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Jean-Paul Martin (Traducteur)
EAN : 9791039201384
400 pages
Archipoche (17/03/2022)
3.37/5   193 notes
Résumé :
La chaîne volcanique de Virunga, aux confins du Zaïre et de l'Ouganda, recèlerait des mines de diamants d'une pureté inégalée. L'expédition envoyée sur place annonce, par liaison satellite, qu'elle pense avoir localisé la légendaire cité de Zinj et son fabuleux trésor. Mais les images transmises montrent une station dévastée, équipements détruits, techniciens massacrés, et la vision fugitive d'un visage de gorille. Karen Ross, responsable du projet, décide de partir... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Sortez la quinine et le matériel d'exploration, Michael Crichton nous invite à rejoindre aux coeur du Congo une longue et périlleuse expédition dont nous ne sommes pas certains de revenir vivants. Depuis des siècles, des occidentaux intrépides ou avides se sont aventurés sur ces terres inconnues, et aucun n'a donné signe de vie.

En 1979, Jan Kruger est parti à la recherche de diamants vers la chaine volcanique des Virunga, « le lieu où se trouvent les os ». Mais un soir, quelqu'un, ou quelque chose, a attaqué le campement. Il n'y a eu qu'un survivant, et en bien piteux état.
Alerté par satellite, le STRT de Houston (Service privé des ressources de la Terre) dirigé par un petit génie, Karen Ross, entrée au MIT à l'âge de 13 ans, doit organiser une opération pour connaitre les raisons de cette mystérieuse attaque. Vont se joindre à cette équipe surentrainée le professeur Elliott, de l'université de San Francisco, et sa petite gorille femelle Amy, à laquelle il a enseigné la langue des signes. Intelligente et affectueuse, Amy aime bien siroter un Martini et se griller une petite clope les jours de fête. Sera aussi présent sur place le « capitaine » Charles Munro, mercenaire au service de Mobutu et de tous ceux qui payent. Lui s'intéresse aux diamants mais surtout aux matériaux rares dont les sociétés de technologie et d'armement sont en train de devenir friandes, pour ne pas dire boulimiques.

Tout converge vers la légendaire Cité de Zinj, si convoitée, mais vierge de toute présence humaine depuis des siècles: « Au cours des trois cents dernières années, on avait effectué plusieurs tentatives pour atteindre la Cité perdue. En 1692, John Marley, un aventurier anglais, avait conduit une expédition de deux cents personnes au Congo: on n'en entendit plus jamais parler. En 1744, ce fut le tour d'une expédition hollandaise. En 1804, à nouveau, in groupe britannique dirigé par un aristocrate écossais approcha les Virunga par le nord, arrivant jusqu'à la boucle de Rawana de l'Oubangui. Il envoya plus au sud un détachement lancé qui ne revint jamais; En 1872, Stanley passa à proximité des Virunga mais n'y pénétra pas. En 1899, une expédition allemande s'y rendit, perdant plus de la moitié de ses hommes. Une expédition italienne, financée par des capitaux privés, disparut complètement en 1911. Depuis lors, personne ne s'était lancé dans la recherche de la Cité perdue de Zinj.
« Personne ne l'a donc trouvée », dit Elliot. Ross secoua négativement la tête. « Je crois que plusieurs expéditions l'ont trouvée, dit-elle, mais personne n'en est jamais revenu. »

Avec Congo, Michael Crichton réussit le croisement entre le roman d'aventure (animaux sauvages, terres dangereuses, populations hostiles et parfois cannibales, monstres légendaires) dans la grande tradition des Henry Rider Haggard et autres Edgar Rice Burroughs, et le thriller technologique dans lequel il s'est régulièrement illustré (La Proie....). le roman se lit avec plaisir.
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La version cinématographique faisant partie de mes classiques, et ayant découvert la plume de Michael Crichton l'été dernier avec Jurassik Park, je me devais de plonger dans les forêts luxuriantes d'Afrique Centrale.
On est loin du film sous bien des aspects, puisqu'il m'a semblé que l'auteur mettait surtout l'accent sur la course effrénée que se livrent différentes firmes pour s'accaparer les ressources minières enfouies sur les flancs du volcan Mukenko.
Mais une fois cet état de fait assimilé, on retrouve le sel de toute histoire nous entraînant à la recherche d'une cité perdue, laquelle, ce qui ne gâche rien, recélerait de bons vieux diamants...
Le voyage mouvementé dans les brousses africaines est intéressant, et les interrogations sur les êtres inquiétants qui rôdent autour du camp à la nuit tombée ne tarderont pas à être violemment éclaircies.
Un bon livre, en-dessous de l'île aux dinosaures pour moi, mais à lire malgré tout.
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Lorsque j'ai vu dans la liste de la Masse Critique « Mauvais genre » ce titre de M. Crichton, je me suis dit qu'il me le fallait absolument… et je l'ai eu ! Un grand merci à Babelio et à l'éditeur Archipoche !
J'ai déjà apprécié à plusieurs reprises les talents de l'auteur, en particulier son art du récit d'aventures (comme dans « Pirates »), et son immense érudition scientifique dans de nombreux domaines.
Dans « Congo », ces deux talents se combinent pour nous proposer un « techno-thriller » dans la grande tradition des romans d'aventure.
Karen Ross est une jeune géologue ambitieuse et surdouée, membre d'une entreprise de prospection minière. Suite à la disparition brutale au Congo d'une équipe ayant découvert un gisement de diamants d'un type particulièrement recherché, elle décide de partir à son tour pour mener à bien l'exploitation du gisement.
Peter Elliot est primatologue et étudie particulièrement Amy, une femelle gorille qui a réussi à acquérir un langage par signes lui permettant de communiquer avec Peter. Il découvre que dans ses rêves, Amy voit, comme un souvenir venu de loin à travers la mémoire collective des gorilles, une cité perdue dans la jungle…
Un peu par hasard, Karen, Peter et Amy se retrouvent dans une expédition commune, direction : l'emplacement présumé de Zinj, une mystérieuse cité légendaire perdue au fond de la jungle congolaise.
Dès le départ, l'expédition rencontre des difficultés, dues en particulier à la concurrence d'un groupe germano-japonais qui est lui aussi sur la piste des fameux diamants. Mais on s'organise tout de même très rapidement, avec l'aide de l'informatique en plein développement à la fin des années 1970, et on se retrouve sur la terre africaine dans un schéma bien connu, avec des porteurs indigènes et un guide, le capitaine Charles Munro, archétype du vieux broussard qui a bourlingué dans toute l'Afrique et qui a donc plus d'un tour dans son sac. Et il va en falloir, des tours, pour échapper à tous les périls qui surviennent le long de la piste vers la cité de Zinj !!
Michaël Crichton a écrit avec « Congo » une histoire qui réunit tous les ingrédients d'un roman d'aventures ultra-classique. Ne racontons pas l'enchaînement des évènements, le lecteur retrouvera sans surprise des scènes vues dans d'autres livres, comme « le monde perdu » d'Arthur Conan Doyle, ou des films comme « The lost city of Z » (Z comme Zinj ?), et bien d'autres encore. Charles Munro rappelle irrésistiblement, par exemple, Lord John Roxton, le guide du Professeur Challenger dans « le Monde perdu », et ce jusqu'à une poignée de diamants sortie de sa poche dans la scène finale …
Alors … « Congo » ne serait-il qu'un récit d'aventures de plus, élaboré à partir de plagiats d'autres oeuvres antérieures ?
Non, et cela pour deux raisons :
Tout d'abord, le talent de conteur de Michaël Crichton. Certes, les épisodes sont classiques, mais la plume de l'auteur est habile, et on se laisse volontiers emporter dans le récit, même quand l'accumulation des épisodes critiques ou les moyens utilisés par l'expédition frisent l'invraisemblable ! . Pas de vraie surprise, mais la tension est toujours là, on a envie de tourner les pages pour savoir la suite, et c'est ce que l'on attend de ce type d'ouvrage. J'ajoute au crédit de Crichton qu'il nous évite un épisode inutile, celui d'une romance entre Peter Elliot et Karen Ross.
L'autre caractère qui distingue ce livre, c'est l'utilisation des découvertes scientifiques pour soutenir et « crédibiliser » le récit. Deux domaines sont particulièrement cités dans « Congo » : l'informatique et la communication avec les animaux.
L'informatique est en plein essor à l'époque où ce roman a été écrit, et Crichton lui trouve une formidable efficacité dans l'organisation d'une expédition, puis dans les communications entre l'expédition et son PC opérationnel, situé à Houston … ce qui rappelle encore quelque chose !
Très intéressants aussi, les passages consacrés au comportement animal, en particulier celui des gorilles, mais aussi de manière plus générale, l'évocation des relations entre la civilisation humaine et le monde animal. de manière assez amusante, Crichton cite, dans le discours des principaux héros, des travaux publiés par d'éminents spécialistes, ce qui renforce les arguments cités, sauf que … ces soi-disant spécialistes n'ont jamais existé ! Ils sortent directement de l'imagination de l'auteur : par exemple, l'anthropologue français Maurice Cavalle, qui aurait publié en 1955 un essai intitulé « La mort de la Nature », est absolument introuvable sur Internet. Par contre, il existe bien un texte ayant pour titre « The Death of Nature », publié la même année que « Congo », en 1980, par Carolyn Merchant, qui est considéré comme une pionnière de l'éco-féminisme. Coïncidence, ou message glissé dans le texte ?
Pour moi, c'est cette injection de données scientifiques qui redonne de l'intérêt au roman d'aventure en le rendant sinon crédible, du moins vraisemblable pour certains aspects. Une lecture que je conseille, même si pour certains lecteurs dont ce n'est pas la « tasse de thé », quelques passages techniques du début sembleront un peu longs.
Une petite remarque assassine pour terminer : la traduction est excellente, mais l'ancien chimiste que je suis a froncé le sourcil en lisant que Karen Ross cherchait des diamants dopés au « boron » : en réalité, le mot anglais « boron » désigne l'élément n° 5 du tableau périodique, qu'on appelle en français le bore.

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J'avais choisi ce roman parmi la liste des livres proposées par la dernière masse critique car j'avais bien aimé ma lecture de Jurassic parc et qu'une histoire se passant au Congo me plaisait bien. J'ai trouvé la construction du roman très inégale et seule le début et la fin du roman se passe au Congo. Je trouve que la fin du roman aurait eu le mérite de prolonger le voyage des protagonistes dans ce pays. L'histoire : Une expédition de scientifique est envoyé au Congo à la recherche d'une cité perdu dont la légende dis qu'elle pleine de diamant bleu utile pour faire un bon technologique au pays qui le trouvera en premier. Mais tous ne se passe pas comme prévu et l'expédition est exterminé dans son intégralité par quelque chose qui ressemble à des gorilles. Une autre expédition est alors envoyé à leur place dont la chef d'expédition est Ross celle qui a envoyé à la mort la précédente expédition.
Crichton est l'un des précurseurs d'un genre du thriller : « le techno-thriller » qui est un genre littéraire, en autre, basé sur l'utilisation d'une contemporaine de politique-fiction catastrophe (guerre, menace terroriste majeur, etc.) dont la résolution passe par l'usage de moyens militaires de haute technologie et par des actes héroïques individuels. Ce roman ne déroge pas dû tout à cette règle. Et je peux vous dire que c'est en particulier cela qui m'a déranger dans le récit. J'ai l'impression qu'il est une ébauche du roman final. Beaucoup de théories scientifiques ou de morceaux d'histoire avec un grand « H » arrive un peu comme un cheveux sur la soupe pour étayer quelques choses qui vient d'être énoncé avant. Cela alourdi fortement le récit. Cela rend le livre très long à lire. le développement final aurait mérité quand à lui d'être un peu plus dense. Surtout ce qui concerne le mystère trouvé.
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Michael Crichton (1942-2008) est un écrivain américain de science-fiction, scénariste et producteur de films. Auteur de nombreux romans et nouvelles à succès comme Jurassic Park, le Monde perdu, Sphère ou encore Westworld. Il a aussi au cours de sa carrière utilisé les pseudonymes de Jeffery Hudson et John Lange. Congo, roman datant de 1980, vient d'être réédité en poche.
Une expédition géologique partie pour le Congo trouver un filon de diamants aux propriétés industrielles rares est massacré en pleine jungle. Quelques images vidéo de mauvaise qualité transmises par leur caméra laissent entrevoir une présence similaire à un gorille mais un spécialiste des primates n'y croit pas. Une seconde expédition se lance dans l'aventure : Karen Ross responsable du projet en prend la direction, Peter Elliot primatologue emmène avec eux Amy, une gorille avec la quelle il communique par le langage des signes originaire de cette région et le « capitaine » Munro, ancien mercenaire aux activités douteuses mais le meilleur guide en Afrique, et quelques porteurs…
Un roman qui avance sur deux jambes. le roman d'aventure pure mâtiné de thriller aux rebondissements multiples : course à l'échalotte avec des concurrents ayant eu vent du filon probable, périple dans la jungle, volcan menaçant d'éruption, descente de rapides avec hippopotames pas sympas mais pygmées aimables, troubles militaires entre Ouganda et Zaïre entre lesquels il faut slalomer etc. Ca speede et le lecteur se cramponne aux pages. Et bien entendu je ne vous parle pas de l'arrivée sur les lieux du filon, une cité perdue qu'on supposait un mythe inventé par les anciens, où les cadavres de l'expédition précédente posent des questions insolubles… Entre Tintin et Jules Verne mais en plus musclé ! Un vrai régal pour les amateurs du genre, où tous les acteurs n'ont pas obligatoirement les mêmes objectifs…
La deuxième jambe peut pour certains être son point faible. Michael Crichton est considéré comme l'un des pionniers du techno-thriller, c'est-à-dire qu'une très grosse partie du texte est faite d'explications techniques ou de mise en avant de technologies de pointe issue des travaux de la Nasa. Liaisons radio satellitaires, nettoyage des bandes audio ou vidéo, ordinateurs super puissants et logiciels super malins et pointus, là nous sommes dans Mission impossible… C'est fascinant mais très complexe sans que la lecture n'en soit gênée pour autant.
Cette même jambe offre aussi de très intéressants passages sur les propriétés proches entre les humains et certains primates, la communication possible entre les deux espèces. Intelligence des singes, droits des animaux etc. Par extension, il se dégage du récit un message écologique.
Un excellent roman où Amy, la femelle gorille, n'est pas le moindre atout, par ses réflexions et ses attitudes qui nous tirent parfois des sourires.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
En 1955, l’anthropologue français Maurice Cavalle avait publié un article très controversé intitulé : « La mort de la nature » dans lequel il disait :
« Il y a des millions d’années, la terre se caractérisait par un décor omniprésent que nous pouvons appeler « Nature ». Au milieu de cette nature sauvage existaient de petites enclaves d’habitat humain. Qu’il s’agisse de grottes avec du feu artificiellement fabriqué pour réchauffer les habitants ou de villes plus tardives comportant des habitations et des terrains de culture agricole artificielle, c’étaient là des enclave nettement non naturelles. Au cours des millénaires suivants, la zone de nature vierge entourant les enclave humaines artificielles diminua progressivement, encore que la marque en demeurât invisible pendant des siècles.
« En France et en Angleterre, il y a seulement trois cents ans, les grandes cités créées par l’homme se trouvaient isolées par des hectares de nature sauvage où erraient des animaux non domestiques, tout comme ils l’avaient fait pendant des milliers d’années. Et, cependant, l’expansion de l’homme se poursuivit inexorablement.
« Il y a cent ans, à la fin de l’époque des grands explorateurs européens, la nature avait si radicalement régressé qu’elle faisait figure de nouveauté : c’est la raison pour laquelle les explorations africaines fascinèrent l’imagination de l’homme du XIXème siècle. Pénétrer dans un monde véritablement naturel prenait les apparences d’une aventure et constituait une expérience inconnue de la plus grande partie de l’humanité, laquelle, de la naissance à la mort, vivait dans un environnement entièrement façonné par la main de l’homme.
« Au XXème siècle, l’équilibre s’est rompu à un point tel qu’on peut pratiquement dire que la nature a disparu. On préserve les plantes sauvages dans des serres, les animaux sauvages dans des zoos et des réserves, cadres artificiels créés par l’homme en souvenir d’un monde naturel jadis dominant. Mais un animal dans un zoo ou une réserve ne vit pas sa vie naturelle, pas plus que l’homme de la ville ne vit une vie naturelle.
« Nous sommes entourés aujourd’hui par l’homme et ses créations. L’homme est inéluctable, partout sur le globe, et la nature un fantasme, un rêve du passé, depuis longtemps évanoui. »
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Mais seuls les diamants les intéressent. Seul l’or avait intéressé Schliemann quand il avait entrepris les fouilles de Troie et il y avait consacré trois ans. Ross espérait trouver ses diamants en trois jours. 
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Les Français s'emmerdaient, les Anglais s'emmerdaient, les Belges, les Allemands, les Portugais et bien d'autres gouvernements d'Europe s'emmerdaient ferme, et puisque le divertissement, à ce qu'on dit, est une nécessité humaine et qu'on avait développé une addiction de plus en plus féroce à ce besoin de se divertir, on organisa, pour le divertissement de toute l'Europe, la plus grande chasse au trésor de tous les temps. Deux ou trois siècles avant, l'Europe s'était déjà jetée sur le monde une première fois et, dans la grâce de ce premier appétit, le Vieux Continent s'était donné plusieurs empires outremer ; et puis le temps était passé, les peuples avaient pris leur indépendance et une fois digéré cet échec, l'Europe s'était de nouveau éveillée, reprenant soudain goût à la conquête. Les yeux s'étaient tournés cette fois-ci aux quatre coins de l'horizon, car à présent on connaissait plus précisément les limites du monde et c'était à l'intérieur de ces limites qu'on se taillerait une part. Terminés les explorations hasardeuses, les voyages en caravelles, les longues expéditions vers des terres inconnues. Désormais, le télégraphe et la vapeur allaient être les instruments du succès. C'est eux qui, tels des demi-dieux, parcourraient le monde, non plus à la recherche des épices ou de l'or, mais afin que s'accomplisse la promesse, l'ultime transmutation des hommes et de la terre en cette matière ductile et infiniment exploitable que nous connaissons. Le monde entier devint soudain une ressource. Ce fut le dernier émerveillement, l'assouvissement de toutes les soifs.
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En vieux routier de la subvention, il se trouvait à l’aise depuis longtemps déjà dans des situations où l’argent d’autrui et ses propres motivations ne concordaient pas exactement. C’était là le côté cynique de la vie universitaire : dans quelle mesure avait-on financé la recherche fondamentale parce que susceptible de guérir le cancer ? Tout bon chercheur promettait n’importe quoi pour obtenir ses subventions.
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[En 1975, le mathématicien S. L.] Berensky comparait les primates à des ambassadeurs. « Pendant des siècles, les primates se sont arrangés pour s’accommoder des êtres humains, comme des ambassadeurs de leur espèce. Au cours de ces dernières années, ils ont même appris à communiquer avec les humains en utilisant le langage des signes. Mais il s’agit là d’un échange diplomatique unilatéral ; aucun être humain n’a jamais tenté de vivre dans une société de singes, de maîtriser leur langage et leurs coutumes, de manger leur nourriture, de vivre à leur façon. Les singes ont appris à nous parler mais nous n’avons jamais appris à leur parler. Ainsi, qui doit-on considérer comme le plus intelligent ? »
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Interview de Michael Crichton sur son roman ''Le parc jurassic''. Cette vidéo est en anglais.
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