Osti de Tabarnac - Preux chevalier Francol

J'ai bien aimé, mais pas au début.
Au commencement, les jeux de mots « sacrés » foisonnent et dissimulent l'étonnante écriture raffinée et subtile de Taschereau. C'est du bleu poudre que je voyais davantage en capsule avec effets sonores. de plus, l'intrigue met un peu de temps à se dévoiler.
Toutefois, sous ces noms sacrés bien culottés, coulent de superbes métaphores, des phrases bien construites et de bonnes poussées humoristiques. le vocabulaire moyenâgeux nous rappelle que notre parler québécois s'en est bien inspiré. Pour ce qui est de la noblesse, elle a une façon propre de s'exprimer qui la range dans un silo rigolo et bien absurde.
Apparaît une vision politique pittoresque et un peu malaisante : ce qui se rapporte à l'unifolié est quelque peu ridiculisé. Somme toute, je me suis bien amusée et je reconnais qu'il s'agit d'une très bonne plume.