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Emmanuel Polanco (Autre)
EAN : 9782092591123
160 pages
Nathan (06/02/2020)
4/5   12 notes
Résumé :
Un chien, héros de la Première Guerre mondiale.

Résumé : Nous sommes en 1916.
Louis, 16 ans, fait de la contrebande, aidé de son chien Vasco.
Un matin, ils sont arrêtés par les gendarmes. Pour Vasco, c’est la mort assurée ! Afin de le sauver, Louis le confie à l’armée qui a besoin de chiens pour porter des messages, sauver les blessés ou défendre les tranchées. Loin de son maître, le pauvre Vasco se retrouve au front, au milieu des cham... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Vasco est un chien de contrebande, arrêté avec son maître Louis par les gendarmes et condamné à mort. Pour le sauver, Louis propose aux gendarmes de se mobiliser avec Vasco dans la grande guerre. Ensemble, ils sont envoyés au front, pour aider à lutter contre l'ennemi allemand. Vasco est formé comme chien de liaison à apporter des messages dans les tranchées, à sauver des blessés et à donner l'alerte en cas de bombardements imminents. Quant à Louis, il sera chargé de l'éducation des chiens-soldats.

C'est avec beaucoup d'émotions que je découvre l'importance des animaux durant la première guerre mondiale et en particulier des chiens, qui avaient une place prépondérante aux côtés des hommes du front. L'aide des chiens est très peu relatée dans les récits d'histoire, ce qui est fort curieux puisqu'ils étaient pourtant d'une aide précieuse pour les hommes et d'un réconfort sans pareil. Évelyne Brisou-Pellen rend donc un bel hommage à ces animaux, décriés au fil des ans, mais pourtant d'un soutien sans faille. Vasco, notre protagoniste, se montre particulièrement courageux, téméraire, mais aussi fidèle à son maître et pédagogue vis-à-vis des hommes et des chiens en souffrance. Tout le monde rêverait d'avoir un Vasco à soi.

Dans Vasco, messager de Verdun, la narration est originale, puisque c'est le chien lui-même qui raconte son histoire. Totalement immergés à ses côtés, on vit de l'intérieur la guerre, les difficultés à communiquer, l'insalubrité, les attaques incessantes, les tensions constantes, la fatigue croissante, mais aussi la solidarité et l'amour. Les quelques ondes positives sont les bienvenues parmi les affres sombres de la guerre omniprésente.

Un roman jeunesse intéressant et immersif sur le soutien des chiens durant la seconde guerre Mondiale. Un livre à parcourir dès 10 ans, mais que les adultes prendront également plaisir à découvrir.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Le titre Babelio est Moi, Vasco, messager de Verdun. Sur la couverture, le "Moi" n'existe pas. Détail? Sans doute ou sans doute pas. Je m'explique. le "Moi" en exergue laisse immédiatement supposer que le chien, Vasco, sur la couverture raconte l'histoire. Sans le "Moi", le lecteur peut raisonnablement imaginer un narrateur externe, omniscient ou autre. Et cela fait, pour moi, toute la différence.

Je n'ai effectivement pas pu me plonger dans le récit historique raconté par un chien qui semble comprendre les humains. Et qui fait plus que comprendre... C'est tout juste s'il ne parle pas. Je ne suis d'ailleurs pas le seul que cela gêne, mon fils de 11 ans a très vite décrocher. Et pas mal de "dérapages" s'ensuivent. Vasco sait ce qu'est un Shrapnel. Il ne décrit pas la bombe et ses effets, il l'appelle par son nom. Et ainsi de suite à de nombreuses reprises pour toute une série d'objets dont le nom devrait être inconnu pour un chien.

L'autrice est pleine de bonnes intentions, sans doute... bien qu'un solide bémol m'ait titillé pendant la lecture. Elle va aligner les éléments de la guerre. Les gaz, les exécutions suite à des désertions, les tranchées, la boue, les barbelés, la chair à canon, la croix rouge... mais tout cela se fait de manière fort chaotique et très superficielle, à mon avis. Un exemple parmi d'autres: vers la fin, Vasco découvre 3 cadavres français dépouillés de leur uniforme, et plus loin les uniformes allemands délaissés... Conclusion: il y a des Allemands déguisés en Français parmi les troupes. Et point... ce sujet (particulièrement porteur) n'est pas traité. On aurait pu développer un vrai récit à suspense, quelque chose qui tienne le lecteur en haleine. L'autrice s'en désintéresse et on ne saura jamais le fin mot de ces espions.

Il aurait mieux valu, à mon avis, se concentrer sur un événement précis, ponctuel, de la guerre à Verdun. Et ensuite l'autrice aurait déroulé sa science littéraire. Car elle sait écrire. Ici, on a une succession de petites scènes décousues. Et cela ne fait pas un récit.

J'ajouterai un ressenti un peu malaisant sur une forme de xénophobie à l'encontre des soldats allemands d'en face. C'est diffus, ce n'est qu'un ressenti de ma part. Les Allemands sont désignés comme les Boches, c'est historiquement valide, bien sûr. A aucun moment, on ne mentionne que les Allemands sont également embarqués dans la même galère que les Français. Qu'ils subissent les ordres. Qu'ils subissent la dureté de la guerre, aussi. Non, on va jusqu'à mentionner qu'ils sont mieux installés que les Français. Et quand Vasco tombe dans leurs mains, ils s'empressent de l'utiliser et de le "retourner" contre ses maîtres français... Pas du tout convaincu.

Reste un récit canin, avec de l'émotion (un peu), des portraits de chiens sympathiques. Il y a la dureté de Verdun. Des éléments épars qui raconte l'horreur de la guerre et l'enfer de Verdun. Par rapport à Pipo, chien de guerre qui se passe dans les plaines de l'Yser, ce petit roman jeunesse n'est pas arrivé à nous intéresser et à nous émouvoir. Pipo reste un classique indémodable, bien supérieur à cet ouvrage-ci.
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C'est l'histoire d'un chien qui est envoyé à la guerre pour transporter des messages, vivres et missiles dans les tranchées. J'ai aimé ce livre car il y a beaucoup de courage et de suspense et ça se passe pendant la 1ère guerre mondiale. Je le recommande à tous les enfants de 10 à 12 ans.
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j'ai trouvé ce livre plein de rebondissements et d'aventure c'est une super histoire d'amitié entre un chien ses copains et son maitre.
c'est un chien qui est messager pendant la guerre
et prive de son maitre
je recomande ce livre à partir de 10 ans.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
"Règles de la guerre!" Quand on y pense, ce sont déjà des mots fous ! Comme si la guerre était un jeu. Un jeu puéril pour les grands enfants irresponsables. On demande à des hommes qui ne se connaissent pas et n'ont aucune raison de se haïr de se battre au prix de leur vie... [...]
Pourquoi des hommes veulent-ils toujours s'approprier ce qui appartient au voisin ? Et pourquoi pour résoudre un conflit, ne trouvent-ils pas d'autre solution que la guerre ? Et quand il y aura eu des millions de morts, qu'auront-ils gagné ? Des pays détruits et du malheur...
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Pourquoi les hommes veulent-ils toujours s'approprier ce qui appartient au voisin ? Et pourquoi, pour résoudre un conflit, ne trouvent-ils pas d'autre solution que la guerre ? (Clic... clic...) Et quand il y aura eu des millions de morts, qu'auront-ils gagné ? Des pays détruits et du malheur...
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- "Règles de la guerre !" Quand on y pense, ce sont déjà des mots fous ! Comme si la guerre était un jeu. Un jeu puéril pour grands enfants irresponsables. On demande à des hommes qui ne se connaissent pas et n'ont aucune raison de se haïr de se battre au prix de leur vie. Et à des mules, des chevaux, des chiens, qui se fichent pas mal de la patrie et n'ont rien à y gagner...
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- Même la balle n'a pas voulu rester à l'intérieur de votre crâne. Elle est rentrée d'un côté et ressortie de l'autre. Votre cerveau ne lui a pas plu.
- C'est parce qu'il n'y a que du vide, là-dedans, rigola Louis. Elle se serait ennuyée.
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On traversait une autre partie du no man's land quand on entendit la sourde explosion d'une fusée éclairante. On se plaqua au sol, immobiles. Le moindre mouvement pouvait nous faire repérer. La lueur monta droit dans le ciel, puis s'épanouit et retomba, illuminant tout. On ferma les yeux comme on nous l'avait appris pour éviter qu'ils reflètent la lumière.
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