Auprès d'un père diplomate et d'une mère aventureuse,
Maïa KANAAN-MACAUX a connu une enfance assez révée, entre Rome ou elle a vécu et l'Egypte le pays de son père. UNe famille cosmopolite, ouverte d'esprit et très bienveillante.
Alors que son père est mort depuis longtemps et que sa mère, à 80 ans passé, commence à perdre la mémoire, l'auteur revient à Rome près d'elle et ressent le besoin de plonger dans ses souvenirs d'enfance, notamment celui de la colline de l'Aventin, le quartier de son enfance à la puissance évocatrice indéniable.
Elle raconte son lien très fort "Je ne croise pas d'enfants sauvages comme ceux que nous étions, toujours dehors la tête dans les arbres ou installés sur le muret qui surplombe le Tibre."- avec son frère Jean- Sélim avec qui elle était totalement inséparable.
Ce récit autobiographique est l'occasion pour
Maïa KANAAN-MACAUX de rendre un vibrant hommage à son père , diplomate mort en mission en Egypte
Une jolie ode à l'enfance et aux souvenirs familiaux racontant avec ce qu'il faut de sensibilité- mais pas de sensiblerie et une pointe de mélancolie- mais pas de nostalgie.
Une belle et émouvante évocation d'une jeunesse à la fois aventureuse et ouverte sur le monde.
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http://www.baz-art.org/archi..