AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782382920091
408 pages
Bouquins (12/05/2021)
3.71/5   85 notes
Résumé :
Un manuel de résistance à l'intention des nouvelles générations.
Que dire à des jeunes de vingt ans pour leur conduite dans ce monde qui part à la dérive ? La civilisation s'effondre, les valeurs s'inversent, la culture se rétrécit comme une peau de chagrin, les livres comptent moins que les écrans, l'école n'apprend plus à penser mais à obéir au politiquement correct, la famille explosée, décomposée, recomposée se retrouve souvent composée d'ayants droit égo... >Voir plus
Que lire après L'art d'être françaisVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
3,71

sur 85 notes
5
4 avis
4
6 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
1 avis
Dans son essai, « L'Art d'être français », paru en mai 2021, Michel Onfray s'attaque aux idées fausses et à la bêtise. Comme d'habitude il est mordant et ne mâche pas ses mots pour tenter d'analyser les enjeux de quelques grands thèmes (la moraline, le décolonialisme, l'islamo-gauchisme, l'écologisme, l'antispécisme…), chacun faisant l'objet d'un court chapitre, ce qui rend la lecture facile. Toutefois Onfray fait du Onfray, celui de ces 15 dernières années, hargneux et arrogant, toujours polémiste irascible et dans l'outrance, ce qui nuit souvent à sa réflexion, donc à sa crédibilité. Une fois de plus sa soif de reconnaissance et son ressentiment prennent trop de place dans son discours. Ainsi, certains thèmes sont abordés avec recul et objectivité, mais d'autres, pour lesquels il veut donner son avis, et qu'il aborde sans nuance alors qu'il ne les maitrise pas, sont également présents, c'est dommage !
Commenter  J’apprécie          632
Douze lettres destinés aux jeunes.
Il y a de bons conseils : « Je lui ai répondu que lire les oeuvres majeures, plume à la main, d'un philosophe majeur remplaçait avantageusement le cours magistral d'un enseignant laborieux. ».
Mais qui est ce « lui » auquel ces conseils s'adressent ?
Et bien à « l'un qui me demandait si, en plus de ses études à Sciences Po, il devait s'inscrire en philo ».
Premier paradoxe et pas des moindres pour quelqu'un qui s'est érigé en défenseur (enfin je crois, je n'ai pas suivi toute l'évolution de sa pensée) des gilets jaunes. Et en effet, ces chapitres ne sont pas d'une accessibilité immédiate, comme on aurait été en droit de l'espérer de la part de quelqu'un qui a promu l'université pour tous (et gratuite! ).
L'essentiel du moteur Onfray peut être résumé à ce passage de la lettre 6 :
« L'islamo-gauchisme a pour grand-père le Sartre qui faisait feu de tout bois pourvu que flambe l'Occident judéo-chrétien. »
Associer dans cette seule phrase ces deux expressions apparues dans le grand public au début du vingt-et-unième siècle dénote le glissement sémantique et conceptuel opéré par le médiatique et infatigable commentateur qu'est devenu M. Onfray.
Tout passe à grande vitesse dans la moulinette à penser du philosophe-journaliste qui s'est rendu en Arménie en plein confinement pour faire ce qu'il critique chez M. B. H. Levy qui se rend en Libye pour poser et fabriquer un article de presse... ou chez M. Foucault en Iran:
« il arrive à Téhéran pour faire un travail de journaliste – il fera en effet un travail de journaliste, c'est-à-dire le contraire d'un travail de philosophe… »
Jusqu'à frôler le comique lorsqu'il s'essaye à redorer l'image des dictateurs pour peu qu'ils appartiennent plus ou moins à la sphère du « Judéo-Christianisme » ou de ses vassaux cher à son coeur d'athée sans doute nostalgique repenti.
« le régime du shah n'est bien sûr pas un modèle démocratique, mais il se propose d'occidentaliser, de moderniser, de laïciser, d'industrialiser l'Iran profond qui vit dans un monde traditionnel, coutumier et conservateur. Sa police politique est brutale, son armée tire à vue et fait couler le sang. »...
Lorsqu'il s'aventure sur des sujets scientifiques, là encore il surprend :
« Il existe également un langage des plantes qui communiquent par l'éthanol, ...Conscience, mémoire, souvenir du passé, capacité à se projeter dans l'avenir, volonté de construire un présent, articulation d'un franc langage avec signifiant et signifié : il semble qu'un chêne dispose parfois de plus de vertus que tel ou tel humain… »
Voilà, c'est un essai plein de contradictions, qui voue pas mal d'intellectuels, et pas des moindres (Glissant, Debré, Foucault déjà cité...) aux gémonies, mais qui recèle également quelques pépites intéressantes à creuser et à discuter : .
« En même temps, tout à son bellicisme, le pays participe à toutes les expéditions punitives de la planète, au côté des Américains, depuis des décennies – sauf parenthèse chiraquienne. Afghanistan, Irak, Libye, Mali, Syrie, la France se montre d'autant plus islamophobe dans le monde qu'elle se montre éhontément islamophile sur son territoire ! »
Pour qui roule M. Onfray ? Difficile à dire, pas pour les transhumanistes en tout cas :
« Musk affirme également que ses équipes travaillent à perfectionner l'intelligence artificielle. Pour qui a lu 1984 d'Orwell, on imagine bien que cette « intelligence artificielle » nomme le projet d'un crétinisme artificiel. On voit mal que Musk ait d'autre projet que de réaliser le transhumanisme qui suppose l'abolition de l'homme de l'humanisme au profit d'un univers de microprocesseurs dont la maîtrise lui reviendrait, à lui et aux patrons des GAFAM qui travaillent déjà en ce sens en instaurant une société de contrôle des plus idéologiques »
Finalement, c'est un pamphlet et même si on peut se reconnaître dans certaines critiques des travers de notre société (qui sérieusement peut dire aujourd'hui qu'elle se porte bien ?) cette impression qu'il fait feu de tout bois dans toutes les directions laisse un sentiment bizarre.
Mais c'est brillamment écrit.
Commenter  J’apprécie          515
L'auteur a choisi de structurer son livre sous la forme de lettres, comme il l'explique dans la dédicace. Ces lettres sont adressées à la tranche des jeunes adultes représentant environ 10 % de la population, susceptibles de s'intéresser à la décadence de la civilisation judéo-chrétienne et à ce qui constitue l'essence de "l'Art d'être français". Je fais partie de ce public ciblé. Ces lettres sont des essais où l'auteur explore les origines des mouvements les plus destructeurs qui préparent le terrain pour l'établissement d'un gouvernement mondial en cours, souhaité par les États-Unis et l'Europe, en dépit de l'opposition de la majorité de leurs citoyens. Ces mouvements sont soutenus par divers courants tels que la moraline, le néo-féminisme, le décolonialisme, l'islamo-gauchisme, l'antifascisme, la créolisation, l'infantilisation, et bien d'autres, chacun étant analysé dans ses origines, ses dérives et ses objectifs finaux. Ces mouvements sapent ce qui constitue "l'Art d'être français".

Il s'agit là d'une critique de ces tendances, largement initiées par le philosophe et cofondateur du journal d'extrême gauche "Libération", Jean-Paul Sartre, ses idées gangrène aujourd'hui notre société française, notamment par le biais du mélenchonisme. À ce propos, il convient de noter que contrairement aux assertions de Sartre, il était un collaborateur notoire qui n'a pas hésité à dénoncer et à vendre des Juifs aux nazis. Les actes parlent d'eux-mêmes. Effectivement, Michel Onfray démontre une remarquable capacité d'expression dans ce livre, abordant pratiquement tous les sujets de société avec clarté. Cependant, Pour le livre, j'aurais parfois préféré qu'Onfray aille un peu plus en profondeur dans ses idées.

Onfray explore dans son ouvrage la pensée existentialiste de Sartre, qui défend la notion que "l'être est libre", une liberté qui constitue le fondement de cette philosophie et qui est plus tard récupérée par le tiers-mondisme et de toutes les dérives sociétales actuelles (wokismes, lgbt+, islamisation du pays, créolisation...). Ce dernier mouvement promeut l'autonomie et la liberté des anciennes colonies, prônant leur développement indépendant, voire opposé à l'Occident. Sartre soutient ces idées et défend des mouvements de libération tels que le FLN algérien. Mouvement qui ont le rappel a participé activement à des attentats et à des tueries de masses contre les Français et surtout contre les Algériens voulant rester français. Cette adhésion inconditionnelle à des régimes autoproclamés "libérateurs" et à la destruction de l'ancienne puissance coloniale, y compris la France, va jusqu'à justifier des actes extrêmes, pour Sartre "Il faut tuer : abattre un européen, c'est faire d'une pierre deux coups, c'est supprimer en même temps un oppresseur et un opprimé : reste un homme mort et un homme libre", illustrant sa conception de la "liberté". C'est cette idéologie précise que les mélenchonistes, les communistes et ceux qui rejettent et haissent l'identité française utilisent pour promouvoir leurs idées, constituant ainsi le fondement du gauchisme contemporain. Ce sentiment de rejet envers la France est alimenté par cette pensée tiers-mondisme, une pensée qui pousse les traîtres à la soumission, à l'autodestruction et qui conduit des "français de papier" aux actes meurtriers et à l'islamisation du pays. Pour Sartre, "le fondement de l'existence humaine est la liberté, je dois être libre, je dois être libre pour être, je suis libre pour définir mon essence, je dois donc remettre constamment en cause toute les structures qui pourraient entraver ma liberté." Cela se traduit même dans des domaines aussi extrêmes que la pédophilie, un sujet qu'il a défendu en signant une pétition dans le journal de gauche "Le Monde" pour la dépénalisation des relations consenties entre adultes et enfants, arguant que cela mettait fin à des normes arbitraires qui entravent la liberté individuelle. En somme, toute forme de restriction est qualifiée de fasciste, une rhétorique qui résonne étrangement avec les discours actuels.


Il est parfois frappant de constater comment certaines personnes issues des banlieues adoptent une posture de victime tout en s'appropriant simultanément l'histoire et la critique. Cette attitude peut sembler paradoxale, voire déroutante. D'un côté, ils revendiquent une forme de victimisation, souvent en pointant du doigt des injustices passées ou présentes. D'un autre côté, ils tentent de s'approprier l'histoire et la critique, parfois en la déformant pour servir leurs propres intérêts ou revendications.

Cette dualité peut être observée dans divers contextes, que ce soit sur le plan social, politique ou culturel. Par exemple, certains individus peuvent invoquer des discriminations ou des difficultés rencontrées dans leur vie quotidienne en raison de leur origine ou de leur appartenance ethnique, tout en utilisant parfois des arguments historiques ou politiques pour justifier leurs revendications. Ils peuvent ainsi se présenter comme les défenseurs de leur communauté tout en rejetant toute critique extérieure, même si elle est fondée.

Ce ne sont pas les quartiers qui déterminent le comportement des gens, mais bien les gens qui forgent l'âme des quartiers. Si les banlieues sombrent dans la décadence, c'est parce que ceux qui y résident ont laissé ce déclin s'installer. L'essence d'un lieu réside dans la moralité de ses habitants, et non dans ses structures matérielles. Ainsi, c'est par leurs actions que les individus façonnent leur environnement, et non l'inverse."

Certains, tentent de réécrire l'histoire en s'appropriant des figures historiques majeures comme Jeanne d'Arc, Napoléon, Louis XIV, voire même Jésus, et en les déclarant noires, alors qu'elles sont clairement blanches. C'est une distorsion absurde de la réalité historique, où les demandes légitimes d'abolition de l'esclavage et de fin des discriminations systémiques sont détournées pour revendiquer des attributions historiques fantaisistes. Cette tentative de révisionnisme occulte la réalité selon laquelle les Noirs, victimes de l'esclavage et de discriminations, ne peuvent prétendre avoir créé nos pays.

Peut être que si les peuples orientaux cessaient de dépendre des Blancs, ils pourraient enfin créer leurs propres récits dans leurs pays au lieu d'attendre qu'ils leur soient données.

Un des nombreux problèmes avec l'extrême gauche, c'est qu'elle soutient ouvertement des individus et des organisations qui défendent le terrorisme. Un exemple récent dévoilé par le média Livrenoir concerne certaines associations pro-palestiniennes qui apportent leur soutien au Hamas. Or, ces associations sont connues pour leur soutien à des groupes terroristes et leur appel à la destruction d'Israël. Pour ces défenseurs, le Hamas est considéré comme un mouvement de résistance légitime, alors qu'en réalité, il promeut la violence et le terrorisme. Cette tolérance envers de tels groupes crée un climat de radicalisation et alimente des discours haineux. de plus, certains vont jusqu'à avancer des théories du complot, affirmant que les actions terroristes sont orchestrées par des agences telles que le Mossad, une organisation israélo-américaine. Ah oui, ça a vraiment du sens, évidemment. Parce que bon, on sait tous que les Américains adorent se balancer des avions sur la tête, pas vrai ? En voyant ça, franchement, on se demande qui sont les vrais fauteurs de trouble, pas vrai ? Cette vision des choses ignore les faits et détourne l'attention des véritables responsables de la violence, ce qui ne fait qu'attiser les tensions et les conflits. Ce qui est logique car ce sont eux les êtres les plus violents, défendus par les mélenchionistes.

Le néo-féminisme, dans son évolution récente, a souvent choisi de s'aligner avec l'extrême gauche et de soutenir des positions antisionistes radicales. Cette convergence peut sembler paradoxale au regard des valeurs fondamentales du féminisme, compte tenu du fait que l'islamisme, souvent associé à l'antisionisme, prône une idéologie clairement oppressive envers les femmes. Malgré cette incompatibilité apparente, ce néo-féminisme a adopté une posture de complaisance envers l'islamisme, minimisant parfois les réalités des discriminations, de violences, des violent commis par des OQTF subies par les femmes. Cette alliance peut être motivée par une vision commune de la lutte contre ce qu'ils perçoivent comme l'oppression occidentale ou impérialiste, ainsi que par une idéologie anticolonialiste qui trouve dans l'antisionisme une forme de résistance. le féminisme se met au service de l'antiracisme décolonial, sans toutefois se rendre compte qu'il finira par se faire dévorer.


Dans les cercles gauchistes, la cécité volontaire règne lorsqu'il s'agit de reconnaître le racisme anti-blanc. Leur argumentaire est simpliste : les Blancs, étant soi-disant les oppresseurs de la société, ne peuvent être victimes de racisme. Ils prétendent que seul le pouvoir et le privilège définissent le racisme, ignorant totalement les actes de discrimination individuelle. Pour eux, le racisme anti-blanc est une chimère, une invention pour détourner l'attention des "vrais" problèmes. Mais leurs diatribes ne trompent personne. Nier la réalité du racisme anti-blanc, c'est cracher à la face de ceux qui en sont victimes. C'est refuser de reconnaître que la haine raciale ne connaît pas de frontières, qu'elle peut toucher n'importe qui, quelle que soit sa couleur de peau. Mais la vérité est claire : le racisme, sous toutes ses formes, doit être combattu, peu importe qui en est la victime. Les gauchistes peuvent bien se voiler la face, mais nous, nous ne céderons pas devant leur hypocrisie.

Selon l'extrême gauche, un blanc antifasciste est perçu comme coupable de racisme, car il aurait hérité de la faute blanche, tandis qu'un non-blanc raciste ne peut être considéré comme raciste, car il est soit une victime directe, soit une victime indirecte du racisme des blancs. Ainsi, une personne comme Assa Traoré pourrait être considérée comme descendante d'une famille esclavagiste malienne en raison des actions de ses ancêtres, alors qu'un blanc n'ayant aucun lien direct avec l'esclavagisme serait jugé coupable de cette faute en raison de sa couleur de peau. Pour eux, le blanc doit être coupable, peu importe ses actions, même si des actes de violence sont commis contre lui par des non-blancs, car chaque incident est considéré comme un acte isolé et non comme une manifestation de racisme systémique. Ainsi, pour ces individus, les attaques, les agressions, les violent, les meurtres contre des blancs ne sont que des faits divers et non des problèmes sociaux, et par conséquent, ils refusent de reconnaître l'existence du racisme anti-blanc. Cela ne vous rappel rien ?

Onfray démontre avec pertinence dans son livre l'évolution des idées de gauche, avec Jean-Paul Sartre comme figure récurrente, permettant ainsi une contextualisation profonde et une meilleure compréhension des idéologies radicales et destructrices qui menacent la civilisation française. Il met en lumière le phénomène des Blancs de gauche qui, sous l'influence des médias, des étrangers et des extrémistes d'origine étrangère en France, se laissent manipuler et submerger par un sentiment de culpabilité. Cette culpabilité les pousse non seulement à s'auto-détruire, mais aussi à vouloir culpabiliser les autres Blancs. En faisant culpabiliser les autres, ils confirment ainsi leurs propres opinions et se soulagent de leur propre culpabilité. Ils adoptent ainsi le rôle du gentil bisounours qui souhaite tolérer tout le monde, y compris les islamistes, mais qui, ironiquement, cherche à faire taire ceux qui ne sont pas d'accord avec eux. Les héros incarnent tout ce que le progressisme contemporain ne songe qu'à effacer.


Je voudrais tout de même souligner que bon nombre de personnes de banlieue ne commettent aucun délit, aucun crime, et aspirent au bien-être de chacun. Ce sont des Français d'origine étrangère qui aiment la France, sa culture, son histoire et son peuple. Ces personnes d'origine maghrébine et/ou africaine sont des gens bien, ce sont des Français, bien plus français que des blancs de souche qui soutiennent l'islamisme et la mort de la France.


Oui, si vous ne vous identifié pas au discours de Sartre et à toutes les dérives les plus sectaires du gauchisme actuel alors vous êtes fascistes, vous êtes d'extrême droite.

Vous souhaitez que la France soit un pays, une nation, bénéficiant de son héritage culturel et cultuel millénaire, de son mode de vie, de ses traditions, de ses us et coutumes ?
Vous etes d'extrême droite.
Vous voulez continuer à fêter "Noël" le 25 décembre ?
Vous etes d'extrême droite.
Vous soutenez le patriotisme ou le souverainisme en voulant protéger les intérêts de la nation française ainsi que ceux de votre descendance ?
Vous êtes d'extrême droite.
Vous écoutez Europe 1, regardez CNEWS et faites du sport ?
Vous êtes d'extrême droite.
Vous voulez faire durcir l'immigration, idée soutenu par une majorité de Français ?
Vous êtes d'extrême droite.
Vous ne croyez plus que l'immigration est une chance pour la France et que le vivre ensemble a été largement survendu ?
Vous êtes d'extrême droite.
Les gens vous soutiennent lorsque vous dites le Maroc aux Marocains, l'Algérie aux Algériens, le Sénégal aux Sénégalais, mais dire la "France aux Français"
C'est d'extrême droite.
Vous votez pour Jordan Bardella ou Marion Maréchal qui oeuvrent à sauver ce qu'il reste de la France ?
Vous êtres d'extrême droite.
Vous n'acceptez pas que des Français de papier, sur le sol Français, imposent leur drapeau d'origine alors que l'on votre traite de raciste si vous brandissez le drapeau de la France ?
Vous êtes d'extrême droite.
Vous êtes contre la secte LGBT+++ qui va jusqu'à l'intrusion des idées "non-genré" dans les écoles que fréquentent vos enfants ?
Vous êtes d'extrême droite.
Vous d'hadérez pas à la thèse disant que les pillages, les agressions, les vols et les violences physiques ou sexuels car les jeunes s'ennuient ?
Vous êtes d'extrême droite.
Vous voulez faire taire vos adversaires politiques en leur interdisant le droit à débattre et à émettre leurs opinions ?
Pour le coup, là, vous êtes de gauche.

Les militants de gauche radicale se plaignent de la fragmentation du pays, mais ce sont eux qui ont voulu le multiculturalisme à l'américaine. Ce sont eux qui défendent l'islamisation du pays. Ce sont eux qui n'aiment pas la France et le christianisme. Ce sont eux qui défendent une immigration massive et incontrôlée qui se traduit par un changement de peuple et de culture ainsi qu'à une grande pauvreté. Ce sont eux qui défendent l'interdiction des blasphèmes. Ce sont eux qui veulent limiter toutes les libertés, y compris la démocratie, car selon eux, si madame le Pen devient présidente, ils doivent se battre contre le Pen, donc contre le choix démocratique des Français. Ce sont eux qui n'aiment pas les Français. Ce sont eux les racistes, les intolérants, les fascistes, les phallocrates, les antisémites, les terroristes.

Je ne voterai pas pour ces mêmes racistes. Je ne voterai pas pour ceux qui veulent la mort du christianisme, la mort de l'homme blanc, la mort de la France, et donc, la mort de mon identité, et par conséquent, pour ma propre mort.


"Comme le dit si bien Jean-Philippe Tanguy : 'Nous ne partagerons pas votre rêve d'étouffer les nations. Il n'y a que trois couleurs face auxquelles les Français s'inclinent : devant leurs morts, dans leurs écoles, dans nos cérémonies, le bleu, le blanc et le rouge. Il n'y a aucun symbole dans votre bleu, dans votre blanc et votre rouge. Notre blanc, c'est mille ans éternels de la France, c'est le manteau des églises, le rouge et le bleu, c'est le peuple de Paris uni, symbolisé dans la grande révolution qui a traversé le temps et l'espace, symbole pour l'éternité, le peuple de France.'"


Ce livre de Michel Onfray m'a incité à réfléchir profondément et m'a inspiré à approfondir mes recherches. C'est un excellent point de départ. Cependant, j'ai quelques réserves quant à sa conclusion, qui semble quelque peu résignée à la défaite. Personnellement, je refuse cette attitude défaitiste sinon à quoi bon vivre. le seul point sur lequel je ne le rejoins pas à chaque fois est le thème de l'écologie.

ce livre m'a permit d'exorciser mes idées, mes opinions, ma pensée et honnêtement ce n'est pas désagréable.

J'aspire à une vie simple avec ma femme, mes enfants, ma famille, mes proches et l'amour du prochain de ce qui le mérite au sein d'une France fière, forte, sûr, de culture chrétienne, rayonnante de branche multiculturelle unie sous l'identité national commune, française.

Vive la France !
Commenter  J’apprécie          00
Dans ce dernier opus, je me suis un peu réconcilié avec Michel Onfray.
Je m'était fâché avec lui, en raison de son obsession de la disparition du judéo-christianisme, de la civilisation qu'elle a contribué à créer depuis deux millénaires.
Bon, nul n'étant parfait, il porte toujours haut son "nietzschéisme". Nietzsche n'est pas mon philosophe, notamment depuis que j'ai lu son Antéchrist. Il est vrai qu'on peut lire Ainsi parlait Zarathoustra ou le gai savoir. En tout cas, Michel Onfray m'enseigne sur les fausses analyses auxquelles a donné lieu l'oeuvre du philosophe allemand.

Le propre d'un philosophe est d'enseigner et de se faire comprendre de son auditoire. Jadis on aurait parlé de ses disciples.
C'est ce que fait Michel Onfray de façon excellente, selon moi. Chaque fois que je l'ai lu, j'ai tiré profit de son érudition. Il m'apprend beaucoup de choses et m'invite à pas mal de lectures. Il me plaît de voir qu'il fait souvent référence à des auteurs qui figurent en bonne place dans ma bibliothèque et que j'ai lus ou que je dois lire.

J'ai vu que certains babéliens lui reprochent, dans ce dernier livre, de se répéter. Comme je n'ai pas lu tous ses derniers ouvrages, je ne peux prendre parti, même si la répétition en matière d'enseignement ne constitue pas en soi un défaut, bien au contraire.
Elle permet de cristalliser des notions, des analyses, ou de les préciser dans l'esprit des lecteurs. Cela dit, j'ai reconnu nombre de ses idées déjà exprimées dans certains de ses ouvrages que j'ai lus. Il y a bien redite, mais je n'y trouve rien à redire.

En tant que philosophe (non obscur - ce n'est ni Dérida, ni Deleuze, ni Foucault... ni plein d'autres), il s'attache à nous rappeler "L'art d'être français". Pour cela, dans la forme, il se veut un Sénèque moderne qui adresserait, non pas 124 lettres à Lucilius mais 12 lettres sur les sujets les plus divers de notre époque à un groupe d'étudiants bon chic bon genre : pas de boucles d'oreilles, pas de tatouages, pas de dreadlocks, pas de piercing... comme il l'écrit lui-même ; étudiants rencontrés lors d'une conférence à un institut catholique et qui ont noué la conversation avec notre philosophe.

Pour nous expliquer et expliquer à ces étudiants ce que c'est qu'être Français, il convoque dans une synthèse de bon aloi, Montaigne, Descartes, Voltaire, Marivaux, et Victor Hugo, parce que leur pensée, leur geste (il parle de geste hugolienne) résument assez bien l'esprit français (expression que l'on va retrouver dans un autre de ses livres.
A partir de ses préliminaires si je puis dire, M. O va s'attacher, comme il sait si bien le faire, à déboulonner, mettre à bas des idoles intellectuelles et des icônes consacrées par une certaine intelligentsia essentiellement de gauche.
Ainsi Freud dont il a effectivement, dans un autre ouvrage, montré l'inanité des concepts et leurs conséquences sur l'esprit et les pratiques de ceux qui sont chargés de l'enseignement et de l'éducation des enfants et des jeunes.
Il est vrai que Vladimir Nabokov nommait Freud, "le charlatan viennois".

M. O s'en prend aussi à ces philosophes existentialistes que sont Sartre et Beauvoir et dont il révèle au fond, ce que je soupçonnais être une grande imposture intellectuelle, car leurs idées prétendument révolutionnaires, anticolonialistes, de gauche, ne cadraient pas du tout avec la légèreté de leur attitude durant la guerre.
Il suffit pour s'en convaincre, de lire les mesquineries, sexuelles en particulier, qui émaillent les Lettres au Castor. Ce qui n'a rien à voir, par exemple avec l'attitude d'une autre philosophe de leur génération, morte trop tôt, je veux parler de Simone Weil. Rien à voir donc.
Cela étant, mon constat n'enlève rien au talent d'écrivain de Simone de Beauvoir et de Sartre - par exemple, le deuxième sexe et Les chemins de la liberté demeurent des lectures à conseiller...

Et c'est à partir de ce que l'auteur appelle la généalogie, qu'il met au jour les origines intellectuelles de la pensée de gauche puis de la pensée islamo-gauchiste qui font tant de mal à la société française et européenne par le renversement des valeurs qu'elles produisent et qui entraînent la détestation de la France chez nombre de nos concitoyens issus de l'immigration. Ce qui rapproche ses constats de ceux faits par Sonia Mabrouk dans Une insoumission française.

Cette généalogie permet d'ailleurs de retrouver le lien que la pensée de gauche s'est évertué à gommer, entre les fascismes de gauche et de droite et le socialisme ; le pacte germano-soviétique devient éclairant à cet égard.

L'auteur, au fil de ses lettres, va passer en revue d'autres sujets de débats contemporains, pour nous aider à penser, à bien juger, à réfléchir...
- néoféminisme, décolonialisme, déresponsabilisation, écologisme, antispécisme, créolisation, etc.

Bien sûr, dans ses démonstrations, Michel Onfray, en bon maître de la synthèse qu'il est, prend des raccourcis avec, comme toujours, un petit risque d'imprécision.

Par ailleurs, et cela tombe bien ! Puisqu'il nous invite à réfléchir, je ne suis pas obligé de le suivre dans toutes ses analyses.

Sur l'art contemporain, par exemple ! Si son point de repère, oserais-je dire son modèle c'est Marcel Duchamp, j'ai tendance à voir dans cette évolution de l'art une imposture et un snobisme. Ma subjectivité, à cet égard, est aussi légitime que toutes les analyses sur l'apprentissage des codes, des raisons, du sens de l'art contemporain, etc.

Certaines oeuvres n'ont aucun sens ; elles correspondent à la volonté du prétendu artiste de "se foutre du monde" ou des snobs qui le suivent et qui croient trouver un sens à n'importe quelle production médiocre parée du vocable Art. Je n'adhère donc pas. L'oeuvre d'art est ce qui provoque chez moi une émotion, ou une approbation intellectuelle en raison de sa pertinence symbolique, toujours liée à ma subjectivité. C'est ainsi que je ne suis pas un thuriféraire de Picasso, mais je reconnais que la symbolique de la guerre d'Espagne, de toute guerre d'ailleurs, de toute idéologie fasciste, est remarquable avec Guernica.
M.O lui-même, alors qu'il fait l'apologie d'un art contemporain qui ferait sens si on accepte de se laisser former à l'esthétique qu'il élabore, dénonce lui aussi l'évolution à la fois des artistes sans imagination et des collectionneurs qui en tirent un profit financier colossal sur le marché de l'art. Il est finalement d'accord avec moi : l'art contemporain est une supercherie dans bien de ses manifestations. Grâce à Michel Onfray, je sais qui est Milo Moiré "performeuse" appartenant à ce mouvement esthétique ; je connais Jeff Koons et ses absurdités monumentales ; il ne m'aura pas non plus.

Si je trouve juste, sa démonstration de l'écologisme et de l'antispécisme en tant que nouveaux continents de l'intolérance intellectuelle, de toutes les absurdités, de toutes les violences potentielles (et dont les partisans seraient bien inspirés de s'intéresser justement à la généalogie de leurs idées), je suis plutôt réservé sur l'analyse qu'il fait du concept de créolisation cher à Glissant.

Bien que Glissant soit assez difficile à lire, il me semble qu'il ne fait que constater la créolisation du monde, la relation, la confrontation des êtres, des cultures, des diversités depuis que le monde est monde. Confrontation souvent historiquement violente certes, mais de nos jours, non nécessairement. Un monde nouveau peut résulter de ce métissage qui se fait par delà les cultures nationales, les Etats, les frontières...
Michel Onfray y voit une démarche cosmopolite, complice, dirais-je, d'un capitalisme mondial qui veut plier la planète entière à ses intérêts. Mais la mondialisation du capitalisme n'est pas une invention du XXème S. La route de la soie et les explorations des marins génois en constituaient déjà les prémices. Et la créolisation n'est pas non plus une invention caribéenne !
Mais constater qu'elle s'affirme de plus en plus grâce à la "réduction" de la planète qu'autorise le formidable développement de la technologie, permet d'espérer retrouver (même si ce n'est pas assuré) l'unité du genre humain, une certaine fraternité, bref, un humanisme.

Bon, M. O en doute, et comme le capitalisme est paré de tous les vices, il craint le pire avec le développement discret d'expériences "transhumanistes" dues à des apprentis sorciers qui veulent parvenir au surhomme (c'est moi qui souligne) grâce à la technologie.

En conclusion : un essai érudit dont j'approuve certaines des démonstrations. Je reste, cependant, réservé sur bien des points. Mais ce que l'on attend du philosophe, c'est qu'il forme notre jugement par ses connaissances, par ses analyses, par ses généalogies ; c'est qu'il ACCROISSE NOTRE LUCIDITE.

C'est réussi !

Pat

Commenter  J’apprécie          110
Michel Onfray analyse toutes les dérives intellectuelles, politiques, idéologiques, qui ces dernières décennies – particulièrement depuis les années 60 – nous ont amené progressivement à perdre le sens des mots et des choses…Plus on s'éloigne de la pensée des philosophes qui ont construit l'esprit français, Montaigne, Descartes, Voltaire, l'utilisation de la raison contre la croyance religieuse, du doute contre le dogme, du dialogue contre la pensée unique, plus on s'enfonce dans une dérive totalitaire. le monde qui est le nôtre ressemble de plus en plus à celui du roman d'Orwell, 1984, opposant, dans une novlangue qui ne laisse aucune place à la nuance, le noir et le blanc, le bien et le mal, le dominant et le dominé, pour imposer une vision manichéenne de l'histoire qui s'adapte aux convictions du moment.

Plus le langage se plie à cette idéologie nouvelle, plus les conséquences sur nos sociétés sont dangereuses : soumission à l'islam dans ses dérives les plus phallocrates et antioccidentales, hausse des violences et incivilités, baisse inquiétante du niveau scolaire, infantilisation de notre société qui idéalise l'enfant, auquel on ne peut plus rien imposer et se sert de l'addiction des jeunes et moins jeunes aux nouvelles technologies …
La situation est grave, mais le plus inquiétant d'après Michel Onfray, c'est l'avenir qui se dessine : la victoire du transhumanisme qui a pour but de façonner un homme entièrement nouveau grâce au développement de l'intelligence artificielle, la PMA, le transsexualisme, l'abandon des racines culturelles, l'oubli de l'histoire ou sa réécriture, enfin l'abolition de la mort, but ultime de cette tabula rasa.

Il est donc urgent de retrouver notre esprit critique, de prendre du recul et de réfléchir, oser aller à l'encontre de la pensée dominante et de la moraline mortifère, drogue sirupeuse qui empêche le vrai travail de la raison, de voir le monde tel qu'il est et donc toute action. Oser devenir véritablement humain loin de toutes les chimères qui nous éloignent de notre humanité. Retrouver en cela ce qu'il y a de meilleur dans l'art d'être français. Ne plus être dupe. Passionnant.
Commenter  J’apprécie          210

Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
Greta Thunberg invective les adultes, elle pleure, elle crie, elle grimace, elle insulte, elle les culpabilise, elle les mes en demeure, elle fait de sa jeunesse un argument : les jeunes (filles de préférence...) savent ce qu'est "La science", comme elle dit en ne pouvant s'empêcher de souligner le mot par le geste à la mode des guillemets esquissés avec les doigts.

En revanche les vieux (hommes et blancs de préférence...) sont égoïstes méchants, détestables, exécrables : ils n'ont de cesse d'exterminer chaque matin une nouvelle espèce animale, de pratiquer la déforestation à grande échelle, d'émettre des gaz à effet de serre, de tout faire pour déclencher des tsunamis.

Elle s'est fait connaître en pratiquant la grève des écoles : Françoise Dolto aurait adoré, elle qui estimait que le professeur ne savais jouer qu'une partition tyrannique !

À quoi bon en effet apprendre encore quelque chose quand, on a seize ans, on sait déjà tout sur tout ?

Pourquoi prendre son cartable et rejoindre la classe où un enseignant adulte donne un cours de sciences de la vie et de la nature (SVT) puisque en lisant un résumé de la GIEC fourni par ses parents et leurs amis bien intentionnés on peut s'exprimer au nom de La science !

Oui, la science...

C'est-à-dire les mathématiques, la géométrie, la logique, l'astronomie, la géographie, la géologie, les statistiques, la géomorphologie, la climatologie, la topographie, la physique, la biologie, l'astrophysique, la chimie, la cosmologie, la médecine, la démographie, mais également, bien sûr, l'épistémologie qui est la science de la constitution de la science - autant de disciplines qu'à seize ans, bien sûr, on connaît sur le bout des doigts, surtout depuis qu'on ne va plus à l'école..

Pour pouvoir dire que, quand on parle, on est la science, il faut être sûr de maîtriser, restons dans la modernité, la relativité générale et la relativité restreinte, la logique des fractales la géographie chorématique, la physique quantique, la tectonique des plaques, l'astrophysique des multivers, l'analyse fonctionnelle, la géométrie non communicative, la morphogenèse des sols, la méthode géodésique, etc.

À défaut, on n'est pas la science, on ne parle pas au nom de la science guillemets avec les doigts... - , et l'on avance avec plus de modestie.

Les journalistes du politiquement correct lui déroule le tapis rouge, ou, vert et justifient que sa mère lui dire que, douée d'un pouvoir magique, elle voit a l'œil nu le CO2 là où il est, bien qu'il s'agisse d'un gaz - par définition incolore invisible !

Voir un gaz, voilà qui devrait mériter la rubrique "Intox" des journaux du système, mais c'est dans ces mêmes colonnes et des journalistes prétendent qu'elle l'a dit sans le dire, tout en le disant, mais pas comme les climato-réalistes - nommés par le climato-sceptiques... disent qu'elle l'a dit...

Voilà donc un enfant de seize ans, qui ne va plus à l'école, qui prétend, quand elle admoneste et peste, vitupère et menace, qu'elle a la science, devant qui des adultes parmi les plus puissants du monde s'agenouillent et demandent pardon...

Le pape lui-même jamais avare de moraline, on est Jésus jésuite ou on ne l'est pas, se fend d'un message planétaire dans lesquels il la remercie pour son combat...

Le réel ne doit pas avoir lieu là où triomphe la pensée magique et les chamanes postmodernes.

Greta Thunberg et à la fois autiste juvénile et femme.

Toutes les cases étant cochées, on ne peut rien dire sur son compte sans passer pour un atroce anti-humain.
Commenter  J’apprécie          73
Je ne suis pas bien sûr que la théorie du genre, qui affirme qu’il n’existe ni hommes ni femmes, ni masculin ni féminin, mais qu’il faut aux femmes mener un combat contre les hommes et la domination masculine, avant d’affirmer qu’il n’y a pas de théorie du genre ; que le cinéma doctrinaire de la propagande LGBT diffusé dans les classes primaires dès l’âge de cinq ans pour jeter le trouble dans le genre des cervelles d’enfant... que tout cela, donc, serve la cause des femmes qui méritent mieux que ça…
Commenter  J’apprécie          204
La reproduction, sous prétexte d'égalité entre les hétérosexuels et les homosexuels, se trouve totalement artificialisée. A la présidente d'une association défendant les principes de la famille traditionnelle, autrement dit, un père et une mère pour un enfant, le président de la république Emmanuel Macron a dit : "Votre problème [sic], c'est que vous croyez qu'un père, c'est [re-sic] forcément un mâle [re-re-sic]." Si c'est un problème de souscrire au réel et à l'évidence, la raison n'a plus droit de cité !
Cette artificialisation des naissances est le premier temps d'un Etat universel où le corps sera pure marchandise.
Commenter  J’apprécie          130
Nombreux sont ceux qui, du "Deuxième Sexe" de Simone de Beauvoir, n'ont lu que le titre et retenu le slogan : "On ne naît pas femme, on le devient." Ce texte qui, loin du féminisme, était à son époque, 1949, une invitation marxiste à instaurer l'égalité des sexes dans, par et pour une société de type soviétique, est devenu le manifeste du féminisme.
Commenter  J’apprécie          230
À l’impéritie de l’école doublée de celle des familles et de l’anti-éducation proposée par les médias et les réseaux sociaux, j’ajoute la distorsion d’un travail idéologique qui préempte ces mots chargés de sens historique, mais vidés par ceux qui ont intérêt à réécrire l’Histoire en leur faveur pour les remplir de contenus fautifs.
Commenter  J’apprécie          100

Videos de Michel Onfray (159) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Michel Onfray
*INTRODUCTION* : _« […] Je veux seulement, Monsieur, vous faire part d'une chose que j'ai lue dans Montaigne, et qui marque son bon goût. Il souhaitait devenir assez savant pour faire un recueil des morts les plus éclatantes dont l'Histoire nous parle. Vous qui êtes son partisan, vous approuverez ce dessein que j'exécute en partie. En effet, le véritable point de vue où je placerais une personne qui veut bien juger du ridicule qui règne dans le monde, est le lit de mort. C'est là qu'on se détrompe nécessairement des chimères et des sottises qui font l'occupation des hommes. Nous sommes tous fous ; la folie des uns est plus bouillante, et celle des autres plus tranquille. »_ *André-François Boureau-Deslandes* [1690-1757], _À Monsieur de la Ch…_
_« Rien ne doit plus nous frapper dans l'histoire des grands hommes, que la manière dont ils soutiennent les approches du trépas. Je crois que ces derniers moments sont les seuls, où l'on ne puisse emprunter un visage étranger. Nous nous déguisons pendant la vie, mais le masque tombe à la vue de la mort, et l'Homme se voit, pour ainsi dire, dans son déshabillé. Quelle doit être alors la surprise ! Tout l'occupe sans le toucher : tout sert à faire évanouir ce dehors pompeux qui le cachait à lui-même. Il se trouve seul et sans idées flatteuses, par ce qu'il ne peut plus se prêter aux objets extérieurs. Cette vue a cela d'utile en flattant notre curiosité, qu'elle nous instruit. Il n'est rien de quoi, disait Montaigne, je m'informe si volontiers que de la mort des hommes, quelle parole, quel visage, quelle contenance ils y ont eus ; mille endroits des histoires que je remarque si attentivement. Il y paraît, à la farcissure de mes exemples, et que j'ai en particulière affection cette matière*._ _Je suis persuadé que la dernière heure de notre vie est celle qui décide de toutes les autres. »_ *(Chapitre III : Idée générale d'une mort plaisante.)*
* _« Et il n'est rien dont je m'informe si volontiers que de la mort des hommes, de quelle parole, quel visage, quelle contenante ils y ont eus, non plus qu'il n'est d'endroit dans les histoires que je remarque avec autant d'attention. Il apparaît à la farcissure de mes exemples que j'ai cette matière en particulière affection. Si j'étais faiseur de livres, je ferais un registre commenté des morts diverses. Qui apprendrait aux hommes à mourir leur apprendrait à vivre. »_ (« Chapitre XIX : Que philosopher c'est apprendre à mourir » _in Montaigne, Les essais,_ nouvelle édition établie par Bernard Combeaud, préface de Michel Onfray, Paris, Robert Laffont|Mollat, 2019, p. 160, « Bouquins ».)
*CHAPITRES* : _Traduction d'un morceau considérable de Suétone_ : 0:02 — *Extrait*
0:24 — _Introduction_
_De quelques femmes qui sont mortes en plaisantant_ : 0:49 — *1er extrait* ; 2:08 — *2e*
_Additions à ce qui a été dit dans le IX et dans le XI chapitre_ : 3:15
_Remarque sur les dernières paroles d'Henri VIII, roi d'Angleterre, du Comte de Gramont, etc._ : 6:09 — *1er extrait* ; 6:36 — *2e*
_De la mort de Gassendi et du célèbre Hobbes_ : 7:45
_Remarques sur ceux qui ont composé des vers au lit de la mort_ : 10:47
_Examen de quelques inscriptions assez curieuses_ : 13:52
_Des grands hommes qui n'ont rien perdu de leur gaieté, lorsqu'on les menait au supplice_ : 14:33
_Extrait de quelques pensées de Montaigne_ : 15:31
_S'il y a de la bravoure à se donner la mort_ : 17:37 — *1er extrait* ; 18:57 — *2e*
_De quelques particularités qui concernent ce sujet_ : 19:14
19:28 — _Générique_
*RÉFÉ. BIBLIOGRAPHIQUE* : André-François Boureau-Deslandes, _Réflexions sur les grands hommes qui sont morts en plaisantant,_ nouvelle édition, Amsterdam, Westeing, 1732, 300 p.
*IMAGE D'ILLUSTRATION* : https://www.pinterest.com/pin/518547344600153627/
*BANDE SONORE* : Steven O'Brien — Piano Sonata No. 1 in F minor Piano Sonata N0. 1 in F minor is licensed under a Creative Commons CC-BY-ND 4.0 license. https://www.chosic.com/download-audio/46423/ https://www.steven-obrien.net/
*LIVRES DU VEILLEUR DES LIVRES* :
_CE MONDE SIMIEN_ : https://youtu.be/REZ802zpqow
*VERSION PAPIER* _(Broché)_ : https://www.amazon.fr/dp/B0C6NCL9YH *VERSION NUMÉRIQUE* _(.pdf)_ : https://payhip.com/b/VNA9W
_VOYAGE À PLOUTOPIE_ : https://youtu.be/uUy7rRMyrHg
*VERSION PAPIER* _(Broché)_ : https://www.amazon.fr/dp/
+ Lire la suite
autres livres classés : sociétéVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus


Lecteurs (203) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (5 - essais )

Roland Barthes : "Fragments d'un discours **** "

amoureux
positiviste
philosophique

20 questions
848 lecteurs ont répondu
Thèmes : essai , essai de société , essai philosophique , essai documentCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..