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EAN : 9782266310093
216 pages
Pocket (02/04/2020)
3.64/5   133 notes
Résumé :
À quoi ça rime, tout ça ? Arthur Darrobat, la trentaine, chimiste, voulait trouver un remède à la maladie d’Alzheimer. Vivre le grand amour avec Sophie. Bref : réussir sa vie. Le voilà désormais démissionnaire et célibataire, avec pour seule compagne la chatte laissée par son ex – une siamoise tout en griffes qui le déteste, et réciproquement… Que faire, maintenant ? Et pourquoi ? Le Parisien s’installe alors à la campagne – pays du temps long où règnent les abeille... >Voir plus
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Du haut d'un brin d'herbe, on voit bien la Terre - Antoine Paje - Éditions Pocket - Lu en juin 2020.

Un tout tout grand merci à Babélio et aux éditions Pocket pour l'envoi de ce livre à l'occasion d'une masse critique privilégiée et particulièrement à Charlotte Guéna.

Très jolie couverture, pleine de poésie tout comme le titre du livre d'ailleurs. Une branches de cerisier en fleurs, la tête d'un chat siamois aux yeux turquoise qui regarde une abeille. quelques brins d'herbe et le tout sur un fond vert amande.

Et me voilà transportée dans l'univers d'Arthur le narrateur, parisien pur souche, la trentaine, sûr de lui, chimiste chercheur, focalisé à 150 % sur sa carrière, partageant, si l'on peut parler de partage, la vie de Sophie et de Baby la chatte siamoise aux yeux turquoise qu'il n'aime pas, c'est tout juste s'il la supporte pour faire plaisir à Sophie.

Mais en un jour de temps, tout son univers qu'il croyait acquis dérape, Sophie part en lui laissant Baby dont il ne veut pas et il perd son boulot moyennant toutefois de belles indemnités de départ.

Et voilà mon Arthur qui, enfin, prend le temps de s'interroger sur le sens de sa vie. Il n'a pas de vrais amis, il se rend compte qu'au fond il n'aimait pas Sophie mais râle quand même d'avoir été plaqué.
Que va t-il faire de sa vie ? Et bien, changer radicalement, Arthur va se remettre en cause dans un petit village pas très loin de Chartres, Fontaine-la-Thierry (j'ai cherché sur Google des infos sur ce petit village, je n'ai rien trouvé).

Commencent alors pour Arthur des expériences en tout genre et des rencontres qu'il n'aurait jamais imaginé faire un jour. La découverte de la nature dans toute sa splendeur, des villageois dont Bathilde l'horloger entre autres, et Elisabeth "l'emmerdeuse". Des voleurs de ruches aussi.
Arthur se rend enfin compte que tout ne tourne pas autour de son nombril.

La plume d'Antoine Paje est légère comme les élytres d'une Demoiselle, bourdonnante comme un essaim d'abeilles, souple comme un chat, parfois sarcastique, parfois pleine d'humour. Ce n'est pas de la grande littérature, Antoine Paje a écrit ce livre comme il nous raconterait une histoire de vive voix.
Ce fut une belle découverte qui me rapproche de ce brin d'herbe du haut duquel on voit bien la Terre et tout ce qu'elle peut apporter de bienfaits, de beauté, d'amitiés et d'amour.
Un bon moment de lecture qui m'a emmené hors des pavés battus de ma ville.
Je vais ajouter à ma pile de livres à lire son premier roman : "Et il me parla de cerisiers, de poussières et d'une montagne". Quel beau titre aussi !
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Arthur accompagne son père vers sa dernière demeure. Ils ne sont que deux. Lui, son fils et la voisine. Ces dernières années ont été difficiles car son père souffrait de la maladie d'alzheimer. Arthur se jure de mettre son métier de chimiste à profit pour enrayer cette maladie. Quelques années plus tard, Arthur vit avec Sophie et sa siamoise Baby qu'il n'aime pas. Une vie calme entre son travail et sa compagne. Puis, tout s'enraye, son métier ne le passionne plus et Sophie le quitte en lui laissant le chat. Il se met à boire, négocie une prime pour quitter son boulot et décide de changer de vie. Il vend son appartement parisien et s'achète une belle maison, du moins le pense-t-il, à la campagne, vers Chartres. En déménageant il pense abandonner Baby dans un refuge, le fait, mais revient la chercher, il ne peut commencer sa nouvelle vie par une action si négative.

Arthur le parisien doit apprendre à composer avec le temps qui n'est pas le même à la campagne. Adieu réseau correct pour le téléphone portable qui de toute façon ne lui sert à rien pour changer une bouteille de gaz ou réparer la chaudière. Arthur apprend le temps long, celui qui sert à réfléchir, à penser ses projets. La patronne du bar de son nouveau village l'aide dans sa nouvelle vie en lui donnant des conseils et lui présentant les bonnes personnes, sauf une : sa voisine, maire du village et vétérinaire. La seule chose qu'ils partagent c'est une aversion réciproque. Baby se fait à sa nouvelle vie et fugue pour aller voir son vieux copain le chien chez la voisine ce qui ne plait pas du tout à Arthur. Et puis il y a le vol des abeilles dans le village.

L'histoire est simple et savoureuse. le style de l'auteur léger même s'il nous fait réfléchir sur deux thèmes : les petits bonheurs qu'il faut savoir savourer quand tout va mal et l'apprentissage de la vie à la campagne.

J'ai choisi ce livre pour le titre si poétique et la couverture. Je n'ai pas été déçue. Je me suis coupée de mon quotidien et ça c'est vraiment bien.


Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Titre énigmatique pour ce livre, qui semble d'ailleurs être la signature de l'auteur, Antoine PAJE, à en croire sa bibliographie. Alors allons à sa découverte, avec en prime un très belle couverture qui en est le parfait résumé.
Arthur Darrobat, chimiste trentenaire, après une décevante histoire amoureuse avec Sophie auquel il croyait et dont il hérite un souvenir vivant, Baby, le chat siamois de son ex. Après avoir quitter un emploi qui ne répondait plus à ses objectifs, pour un autre, afin d'atteindre son but de trouver un remède à la maladie d'Alzheimer. Nouvelle déception, il négocie son départ. S'ensuit une période de remise en question, durant celle-ci il prend conscience du non-sens de sa vie actuelle. Il décide de partir de Paris pour s'installer à la campagne ; Et c'est maintenant que l'aventure commence.
Ce petit livre par le nombre de pages , 208, est un grand roman par les thèmes traités, le retour à la nature, l'importance des relations humaines, la futilité du temps qui passe... Ce pourrait être un ouvrage de philosophie moderne qui pourrait être conseillé comme lecture au collège et au lycée.
J'ai posté plusieurs citations, mais elles sont légions dans ce roman : entre l'apprentissage d'Arthur à la rénovation de sa maison, à la connaissance de la vie campagnarde, de la relation avec ses voisins et surtout sa voisine, aidé par son chat, autrement que pour parler boulot et chimie.
Tout est sujet à réflexion, c'est un pur bonheur que cette lecture prenante, attachante, les situations comiques, presque caricaturales mais tellement réalistes.
Nous nous apercevons que c'est un vrai choix, un vrai courage que de changer de mode de vie. Nos convictions acquises sont mises à mal pour en obtenir d'autres. Ce n'est pas un plaidoyer pour un retour à la province, mais une fenêtre sur ce qui existe ailleurs que dans les grandes villes, et de ce que cela peut nous donner, nous enrichir.
J'ai fait cette expérience et pour rien au monde, je ne retournerais dans ma ville natale qu'est Paris, même si je l'aime.
Le "plus" de ce bouquin, et ce n'est pas péjoratif, c'est l'épilogue d'Antoine qui explique son livre et sa transformation au monde rural.
Envie d'évasion, de vrai, de naturel, de rires mais aussi de tristesse, allez voir si " du haut d'un brin d'herbe, on voit bien la terre ".
Un grand merci à Babélio, à Charlotte en particulier qui m'a proposé ce livre en M.C. privilégiée, aux éditions Pocket et à Antoine Paje, bravo pour s'être lancé dans cette migration.





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Voici mon retour de lecture sur du haut d'un brin d'herbe, on voit bien la Terre d'Antoine Paje.
À quoi ça rime, tout ça ?
Arthur Darrobat, la trentaine, chimiste, voulait trouver un remède à la maladie d'Alzheimer. Vivre le grand amour avec Sophie.
Bref : réussir sa vie.
Le voilà désormais démissionnaire et célibataire, avec pour seule compagne la chatte laissée par son ex – une siamoise tout en griffes qui le déteste, et réciproquement…
Que faire, maintenant ? Et pourquoi ?
Le Parisien s'installe alors à la campagne – pays du temps long où règnent les abeilles, les menus tracas, le bruit du vent.
Du haut de son brin d'herbe, trouvera-t-il enfin ce sens qui manque à sa vie ?
Du haut d'un brin d'herbe, on voit bien la Terre est un roman très sympathique.
J'ai été touché, au tout début, par des réflexions de l'auteur sur la maladie d'Alzheimer. Ses propos sont très pertinents au point que je me suis demandée s'il n'avait pas écouté une de nos conversations entre mon mari et moi, à ce sujet ! Je vous assure, j'aurais pu écrire ces mots, ça m'a perturbée. Mais vraiment !
J'ai été ulcérée par la façon dont Sophie lâche son chat, comme un vulgaire objet ! Chatte siamoise avec un pédigrée, qu'elle adorait soit disant mais qui n 'était même pas identifiée !
La pauvre Baby n'était pas du tout attaché à Arthur, je n'imagine même pas la difficulté pour elle de se retrouver ainsi seule avec une personne qu'elle tolérait juste ! C'est cruel.
L'égoïsme des humains envers les animaux m'agacera toujours. Oui je sais, ce n'est qu'un roman mais malheureusement des Sophie il en existe un paquet qui n'hésitent pas à abandonner réellement leurs animaux. Cela m'énerve au plus haut point !
Au début, je ne me suis pas réellement attaché à Arthur, que j'ai eu du mal à cerner.
Mais j'ai apprécié son attitude envers Baby, il est très correct avec elle car il ne l'a pas du tout choisi au départ. Il se retrouve avec une siamoise sur les bras alors que tous les deux se supportent plus qu'ils ne s'aiment. Il aurait très bien pu la mettre dans un refuge, la confier à n'importe qui ou, qui sait, la mettre à la rue ! J'avoue, dans ces cas là je n'aurais pas continuer ma lecture, j'aurais été trop dégoutée !
Mais heureusement, il a fait le bon choix, et a rapidement fait un bon humain pour Baby.
Au fur et à mesure que les pages se tournent, j'ai de plus en plus apprécié cet homme qui voit changer sa vie du tout au tout.
Il adopte une autre routine, une autre orientation professionnelle et j'ai aimé suivre sa nouvelle vie.
L'écriture d'Antoine Paje est fluide. Comme je l'ai dit, il a de très bonnes réflexions sur la maladie, les animaux, le changement de vie.. Il a su me toucher et on sent qu'il a mis une partie de son coeur dans cet ouvrage.
C'est un joli roman, que j'ai pris plaisir à lire d'une traite et que je note quatre étoiles.
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Lorsque Charlotte Guéna, que je remercie, de Babelio m'a proposé une masse critique privilégiée consistant à découvrir ce roman de Antoine Paje, je n'ai pas longtemps résisté. Je suis tombée tout de suite sous le charme de la couverture avec ses couleurs pastels, le chat avec son regard si bleu, qui regarde une abeille. Tous les symboles du titre sont présents. J'ai tout de suite aimé le titre, j'aime beaucoup ces titres de romans qui à eux seuls racontent une histoire. Cela laisse présager généralement de belles réflexions sur la vie. Je ne connaissais pas du tout Antoine Paje avant de commencer cette lecture. En parcourant sa bibliographie, je me suis rendue compte qu'il avait écrit d'autres romans avec des titres tous aussi captivants et qui me donnent très envie de lire. Mais pour l'instant, parlons de ce roman-ci.

Il s'est lu très rapidement, en une journée, il était fini. Bon, il fait tout juste 200 pages au format poche, donc c'est sûr que ça va vite aussi. Mais j'ai parfois eu des livres avec le même nombre de pages qui ont été très ardus et où j'ai mis du temps à les
lire. Ici, on rentre dans la vie d'Arthur dès les premières pages et on n'a pas envie de le quitter avant de savoir comment tout va se terminer pour lui.
Arthur est chimiste, une trentaine d'années, il vit à Paris. Suite à la mort de son père atteint de la maladie d'Alzheimer, il trouve un travail dans un grand laboratoire pour chercher un remède contre cette terrible maladie. Il vit en couple avec Sophie. Sa vie est réglée, minutée. Plusieurs grains de sable vont venir enrayer la machine. Sophie va le laisser tomber pour un autre homme pour lequel elle a eu un coup de foudre, elle lui laisse son chat, et il va perdre son boulot, ses résultats n'étant pas assez satisfaisants. du jour au lendemain, c'est le bouleversement total dans la vie d'Arthur. Il profite alors de cette situation pour changer radicalement de vie. Il quitte Paris pour s'installer dans un village près de Chartres, il revend son appartement parisien pour une maison où des travaux sont à effectuer. le changement de vie est radical et total. le voilà avec des réparations à faire, avec de l'eau qui fuit, une bouteille de gaz à changer, du réseau internet qui fluctue. Il ne connaissait pas tout ça lorsqu'il était à Paris. Il va aussi se rendre compte que les échanges avec les personnes sont tout à fait différentes, il essaie de s'intégrer le plus possible à la vie du village, en fréquentant le bar ou en allant chercher son pain à la boulangerie. Il va nouer de belles relations avec un vieil homme réparateur d'horloges. Bref, sa vie va changer du tout au tout, pour son plus grand bien. Il va découvrir la nature, tout un monde qu'il n'avait jamais vu dans sa vie de citadin. On va ainsi voir émerger un nouvel Arthur, avec des préceptes de vie plus naturels, avec un rythme de vie plus sain, avec également de nouvelles visions sur la vie.

J'ai beaucoup aimé suivre les changements d'Arthur. On connait tous ces citadins obnubilés par leur « métro-boulot-dodo », qui ne regardent plus la nature, un vol de papillon ou une abeille qui butine une fleur. Tout cela, même, les dérange. L'évolution d'Arthur est intéressante à suivre. Lui qui ne fréquentait personne et s'enfermait dans son appartement parisien, le voilà qu'il noue des relations avec les habitants du village. Il va vite se rendre compte qu'il n'a pas besoin de réseaux sociaux pour vivre pleinement, et que les meilleures relations sociales sont celles que l'on vit dans la vraie vie. Quelque part, il faut du courage pour faire ce qu'Arthur a fait, il faut prendre l'habitude d'avoir une voiture, de faire de plus grands déplacements lorsqu'on a besoin de quelque chose. La vie est totalement différente. Je ne suis pas là pour juger laquelle est la mieux, elles ont toutes deux des avantages et des inconvénients. L'histoire d'Arthur nous enseigne surtout qu'il faut profiter de chaque petit bonheur que la vie peut nous donner. Il faut être attentif, et savoir apprécier les choses simples de la vie, et ce peut être tout simplement s'asseoir dehors et regarder la nature.

Antoine Paje véhicule plein de messages comme cela à travers l'histoire de son personnage principal. Ce n'est pas un plaidoyer pour la vie à la campagne, c'est un plaidoyer pour le bonheur et l'appréciation des choses simples. Il est sûrement possible d'apprécier des moments dans une ville si on sait les reconnaître et les vivre pleinement.
Je me suis très vite attachée à Arthur, et pourtant, l'auteur utilise un choix narratif qui d'habitude me fait tenir une certaine distance avec les personnages. Il utilise la troisième personne du singulier, je suis d'habitude plus sensible à une narration à la première personne, mais, je dois bien avouer que je me suis sentie tout de même très proche d'Arthur pendant cette lecture. L'auteur décrit très bien les différents sentiments qui traversent son héros, et arrive à tout faire ressentir à son lecteur. J'ai été très émue par ce qui arrive à Arthur ou aux autres personnages, j'ai également bien souvent souri. Impossible de faire autrement face aux situations cocasses dans lesquelles notre héros peut se mettre, surtout au début de son installation dans le village. Il est un peu « empoté » et n'y connait rien des problèmes que peut avoir une maison ancienne.

J'ai beaucoup aimé le style d'Antoine Paje. Il n'a pas un ton moralisateur, jamais on ne ressent de jugement dans ce qu'il dit. Il montre tout simplement qu'il est toujours possible de ressentir un peu de bonheur même quand on pense que tout va mal. J'aime beaucoup ce genre de livres qui ne peut que faire réfléchir. Obligatoirement, certaines phrases ou situations ont fait écho en moi. Il fut un temps dans ma vie où je me suis posée certaines questions comme Arthur, j'ai dû également faire un travail sur moi pour apprendre à apprécier les petits instants de plénitude sans ruminer le passé ou avoir peur du futur. C'est un apprentissage, c'est une gymnastique que le cerveau doit apprendre à faire, mais quand il sait, on vit des moments fantastiques. Apprendre à apprécier le temps long, apprendre à s'ennuyer, ce n'est pas donné à tout le monde et ça peut même être très angoissant.

Je suis tombée également sous le charme de la plume d'Antoine Paje, sa profondeur dans ses propos tout en gardant une certaine légèreté, la poésie de ses mots, des phrases à relever comme des citations essentielles à lire et à relire. Les chapitres sont courts, rythmés, ils commencent tous par une phrase qui commence par « Quand » et qui résume bien le thème du chapitre.
J'ai vraiment passé un excellent moment, je ne me suis pas ennuyée une seconde et j'ai lu ce livre avec beaucoup d'avidité et de passion. J'en ressors enrichie, j'ai appris de nouvelles choses sur les abeilles, les arbres, les horloges, la nature. Je me suis vraiment régalée, et je n'ai qu'une envie maintenant, c'est de me procurer d'autres romans d'Antoine Paje. En plus, dans la collection Pocket, ils rivalisent tous de beauté avec leurs couleurs douces, les titres sont engageants, ils invitent à la rêverie. Bref, je note cet auteur dans ma liste d'auteurs à suivre, je sens que je vais passer d'autres très bons moments avec lui.
À noter également l'épilogue qui est un joli clin d'oeil aussi, puisque l'auteur nous raconte sa propre expérience, ses propres changements de vie et du coup, son inspiration pour créer le personnage d'Arthur. Je trouve toujours très intéressant de connaître la genèse d'une histoire, ses sources d'inspiration.

Si vous ne connaissez pas Antoine Paje, n'hésitez pas à le découvrir. Je suis pour ma part ravie de l'avoir lu, et je vais continuer de le faire. Je vous recommande sincèrement ce livre, qui vous apportera plein de belles sources d'inspiration pour vous sentir bien dans votre vie et votre tête.
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Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
On est des étrangers pour tout le monde dans les grandes villes. Votre voisin d'immeuble ne vous reconnaîtrait pas chez le boulanger. Il se dira que votre tête lui rappelle quelque chose, pas plus. Les gens ne se voient pas. Le plus dingue, c'est qu'ils passent beaucoup de temps à chercher des messages sur leurs téléphones... On se parle presque plus en vrai. Je crois qu'on ne peut pas bien vivre de cette façon.
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L'image d'une ardoise gribouillée dans tous les sens, d'une belle éponge humide qui efface tout se forma dans son esprit. L'ardoise est souvent vierge d'inscriptions, noire, neuve. On peut tout réécrire dessus. Une jolie image. De fait, nos vies sont le plus souvent des ardoises. Pourtant, on l'oublie. Tant de choses inscrites dessus à la craie, peuvent disparaître sans effort ou presque. On peut y tracer d'autres lettres, d'autres chiffres, un recommencement, un nouveau départ, des corrections, des modifications.
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Nous sommes rarement isolés face à la vie. En effet, il existe presque toujours des mains secourables, des phrases, des sourires, ou des engueulades qui nous tirent par le peau du cou pour nous permettre de nous relever.
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"De plus et surtout, il était en train de découvrir le temps long. Ce temps des projets, des réflexions, des réalisations, de la concentration. L’inverse du temps court, bien souvent synonyme de temps du gachis."
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Je veux dire par là que, lorsqu'on arrive chez les gens, il faut faire preuve d'un peu d'humilité. Il faut faire le premier pas vers les autres. C'est juste de la courtoisie. Et ensuite, tout se passe bien.
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