune nouvelles. Je rappelle.
Je réexplique mon problème inédit avec ce livre tombé du camion ou que sais-je, et mon interlocutrice comprend tout à fait mon désarroi. Un nouvel exemplaire va m'être envoyé. Soulagé, je la remercie mille fois.
Un nouveau mois se passe, rien à l'horizon. Passablement énervé, je rappelle au numéro surtaxé.
- Bonjour monsieur, ici Maxime Tartempion, que puis-je faire pour vous ?
- Bonjour. J'ai un colis qui m'a été livré fin décembre et qui ne contenait rien. J'ai déjà appelé deux fois, on m'a promis que le problème allait être solutionné mais à ce jour il ne l'est toujours pas.
- D'accord. Je regarde tout de suite. Pourriez-vous me donner les références de la commande ?
- Bien sûr. Alors c'est la commande numéro P-L-1-L-E-Q
- Un instant, un instant ... Vous me parlez bien du livre d'Ernest Haycox ?
- Oui oui, c'est celui-là.
- Eh bien il est indiqué qu'il a été livré le 26 décembre 2013 monsieur Antyryia.
MAIS PUISQUE JE M'ACHARNE A VOUS DIRE QUE VOTRE PUTAIN DE COLIS DE MERDE ETAIT VIDE !! pensais-je très fort.
- le colis censé contenir le roman a bien été livré sauf qu'à l'intérieur il n'y avait rien. Je n'ai eu que le carton si vous préférez.
- Je comprends monsieur. Souhaitez-vous qu'on vous envoie un nouvel exemplaire ?
Je confirmais, convaincu que l'histoire touchait enfin à sa fin.
De nouvelles semaines s'écouleront cependant avant que je ne rappelle une quatrième et dernière fois et tombe enfin sur une personne capable de me renseigner. Dans un tel cas de figure je devais écrire au service après vente, joindre une photocopie de ma pièce d'identité, et une attestation sur l'honneur comme quoi le contenu du colis que j'avais reçu équivalait au néant absolu.
J'ai suivi les consignes à la lettre, je n'étais plus à ça près, et mon père a eu son cadeau de noël aux environs de la fin avril ...

Octobre 2015.
Je passe commande auprès d'une grande librairie québécoise de deux romans : La noirceur de François Levesque et surtout le nouveau roman de Patrick Senécal : Faims. A chaque nouveauté de mon auteur de prédilection, je suis obligé de passer par l'importation. Ce qui signifie des frais de port exorbitants. Environ 40 € pour les deux livres de mémoire mais quand on aime on ne compte pas.
Ce qu'il faut compter en revanche c'est entre une semaine et dix jours pour la livraison.
Au bout de deux semaines, je commence donc à m'impatienter.
J'envoie un petit courriel à la librairie outre-Atlantique et la réponse se veut plutôt rassurante : Mon colis a bien été envoyé et ne devrait plus tarder.
Une nouvelle semaine se passe lorsque je reçois un message de la librairie : Mon colis leur a été retourné par la Poste française avec la mention "n'habite pas à l'adresse indiquée."
Du coup ils me remboursaient les deux livres mais évidemment pas les ports ...
A priori je savais encore où j'habitais, à l'époque chez mes parents à Sainte Catherine les Arras, et j'ai réussi à obtenir un scan du courrier retourné.
Tout était bon. Nom, adresse, code postal, pays ... Mais il y avait bien cette étiquette de notre service postal bien aimé comme quoi l'adresse était inconnue.
Je rédigeais alors un long courrier demandant à ce qu'on me rembourse les frais de port et les frais de douane, joignant le scan du paquet, une pièce d'identité, mes relevés bancaires, ma facture et une attestation d'hébergement de ma mère. Bien assez pour prouver que la prestation pour laquelle je les avais payés ne m'avait pas été rendue, ainsi que ma bonne foi.
La réponse n'a pas tardé, et de façon polie et respectueuse m'annonçait que je l'avais dans le cul mais qu'ils veilleraient cependant à ce que ce genre d'incident ne se reproduise plus.
Il a finalement fallu que j'écrive au médiateur de la Poste pour avoir gain de cause et être enfin remboursé, à titre exceptionnel.
Quant aux livres, je les ai recommandés dans une autre librairie canadienne et ils sont arrivés une semaine plus tard.
Sans que l'adresse n'ait changé d'un iota.

Mars 2015
J'ai commandé sur Amazon le nouvel album de Nightwish, Endless Forms Most Beautiful. En édition limitée digibook triple CD.
Vous imaginerez sans peine mon impatience d'écouter leurs nouveaux morceaux avec mes petites oreilles d'amateur de metal symphonique.
Je rejoins mon appartement à Saint Denis après une dure journée de labeur, et je trouve dans ma boîte aux lettres un avis de passage du livreur.
Mon colis a été remis à monsieur Vossain.
Ce qui n'est pas spécialement pour m'arranger puisque je ne sais pas du tout qui c'est.
Je regarde les noms sur toutes les boîtes aux lettres, dans le hall de l'immeuble : Aucune trace d'un quelconque monsieur Vossain.
Je vais alors voir la concierge ( en général quand je suis absent c'est elle qui récupère mes colis ) mais non seulement elle n'a rien pour moi mais en plus ce nom ne lui dit rien non plus.
Je finis donc par contacter le prestataire ( Colis privé pour ne pas le citer ), je donne les références, et j'apprend qu'en réalité le colis n'a pas été remis à monsieur Vossain mais à mon voisin !
Le coursier écrivait encore moins bien qu'un psychiatre rédigeant à la main une ordonnance.
Le problème c'est que je ne connais aucun de mes voisins et que dans l'immeuble on est plus d'une centaine.
J'ai frappé à plusieurs reprises à la porte de mon voisin de palier le soir même et le lendemain soir. Pas de réponse.
Je n'ai jamais su quel était ce mystérieux voisin à qui j'avais bien involontairement offert ce somptueux cd du groupe finlandais.
Mais au moins Amazon n'a fait aucune difficulté pour m'en renvoyer un exemplaire rapidement.

Des histoires de colis j'en ai plein !
Je pourrais aussi vous raconter celle de l'avis de passage m'invitant à rechercher à partir du 16 juillet un énorme paquet contenant une vingtaine de romans d'horreur de la collection Rivière blanche à la poste de Sainte Catherine. Et la façon dont j'arrive avec impatience ledit jour au petit bureau de la commune où je découvre une mention "Fermeture estivale du 16 au 31 juillet".
Plus récemment, j'ai commandé un roman de Thomas Gunzig à un particulier sur le site Rakuten. le vendeur me demande de ne pas le prendre : il a interverti deux étiquettes sur ses envois. Pour accélérer le processus d'échange je me rends au point relais à Auchan Arras. Et en effet je comprends l'erreur en voyant un paquet à mon nom d'un mètre cube et d'une bonne dizaine de kilos. C'était pas un livre de Thomas Gunzig qu'il y avait dedans c'était une centaine ! Il faut savoir que je sortais à peine de l'hôpital et je ne sais même pas comment vu ma fragilité j'ai fait pour parcourir les 200 mètres me séparant de l'accueil du magasin. J'ai eu des vertiges, mon coeur s'est emballé, j'ai fait au moins deux pauses sur ce parcours qui m'a paru aussi long que périlleux. L'hôtesse m'a débarrassé de mon encombrant fardeau avec une déconcertante facilité pour le renvoyer à l'expéditeur.
C'était en janvier.
J'attends toujours ma commande initiale.

Alors franchement, les petits problèmes de colis d'Emma Stein, pardonnez-moi, mais c'est de la gnognote !
Son facteur lui a juste remis un paquet pour son voisin monsieur A. Palandt afin qu'elle puisse le lui remettre et qu'il puisse terminer sa tournée un peu plus tôt.
C'est quand même pas la mer à boire.
Seulement Emma est une personne fragile.
( Au fait, pour ceux qui n'auraient pas suivi je parle quand même brièvement du roman de Fitzek ! )
On se demande même si elle n'est pas un peu chtarbée.
Toute cette comédie pour juste traverser la rue et rencontrer cet homme sous prétexte qu'elle n'en n'a jamais entendu parler !
Enfin bon, des raisons d'être détraquée, elle en a.
Un psychopathe surnommé le coiffeur l'aurait violée dans une chambre d'hôtel avant de lui raser la tête. Ce traumatisme lui a quelque peu fait perdre la raison. D'autant que tout le monde met sa parole en doute. Ce serait bien la première victime à rester en vie, son numéro de chambre n'existe pas, pour faire court il n'y a rien qui colle dans son témoignage d'agression.
"Ta spécialité c'est la mythomanie. Tu connais les conditions qui peuvent déclencher le mensonge pathologique compulsif."
N'empêche que sa terreur est en tout cas bien réelle, que ses fondements soient ou non justifiés. Elle est paralysée par le moindre bruit, c'est la panique à bord au plus petit imprévu.
Il faut dire aussi que son agresseur présumé est toujours en liberté.
Mais que s'est-il passé entre le moment où elle a reçu cet angoissant colis et le moment où elle est auditionnée par son ami avocat, Konrad Luft, trois semaines plus tard ?
De quels crimes est-elle accusée exactement ?
Est-ce que plaider la folie pourrait lui permettre d'éviter la prison ?
Comment distinguer la part de vérités et la part d'affabulations dans ce long témoignage d'Emma ?
"Etre incapable de différencier la réalité de la folie, ce n'est pas une vie."

La Deutsche Post est-elle aussi efficace que notre Poste française ?
Emma est-elle totalement paranoïaque ou ses sources d'épouvante et d'accès de folie sont-elle légitimes ?
Contrairement à moi, son voisin aura-t-il la chance de recevoir son colis ? ( Un indice quand même : A l'intérieur ce n'est pas un album de Nightwish. Désolé si je spoile ! )
Vous connaîtrez les réponses à toutes ces questions primordiales en lisant le colis de Sebastian Fitzek, un thriller beaucoup plus psychologique que ne l'étaient Siège A ou le somnambule.
Un roman difficile à lâcher avant de connaître la fin mais qui à mon sens n'offre pas davantage qu'un très bon moment de suspense.
Ce qui est toujours bon à prendre !
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Pas d'enquête dans ce roman à suspens, même si Philipp, le mari d'Emma, est profileur. Nous voici ici plongés dans la tête d'Emma qui a été victime d'un viol commis par le " Coiffeur". Elle est psychiatre et spécialiste de la mythomanie et de la paranoïa et l'agression laisse son entourage progressivement perplexe.

Alors nous doutons aussi, nous voguons d'incertitudes en questionnements car Fitzek n'a pas écrit un thriller psychologique avec une héroïne attachante pour nous parler de la plus connue des maladies mentales. On cherche, on suppute, on partage les interrogations d'Emma entre folie et manipulation, entre hallucination et réalité ; on tâtonne de fausses pistes en chausse-trappes. C'est dire qu'on a du mal à lâcher le livre.

Ce thriller psychologique tendu est sans temps mort. Tous les chapitres connaissent un rebondissement, une révélation ou un cliffhanger. Des histoires collatérales sont là pour nous égarer encore un peu plus. Fitzek réussit l'exercice de nous perdre dans une construction qui va crescendo jusqu'au final alambiqué.
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Ayant lu et aimé (presque) tous les livres de cet auteur, je me suis évidemment précipitée sur le nouveau.
Si mes souvenirs sont bons, j'avais été déçue par le précédent, mais celui-ci est une bonne cuvée, qui nous met bien la tête à l'envers - même si c'est un peu tiré par les cheveux par moments.
L'héroïne, psychiatre, sombre dans la folie et ne semble plus discerner la réalité des fruits de son imagination - ce qui est assez ironique !
Comme d'habitude, l'écriture est fluide, le livre se lit rapidement car le suspense est haletant. Je vous défie de démêler le vrai du faux, qui sont les méchants et les gentils !
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Ce « colis » n'est pas véritablement celui que l'on a envie de recevoir , en revanche je suis très contente de l'avoir eu entre les mains car j'ai passé un moment bien prenant. Une fois en possession de ce colis, on ne le repose pas tant qu'on n'a pas démêlé le vrai du faux, le « rêve » de la réalité, le fruit de la paranoïa du réel.
Ce thriller psychologique nous fait surfer sur la vague de la folie, de la paranoïa. Qu'est-ce qui relève de la réalité ou du mental ? Sebastian Fitzek nous mène par le bout du nez, on suit ses rebondissements sans jamais réussir à prendre assez de recul pour comprendre ce qui se passe réellement. On ne cesse de douter et ce, jusque la fin qui nous surprend. le style est rythmé et nous sommes pris dans le tourbillon que vit notre jeune psychiatre. J'ai donc passé un bon moment, je regrette seulement le manque d'approfondissement de la psychologie des différents personnages, c'est dommage, mais cela reste un petit bémol car ce thriller est très efficace, il remplit parfaitement son rôle.
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Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
Les personnes extérieures considèrent souvent les maladies psychiques avec un certain scepticisme. Elles se demandent par exemple pourquoi un acteur ou un artiste mondialement connu se donne la mort alors qu’il semblait avoir « tout », la gloire, la fortune et de nombreux « amis »; c’est qu’elles ne comprennent rien aux démons qui, nichés dans les âmes les plus sensibles, leur rappellent dans un murmure, au moment du plus grand bonheur, leur médiocrité. Les personnes saines d’esprit conseillent aux dépressifs de ne pas être toujours si tristes, et aux paranoïaques comme elle de ne pas se montrer froussards au point de contrôler la porte d’entrée au moindre craquement dans les poutres. Mais il reviendrait à peu près au même de demander à un homme à la jambe cassée de courir un marathon.
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Au cours des semaines précédentes, elle avait fait le douloureux apprentissage des souffrances endurées par les dépressifs, dont la maladie est souvent interprétée comme une profonde tristesse par les non-initiés. En réalité, un dépressif se trouve coincé dans un gouffre psychique d’une telle profondeur qu’il est incapable de prendre la moindre initiative. C’est là une des raisons du taux élevé de suicide chez les dépressifs au moment où ils commencent un traitement destiné à leur redonner des forces. Ces cachets ne leur rendent pas la joie de vivre mais leur procurent l’énergie de mettre fin à leurs jours.
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Dans la peinture zen, l’ensô, le cercle, est tracé d’un seul trait de pinceau très fluide. Les artistes zen prétendent que seule une personne recueillie et équilibrée est capable de tracer un ensô harmonieux. C’est donc à sa manière de peindre un tel cercle qu’on reconnaît l’état de conscience de l’artiste.
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Dans la majorité des films et des romans, les médecins légistes sont représentés comme des types bizarres qui interviennent toujours trop tard. Ils détestent cette image, qui donne souvent l’impression que leur travail n’est pas estimé à sa juste valeur. Il ne se contentent pourtant pas de découper des cadavres : ils jouent souvent un rôle clé, notamment dans les interrogatoires de témoins et de suspects.
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Enceinte.
Huit lettres aujourd’hui dotées d’une signification complètement différente qu’à peine six mois plus tôt.
Jadis, avant, ce mot était synonyme de rêve, d’avenir, le symbole de la joie et du sens de la vie. À présent, il ne désignait plus qu’une blessure béante, un bonheur perdu, et quand on le prononçait à voix basse, il sonnait comme « jamais » ou « disparu ».
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