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Anne-Carole Grillot (Traducteur)
EAN : 9782266164863
544 pages
Pocket (11/10/2007)
3.14/5   347 notes
Résumé :
En 9000 avant J.-C., selon Platon, se dressait, au milieu de l'Atlantique, une île peuplée par des guerriers, les Atlantes. En quelques heures funestes, elle fut engloutie par les flots...
De nos jours, au large de la Grèce. Lors de l'exploration sous-marine d'une épave, l'archéologue Jack Howard trouve un disque en or qui donnerait la clé de la cité perdue. Au même moment, dans une nécropole égyptienne, le professeur Hiebermeyer découvre un papyrus rédigé e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (73) Voir plus Ajouter une critique
3,14

sur 347 notes
Le mythe de l'Atlantide... Quand on a comme moi adoré la mythologie depuis l'adolescence, cette histoire d'une civilisation entière engloutie par les flots à l'aube de l'humanité ne peut que faire rêver. Et un livre qui se propose de faire vivre ce rêve ne peut donc qu'attirer.

Et l'angle pris par David Gibbins, même s'il n'est pas de prime abord le plus féérique, amène avec lui de nombreux atouts. L'auteur est un féru d'archéologie et d'ailleurs archéologue de formation. Il est donc tout naturel qu'il choisisse de nous décrire la découverte de sites divers qui amènent une équipe d'archéologue vers le lieu de cette cité enfouie. le livre est très bien documenté de ce côté, scientifiquement irréprochable. On sent presque une parenté avec Jules Verne, tant les descriptions techniques sont parfois très (trop ?) pointues. Cela casse parfois le récit mais renforce en même temps la crédibilité. L'auteur prend même la peine d'ajouter en fin de volume des annexes résumant les recherches qui légitiment finalement ses positions.

En revanche, j'ai mal compris cette volonté de coupler la recherche archéologique avec un contexte géopolitique chargé. Si la recherche dans ce domaine est souvent nécessairement internationale, était-il nécessaire de forcément l'enrichir d'une menace terroriste qui ciblerait l'archéologie comme source de moyens financiers. A trop vouloir ajouter de l'action grandiose, on perd pour le coup la crédibilité gagnée. Plus qu'Indiana Jones ou Lara Croft, on a l'air d'assister à James Bond faisant de l'archéologie, avec une débauche de moyens militaires en plus des moyens technologiques. Cela amène de long moments de combats qui ont été pour moi les plus inintéressants, il aurait été préférable de développer plus d'action dans les lieux mythiques eux-mêmes (quitte alors à y ajouter peut-être une touche surnaturelle, pourquoi pas) que de vouloir à tout prix l'inclure dans un contexte géopolitique proche de l'actualité.

On aboutit avec tous ces détails à des personnages assez stéréotypés et auxquels on a du mal à s'attacher. On empile les archéologues de nationalité différentes (américaine, grecque, russe) mais on a du mal à leur trouver réellement des particularités. Ils semblent tous ressembler à des commandos surentrainés, capables à la fois d'analyser des artefacts antiques et de dézinguer un sous-marin nucléaire ou un hélicoptère surarmé. le côté très manichéen de l'ensemble manque clairement de nuances.

J'ai heureusement pu apprendre beaucoup de choses sur cet Atlantide qui avait hanté ma jeunesse... mais le voyage aurait été tellement plus agréable si j'avais pu endosser une simple tenue d'aventurier et laisser de côté mitraillette et mines à déclenchement télécommandé !
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Ah, Atlantis! Un titre qui fait rêver, un mot qui a lui seul nous fait voyager dans un univers ancestral, une fantaisie historique, un imaginaire inaccessible et pourtant attractif. La couverture elle-même incite au voyage et au mystère tandis que le résumé nous plonge dans les coins les plus obscurs de l'Histoire et la promesse d'une cité retrouvée: celle de l'Atlantide. En bref, un emballage attirant sur l'un des plus célèbres mythes de notre société ponctué d'une quatrième de couverture qui nous offre la promesse de l'aventure... et pourtant quelle déception!

Le défaut majeur de ce roman qui peine à atteindre les sphères du thriller est de trop vouloir en faire. "Docteur en archéologie, il fait autorité dans le domaine des civilisations disparues" nous informe la courte biographie de troisième page. Il s'agit plutôt d'un avertissement déguisé: "attention, thèse à haute teneur en données scientifiques et archéologiques". Car autant le dire, que les non-amateurs d'archéologie et de technologie de pointes militaires tracent leur chemin car ils ne trouveront dans cet ouvrage qu'un imbroglio de termes par trop précis, de noms barbares et une agaçante surabondance d'explications historiques. Oui David Gibbins maîtrise parfaitement son sujet, oui il fait honneur à l'archéologie et oui il aurait dû se cantonner à son domaine et non s'élancer dans la littérature. Ce roman est bien sûr lisible, mais disons que très rapidement le ton est donné et que moments d'ennui s'enchaînent à moments d'ennui. Les termes sont beaucoup trop techniques (les noms de chaque arme utilisée, dont on ne retrouve jamais deux pareilles, sont barbares et constituent un outrage à la poésie littéraire) et constituent plus une liste de tout le savoir en la matière de l'auteur qu'une véritable importance à l'histoire. S'y rajoutent également des discours pédants de connaissances et de théories de la part des personnages qui ne font qu'alourdir l'ensemble. Les dates s'enchaînent à une vitesse vertigineuses dans un maelstrom de chiffres qui perd à jamais le lecteur... et comme l'histoire est mal soutenue, finalement ce-dernier n'a guère l'envie de combattre et se laisse malmener par ces flots ininterrompus de données jusqu'à la prochaine pause dans le récit.

En plus de cette technicité assommante de savoirs scientifiques, David Gibbins semble ne pas savoir rester humble. Défaut professionnel sans doute, il donne trop de détails sur des événements historiques, se sentant obligé de rappeler les lieux et dates des faits, ce qui ne permet que de rallonger considérablement les phrases. Pour tout amateur de l'Histoire (ou toute personne dotée d'un minimum de culture), la plupart de ces détails sont des redondances irritantes et exaspérantes qui n'apporte rien à l'histoire même du roman.

Enfin, le troisième défaut majeur de l'ouvrage est de ne pas assez approfondir la période de 9000 avant J.-C, date où s'ancre une Atlantide à l'aube de sa perte. Seul le prologue permet de revivre ces siècles passés dans une ambiance mystique. A lire le résumé, on s'attend donc à ce que cette période prenne plus d'importance dans le roman, peut-être en alternant époque contemporaine et époque antique au fil des chapitres, de sorte à donner plus de cadence et de ne pas endormir le lecteur. Au contraire, le roman se fixe à décrire les déboires d'un comité de scientifiques menés par des archéologues qu'aucune situation ne laisse jamais à l'imprévu, dont le savoir est pénible et rébarbatif et qui doivent à la fois affronter les mystères que soulèvent l'Atlantide et un exécrable cinglé de taliban mû par l'appât du gain. Quel originalité! Quant aux personnages, ils rivalisent de connaissances tandis que le héros Jack est maître en l'art de la perfection. Tout finalement lui réussi et il nage comme un poisson dans l'eau dans des problèmes que même John McClane ne pourrait résoudre. Et pourtant Jack Howard y arrive: beau comme Apollon, riche à faire pâlir Crésus, plus doué qu'Indiana Jones en archéologie, il maîtrise à la perfection tout ce qu'il touche, que ce soit un hélicoptère, un sous-marin, missiles nucléaires, armes à feu en tout genre... il en fait presque passer ses compétences archéologiques comme un hobby.

Le sujet de l'Atlantide est pourtant fécond, et David Gibbins possédant suffisamment de connaissances dans le milieu de l'archéologie, il est donc dommage qu'il n'est pas utilisé ce savoir à meilleur escient. Les quelques moments d'actions sont les bienvenus jusqu'à ce que des termes techniques viennent anéantir tout espoir de voir l'histoire s'envoler vers une approche plus littéraire. Si les théories et les suppositions des personnages sont travaillés en détail, de sortent que nous avons l'impression qu'ils récitent chacun un rapport de stage (donc que l'aspect improviste des situations est abolis), ce n'est pas le cas des moments d'action. Les milieux sont mal décrits, ce qui ajoutent à la confusion du lecteur qui visualise avec difficulté chaque scène. Les éléments descriptions somme toute importants sont brouillés au profit d'une mise en lumière sur l'aspect purement scientifique de chaque situation.

David Gibbins mérite parfaitement son doctorat en archéologie et son savoir des civilisations antiques est respectable, seulement il manque une part cruciale de matière littéraire pour faire de son ouvrage un roman. Il semble oublier que son lecteur n'est pas familier à son domaine et donc se perd dans des détails minutieux. Il y a pourtant une bonne idée à traiter l'Atlantide et certaines scènes qui méritent de s'attarder pour les lire si seulement l'ensemble ne se voulait pas une thèse tentant de convaincre sur la géolocalisation de cette île dont les us et coutumes sont dépeints de manière trop utopique. Si Gibbins semble très prosaïque et professionnel dans la majeure partie de son roman, il se laisse facilement convaincre par l'idéal chimérique lié à la mystérieuse légende de l'Atlantide.
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Bonsoir et bienvenue pour une nouvelle chronique !
Votre serviteur est heureux de vous retrouver !
Aujourd'hui nous allons parler d'un auteur que votre serviteur ne connaissait pas, mais qui officie dans un genre qu'il apprecie beaucoup.
Votre serviteur en a assez des romans de genre, où les supers flics traquent les supers psychopathes, avec du sang à foison, des intrigues ineptes et moûlts détails écoeurants ...
Votre serviteur pour se distraire apprécie beaucoup les romans avec une base historique, abordants l'archéologie, des romans contemporains ...
Le "Da Vinci code " est notablement apprécie d'ailleurs ...
Tout d'abord d'ailleurs un petit mot sur la comparaison entre Gibbins et Brown...
Pourquoi fâire une comparaison alors qu'il n'y a aucun point commun ??!!
Brown est un auteur qui situe des intrigues généralement en villes, que Gibbins lui privilégie les histoires se situant en mer ...
Autre diffèrence , Il n'y a pas tant de mystère que cela chez Gibbins, cet homme est une pointure en archéologie, en histoire, et s'avère féru de plongée sous marine, trois thèmes qui reviennent dans ce roman...
Brown n'a aucun rapport avec tout cela ...
Si un parallèle devait être fâit, peut être devrait'il etre entre Gibbins et Berry , qui sont dans deux styles qui peuvent se rejoindre ...

Sur le plan du style, nous ne sommes pas dans de la litterature, mais dans un roman de divertissement , donc l'on ne s'attend pas à une écriture soutenue, toutefois, c'est très agréable à lire, Gibbins ne veut pas livrer un roman bacle et on est bîen au dessus d'auteurs que beaucoup trouvent "géniaux " comme Pessl ou Tartt ...
Gibbins n'a pas d'autre ambition que de partager sa passion pour l'archéologie, pour la plongée, et il y parvient fort honnêtement, dans un opus qui si Il ne révolutionne pas la Litterature, presente nombre de points positifs, qui s'avère distrayant sans prendre le lecteur pour un imbecile, et qui s'avère au final particulierement addictif !
Il n'y a que de peu de defauts dans cette oeuvre de serie B, bîen charpentée, qui instruit le lecteur sur l'archéologie qui plus est !
Au final, un livre tres sympathique, qui donne envie d'y revenir !
Portez vous bien et lisez des livres !
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Un des premiers romans à avoir rejoint ma pal du fait de son sujet qui mêle 2 thèmes m'intéressant le plus : l'Égypte et la Grèce. Il aura fallu l'aide d'un audio pour le sortir enfin de ma pal. Ce sera ma première lecture de cet auteur et pas la dernière si j'accroche à ce roman.

Malgré toute ma bonne volonté, je n'arrive pas à retenir l'histoire ni même à m'intéresser aux personnages. À chaque fois qu'on découvre un nouvel élément de leur recherche archéologique, on passe à autre chose, voire même à l'explication technique des objets à proximité. du coup, c'est très difficile à suivre le cheminement archéologique suite à leur découverte en mer d'Egée. En parallèle, un papyrus est également découvert en Égypte. Est-ce lié ? En tout cas, les archéologues le croient et vont tout faire pour le découvrir malgré les bâtons dans les roues que certains pilleurs vont leur mettre… Ça aurait pu être super intéressant s'il n'y avait pas eu tout le blabla annexe (explications et descriptions inutiles), des personnages assez plats et leurs relations expéditives ainsi que des raccourcis fait dans les explications des recherches. C'est bien dommage car c'est le genre de livres que j'affectionne, mi-Histoire ancienne (grecque et égyptienne), mi-recherches archéologiques et histoire romancée. Depuis le temps qu'il traîne dans ma pal, j'en suis très déçue d'autant plus que le résumé était très alléchant.

Comme vous l'aurez compris, ce roman et son auteur m'ont vraiment déçu aussi bien par la tournure de l'histoire que par le style utilisé. Dommage pour moi et ça sera un auteur de moins à suivre. Je préfère revenir à mon auteur fétiche pour ce genre de récit, à savoir Clive Cussler et ses personnages récurrents. Je vous conseille néanmoins de le découvrir pour vous en faire votre propre avis.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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J'ai trouvé ce livre captivant et très intéressant. On sent que le sujet est bien maîtrisé et toutes les informations, bien que souvent compliquées, sont très vraisemblables, si bien qu'on a envie de croire à la cité perdue de l'Atlantide ! Même s'il y a parfois quelques pirouettes scénaristiques trop faciles, j'ai beaucoup aimé !
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
 La plate-forme était encerclée par un anneau de mégalithes immenses, des pierres d’au moins deux mètres de circonférence, trois fois plus hautes qu’un homme, s’élevant à la verticale. Celles-ci, érodées par des millénaires d’intempéries, avaient jadis été finement travaillées. Elles étaient surmontées de grandes dalles plates qui formaient un linteau circulaire continu. A l’intérieur, se trouvaient cinq trilithes indépendants, l’ensemble des paires de pierres recouvertes de leur linteau décrivant un fer à cheval ouvert vers l’ouest en direction du cône volcanique.
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Ces gens ne sont pas là pour dénicher des reliques de l'Antiquité, affirma Jack tandis qu'ils remontaient la galerie accroupis. Ils doivent se dire que nous avons trouvé leur prise et que nous ne pouvons pas communiquer avec la surface. S'ils nous éliminent, ils pourront conclure la transaction qui avait si mal tourné il y a des années. Ce n'est plus seulement l'Atlantide qui est en jeu. A cinq mètres d'ici, il y a suffisamment d'armes nucléaires pour anéantir la civilisation occidentale.
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L'idée dangereuse selon laquelle la guerre accélère le progrès technologique est une illusion moderne. Les bénéfices des avancées réalisées dans les domaines de l'ingénierie et de la science ne compensent pas l'épuisement de l'ingéniosité humaine pour la conception de méthodes de destruction.
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En réalité, il le savait depuis l'instant où il avait vu le mot, mais son esprit refusait d'enregistrer ce qui lui sautait aux yeux. Cela allait au-delà de ses rêves les plus fous. C'était une hypothèse si ancrée dans le fantasme que la plupart des experts ne pouvaient que la désavouer.
Ils fixèrent tous deux le carnet, sidérés. Ce mot les avait paralysés comme par magie, comme si tout le reste n'existait plus et n'avait plus d'importance.
"Atlantis", souffla Hibermeyer dans un murmure.
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Lentement, presque imperceptiblement, le sous-marin se mit à bouger, à craquer et à grincer. Il s'éleva avec un bruit de plus en plus fort qui le parcourut de part en part. C'était comme si une créature hibernant depuis longtemps finissait par se réveiller, comme si un géant endormi se levait à regret après une éternité d'un sommeil paisible.
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Videos de David Gibbins (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de David Gibbins

Le masque de Troie par David Gibbins aux Editions First parution le 9 juin 2011
« Qu'obtient-on en croisant Indiana Jones et Dan Brown ? Réponse : David Gibbins » Daily Mirror 1876. Mycènes, Grèce. Lors d'une fouille secrète, l'archéologue Heinrich Schliemann découvre le masque d'or d'Agamemnon et un autre artefact dont il ne parlera jamais. 1945. Allemagne. La libération d'un camp de concentration révèle des indices menant à des antiquités volées par les nazis, mais aussi à une arme bien plus terrifiante que toutes celles jamais conçues. de nos jours, en mer Egée. Jack Howard retrouve l'épave d'une galère de guerre qui aurait fait partie de la flotte d'Agamemnon et se lance dans une chasse au trésor de tous les dangers à travers toute l'Europe. Mais de la guerre de Troie à la Solution finale, l'Histoire dissimule de nombreux et monstrueux secrets. Et à vouloir les exhumer, Jack va prendre le risque de perdre ce qu'il a de plus précieux ...
+ Lire la suite
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