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EAN : 9782221246580
306 pages
Robert Laffont (06/02/2020)
3.78/5   151 notes
Résumé :
Hiver 2011. Deux petites filles se noient dans la Meuse. La plus jeune est tombée à l'eau et sa soeur, qui pourtant ne savait pas nager, a tenté de la sauver. Quelques jours plus tard, un pompier de Liège perd la vie en cherchant les corps.

Liège, le 25 janvier 2012, 11 heures du soir. En pleine tempête de neige, Jordan Nowak, loueur de pianos, aborde le pont-barrage de l'île Monsin. Dans ses phares, soudain, une silhouette penchée sur le parapet. Jo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (55) Voir plus Ajouter une critique
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Immersion belge au coeur de Liège, île Monsin, Herstal, la Meuse. C'est dans ce décor que Jordan, réparateur de piano découvre une jeune femme hagarde au bord de la Meuse, sous un manteau de neige.
Une rencontre éphémère qui chamboulera la vie de plusieurs protagonistes. Surtout quand cette même jeune fille des jours plus tard est portée disparue.

Armel Job nous propose avec le talent qui est sien, une histoire de disparition sous des airs de faux-semblants, le tout orchestré par l'inspecteur Lipsky. Armel Job aime les jeux de piste, les âmes torturées, la psychologie terrienne. Sauf qu'ici, je dois avouer malgré mon affection pour cet auteur belge que je n'ai pas adhéré à cette histoire, qui à mon sens manquait d'ancrage et de finesse. Les personnages, Jordan, le réparateur de piano, sa femme Edith, la mère de la disparue Helga ou le voisin Wolf, tous ces personnages m'ont semblé survolé et pas suffisamment subtils comme me l'a habitué Armel.
J'ai apprécié l'écriture mais l'histoire ne m'aura pas convaincue.

#LadisparuedelîleMonsin #NetGalleyFrance
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Ce 25 janvier, Eva, 32 ans, n'est pas venue à l'anniversaire de son frère, et ce n'est pas normal. Elle n'a pas prévenu, elle est injoignable, personne ne sait où elle se trouve. Helga, sa mère, s'inquiète et alerte la police. Celle-ci juge la situation inquiétante et fait diffuser un avis de disparition à la télévision. Un témoin se manifeste : Jordan, loueur de pianos, a aperçu Eva en pleine tempête de neige, précisément le 25 janvier vers 23h, sur le pont-barrage de l'île Monsin, sur la Meuse. Intrigué, il a arrêté sa camionnette et a convaincu la jeune femme, hagarde et frigorifiée, de monter à bord pour qu'il la conduise à la gare la plus proche. Il est le dernier à avoir vu Eva, qui n'a plus donné signe de vie ensuite.
Disparition volontaire, enlèvement ou meurtre sans cadavre, cette enquête est une aubaine pour l'inspecteur Lipsky, qui y voit l'affaire qui va enfin lancer sa carrière de fin limier, jusque là stagnante au milieu de la paperasse. Las, le jeune loup aux crocs aiguisés s'avère un canasson aux oeillères bien rigides...

Armel Job sait y faire en matière d'analyse psychologique, et il maîtrise l'art d'orchestrer les fausses pistes, les trompe-l'oeil, les non-dits, les malentendus et les secrets de famille pour égarer le lecteur. A partir des points de vue des différents personnages, on reconstruit peu à peu l'histoire d'Eva, et on réalise l'ampleur de l'incompréhension entre elle et sa mère, le rôle du vieux voisin un peu trop prévenant et l'importance d'un drame pourtant étranger à l'affaire (la mort par noyade de deux fillettes et d'un pompier un an plus tôt dans la Meuse), mais qui a réveillé un insurmontable sentiment de culpabilité.
Cette histoire qui se déroule en région liégeoise n'est pas désagréable à lire, mais globalement j'ai eu du mal à croire à cette intrigue un peu tirée par les cheveux, et je ne me suis pas arrivée à m'attacher aux personnages, qui pour moi ne sont pas assez aboutis. Quant à l'épilogue, j'ai trouvé qu'il sonnait faux. Un polar parmi d'autres, vite lu, vite ... disparu de mes souvenirs.

En partenariat avec les Editions Robert Laffont via Netgalley.
#LadisparuedelîleMonsin #NetGalleyFrance
Lien : https://voyagesaufildespages..
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En 2011, deux petites filles se noient dans la Meuse. Les pompiers effectuent des recherches pour les retrouver au pont barrage de Liège et un jeune pompier perd la vie, entraîné dans les eaux trop fortes.
Voici le point de départ dramatique qui a inspiré Armel Job pour son dernier roman.
25 janvier 2012, Jordan Nowak, accordeur de pianos revient de la salle de concert où il a loué et accordé le piano au centre ville de Liège. Il doit traverser le pont barrage dans sa camionnette pour rejoindre son hôtel. Dans la tempête de neige, il aperçoit une silhouette. C'est une jeune femme, il craint qu'elle ne se jette à l'eau. Il s'arrête et lui vient en aide.
Le lendemain, de retour auprès de sa femme et de ses deux fils en Ardennes, il ne raconte rien mais lorsqu'il voit l'avis de disparition de la jeune femme sur l'écran de télévision, il réagit et téléphone au policier local pour témoigner.
De fil en aiguille, on s'apercevra que Jordan sait beaucoup plus de choses qu'il ne dit. La police liégeoise sous les traits de l'inspecteur Lipsky va enquêter, suspecter Jordan, le voisin d'Éva qui habitait à Eupen dans son enfance.
J'ai beaucoup apprécié le cheminement de l'enquête où comme lectrice je me posais des questions au fur et à mesure.
J'avais l'impression de participer à l'enquête.
Le seul petit défaut que j'ai noté, c'est que nous sommes en 2012 et dans certains détails, j'avais l'impression de me retrouver dans les années 60. C'est peut-être voulu après tout.
Armel Job aborde le thème de la culpabilité dont Éva ne saura jamais se débarrasser.
Un roman très bien mené et très bien écrit.
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Alors qu'il regagne son domicile, Jordan aperçoit dans la lueur de ses phares une silhouette féminine sur le point de basculer dans le vide du pont-barrage.
Jordan prend à bord de sa camionnette la jeune femme hagarde, couverte de sang et l'emmène dans un hôtel où elle pourra reprendre des forces.
Décision hâtive et inconsidérée qui va provoquer bien des soucis à Jordan lorsqu'au matin il découvre que sa protégée s'est fait la belle ne laissant qu'un foulard rose taché de sang.

Qui est Eva Krauss ? Qui ou quoi fuit elle ? Est-elle victime ou coupable ?
Des réponses dévoilées au compte-gouttes par un habile raconteur d'histoire, capable de prendre le lecteur dans ses filets, avec un polar passionnant, totalement addictif, sans cadavre, sans violence, dans une atmosphère digne de Simenon.

A défaut de multiples rebondissements, Armel Job s'attarde sur ses personnages, les dissèque avec la minutie d'un médecin légiste.

Armel Job, une fois encore a su me séduire par l'opacité de cette histoire, plombée par un paysage de neige.

Merci à NetGalley et aux Editions Robert Laffont.
#LadisparuedelîleMonsin #NetGalleyFrance

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Les romans d'Armel Job m'ont toujours plu jusqu'à présent mais cette fois, je dois avouer que La disparue de l'île Monsin m'a déçu…

Le roman commence bien pourtant et laisse augurer un bon moment de lecture : qu'est-il arrivé à cette jeune femme que Jordan Nowak, un loueur de piano, voit une nuit d'hiver sur un pont et qu'il convoie à la gare, elle disparaît et Jordan est soupçonné par le jeune inspecteur Lipsky. Les indices s'accumulent, Lipsky fonce mais n'est-il pas trop sûr de lui ?

L'histoire ne m'a pas convaincu, les personnages ont trop peu d'épaisseur et mon attention s'est relâchée aux deux tiers du livre, la dernière partie m'a peu séduit.

Il n'en reste pas moins qu'Armel Job a un style agréable, et qu'il aime nous plonger dans des situations inextricables.

Je n'abandonnerai donc pas cet auteur !
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critiques presse (2)
LeSoir
09 mars 2020
Armel Job est décidément un auteur surprenant. Chaque année, il parvient à nous captiver avec une histoire formidable, qui s’inscrit dans le quotidien de personnages normaux, en Belgique. Ce n’est jamais vraiment un polar ou un roman policier, même si, en effet, il y a des flics dans La disparue de l’île Monsin, il n’y a pas toujours de morts, mais le roman est toujours tendu par un mystère, une énigme. Ici, une disparition.
Lire la critique sur le site : LeSoir
LaCroix
05 mars 2020
Dans ce roman belge à la morale subtile, Armel Job poursuit avec talent sa dissection au scalpel de l’humain, dans ses complexités et ses paradoxes.
Lire la critique sur le site : LaCroix
Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
Si vous passez en Belgique au mois de mai, lorsque vous dégusterez une gueuse sur la Grand-Place, ne vous étonnez pas que le garçon de café vous entretienne non de la pluie et du beau temps, mais de musique classique. C’est qu’à cette époque, les Belges de toute condition suivent avec ferveur le concours musical Reine Élisabeth. Tout à coup un pianiste kazakh, une violoniste sud-coréenne défraient la conversation comme jamais ne l’espèreraient les joueurs de football ou les briscard de la question linguistique.
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L’âme ne réside pas, comme on le croit communément, dans quelque repli inaccessible de l’être humain ; l’âme habite le corps tout entier, elle peut, le cas échéant, le faire frémir de la nuque aux talons. 
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Une demi-vérité est pire que le silence. Une demi-vérité, c’est déjà un mensonge complet, et il n’y a pas de chemin plus difficile à rebrousser que celui du mensonge. 
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Quand il lui avait insinué qu'en tant que jeune flic il s'était laissé griser par l'odeur du sang, Bérieux avait mis dans le mille. Inutile de le nier, Lipsky avait ressenti une certaine jouissance lorsqu'il avait mis Nowak sur la sellette jusqu'à le faire craquer. Jamais il n'aurait cru qu'il prendrait plaisir à écraser quelqu'un de cette façon.
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Il nous faut quelque chose qui tienne la route. En fait, ce n'est jamais que notre route. La route des autres, personne ne la connait. Se mettre dans la peau de quelqu'un, la bonne blague ! Rien que l'expression, c'est tellement absurde. Vous voyez ça, entrer dans la peau de votre voisin ? Ce qu'on imagine des sentiments d'autrui, en définitive, ça n'a pas plus de consistance que la fumée de cette cigarette. (p.231)
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Videos de Armel Job (10) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Armel Job
Interview d'Armel Job, principalement à propos de son roman "Une drôle de fille". Il répond également à quelques questions sur son processus d'écriture.
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