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Miyako Slocombe (Traducteur)
EAN : 9782264076182
192 pages
10-18 (12/11/2020)
3.91/5   60 notes
Résumé :
Six histoires étranges et inédites du maître de l'ero-guro (l'érotisme macabre).

Jusqu'où la passion peut-elle nous emporter ?

Ce recueil original rassemble six nouvelles inédites en français d'Edogawa Ranpo. Publiées sur plus de trente ans, entre 1926 et 1955, elles reflètent ses thèmes fétiches de la passion obsessionnelle et d'une fascination amoureuse aux accents morbides, parcourues d'un frisson d'étrangeté caractéristique de l'œuv... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Insomnie au pays du soleil levant.
Je viens de finir un redoutable recueil de nouvelles nippones où il n'est pas une seule fois question de geishas friponnes ou de Yakuzas taciturnes en kimono. Il faut que je me méfie, je vais finir par être victime du syndrome de la maturité. Je sais, c'est jeune pour un homme de 47 ans. J'ai toujours été précoce.
Bon, pour ne pas heurter trop vite ma profonde maîtrise de la culture nipponne, acquise, c'est pour dire grâce à l'intégrale des « Chevaliers du zodiaque » et le visionnage en cachette de « l'Empire des sens », j'aborde humblement le registre policier et fantastique.
Je n'en suis pas encore à me laisser hypnotiser pendant deux cents pages par la description experte de la taille d'un bonsaï et je pourrai toujours me faire hara-kiri à la lecture de ces interminables cérémonies du thé que je ne peux pas saké !
Edogawa Ranpo (1894-1965), pseudonyme phonétique en hommage à Edgar Allan Poe, n'est pas comme tout un chacun, et moi en particulier, n'importe qui. C'est le Sensei de la littérature policière dans son archipel.
Le maître a toujours assumé certaines influences occidentales comme Conan Doyle, H.G Wells ou Gaston Leroux. Merci la préface. Cette affinité relève de l'évidence dans ses nouvelles qui se nourrissent de mystères, de crimes et d'un certain goût pour le macabre. Ranpo y ajoute des intrigues amoureuses, des désirs obsessionnels et certaines perversions du corps et de l'âme plus adultes. C'est cette touche plus marquée de libido qui démarque l'auteur de ses références.
Il n'hésite pas également à parler à son lecteur, à le prendre à témoin, à en faire son Watson à l'occasion, son complice à d'autres moments.
Au menu, pas de sushi mais des soucis pour des époux adultères, des maris qui aiment jouer à la poupée, des suicides en série et des auteurs en quête du meurtre parfait.
La nouvelle « Les crimes étranges du docteur Mera » qui traite du voyeurisme est aussi fascinante que le Fenêtre sur cour d'Hitchcock. Copie parfaite.
« La Grenade » mérite aussi d'éclater à vos yeux, tant la mécanique de cette histoire autour de l'identité d'une victime débarbouillée à l'acide sulfurique sait prendre le lecteur et l'enquêteur à revers. L'art de maquiller son crime.
On glisse dans « L'abri antiaérien » en 1945 pendant les attaques aux bombes incendiaires sur Tokyo en 1945 où un jeune homme fait une rencontre d'un soir pour le souvenir d'une vie. Mirage sous l'orage.
La première nouvelle donne son titre au recueil et suit les interrogations d'une jeune épouse face à la manie de son mari de s'enfermer chaque nuit dans son grenier. La curiosité est un vilain défaut, les héroïnes de ce genre d'histoire ne l'ont jamais compris, par la sainte Barbe… bleue.
Toutes ces histoires voisinent donc avec l'étrange et se dégustent sans baguette mais avec des doigts… frissonnants.
Sayonara.
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J'aime les auteurs qui ont une patte, qui savent donner une tonalité très personnelle, unique et singulière à leurs oeuvres. Edogawa Ranpo est de ceux-là. C'est un auteur dont je suis coutumière et chaque fois que je me plonge dans un de ses livres, j'y retrouve avec bonheur les ingrédients qui donnent une saveur particulière à ses histoires : une sensualité teintée d'étrangeté, voire de perversion, un raffinement élégant, des personnages souvent tordus, des situations à la fois poétiques et grotesques. Ce recueil est du pur Edogawa Ranpo. Je ressors donc très satisfaite de ma lecture.

Le recueil s'ouvre sur la nouvelle qui lui donne son titre, « un amour inhumain ». Cette nouvelle est très réussie, invitant le lecteur dans l'intimité d'un couple dont le mari a un secret bien singulier. L'auteur s'est toujours intéressé aux personnages ayant d'étranges obsessions, cette nouvelle s'inscrit dans cette lignée. L'atmosphère à la tonalité quasi-surnaturelle et très japonaise est vraiment fascinante.

Le texte suivant, « L'apparition d'Osei », est tout à fait saisissante de cruauté. La relation, dès le départ teintée d'humiliation et de souffrance, entre Osei et Katukaro, trouve son apogée dans une scène très marquante tant est mise en lumière la malveillance d'Osei.

« Les canaux de Mars », récit sans véritable intrigue, plutôt porté sur l'onirisme m'a moins séduite même si l'écriture est belle et les images dépeintes évocatrices.

On retrouve un certain onirisme dans la nouvelle suivante, « Les crimes étranges du Docteur Méra » mais il ne s'agit ici que d'instaurer une atmosphère poétique et étrange comme cadre d'une intrigue savamment construite. Je ne suis pas fan des romans policiers à énigme et cet aspect est souvent présent dans l'oeuvre d'Edogawa Ranpo. Mais chez cet auteur, ce côté whodunit ne m'a jamais dérangée, cet aspect ne prenant jamais totalement l'ascendant sur l'atmosphère particulière des récits. C'est le cas ici. Il y a bien une intrigue policière dans cette nouvelle, avec la question « qui ? » comme fil narratif mais ce qui est au coeur de l'histoire reste tout de même cette ambiance bizarre, poétiquement macabre.

« La grenade » se rattache encore plus au genre policier à énigme. Les questions « qui ? » et « comment ? » étant vraiment au coeur de l'intrigue. Mais celle-ci s'avère tellement tortueuse et tordue que c'en est un véritable plaisir même pour moi qui ne suis pas une amatrice du schéma classique indice-hypothèse-déduction. Il faut dire que ce schéma narratif est ici poussé à l'extrême au service d'une histoire particulièrement retorse. Morbide, tordu, subversif, ce récit est un de mes préférés du recueil.

Le recueil se clôt sur une nouvelle qui prend pour cadre un contexte inattendu chez l'auteur. En effet, cette dernière histoire se déroule pendant la seconde Guerre Mondiale. Mais, il s'agit bien d'une oeuvre d'Edogawa Ranpo, aucun doute n'est permis. Malgré ce décor inédit (à ma connaissance) chez l'auteur, dès le début le ton est donné à travers ce personnage qui évoque la fascination quasi-érotique que le feu des bombardements lui procure. Propos assez provocateur d'ailleurs… La suite du récit confirmera qu'on est dans du pur Edogawa Ranpo, l'histoire mêlant Eros et Thanatos de façon outrancière et non dénuée d'une certaine ironie.

Décidément, cet auteur parvient toujours à me surprendre tout en restant le même et j'aime cette singularité qui se retrouve dans chacune de ses oeuvres. Il ne m'a jamais déçue.
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Je n'avais aucune idée de qui était Edogawa Ranpo, bien qu'il soit considéré comme le pionnier du roman policier à énigmes japonais, avant de plonger dans Un Amour inhumain, un recueil regroupant six nouvelles étranges et dépaysantes à souhait, publiées de 1926 à 1955 dans diverses revues. Ranpo maîtrise d'une main de maître l'horreur (Un amour inhumain), la cruauté (L'apparition d'Osei) et le macabre (La grenade) - mes nouvelles préférées -, jouant des ombres et des illusions avec une grande habileté. Illustrées par Suehiro Maruo, la couverture ainsi que le quatrième de couverture donnent joliment le ton, annonçant cependant un contenu plus licencieux qu'il ne l'est. Un auteur qui manquait à ma culture littéraire, et dont il me tarde de découvrir les récits policiers.
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Après "Le démon de l’île solitaire" (traduit en français par Miyako Slocombe, 2015), les éditions Wombat contribuent à nouveau à la diffusion de l’œuvre d’Edogawa Ranpo en France, avec la parution de cette anthologie de six nouvelles inédites et stupéfiantes, publiées au Japon entre 1926 et 1955.

Pour ceux qui le découvrent, il faut souligner l'originalité du genre policier et fantastique d'Edogawa Ranpo, pionnier du roman d'énigme au Japon, la modernité de ses fictions et sa capacité à dépasser les frontières culturelles.

La communication de Ranpo avec son lecteur, cette manière de l'interpeller pour l'inclure dans l'intrigue, de faire de lui un témoin voire un voyeur, est l'un des traits frappants de son oeuvre, comme dans la première nouvelle éponyme, texte d'un grand classicisme publié en 1926, à l'atmosphère étrange, d'emblée surnaturelle, où la narratrice, interpelant le lecteur, évoque son mariage arrangé avec Kadono, un très bel homme solitaire et excentrique, au comportement parfois plus mécanique qu'humain et qui dissimule un terrible secret.

Encore plus marquante, la deuxième nouvelle, "L'apparition d'Osei" (1926), une histoire de domination cruelle et meurtrière dans un couple, entre une jeune femme très belle, Osei, et Kakutarô, son mari plus âgé et malade, bienveillant envers son épouse adultère tant il souhaite conserver son amour, frappe le lecteur par sa construction - comme souvent chez Ranpo - et par la juxtaposition entre les jeux d'enfants (même si le fils de Kakutaro et Osei semble déjà corrompu par les faiblesses et la cruauté des adultes) et la monstrueuse cruauté d'Osei.

Texte court et sans énigme, dans un style inhabituel sous influence du romantisme noir, "Les canaux de Mars" (1926) vise à produire l'atmosphère d'un rêve effrayant dans un paysage d'une beauté sinistre, symptomatique du penchant de l'auteur pour le lugubre et l'étrange, dans l'obscurité d'une vaste forêt qui semble s'étendre à l'infini.

Un sommet de ce recueil est atteint à mon sens avec "Les crimes étranges du docteur Mera" (1931), qui justifie à elle seule la lecture de ce recueil ; cette nouvelle, racontée de manière orale par un jeune homme croisé dans Tokyo au narrateur, qui n'est autre qu'Edogawa Ranpo lui-même, tourne autour d'une obsession de l'auteur, le voyeurisme. le lecteur est placé dans la même position de voyeur que le jeune homme ou le criminel, dans cette intrigue policière très cinématographique, où Ranpo installe d'emblée une ambiance saisissante comme un piège, comparant les immeubles de Tokyo à des gorges étroites.

Le goût de l'auteur pour les rebondissements et pour l'exploration toutes les possibilités d'une affaire criminelle est porté à son paroxysme avec la nouvelle suivante, "La grenade" (1934), alambiquée mais fascinante, à la croisée des chemins, emblématique chez Ranpo, du récit de détective et de l'horreur, en lisière du fantastique. Un détective se trouve amené, bien des années après, à raconter une ancienne enquête, « l'affaire du meurtre à l'acide sulfurique », dans laquelle un cadavre avait été retrouvé avec le visage défiguré, comme un fruit de grenade éclaté ; il se trouve pris dans une rivalité sur la résolution de cette enquête avec Inomata, un individu énigmatique rencontré dans une station thermale, rencontre qui l'a conduit à se remémorer cette affaire.

Histoire de libido amplifiée, de manière perverse, par le danger et les destructions causées par les bombes incendiaires sur Tokyo en 1945, "L'abri antiaérien" (1955) qui conclut cette anthologie, permet d'entendre la voix de Ranpo évoquer, en prenant comme souvent le lecteur à revers, cette période terrible de l'histoire japonaise.

À l'occasion de la parution de cette anthologie et de l'ouvrage Edogawa Ranpo, Les méandres du roman policier au Japon, nous aurons la joie d'évoquer l'oeuvre de ce grand auteur le 12 juin en soirée chez Charybde (Ground Control) en compagnie de Miyako Slocombe, de Gérald Peloux et d'Anne-Sylvie Homassel.

Retrouvez cette note de lecture et et beaucoup d'autres sur le blog de Charybde ici :
https://charybde2.wordpress.com/2019/06/02/note-de-lecture-un-amour-inhumain-edogawa-ranpo/
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Voilà un recueil qui nous fait passer un agréable moment, les nouvelles ne sont pas toutes de la même longueur et ne présenteront pas le même intérêt en fonction des critères de chacun mais elles ont le mérite d'être très différentes les unes des autres tout en baignant dans une atmosphère sombre et mystérieuse, parfois surnaturelle. Une fois n'est pas coutume, vous pouvez vous fier à la quatrième de couverture.
L'écriture est maîtrisée et l'auteur prouve qu'il sait naviguer entre plusieurs styles sans problème. Il construit ses cadres et ses ambiances avec justesse et finesse. le trait distinctif de sa plume est une écriture très visuelle, son style premier est d'inclure le lecteur dans son processus d'écriture renforçant ainsi l'immersion. Bref, un auteur qui n'a pas volé sa réputation, il fait honneur aux grands noms dont il s'inspire et c'est d'ailleurs ce qui rend la lecture agréable même dans les nouvelles que l'on apprécie moins.

Pour ma part, j'ai adoré Un Amour Inhumain qui donne son nom au recueil, ne serait-ce que parce qu'elle est teintée de surnaturel mais également parce qu'elle est emprunte de l'ombre du Japon traditionnel. Pour les amoureux du genre, vous trouverez d'assez nombreuses références que je vous invite à creuser que ce soit du côté des mythes ou de l'artisanat. Ne passez pas à côté de cette nouvelle sans aller jeter un oeil aux fameuses iki-ningyô, creepy et fascinantes à souhait…
Cette nouvelle se dénote par un émotionnel exacerbé par le ton de la confession, c'est vraiment une nouvelle qui sort du lot dans ce recueil. J'aurai préférée qu'elle clôture l'ouvrage car c'est à mon sens la plus aboutie. Néanmoins elle a le mérite, en début d'ouvrage, de donner envie de lire la suite…

L'apparition d'Osei et L'abri antiaérien sont les deux autres nouvelles que j'ai le plus apprécié. Elles sortent du lot selon mes critères personnels, une touche de tradition et de mystère, de la psychologie et de l'émotion…
Les Canaux de Mars se démarque nettement par l'ambiance et sa chute, à la limite du surnaturel et de la science fiction elle est très intéressante.
J'ai bien moins apprécié les nouvelles Les crimes étranges du docteur Mera et La grenade pour la simple et bonne raison qu'elles appartiennent au genre polar et que ce n'est pas mon genre de prédilection, je trouve toujours l'intrigue cousue de fil blanc et sans le support d'une écriture et d'un cadre intelligemment structurés, je m'ennuierai à cent sous de l'heure. C'est d'autant plus vrai pour ces deux nouvelles car j'ai trouvé que cela manquait d'émotion et qu'elles étaient trop basées sur l'exercice cérébral mais c'est un défaut propre au genre.

Pour conclure, je dirai simplement que si vous aimez les ambiances sombres, mystérieuses et les histoires tragiques, ce recueil a de grandes chances de répondre à vos exigences car l'auteur maîtrise sa plume et son cadre parfaitement, il créé des ambiances fascinantes et collantes comme du goudron. Cela reste un bon petit recueil fort sympathique à lire que je recommande.
Lien : https://labougiedevinayaka.w..
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critiques presse (1)
LeMonde
06 juin 2019
L’écrivain japonais, mort en 1965, a acclimaté à la fois Edgar Poe et le roman policier à l’Archipel. Le résultat est à découvrir dans un fascinant recueil de nouvelles.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Souvent, dès que naît l’ombre d’un soupçon, elle s’étend à une vitesse vertigineuse, tels les nuages à la tombée du jour; les moindres gestes de la personne, les détails les plus insignifiants, forment un épais nuage de doute qui s’amoncelle et remplit le cœur. (Un amour inhumain, p. 12)
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– Il y a un roman de Conan Doyle qui s'intitule La vallée de la peur, n'est-ce pas ? commença-t-il soudainement. Il y est question d'un ravin profond formé par des montagnes quelque part, mais les gorges naturelles ne sont pas les seules qui font peur. Même dans le quartier de Marunouchi, en plein coeur de Tôkyô, il existe des abîmes terrifiants.
« Les rues étroites coincées entre deux grands immeubles, par exemple. Ces endroits sont bien plus dangereux et sinistres que les ravins naturels. Ce sont les gorges créées par la civilisation. Les vallées créées par la science. Lorsqu'on regarde, depuis ces rues au creux de la vallée, les constructions austères en béton de sept ou huit étages, situées de part et d'autre, on constate qu'elles n'ont ni les feuilles vertes, ni les fleurs de saison, ni les irrégularités intéressantes des falaises naturelles, et ne sont que de gigantesques blocs gris coupés littéralement à la hache. Lorsqu'on lève les yeux, le ciel est aussi étroit qu'une ceinture obi. le soleil comme la lune ne brillent vraiment que quelques minutes par jour. Depuis ces profondeurs, même en journée, on distingue les étoiles. Un étrange vent glacial souffle constamment.
« Avant que ne survienne le grand séisme de 1923, je vivais dans l'un de ces ravins. La façade du bâtiment donnait sur l'avenue S. à Marunouchi. Elle était lumineuse et imposante. Mais à l'arrière le bâtiment s'adossait à un autre immeuble : ainsi, deux falaises pourvues de fenêtre, aussi austères l'une que l'autre, le béton à nu, se faisaient face, séparées par un passage d'à peine trois mètres cinquante. C'est cette partie que j'appelle une « gorge urbaine ».
(Les crimes étranges du docteur Mera)
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C'était un amour inhumain, un amour qui n'appartenait pas à ce monde. Ceux qui en font l'expérience voient, d'un côté, leur âme exaltée par d'étranges plaisirs dignes d'un cauchemar ou d'un conte, mais de l'autre côté, rongés par le remords de leur crime, ils tentent de se débattre pour échapper à cet enfer.
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