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EAN : 9782259277754
352 pages
Plon (06/02/2020)
3.72/5   9 notes
Résumé :
Vite. Tout va trop vite dans cette société qui célèbre l'instant aussi intensément qu'elle l'oublie. Il faut aller vite, gagner du temps, ne pas en perdre, chasser les temps morts, ne plus attendre. La vitesse impose une accélération de nos modes de vie de plus en plus déstabilisante. Politique, économie, entreprise, société, médias, relations humaines : nous ne vivons plus que dans l'instant avec la sensation d'être toujours dépassé, soumis au diktat de l'immédiate... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Je remercie #NetGalley France et les éditions Plon pour l'envoi de cet essai de Jonathan Curiel, Vite !, sur « les nouvelles tyrannies de l'immédiat ou l'urgence de ralentir »…
Naturellement ces problématiques me parlaient et leur analyse m'intéressaient.
L'éditeur présente ainsi ce livre : « voyage haletant au coeur de la société de l'instant et de tous ses ressorts médiatiques, Vite ! offre une réflexion puissante et originale, et dessine des voies de sortie de ces nouvelles tyrannies de l'immédiat. Jonathan Curiel sait de quoi il parle, il est DGA des programmes de M6, W9, 6ter et fait partie de tous ces gens qui courent après le temps ! ».

Jonathan Curiel suit un plan très détaillé avec états de lieux, évolution des idées, dans les domaines de la politique, de l'entreprise, des modes de vie, des médias, de l'urgence médiatique, de la prédominance de l'instant présent… ; il évoque aussi les possibles réactions contre l'immédiateté absolue et le culte de la vitesse…
J'ai retenu des paradoxes et parallèles intéressants : un degré de lenteur proportionnel à la mémoire et un degré de vitesse directement proportionnel à l'intensité de l'oubli, les politiques de grands travaux des présidents Pompidou, Giscard, Mitterrand et Chirac et plus rien depuis Sarkozy, Hollande et Macron, la mise en avant des valeurs fondamentales de l'Amérique par Obama et la présidence désastreuse de Trump, la valorisation des actions visibles et quantitatives au détriment de projets plus solides sur le long terme, la non information des chaines en continu où l'actualité est répétée, disséquée avec gloutonnerie, la permanence inquiétante des états de crise…
J'ai retrouvé dans des allusions à des problématiques sociétales, à des hommes et femmes politiques, à des célébrités du monde de l'audiovisuel ou encore à des auteur(e)s, des analyses qui faisaient écho à mes propres ressentis ou réflexions : la culture de l'urgence du « style Sarkozy » et son « hyper-présidence », les « couacs » dans la communication politique instantanée lors de la médiatisation des grandes affaires ou scandales divers, le débat autour du travail du dimanche, la marche rédemptrice de Kerviel à l'opposé de sa vie de trader, l'urgence et l'immédiateté banalisée dans les entreprises ou administrations (« c'est pour hier », « as soon as possible »), la performance avant tout comme critère d'évaluation, l'universalité de la concision du PowerPoint dans toutes les réunions ou présentations, le raccourcissement des temps de formation, la mobilité, les e-mails en flux continu, la vitesse et la pression à l'origine des burn-out, l'obsolescence toujours plus rapidement programmée, le désengagement, la non prise en compte des enjeux écologiques…
J'ai beaucoup apprécié la manière dont Jonathan Curiel parle du détournement du carpe diem en une sorte de présent éternel, dilaté, permettant de tout faire et de tout voir en allant toujours plus vite. Ce culte de l'instant, dévalorise le passé et n'offre aucune projection dans le futur. Ce présent immédiat est un entre-deux stérile : c'était mieux avant et ce sera moins bien après, alors vivent les nouvelles sensations toujours plus fortes, des relations humaines expéditives, une instabilité généralisée, la multiplication des activités, une valorisation de l'over-booking…
Cette société de l'immédiateté crée des clivages entre ceux qui en ont les moyens et ceux qui ne les ont pas, entre les élites débordées et ultra connectées et ceux qui subissent d'autres formes d'urgence, sociales et économiques, territoriales ; Jonathan Curiel rattache cette dichotomie au mouvement récent des Gilets jaunes.

Je me suis beaucoup intéressée à tout ce qui est en rapport avec les réseaux sociaux et les milieux littéraires et culturels, domaines qui me touchent plus particulièrement.
L'auteur a l'honnêteté de reconnaître qu'il est lui-même victime des « alertes » ou notifications diverses, qu'il consulte de manière anormale ses e-mails, qu'il passe trop de temps sur les réseaux ; cette confession le rapproche de ses lecteurs, crée une complicité. La connexion permanente nuit aux vraies découvertes et à toute forme de réel approfondissement… Notre esprit est sollicité en permanence : moi-même, bien souvent, quand je m'installe pour lire ou travailler sur mon ordinateur, j'ouvre Facebook et Instagram…
Certaines images sont très parlantes pour les réseaux sociaux : un fonctionnement comme un volcan, par éruptions successives, le vrai et le faux pas toujours hiérarchisés, l'émotion prédominante sur le fait, la culture médiatique du buzz…
Jonathan Curiel présente Facebook et Twitter par le prisme du don et du contre-don, dans un échange de bons procédés, de likes et de partages réciproques où, paradoxalement, chacun est isolé. Nous sommes tous et toutes conscients d'une vie par procuration, d'un enfermement volontaire, chronophage et addictif, pourtant censé créer du lien.
Jonathan Curiel consacre aussi un certain nombre de pages à la culture dans les médias…
En matière audiovisuelle, on note une nouvelle forme artistique, consommable dans l'instant, terrain privilégié de la représentation du mal : la série, avec ses personnages ambigus et complexes, souvent immoraux, évoluant dans une profonde insécurité. Tout peut y arriver, très vite, à n'importe quel moment.
L'auteur explique avec brio le concept de « chouchous des médias », ces personnages publics qui, tels Fabrice Luchini ou Gérard Depardieu (par exemple), imprévisibles et incontrôlables, prennent le pouvoir sur un plateau, font le show et dont la présence dope les émissions au point que les extraits où ils apparaissent seront repris en boucle après la diffusion des programmes. Il évoque aussi l'expansion du « stand-up » qui a changé les postures des nouveaux humoristes, contraints de déclencher des rires sans répit, sur un rythme rapide et soutenu ; personnellement, je comprends mieux pourquoi je reste fidèle à des gens comme Raymond Devos ou Guy Bedos, pour ne citer qu'eux… : aujourd'hui, pour être efficace, même le rire doit faire court !
En matière de littérature, aussi, il faut pouvoir lire vite… Je déplore souvent la brièveté de certains nouveaux romans. Les écrivains sont formatés par et pour la machine médiatique. Pourtant, le livre est l'antonyme de la culture du vite car il implique effort, volonté, patience. Évidemment, quand Jonathan Curiel parle du nouvel apport des chroniqueurs et des influenceurs en tous genres, je m'attache de près à ses propos ! Et si, aujourd'hui, la consécration ne récompensait pas les meilleurs, mais plutôt les mieux armés médiatiquement, les plus à l'aise dans l'auto-célébration…
Le succès des ouvrages de développement personnel est révélateur d'un mal être identitaire, des dégâts provoqués par notre société de l'instant et de l'immédiat.

Si j'ai pu trouver ce livre un peu long, peiner sur quelques redites, je reconnais sa clarté et son ancrage (et encrage) dans des réalités que nous connaissons et vivons au quotidien, de solides références politiques, médiatiques et littéraires et une vision pluridisciplinaire quantitative et qualitative.
Certains passages sont particulièrement didactiques. Ainsi, la chronologie en chaine de la crise financière historique de 2008, entre le 22 janvier et le 5 décembre, est une admirable illustration des prises de décisions à grande vitesse.
Chaque lecteur ou lectrice y trouvera des références plus ou moins en phase avec son propre univers… J'ai souri au « Winter is coming » de Game of Thrones pour illustrer la prophétie « auto-réalisatrice » des catastrophes, j'ai opiné à la métaphore de Sisyphe et son rocher pour parler de la pression au travail… J'ai découvert « La Fable des abeilles de Mandeville », repensé à l'allégorie du garçon de café dans L'Être et le Néant de Sartre et à « L'Albatros » de Baudelaire… Enfin, je me retrouve dans la Philosophie de la marche de Frédéric Gros
Enfin, tout n'est pas négatif dans la notion d'urgence, qui peut aussi se montrer comme source d'opportunités et de spontanéité favorable à la créativité, à l'imagination ou encore à l'improvisation. Les jeunes générations, à travers les enjeux écologiques et environnementaux, proposent une immédiateté raisonnée et consciente, un ralentissement à l'échelle individuelle et collective…

J'ai passé un temps inhabituellement long à lire ce livre, annotant et surlignant beaucoup… J'ai même été relancée par l'éditeur à qui j'ai répondu que, pour tout ce qui s'apparente à un service de presse, je lis les livres plus ou moins dans l'ordre d'arrivée ou de demande, que tout est lu et fait l'objet d'une chronique sur ma page Facebook et, le cas échéant, sur NetGalley et ici où là sur les réseaux et que je le remerciais, par avance, de sa patience.
Décidemment, l'injonction d'aller vite me concernait aussi mais ne m'a pas empêché de faire à mon idée et à ma façon. J'ai consacré beaucoup de temps à la lecture de cet essai et à la rédaction de cette chronique ; je ne peux m'empêcher de penser que certains de mes abonnés vont la « liker » sans la lire, juste au vu de la photo du livre… J'aimerais que celles et ceux qui me liront jusqu'au bout mettent « lu » en commentaire (ou plus), juste pour voir ; Soyez rassurés, je ne vous en voudrai pas si vous allez trop vite et il n'y a rien à gagner, si ce n'est un peu de temps partagé.

Une lecture très intéressante, plus laborieuse qu'haletante, mais propice à la réflexion pour « s'extraire de l'urgence, faire baisser la pression de la vitesse, s'imposer une certaine déconnexion, retrouver le sens du temps long et le goût de la lenteur ».

#ViteJonathanCuriel #NetGalleyFrance

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J'ai eu tout de suite envie de découvrir cet essai dès que je l'ai vu sur Netgalley car son résumé m'a fait penser à un livre de Michel Rocard lu il y a fort longtemps. Dans ma jeunesse j'admirais cet homme et j'ai lu bon nombre de ses livres. Dans un chapitre de A l'épreuve des faits (ou peut-être un autre livre, je ne suis plus sûre après toutes ces années !), il dénonçait le risque de l'exigence de transparence totale et de l'irruption de l'émotion sur la résolution des crises diplomatiques, les politiques ayant les mains liées par une volonté d'agir rapidement. Cette « prophétie » date d'une trentaine d'années et j'étais intéressée de voir comment la situation avait évolué depuis ce temps-là.

Jonathan Curiel brosse un portrait du paysage politique, médiatique et sociologique de notre civilisation. Aujourd'hui, la lenteur est presque un crime, le temps s'est accéléré continuellement depuis la fin de la deuxième guerre mondiale et encore davantage depuis les années 1980 (le livre de Michel Rocard date de 1986). Nous sommes pris dans un tourbillon incessant, le temps n'est plus qu'une suite d'instants, il n'y a plus de durée. le phénomène a encore été amplifié par les réseaux sociaux et les chaînes d'informations en continu.

Ce mouvement a permis l'émergence de politiciens qui n'ont plus aucune vue à long terme comme Trump ou Johnson. Ils inondent le monde de tweets contradictoires et de mouvements d'humeur, comme on a pu le voir plus d'une fois dans la crise avec la Corée du nord. L'émotion règne en maître et on ne craint pas de raconter tout et son contraire aux électeurs, le débat sur le Brexit en est un bon exemple. Ses partisans n'ont pas hésité à mentir sur les perspectives réelles et les chiffres pour arriver à leurs fins.

En France, on ne connaît pas tels excès mais le règne de l'immédiateté et de l'émotion a aussi modifié le comportement des hommes politiques. Des lois sont votées pour chaque circonstance, l'auteur donne de nombreux exemples de lois pénales édictées après différents crimes.

Un exemple typique est l'incendie de Notre-Dame. le lendemain, alors que l'émotion est à son comble, le président annonce une reconstruction en cinq ans. En d'autres temps, une commission d'expert aurait planché sur le sujet durant plusieurs mois avant de poser un diagnostic et d'étudier comment on peut restaurer cette cathédrale.

L'auteur expose les conséquences de notre société de l'immédiateté sur de nombreux sujets. Son livre est vraiment très intéressant. Il affirme aussi que c'était mieux avant, ce dont je ne suis pas toujours sûre. Un grand merci à Netgalley et aux Editions Plon pour la lecture de cet essai très stimulant et accessible.
#viteJonathanCuriel #NetGalleyFrance
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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Jonathan Curiel, diplômē de l'ESSEC et de Sciences-Po, va à travers cet essai dénoncer une société dans laquelle tout va désormais beaucoup trop vite. Nous ne prenons plus le temps, et nous vivons dans un schéma de l'immédiateté, nous créant ainsi beaucoup d'attentes et de frustrations.

Pour étayer ses propos, Jonathan va se baser sur plusieurs axes, tels que le monde la politique, l'économie, les médias, la société et notre quotidien. Il va nous offrir une réflexion exhaustive de ce qu'il dénonce en particulier, et au travers d'exemples simples, il va argumenter ses idées.

C'est vraiment intéressant à suivre, et cet essai m'aura bien évidemment fait énormément réfléchir. Certains points abordés par Jonathan sont vraiment passionnants et il nous propose une analyse emplie d'acuité, notamment sur le domaine politique. On le sent réellement passionné.

Si certaines idées sont intéressantes, je dois tout de même avouer ne pas avoir toujours été d'accord avec les propos de l'auteur. En effet, je ne pense pas forcément que c'était mieux avant. C'est le message que l'auteur semble vouloir faire passer par moments, et j'ai souvent eu un autre avis sur la question.

La plume de l'auteur est abordable. Jonathan Curiel s'exprime dans un style clair et fluide, et ne perdra pas son lecteur avec des explications trop compliquées. C'est donc un essai réservé à tous. Cela se lit de manière très fluide et ce n'est pas rébarbatif.

Un essai qui dénonce une société où tout va beaucoup trop vite. L'auteur aborde beaucoup de thématiques, cela reste intéressant à suivre, et permet au lecteur de se questionner à maintes reprises. Une lecture très intéressante.

Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Un peu déçue par cet essai pourtant ultra prometteur en début de lecture !
Le portrait de notre société du tout tout de suite est extrêmement bien mené dès les premières pages, les citations et autres appuis sont tous à la fois instructifs et intéressants et l'ensemble foisonne du coup de conseils lecture annexes qui valent certainement le détour.
Pour ces raisons, ce livre est génial.
Mais voilà, comme le titre l'annonce, l'étude devait porter sur deux éléments distincts et pourtant complémentaires, par la nécessité de le faire et la mise en exergue par le titre : voir et comprendre la tyrannie de l'immédiateté mais aussi et surtout comprendre (et accompagner?) cette ''urgence de ralentir''. Et c'est là que le bas blesse ...
Cette fameuse partie (que j'attendais avec impatience il faut bien le dire) n'arrive qu'aux toutes dernières pages ... Quelle déception.
Donc un bilan mitigé pour cette lecture : passionnante au début, franchement trop long voire rébarbatif au fil des pages et une fin franchement décevante.
Dommage !
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Jonathan Curiel, directeur adjoint des programmes de M6, dénonce une société où tout va trop vite. La politique, le monde de l'entreprise, les relations personnelles, tout lui semble marqué par le diktat de l'immédiateté.

S'il est difficile de ne pas être d'accord avec l'auteur sur la relation que nous entretenons avec nos téléphones et la pression que cela peut engendrer quant à la disponibilité permanente, personnelle ou professionnelle, qu'ils sous-tendent, ou encore sur le traitement de l'information par les media, je n'ai pas adhéré au discours global très orienté par l'idée que « c'était mieux avant » qui a tendance à me hérisser le poil.

Pour l'auteur, « L'immédiateté nous rabougrit » puisque nous sommes rivés à nos téléphones « au lieu d'écouter le bruit du monde et de croiser le regard de l'autre. » Pour ma part, j'ai pris le métro des milliers de fois avant d'avoir un téléphone sans jamais y ressentir de chaleur humaine et je ne crois pas que la technologie nous coupe de l'autre mais que, au contraire, elle nous permet de nous ouvrir à des autres auxquels nous n'aurions auparavant jamais eu accès.

Je ne crois pas non plus, comme le prétend l'auteur que les smileys aient remplacé les mots (« un visage encadré de larmes vaut message de condoléances ») ou que tous nos échanges méritent des développements tels que le langage SMS devrait être banni.

Je me souviens aussi que les touristes se faisaient déjà prendre en photo devant les monuments avant l'existence des perches à selfie et je ne crois pas qu'ils soient nombreux à avoir lié une véritable relation avec ceux à qui ils demandaient de leur servir de photographe occasionnel.

Je ne crois pas non plus que le fait de ne plus être fidèle à une seule entreprise tout au long de sa vie soit forcément néfaste ni que « la complexité des relations s'estompe » au simple motif que l'amorce de la rencontre est parfois virtuelle.

J'ai parfois eu la sensation de lire des idées un peu trop souvent entendues, que je partageais parfois mais auxquelles il manquait un peu de substance pour nourrir ma réflexion.

Cet ouvrage donne des pistes de travail et souligne la folie de certaines choses qui nous sont pourtant aujourd'hui familières. C'est un premier pas pour rappeler à ceux qui l'ont oublié que, un téléphone comme un téléviseur, ça s'éteint.

A lire dans le TGV.

Lien : https://lucioleetfeufollet.c..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Les sondages ont pour vocation d'apporter une certaine rationalité à un paysage politique et médiatique marqué par l'immédiateté et devenu très émotionnel.
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