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EAN : 9782262071226
450 pages
Perrin (14/03/2019)
4.21/5   14 notes
Résumé :
Le dernier grand témoignage, inédit en français, d'un intime d'Hitler.
Jeune officier de la Luftwaffe, Nicolaus von Below (1907-1983) entre au service d'Hitler en 1937 comme aide de camp. Investi de la confiance du Führer, il en devient un intime et l'accompagne partout, jusque dans son dernier bunker, sous le jardin de la Chancellerie, en 1945. Durant ces longues années passées à son service, ce proche parmi les proches a tout noté des agissements, des renco... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Les éditions Perrin spécialisées dans l'histoire nous proposent cet ouvrage publié en 1980 et jamais encore traduit en français. Nicolaus von Below, immergé à 30 ans seulement dans les plus hautes sphères du pouvoir nous apporte un autre éclairage sur la seconde guerre mondiale et sur la personnalité d'Hitler. A l'opposé d'un Patrick Buisson avec La cause du peuple ou d'un Aquilino Morelle avec L'abdication qui ne se privent pas de critiquer vertement leurs patrons, l'aide de camp du Führer sans être dans l'admiration béate est plutôt émerveillé par son chef dont il dit qu'en tant qu'artiste il n'était pas apte à prendre des décisions rapidement, sous pression donc. Revenant largement sur la contestation d'Hitler au sein de l'armée allemande, il pointe des erreurs concernant l'opération Barbarossa et la décision d'envahir tout l'hexagone plutôt que de pourchasser les anglais qui réembarquent. Il nous parle de l'analyse du Führer concernant l'Angleterre dont il ne conçoit pas qu'elle puisse s'allier avec son pire ennemi le communisme. Et pourtant, même les USA fourniront et s'allieront aussi à l'URSS. Enfin, l'auteur met le doigt sur ce qui semble essentiel: "Hitler ne laissait rien paraître de ses intentions ni du chemin qu'il comptait prendre". C'est bien pour cela que le monde entier exècre les dictateurs. Ils sont seuls aux commandes et sont rarement de bonnes personnes.
Pour terminer, l'aide de camp a le tact de ne prendre qu'une seule page sur 540 pour se livrer à l'exercice, tout autant convenu qu'exécrable, destiné à expliquer pourquoi il ignorait totalement l'existence des camps de concentration.
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Très intéressant, mais également très long et des passages ennuyeux, même pour des personnes captivées par la seconde guerre mondiale.
Nicolaus van Below retranscrit, pratiquement tout l'emploi du temps, jour par jour d'Hitler.

Je recommande, mais attention, il faut vraiment être passionné par cette période de l'histoire.
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Ayant lu de nombreux livres sur le III ème Reich et le Nazisme, " à la droite d'Hitler" nous fait entrer dans le cercle fermé de celui-ci, presque dans ses pensées. Bien que Nicolaus van Below commença en 1938 par être aidé de camps et faire la relation entre l'état major de la Luftwaffe et Hitler, son histoire débute comme un comte de fée. On ressent dans ce qu'il écrit une certaine admiration dans le guide. Au fur et à mesure du déroulement de la guerre, cette admiration s'estompe pour finir en avril 1945, tout en lui étant fidèle ( c'est un militaire) à espérer une fin honorable. On y apprend beaucoup de chose, plein d'information sur l'armée allemande, ses officiers et la vie autour du führeur. Cela reste un des plus grands criminels de guerre.
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Un livre très inintéressant, car cela reste un témoignage précieux. Par contre, le moins que l'on puisse dire c'est que le témoin n'est pas particulièrement intelligent: il n'a pas vu grand chose, il n'a pas compris grand chose et visiblement il n'a pas appris grand chose. C'est ce genre de brave idiot qui permet aux Etats totalitaires et criminels de fonctionner.
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critiques presse (1)
LeFigaro
16 mai 2019
Dans À la droite d’Hitler, son serviteur enamouré minimise tout ce qui pourrait heurter son éthique mais apporte un éclairage sur les choix stratégiques et politiques d’un homme qu’il décrit comme « normal ».
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
J'avais entendu dire aussi, lors de remarques occasionnelles parmi ses intimes, que depuis l'entrée en Autriche, le 12 mars, il était resté pendant quatre semaines sous l'impression des foules qui l'acclamaient. Cela le persuadait qu'il tenait son mandat du peuple et fit qu'il se sentit obligé de ne pas laisser faiblir son engagement pour le bien-être du peuple allemand et du Reich. Une autre conséquence fut désormais sa conviction qu'il n'y avait personne d'autre que lui en Allemagne, maintenant et dans un avenir immédiat pour résoudre les problèmes posés au pays. Il se laissa alors emporter par cette conviction d'une mission à accomplir et commença à perdre pied par rapport à la réalité.
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Nous autres aviateurs étions en confiance avec Göring, qui était l'un des nôtres. Le Führer était lointain et inaccessible. C'était dans cet état d'esprit que j'avais pris mon service auprès de lui, mais à présent -six mois plus tard- la situation s'était inversée. Plus je connaissais Göring plus je prenais mes distances avec lui. A l'occasion de son anniversaire, sa propension au déploiement de faste contrastait avec la simplicité du Führer dont la réserve presque discrète détonnait particulièrement dans ce contexte. Cette modestie me convenait. La prétention pompeuse de Göring était laide et même inconvenante. Hitler faisait mine de ne rien remarquer mais il partageait pourtant cette opinion.
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Les derniers jours (et les dernières heures) avant un des discours les plus importants du Führer une ambiance particulière régnait dans sa résidence: tous les rendez-vous furent annulés; Hitler n'était présent qu'irrégulièrement aux repas, et restait presque exclusivement dans son cabinet de travail. Une machine à écrire y avait été installée et le Führer dictait directement le discours à deux secrétaires alternativement, puis commençait la correction après la dictée de quelques pages. Le brouillon était ensuite redactylographié dans le bureau et présenté à Hitler. Il arrivait que des parties d'un discours dussent être réécrites deux et même trois fois. Entre temps, un aide de camp devait être disponible en permanence pour fournir les documents ou le matériel statistique nécessaire.
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Il prévoyait que le Russe se battrait avec vigueur et opposerait une farouche résistance: "Nous devons compter sur de fortes attaques aériennes et nous en protéger par une habile défense. Notre aviation obtiendra assurément des succès rapides, facilitant ainsi l'avancée des unités du Reich. Les plus durs combats seront surmontés au bout d'environ six semaines. Mais il faut que chaque sache de quoi il s'agit. Ce n'est pas la terre que nous voulons annexer : c'est le bolchevisme qui doit être détruit."
p.347
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Pour moi, il était hors de doute que le déclenchement de cette guerre avait pour cause primordiale la résolution prise par Hitler de combattre le bolchevisme.
p.251
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Vidéo de Nicolaus von Below
[HISTOIRE] LA CHRONIQUE DE GERARD COLLARD - A LA DROITE D'HITLER
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