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EAN : 9782253101727
192 pages
Livre de Poche (Lgf) (01/10/2020)
4.02/5   450 notes
Résumé :
Le livre de Poche

Une odyssée familiale puissante et passionnante.
Le grand retour de Victoria Hislop à la saga historique.

Athènes, milieu des années 1940. Récemment libérée de l’occupation allemande, la Grèce fait face à de violentes tensions internes. Confrontée aux injustices qui touchent ses proches, la jeune Themis décide de s’engager auprès des communistes et se révèle prête à tout, même à donner sa vie, au nom de la liber... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (83) Voir plus Ajouter une critique
4,02

sur 450 notes
Quoi de mieux qu'un petit Victoria Hislop pour se plonger dans l'Histoire de ce magnifique pays qu'est la Grèce ? Après avoir été chamboulée par L'île des oubliés, je me plonge dans cette saga familiale qu'est le roman Ceux qu'on aime. Un roman encore une fois marquant et débordant d'informations avec un contexte crédible et tellement tangible.

Légèrement abordée pendant les cours d'histoire au lycée, la guerre civile des années 30 en Grèce amène un quotidien extrêmement difficile pour un pays qui sort d'une Guerre mondiale et qui se prépare à la prochaine. Victoria Hislop se met au niveau de la population locale à travers les yeux de Thémis, jeune fille qui voit les gens autour d'elle mourir à cause d'une famine nationale et qui survit comme elle peut. Cette enfance forgera une femme au fort caractère et qui se battra pour son peuple malgré les immenses sacrifices.

Victora Hislop nous offre avec ce roman, un roman fort en émotion et plutôt dramatique. Themis est un personnage très passionnant à suivre et qui vivra des choses particulièrement difficile dans l'espoir de ne plus jamais voir personne mourir de faim. Nous allons traverser L Histoire lors de ce roman qui jalonnera la vie entière de Themis et des membres de sa famille.

J'ai beaucoup appris sur le contexte historique de ce pays que j'aime tant. La plume de Victoria Hislop est tout autant prenante et addictive que dans L'ile des Oubliés. L'autrice sait prendre le temps quand il faut et nous offre des personnages crédibles et attachants. A lire sans hésiter si vous êtes un peu curieux !
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J'ai lu tous les livres de Victoria Hislop, à l'exception de cartes postales De Grèce. Ceux qu'on aime est sans aucun doute, celui qui m'a le moins emballé. J'avais adoré l'île des oubliés, lu à la fin de l'été 2012. Un des rares livres dont je me souviens quand je l'ai lu. Les opus suivants, j'en conserve un bon souvenir sans pour autant qu'ils atteignent le niveau de la fameuse île des oubliés.
En revanche, petite déception avec Ceux qu'on aime. le livre retrace l'histoire de la Grèce à partir des années 30, ce qui est toujours intéressant de faire une p'tite piqûre de rappel historique, mais peut-être justement que la période évoquée est beaucoup trop longue. En conséquence, je trouve que tout reste un peu en surface, qu'on passe assez rapidement d'une situation à une autre, on ne fait qu'effleurer les grands événements de l'histoire de ce pays, par ailleurs riche et mouvementée.
Et cette sensation de survol s'accentue encore dans la dernière partie du livre. Themis revoit un ancien camarade de classe, elle se marie, elle a des enfants, ils sont étudiants puis mariés puis mort en quelques pages. La construction narrative est ultra linéaire, un peu terne, tout ça manque un peu d'envolée, de passion. Ce qui est paradoxal, parce que la vie de Themis (le personnage principal) est tout sauf plate ! Mais Hislop édulcore beaucoup les drames traversées par cette dame, notamment pendant la période où elle est prisonnière. Je trouve que la dureté des conditions de vie n'est pas extraordinairement retranscrit. du coup, malgré toutes les péripéties qui arrivent à Themis, tous les choix qu'elle fait, le lecteur reste un peu à côté, ne parvient pas à entrer totalement et pleinement en empathie avec elle. le récit manque de détails, ne s'attarde pas assez sur les différentes étapes du parcours de vie de Themis ou même sur les différents événements politiques qui secouent la Grèce.
Il y avait sûrement trop de choses à raconter sur une période de temps trop longue, d'où cette sensation de ne jamais vraiment approfondir les sujets, de rester souvent dans une forme de superficialité. L'occupation pendant la guerre, la guerre civile, la dictature des colonels, ça mériterait presque un tome entier pour chacun de ces trois grands marqueurs de l'histoire contemporaine grecque.
Dommage.
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Voici mon retour de lecture sur Ceux qu'on aime de Victoria Hislop.
Athènes, milieu des années 1940.
Récemment libérée de l'occupation allemande, la Grèce fait face à de violentes tensions internes.
Confrontée aux injustices qui touchent ses proches, la jeune Themis décide de s'engager auprès des communistes et se révèle prête à tout, même à donner sa vie, au nom de la liberté.
Arrêtée et envoyée sur l'île de Makronissos, véritable prison à ciel ouvert, Themis rencontre une autre femme, militante tout comme elle, avec qui elle noue une étroite amitié. Lorsque cette dernière est condamnée à mort, Themis prend une décision qui la hantera pendant des années.
Au crépuscule de sa vie, elle lève enfin le voile sur ce passé tourmenté, consciente qu'il faut parfois rouvrir certaines blessures pour guérir.
Ceux que j'aime est une saga historique puissante, que j'ai adoré.
Ce livre attendait depuis un sacré moment dans ma PAL, je ne comprend pas que je ne l'ai pas lu avant car ce fût un réel plaisir de retrouver cette autrice qui a le don de réussir à m'emmener avec elle, de me plonger totalement dans ma lecture.
Nous découvrons Themis en 2016, pendant une fête de famille. Une fois celle ci terminée, la vieille dame relate ses souvenirs à deux de ses petits enfants.
Retour en 1930. Themis Koralis est une enfant, la dernière d'une fratrie de quatre composée de Thanasis, Panis et Margarita. Chez eux, c'est animé car les quatre enfants sont loin d'être complices, et c'est peu dire ! Ils vont avoir des idées politiques opposés, ce qui crée de sacrés tensions entre eux et deux clans vont se dégager : Panis et Themis contre Margarita et Thanasis.
J'ai suivi avec passion l'histoire de Themis et des siens, notamment l'annexion de la Grèce pendant la seconde guerre mondiale.
J'ai été très touchée par certains passages, par la pauvreté extrême des grecs. J'ai appris de nombreuses choses sur leurs courants politiques, leurs conditions de vie en 1939 – 1945.
Cela m'a fasciné même si certains passages sont tristes, évidemment. La violence y étant omniprésente ; il est évident que parfois celle ci crée des dommages collatéraux sur les humains.
Le rythme est un peu lent car tout se met en place peu à peu. Cela ne m'a pas dérangé, au contraire ça permet de bien comprendre tout se qui se déroule. A aucun moment je n'ai été perdue.
J'ai été stupéfaite du caractère très différent de cette fratrie car on dirait vraiment qu'ils ne viennent pas des mêmes parents, qu'ils n'ont pas été éduqués pareil !
J'ai également été surprise de la violence omniprésente dans ce pays à la fin de la seconde guerre mondiale. Ils règlent leur compte mais pas avec bienveillance ! La vache ! Ils y vont fort par moment. C'est choquant.
Themis va vivre des choses terribles et la violence qui règne autour d'elle est insupportable. le comportement de certains de ces compagnons d'infortune, des gardiens, est à vomir !
Comment peut-on infliger de telles horreurs à des êtres humains ?
Malgré tout, la jeune femme réussi à garder espoir et aussi à nous en insuffler à nous lecteur.
Vous l'aurez compris, c'est un roman assez noir autant par rapport à la période décrite que par rapport à l'histoire de la Grèce.
J'ai beaucoup aimé ma lecture. Themis et les siens sont des personnages complexes. J'ai eu un coup de coeur pour sa grand-mère, une femme exceptionnelle.
Bravo pour le travail de recherche car mine de rien Victoria Hislop nous fait découvrir la Grèce de 1930 à 2016.
C'est avec plaisir que je vous invite à découvrir Ceux qu'on aime que je note quatre étoiles et demie :)
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Quand on pense Grèce, on pense vacances, îles, plages, soleil……
Mais là, on entre en plein dans l'histoire de ce pays, de 1930 à nos jours.
Et c'est avec Themis Koralis qu'on découvre le sort de ce pays et de ses habitants.
A l'occupation allemande a succédé la guerre civile entre communistes et conservateurs. Et quand tout pourrait redevenir calme, c'est la junte militaire qui prend le pouvoir.
La haine semble avoir été le mot d'ordre durant toutes ces années.
Les morts ne se comptent plus. Les destructions non plus.
Je ne connaissais pas particulièrement la politique grecque et là, j'avoue que j'ai été édifiée.
C'est passionnant.
Même au sein de la famille Koralis, les tensions sont énormes.
Victoria Hislop a un grand talent. Tout est intéressant. L'histoire de la famille, l'histoire de la Grèce.
J'ai dévoré ces 450 pages complètement captivée.
Une excellente fiction et une belle leçon d'histoire.
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Un roman ayant pour toile de fond la Grèce contemporaine ?
Chouette alors, me disais-je, voilà qui doit être bien intéressant. Et sur plus de 600 pages, voilà de quoi donner assez d'espace à l'auteur pour pouvoir prendre son temps et nous faire bien comprendre les enjeux personnels des différents protagonistes comme les enjeux historiques de ce qu'ils traversent.

Cet ouvrage suit Thémis et ses proches des années 1930 aux années 1980, et par là évoque l'histoire récente de la Grèce, depuis les conséquences du Traité de Lausanne de 1923 et l'évacuation des Grecs de Turquie jusqu'après la chute de la dictature des colonels et l'arrivée au pouvoir du fondateur du PASOK (parti socialiste grec), Andreas Papandréou.

Je comprends bien que l'auteur a souhaité faire comprendre aux lecteurs les difficultés d'un pays auquel elle est attachée, et a créé dans ce but des personnages représentant les parties en présence, des royalistes aux communistes, des sympathisants nazis à ceux qui "ne s'occupent pas de politique".

Mais les protagonistes m'ont paru caricaturaux, sans parler de leurs échanges à propos de la situation de leur pays au fil du temps, ressassant toujours les mêmes réflexions face aux évènements.

Il ne m'a pas été possible de m'attacher à qui que ce soit, je n'ai pas trouvé de profondeur à ces personnages qui me semblaient réciter ou hurler, selon qu'ils gardaient leur calme ou pas, les redites incessantes que leur inspiraient les calamités auxquelles a été confrontée la Grèce durant cette période, et plaquer les gestes et réactions attendus selon leur orientation politique.
Comme des marionnettes de ventriloque…

Et la plume de Victoria Hislop n'a pas rattrapé quoi que ce soit non plus.

Je devrais me méfier davantage quand je commence
par : "Chouette alors !"...

Un très gros flop pour moi.
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Citations et extraits (44) Voir plus Ajouter une citation
Au cours de cette journée, où sa famille s'était entassée dans le petit appartement, Themis s'était fait la réflexion, non sans un léger regret, qu'elle n'avait rien à léguer à ses enfants et petits-enfants. Ses biens n'avaient que peu de valeur, à l'exception de la table fatiguée autour de laquelle sa famille s'était réunie, génération après génération.
A moins qu'il n'existe, peut-être, une autre forme d'héritage ? Themis y songea soudain : puisque Giorgos n'était plus lui-même, elle avait envie de raconter certaines choses. L'histoire de sa vie n'était pas un patrimoine, mais c'était tout ce qu'elle possédait et elle allait l'offrir à Popi et Nikos.
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— Vous voyez cette photo ? Celle de droite.
De là où elle se tenait, Popi apercevait le salon à travers les portes fenêtres. Une série de cadres trônait sur le buffet.
— Tu veux dire celle où tu es avec ta sœur ?
— Ce n’est pas ma sœur, c’est Fotini, ma meilleure amie d’enfance. Mais tu as raison en un sens, puisque nous étions aussi proches que des sœurs. Plus proches même, peut-être.
Par-dessus la balustrade, la vieille dame montra du doigt un coin de la place.
— Elle est morte juste là.
Popi considéra sa grand-mère avec incrédulité, avant de tourner son regard dans la direction indiquée. Elle découvrait cette histoire pour la première fois et était sidérée d’entendre sa grand-mère en parler de façon aussi franche.
— C’était pendant l’occupation. Il y a eu une famine, agapi mou. Des centaines de milliers de personnes ont trouvé la mort.
— Quelle horreur ! dit Nikos. J’ignorais que la situation avait été aussi tragique à Athènes.
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La benjamine de la famille était toujours à table, ses manuels ouverts devant elle, perdue dans ses pensées. Pourquoi, se demandait-elle, Jésus ne prendrait-il pas le parti des communistes ? N’avait-il pas dit que les pauvres devaient venir à lui ? Ne voulait-il pas que tous les hommes soient égaux ?

(Les escales, p.51-2)
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— C’est formidable, ma chérie. Tu as su t’illustrer, la félicita sa grand-mère.
— Moi aussi, j’ai fait quelque chose d’inédit aujourd’hui, intervint Thanasis, qui ne voulait pas que sa sœur tire la couverture à elle. J’ai appris à tenir une arme.
Il y avait dans sa voix la même note de triomphe que s’il avait remporté une bataille. Themis mastiquait sa nourriture en silence mais ne parvenait pas à l’avaler. Personne n’attendait d’elle qu’elle prenne la parole à table, si bien qu’elle n’avait aucun mal à garder ses pensées pour elle. Elle devrait bientôt intégrer l’EON à son tour, et la seule chose qui la réjouissait dans cette perspective était d’apprendre à utiliser une arme. Oui, c’était la seule activité qui lui paraissait intéressante, et utile. Le reste ne revêtait aucun attrait à ses yeux.
Son regard passa de Margarita à Thanasis puis à leur yaya. Elle fut submergée par le sentiment que Panos avait été trahi.
Colère, peur et honte se mêlaient en elle. Il avait suffi d’un bref instant pour qu’une fissure aussi invisible que celle sur le crâne de Panos apparaisse et la sépare du reste de la famille.
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Peut-être le monde avait-il toujours été plein de contradictions; elle ne les avait simplement pas remarquées avant.
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Vidéo de Victoria Hislop
Extrait du livre audio "Cette nuit-là" de Victoria Hislop lu par Clara Brajtman. Parution CD et numérique le 11 mai 2022.
https://www.audiolib.fr/livre/cette-nuit-la-9791035407469/
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