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EAN : 9782809826975
224 pages
L'Archipel (18/09/2019)
2.7/5   5 notes
Résumé :
"Je suis l'enfant de personne.

Mes papiers d'identité sont faux.

Aucun nourrisson nommé Surangi n'est né à l'hôpital Kalubowila dans la banlieue de Columbo le 19 septembre 1985 ni dans les semaines précédant et suivant ce jour. Pas même dans un établissement alentour.

Le numéro de registre sur mon certificat ne correspond à rien.

On m'a donc volée. Ou vendue. Ai-je été créée pour alimenter un réseau d'adopt... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Je vais avoir deux avis bien distinct sur ce témoignage.

Tout d'abord, j'ai l'auteur. Peut-on employer le terme « nègre » ? Pourtant c'est le cas. Peggy-Loup Garbal s'est mise au service d'Émilie Ducrot pour parler d'un trafic d'enfants au Sri Lanka dont malheureusement elle en est victime. Alors, je dirais que l'écrivain a une manière de transmettre ce récit avec beaucoup de pudeur. J'ai senti beaucoup d'émotion. Moi qui ne suis pas adepte d'autobiographie sauf quand c'est écrit par un journaliste, j'ai pris plaisir à le lire. Non, je n'ai pas souri des malheurs de cette jeune femme. Je dis juste que ce témoignage est très agréable à lire. Il y une certaine finesse qui se dégage.
Pourquoi j'ai deux avis ? le contenu me chagrine et je me demande si Émilie Ducrot n'a pas tout mélangé. Je m'explique. Quand je lis ce titre accrocheur, une quatrième de couverture alarmante, je ne m'attendais pas à avoir un récit sur sa période star system. Je ne veux pas juger cette jeune femme, et encore moins cette adolescente qui a été jetée en pâture devant la France entière. Mais je ne comprends pas qu'elle souhaitait consacrer autant de pages à cette période si sombre. J'aurais pu l'accepter si elle nous faisait une sorte de lien, mais malheureusement le portrait de cette jeune fille en ressort négatif. J'ai refusé de rentrer dans le jugement car je n'ai pas vécu sa vie. Émilie en ressort à plusieurs reprises comme une enfant capricieuse. Alors je lui tire mon chapeau car il faut un sacré courage pour se dévoiler sans fard. Elle ne cherche pas à se faire aimer juste expliquer son point de vue. Je trouve dommage qu'elle n'ait pas fait plus de lumières sur cette affaire sordide. J'en ressors avec beaucoup de questions, malheureusement.
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Je vous parlais cet été d'un livre bouleversant "L'arbre des oublis" de Corine Valade qui nous parlait dans son livre des enfants qui étaient sauvagement déracinés et retirés à leurs parents. Ici, je ne sais pas si la situation est moins pire dans la mesure où l'enfant ne sait pas qu'il est le fruit d'un marché noir effroyable.



Ce livre autobiographique nous est racontée par l'auteur avec beaucoup de singularité. Je ne sais pas comment j'aurai réagi à sa place, savoir que je m'appelais autrement à l'origine m'aurait poussé à en savoir plus c'est certain. C'est d'ailleurs ce qu'elle a fait puisqu'elle nous explique qu'elle fait partie des 11 000 enfants kidnappés au Sri Lanka. Elle a grandi au Puy-en-Velay avant de partir pour la Réunion puis elle est revenue en France où vous la connaissez peut-être car elle a intégré un télé-crochet (que je ne connais que de nom !).



A la suite de sa mésaventure télévisuelle, elle a rencontré son époux qui lui a offert deux enfants. Elle a décidé de retourner au Sri Lanka afin de retrouver ses parents biologiques car elle a appris qu'elle faisait partie de ces enfants volés. Et c'est de ça qu'elle va nous parler dans son livre, les enfants volés du Sri Lanka.



N'ayant pas connu l'auteur dans l'émission, je n'ai pas trouvé pertinent de nous parler de ses frasques à la télé car pour moi, le sujet principal était les enfants. J'ai trouvé que cette partie, la plus intéressante du récit n'est arrivé que sur le tard ce qui est fort dommage. Parce que soyons honnêtes, les frasques de l'auteur n'ont pas apporté un plus indéniable au récit, j'ai plus vécu cette partie comme une perte de temps.



J'ai été décontenancé de voir que l'auteur n'a pas avancé d'un iota dans son entreprise. Il est vrai qu'il faut beaucoup de moyen financier et humain pour une telle entreprise sauf que voilà, c'est frustrant pour la lectrice que je suis que l'on fasse ainsi du sur place.



Pour ce qui est des personnes qui l'ont recueilli, adopté, aidé, soutenu envers et contre tout, elle n'a aucune parole de bienveillance envers eux, elle n'a aucune reconnaissance. Je la trouve méchante, cruelle envers les seuls parents qu'elle n'ait jamais réellement connu. Elle leur reproche cette situation dans laquelle ils n'y sont pour rien. Qu'elle mette sur un piédestal cette mère qu'elle n'ait jamais connu, je comprends totalement mais qu'elle n'a aucune parole, aucune douceur, aucune bonté pour la femme qui s'est occupée d'elle depuis toujours, et bien cela m'a totalement retourné !



Tout ça pour vous dire que malheureusement, ce livre n'a pas su répondre à mes attentes... Ce ne sera peut-être pas votre cas, je vous invite à vous faire votre propre avis.
Lien : https://leslecturesdeladiabl..
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Je remercie les éditions L'Archipel de m'avoir fait découvrir le récit d'Emilie Ducrot, ancienne candidate de la Star Academy. Bien qu'elle revienne sur sa carrière musicale, ceci n'est pas le thème principal du livre 'Les larmes de l'éléphant'. L'autrice souhaite ici aborder le sujet des enfants volés du Sri Lanka. Ayant été adoptée, elle s'est rendue compte qu'elle fait partie de ces enfants.

Je n'ai personnellement pas suivi l'émission Star Academy et je n'avais donc jamais entendu parler d'Emilie Ducrot. C'est donc avec un regard naïf que j'ai découvert ses frasques dans cette émission, dues à sa jeunesse. Alors que je pensais que tout le livre allait traiter du vol d'enfants adoptés, cette partie n'arrive que tardivement, bien qu'elle soit présente en trame de fond. Et étonnamment, alors qu'il s'agissait du sujet qui initialement m'intéressait le plus, c'est la partie qui m'a le plus ennuyé. Il est vrai que je m'attendais à ce que l'autrice retrouve ses parents natifs, mais pas du tout ! Elle n'a malheureusement même pas encore eu l'argent nécessaire pour commencer son enquête sur place, au Sri Lanka, ce qui traduit la difficulté d'une telle entreprise. Cela est aussi frustrant pour le lecteur que cela doit l'être pour l'autrice. Enfin, j'ai personnellement trouvé que l'autrice était particulièrement dure avec ses parents adoptifs, qui ne sont en rien fautifs de toute cette situation puisqu'ils se sont fait avoir. Elle ne les cite par exemple pas dans les remerciements alors qu'elle idéalise cette mère à qui on l'a volé, ce que je peux comprendre, mais l'un n'empêche pas l'autre. Ils n'apparaissent que peu dans cet ouvrage bien qu'ils la "sauvent" de situations compliquées à plusieurs reprises et qu'ils se montrent toujours compréhensifs à son égard.

Je ne souhaite à personne de découvrir une telle supercherie sur ses origines, mais ce livre, dont le sujet m'intéressait pourtant beaucoup, n'a pas su me convaincre. Les goûts et les couleurs...

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Emile Ducrot aurait fait de la télé-réalité, c'est ce qu'elle nous dit dans son récit.
Personnellement, j'ai choisi ce récit car j'étais intéressée par l'histoire des adoptions illégales au Sri Lanka. Emile en parle, mais son récit est vite noyé par les autres évènements de sa vie. C'est ce qui est dommage.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
La télé-réalité est quelque chose qui prend le meilleur de vous, vous absorbe...et vous recrache, vous laissant à terre, seul et blessé.
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