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EAN : 9782260056195
176 pages
Julliard (19/10/2023)
  Existe en édition audio
3.7/5   1179 notes
Résumé :
Dans ce récit si simple et si uni qu'il convient d'en souligner l'originalité profonde, Georges Perec tente, le premier avec cette rigueur, de mettre au service d'une entreprise romanesque les enseignements de l'analyse sociologique.

Il nous décrit la vie quotidienne d'un jeune couple d'aujourd'hui issu des classes moyennes, l'idée que ces jeunes gens se font du bonheur, les raisons pour lesquelles ce bonheur leur reste inaccessible - car il est lié a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (121) Voir plus Ajouter une critique
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sur 1179 notes
Jérôme et Sylvie sont jeunes et l'immensité de leurs désirs les paralysent. Ils succombent aux signes de la richesse ; ils aiment la richesse avant d'aimer la vie. Ils attendent de vivre, ils attendent l'argent. Mais cette passion, celle du mieux vivre les épuise, submergés qu'ils sont par l'ampleur de leurs besoins. Alors que peut-être ils se trompent ; ils sont en train de se perdre.

Jérôme et Sylvie nous montrent qu'avoir vingt ans dans les années soixante, quand on est enfants de petits bourgeois, et un tant soit peu intellectuel, c'est balancer entre un bonheur lié à une certaine richesse et un bonheur lié à un travail qui laisserait du temps pour se cultiver, faire ce que l'on aime, mais priverait de l'aisance financière. Un désir de posséder des choses qui serait donc une option envisageable comme source de bonheur, à condition de s'en donner les moyens, et de renoncer à une forme de liberté.

On l'aura compris cette réflexion sur le bonheur et la fascinante possession des choses, remarquable de modernité, a été inspirée à Georges Perec par sa jeunesse. Lui qui avait vingt-quatre ans en 1960 explique : « Il y a entre les choses du monde moderne et le bonheur, un rapport obligé. Une certaine richesse de notre civilisation rend un type de bonheur possible ... Ceux qui se sont imaginé que je condamnais la société de consommation n'ont vraiment rien compris à mon livre. Mais ce bonheur demeure un possible ; car, dans notre société capitaliste, c'est : choses promises ne sont pas choses dues. »

Challenge MULTI-DÉFIS 2020
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"Les choses", c'est l'histoire d'un couple des années 60. Un couple qui ne veut pas se poser, qui a peur, sans doute, de perdre sa liberté. Et pourtant, ce que nous décrit Georges Perec, c'est un couple embourbé dans ses envies matérielles, un couple qui veut atteindre le Beau grâce à la mode, en suivant les conseil des magazines tendance. Un couple qui finalement cherche à être ce qu'il n'est pas, ou alors est ce qu'il croit être. C'est l'histoire de la course sans fin de deux personnages sans identité.

Au départ, le style d'écriture très distancié de l'auteur, digne d'un universitaire qui se veut objectif m'a séduite, notamment car il se fait l'écho de la profession des deux personnages, psychosociologues. Mais, à la longue, je l'ai trouvé presque fatigant, ennuyeux, car avec une telle distance le lecteur ne ressent aucune empathie pour les personnages. Il n'y a pas d'identification possible même si c'est là le but de l'auteur, qui veut peindre des personnages pouvant être n'importe qui.

Néanmoins, l'évolution du roman, qui commence au conditionnel pour continuer au présent et finir au futur m'a beaucoup plu. Cet artifice rhétorique constitue à mes yeux un trucage de l'auteur pour montrer à ses lecteurs à quel point, finalement, le roman de la vie de Jérôme et Sylvie était prévisible.

Généralement considéré comme un récit sur la société de consommation, ce livre restera plutôt pour moi le portrait de deux jeunes gens passifs, influençables, incapables de mettre de la distance entre les modèles qui leur sont proposés et ce qu'ils peuvent réellement obtenir. En somme, des jeunes gens épris d'argent et de matérialité se camouflant derrière un masque d'intellectuels à la mode et surtout incapables d'une quelconque adaptation à un autre milieu que le leur. Deux personnages qui ne vivent pas et se contentent d'exister.

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Il est des écrivains devant lesquels on se sent très petit, desquels on n'ose pas ouvrir les livres parce que...
Et pourtant, ils nous adressent bon nombre de clins d'oeil : un livre sur Ellis Island - lieu sur lequel on ne s'arrête jamais de vouloir apprendre sans vraiment savoir pourquoi, sans vraiment de raison tangible - un livre - biographie - qu'on a longuement regardé et laissé sur l'étal du bouquiniste que l'on fréquente, un chat noir aux grands yeux sereins perché sur une épaule....

Je me suis décidée... et je sais que je viens de trouver une pile de livres à lire et qu'ils vont m'enchanter.

Les choses , c'est l'histoire - un peu autobiographique - de l'écrivain, un jeune couple, les années 60, une certaine définition du bonheur...

Ce bonheur que ne semble devoir s'acquérir qu'avec de l'argent, beaucoup d'argent afin d'être "large" et de ne pas craindre d'en manquer.
Ce n'est pas une critique de la société de consommation telle qu'elle commence à apparaître dans ces années, plutôt le constat d'une attitude, d'un état de fait d'une génération, l'argent devient disponible pour davantage que la survie, il peut permettre d'acquérir ces choses destinées à apporter le bonheur, du moins dans l'imaginaire des gens.
Concilier profession, rêves à réaliser, mode de vie désiré, rien n'est facile, finalement.
Et puis, un changement de vie, le désir de s'affranchir des ces désirs qu'on n'assouvit pas et qui restent seulement des rêves : le départ pour Sfax, et une vie toute en simplicité, toute en retenue, une vie qui ralentit , sans frénésie. Et si le bonheur résidait dans cette simplicité, justement, dans cette absence de course ?

Pourtant ce jeune couple choisira de rentrer en France...

Juste une question après avoir refermé ce récit : "être" ensemble, n'était-ce pas suffisant pour parler de bonheur ? Faut-il toujours vivre dans l'agitation, même seulement celle de l'imagination ?


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Être ou avoir ( sans être).
C'est ce qu'évoque ce récit du génial Georges Perec, récit distancié au point d'être, je trouve, presque glaçant, car ce sont « les choses », ces « obscurs objets du désir » qui en sont les personnages principaux, elles qui qui absorbent, aspirent, phagocytent la vie désincarnée de jeunes du début des années 60.

De façon tout à fait originale, le récit commence par une visite d'un petit appartement de 35 m2, encombré d'objets dont il nous est fait une description détaillée dont Perec est passé maître.
Puis, nous suivons la vie du couple qui l'occupe (ou le rêve?, on ne sait), Jérôme et Sylvie. Ils ont arrêté leurs études universitaires, sont devenus « psychosociologues », et enquêtent en « free-lance » pour le compte d'agences de publicité, afin de connaître les goûts, préférences des français de ce début des « sixties ».
Une vie faite d'un travail pas trop éreintant, un peu bohème, avec des week-ends entre amis, dans lesquels on parle, boit, fume, beaucoup, l'une des préoccupations étant le thème de la Guerre d'Algérie, dont la fin s'annonce.

Mais la préoccupation majeure de Jérôme et Sylvie, ce sont, dans ce Paris où les sollicitations sont si nombreuses, l'infinité des choses qui tentent le consommateur dont le désir est inassouvi, car les choses sont le plus souvent inaccessibles aux finances du jeune couple. Un désir aussi de consommer « comme il faut », guidé en cela par ces journaux réputés pour leur « bon goût », et décortiqués par ce couple « bobo » qui prétend préférer sa liberté dans le choix de ses missions professionnelles, avec comme conséquence des emplois précaires et peu rémunérés.

Cette frénésie consumériste insatisfaite, c'est sans nul doute le thème central du récit, qui anticipe la révolte de mai 68. : « Dans le monde qui était le leur, il était presque de règle de désirer toujours plus qu'on ne pouvait acquérir », nous dit Georges Perec. Et les deux personnages principaux ne semblent pas rechercher le bonheur dans une certaine façon d'être, mais n'existent que dans la recherche et la possession d'objets, même inutiles. Et cette vie où chacune et chacun est préoccupé par la satisfaction de ses propres besoins et désirs, est une vie faite de frustration et de solitude.

Conscients néanmoins de ce vide, et refusant aussi de se « ranger » dans un travail stable, ce que font beaucoup de leurs amis, Jérôme et Sylvie, postulent pour un travail de coopérants, très en vogue à cette époque post-coloniale du début des années soixante.
L'expérience sera affreuse, d'autant plus que Jérôme ne trouvera pas d'emploi, suite à son absence de diplômes, alors que Sylvie avait été recrutée comme institutrice. Milieu hostile ou indifférent, très peu d'amis et de vie sociale, et un appartement délabré et comble du désespoir, très peu de choses, très peu de meubles, d'objets.
De retour à Paris après une année scolaire, le couple se résigne à se ranger comme les autres dans un emploi stable, et, avec l'aide de leurs amis, ils trouveront un poste de directrice et directeur d'Agence de publicité à Bordeaux. Et, à nouveau, se mettent à rêver d'une vie d'opulence. Mais le repas insipide servi dans le train ne présage rien de bon, en tout cas un bonheur incertain.

Dans cette histoire en apparence toute simple, Perec réussit à nous faire saisir, à la fois par la nature désincarnée des protagonistes du couple, dont on ne saura rien des caractéristiques physiques, des origines, etc.., par une narration sans émotion, sans pathos, par l'accumulation de la description des « choses », la quasi-aliénation à laquelle mène la société de consommation où les individus ne se définissent que par les objets qu'ils possèdent, et non par leurs sentiments, engagements, expériences, etc..
Une critique d'une société dans laquelle ce que vous étalez de vos « richesses » (maintenant sur les réseaux sociaux) suffit à dire qui vous êtes, ça reste d'actualité, n'est-ce pas?
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Relu plusieurs fois. La dernière fois un peu avant « L'homme qui dort ». A chaque fois, de plus en plus bouleversé. Comment ne pas s'identifier à ces jeunes gens, ce jeune couple amoureux des années 60 ? Avenir complètement déterminé et prévisible sans qu'ils le sachent. Essai de s'intégrer à cette société de consommation qui commençait à refermer ses mâchoires sur nos libertés. Mais dans cette société où les objets remplacent les idéaux, ils ne seront jamais vraiment inclus. Sentiment que tout est malgré tout possible, âge où on s'imagine pouvoir influencer la société…
(Scola et Maccari écriront un peu plus tard pour le scénario de « Nous nous sommes tant aimés » : On voulait changer la société. Et c'est la société qui nous a changés !)
Pour comprendre et bien se rendre compte que la société nous impose ses règles, ses lois.
Sfax ne sera pas l'Eldorado espéré !
Perec pose un constat sans pitié sur les années 60.
C'était il y a longtemps. Très longtemps en ce qui me concerne. le couple s'est fatalement écroulé dans la faillite des illusions…
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Citations et extraits (144) Voir plus Ajouter une citation
L'Express était sans doute l'hebdomadaire dont faisaient la plus grand cas. Ils ne l'aimaient guère, à vrai dire, mais ils l'achetaient, ou, en tout cas, l’empruntant chez l'un ou chez l'autre, le lisaient régulièrement, et même, ils l'avouaient, ils en conservaient fréquemment de vieux numéros. Il leur arrivait plus que souvent de n'être pas d'accord avec sa ligne politique (un jour de saine colère, ils avaient écrit un court pamphlet sur "le style du Lieutenant") et ils préféraient de loin les analyses du Monde, auquel ils étaient unanimement fidèles, ou même les prises de position de Libération, qu'ils avaient tendance à trouver sympathique. Mais l'Express, et lui seul, correspondait à leur art de vivre; ils retrouvaient en lui, chaque semaine, même s'ils pouvaient à bon droit les juger travesties et dénaturées, les préoccupations les plus courantes de leur vie de tous les jours. Il n'était pas rare qu'ils s'en scandalisent. Car, vraiment, en face de ce style où régnaient la fausse distance, les sous-entendus, les mépris cachés, les envies mal digérées, les faux enthousiasmes, les appels du pied, les clin d’œil, en face de cette foire publicitaire qui était tout l'Express - sa fin et non son moyen, son aspect le plus nécessaire -, en face de ces petits détails qui changent tout, de ces petits quelque chose de pas cher et de vraiment amusant, en face de ces hommes d'affaires qui comprenaient les vrais problèmes, de ces techniciens qui savaient de quoi ils parlaient et qui le faisaient bien sentir, de ces penseurs audacieux qui, la pipe à la bouche, mettaient enfin au monde le vingtième siècle, en face, en un mot, de cette assemblé de responsables, réunis chaque semaine en forum ou en table ronde, dont le sourire béat donnait à penser qu'ils tenaient encore dans leur main droite les clés d'or des lavabos directoriaux, ils songeaient, immanquablement, répétant le pas très bon jeu de mots qui ouvrait leur pamphlet, qu'il n'était pas certain que l'Express fût un journal de gauche, mais qu'il était sans aucun doute possible un journal sinistre. C'était d'ailleurs faux, ils le savaient très bien, mais cela les réconfortait.
Ils ne s'en cachaient pas: ils étaient des gens pour l'Express. Ils avaient besoin, sans doute, que leur liberté, leur intelligence, leur gaieté, leur jeunesse soient, en tout temps, en tous lieux, convenablement signifiées. Ils le laissaient les prendre en charge, parce que c'était le plus facile, parce que le mépris même qu'ils éprouvaient pour lui les justifiait. Et la violence de leurs réactions n'avait d'égale que leur sujétion: ils feuilletaient le journal en maugréant, ils le froissaient, ils le rejetaient loin d'eux. Ils n'en finissaient plus parfois de s'extasier sur son ignominie. Maisils le lisaient, c'est un fait, ils s'en imprégnaient.
Où auraient-ils pu trouver plus exact reflet de leurs goûts, de leurs désirs? N'étaient-ils pas jeunes? N'étaient-ils pas riches, modérément? L'Express leur offrait tous les signes du confort: les gros peignoirs de bain, les démystifications brillantes, les plages à la mode, la cuisine exotique, les trucs utiles, les analyses intelligentes, le secret des dieux, les petits trous pas chers, les différents sons de cloche, les idées neuves, les petites robes, les plats surgelés, les détails élégants, les scandales bon ton, les conseils de dernière minute.
Ils rêvaient à mi-voix, de divans Chesterfield. L'Express y rêvait avec eux. Ils passaient une grande partie de leurs vacances à courir les ventes de campagne; ils y acquéraient à bon compte des étains, des chaises paillées, des verres qui invitaient à boire, des couteaux à manche de corne, des écuelles patinées dont ils faisaient des cendriers précieux. De toutes ces choses, ils en étaient sûrs, l'Express avait parlé, ou allait parler.
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Où étaient les dangers? Où étaient les menaces? Des millions d'hommes, jadis, se sont battus, et même se battent encore, pour du pain. Jérôme et Sylvie ne croyaient guère que l'ont pût se battre pour des divans Chesterfield. Mais c'eût été pourtant le mot d'ordre qui les aurait le plus facilement mobilisés. Rien ne les concernait, leur semblait-il, dans les programmes, dans les plans: ils se moquaient des retraites avancées, des vacances allongées, des repas de midi gratuits, des semaines de trente heures. Ils voulaient la surabondance; ils rêvaient de platines Clément, de plages désertes pour eux seuls, de tours du monde, de palaces.
L'ennemi était invisible. Ou, plutôt, il était en eux, il les avait pourris, gangrenés, ravagés. Ils étaient les dindons de la farce? De petits êtres dociles, les fidèles reflets du monde qui les narguait. Ils étaient enfoncés jusqu'au cou dans un gâteau dont ils n'auraient jamais que les miettes.
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Il leur semblerait parfois qu’une vie entière pourrait harmonieusement s’écouler entre ces murs couverts de livres, entre ces objets si parfaitement domestiqués qu’ils auraient fini par les croire de tout temps créés à leur unique usage, entre ces choses belles et simples, douces, lumineuses. Mais ils ne s’y sentiraient pas enchaînés : certains jours, ils iraient à l’aventure. Nul projet ne leur serait impossible. Ils ne connaîtraient pas la rancœur, ni l’amertume, ni l’envie. Car leurs moyens et leurs désirs s’accorderaient en tous points, en tout temps. Ils appelleraient cet équilibre bonheur et sauraient, par leur liberté, par leur sagesse, par leur culture, le préserver, le découvrir à chaque instant de leur vie commune.
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Il est évident qu’on peut toujours se mettre devant une feuille de papier et essayer de dire, disons, ce que l’on a dans la tête. Maintenant, en général, dans la tête, on n’a pas grand-chose. On a de beaux sentiments, on a des idées généreuses, on a des expressions intelligentes, on a des bouts de phrase, et toutes ces choses-là ne servent à rien. Il faut quelque chose, une espèce de modèle littéraire qui vous permette d’avancer d’une manière un peu plus sûre.

Pouvoirs et limites du romancier français contemporain
Conférence du 5 mai 1967 à l’université de Warwick
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Cette absence de simplicité, de lucidité presque, était caractéristique. L'aisance - c'est sans doute ceci qui était le plus grave - leur faisait cruellement défaut. Non pas l'aisance matérielle, objective, mais une certaine désinvolture, une certaine décontraction. Ils avaient tendance à être excités, crispés, avides, presque jaloux. Leur amour du bien-être, du mieux-être, se traduisait le plus souvent par un prosélytisme bête: alors ils discouraient longtemps, eux et leurs amis, sur le génie d'une pipe ou d'une table basse, ils en faisaient des objets d'art, des pièces de musée. Ils s'enthousiasmaient pour une valise - ces valises minuscules, extraordinairement plates, en cuir noir légèrement grenu, que l'ont voit en vitrine dans les magasins de la Madeleine, et qui semblaient concentrer en elles tous les plaisirs supposés des voyages éclairs à New-York ou à Londres. Ils traversaient Paris pour aller voir un fauteuil qu'on leur avait dit parfait. Et même, connaissant leurs classiques, ils hésitaient parfois à mettre un vêtement neuf, tant il leur semblait important pour l'excellence de leur allure qu'il ait d'abord été porté trois fois. Mais les gestes, un peu sacralisés, qu'ils avaient pour s'enthousiasmer devant la vitrine d'un tailleur, d'une modiste ou d'un chausseur, ne parvenaient le plus souvent qu'à les rendre un peu ridicules.
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