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Karine Laléchère (Traducteur)
EAN : 9782749163758
304 pages
Le Cherche midi (07/10/2021)
2.9/5   50 notes
Résumé :
Les gens heureux vous horripilent ? L'esprit de Noël vous donne des hauts le cœur ? Venez rencontrer votre nouvelle meilleure amie : Janet.
Voici Janet. Janet est triste. Pas seulement pour elle : pour le monde. Le monde, vous savez ? Ce show merdique qui est en train de très mal se terminer. C'est pourquoi Janet s'est isolée : elle travaille dans un refuge pour chiens, au milieu des bois. Là, au grand dam de son petit ami, elle peut éviter au maximum le cont... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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En commençant ce roman anglais estampillé, humour, je ne m'attendais pas à ça. Pas à ce qu'il parle autant ( et pendant tout le roman ! ), de tristesse, mal-être, dépression. Je pensais qu'à un moment, la gentille Janet trouverait le bonheur, que c'était une passade, ou qu'elle avait pris un mauvais coup d'la vie : mais non !
On est dans le dur, le noir. Janet ne va vraiment pas bien,
Janet ne se lave pas souvent, se brosser les cheveux n'est qu'une option. C'est le genre de personne qui aurait besoin d'une petite pillule pour se lever le matin, affronter la journée, supporter les gens, fréquenter sa famille. Janet n'aime personne à part sa patronne, responsable d'un refuge animalier où l'on ne trouve que des chiens et les chiens. Janet n'aime pas son frère, ni sa mère, son père , c'est bof, et son petit ami, une étoile filante... Janet ne sait pas se pomponner, Janet a du mal à parler, du mal à un peu tout en fait... Jusqu'au jour où "on" lui conseille une petite pillule destinée à rendre les fêtes de Noël plus supportables. Happy Christmas, Janet !
Janet ira t-elle mieux, page 300 ?

Je ne révélerai rien, sinon, que j'ai failli abandonner ce roman car à la page 100, on en était toujours au même point, comme à la page 150, etc...
Ce n'est pas le roman à lire si vous sentez que vous allez partir en vrille, si vous êtes triste ou dépressif.. Janet ne vous remontera pas le moral, mais l'auteure Lucie Britsch a un humour assez cynique, assez noir, qui vaut le détour... le style est franc, brut, et assez cru, et le jeu de mot vif et intelligent.
. Avec ce titre, je m'attendais à lire une bonne et pétillante comédie anglaise, j'aurais dû me fier à la couverture des éditions du Cherche Midi, son vert néon -caca- d'oie, ses yeux de chien battu , son pelage gris...
Ce roman est tout le contraire d'un roman classé feel-good, ou chick-lit.
Ce roman n'a rien d'attrayant, ce qui s'y raconte à l'intérieur , non plus ; et pourtant, son auteure a une très jolie plume. Je suis curieuse de voir ce qu'elle écrira après .

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"T'es pas normale", ou, "t'es malade"... Ce sont ce qu'elle entend constamment : c'est bizarre de pas aimer les gens, de préférer la solitude, ou pire, de détester Noël. Pas facile d'être à la marge. Tout le monde lui dit, elle devrait prendre des cachets, des médocs, des pilules, pour aller mieux ou, au mieux, ressembler à tous ceux qui sont sous contrôle. Mais voilà : elle refuse de prendre quelconque médicament. Et puis elles préfèrent les chiens ! Jusqu'au jour où son médecin lui propose la pilule pour aimer Noël : suivra-t-elle le traitement ou pas ? Sous couvert de drôleries et d'une écriture décalée, ce roman n'est pas aussi anodin qu'il y paraît. J'ai adoré ce style, et toutes ces petites phrases bien placées grinçantes, réflexions peu communes, qui tombent sans crier gare. Quelle vivacité que cette écrivaine, et son personnage, sortie(s) des carcans envoie. on est loin des comédies de Noël servies sur M6.
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Happy fucking Christmas, dear Janet !.. un titre accrocheur, délicieusement provocateur ou pas?
Janet est triste, mélancolique dirait un français. Pas encore d'envie suicidaire mais si affligée devant l"état du monde qu'elle préfère vivre loin des siens, cloitrée dans un chenil où l'on recueille des chiens abandonnés, au moins eux ne lui font pas la gueule et ne lui prennent pas la tête avec les pilules qui vous font voir la vie en rose... Noël approche , et cette année la pilule de Noël est là ... et si Janet cédait pour une fois
Un roman surprenant, déjanté et tellement drôle qu'à la fin j'ai hésité: me jeter sous un train, avaler moi aussi les pilules du "bonheur" ... je me suis contentée d'un carré de chocolat noir !
bref vous l'aurez compris je suis passée à côté de ce roman , erreur de casting et de choix de lecture, pas de quoi en faire une dépression je vous rassure..
Merci aux éditions Cherche midi pour ce partage via Netgalley #HappyfuckingChristmasdearJanet #NetGalleyFrance
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Un titre un brin provocateur, une auteur anglaise je pensais aimé cette lecture pleine d'humour noir et de cynisme mais j'avoue que cela n'a pas fonctionné de mon côté.

Janet est une jeune femme qui déteste par dessus tout les fêtes de fin d'année, elle travaille dans un refuge pour chiens abandonnés, sa vie est plutôt triste et elle décide de consulter un médecin qui va lui prescrire des médicaments contre sa dépression.

Je souhaitais lire un livre totalement différent des téléfilms de Noël bien mièvre et de ce côté la j'avoue que ce récit est plutôt réussi mais alors il est tellement plombant que j'ai du alterner avec d'autres histoires.

Je suis pourtant cliente de l'humour noir et du cynisme mais la c'est un peu trop poussé à l'extrême à mes yeux.

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Ce livre inclassable était proposé dans ma librairie, dès le mois d'octobre, au rayon des romances de Noël. le résumé proposé par l'éditeur pourrait s'en approcher, et le chien de cette couverture, un tantinet tristounet (oui, oui, la répétition est voulue), a d'emblée été catalogué comme « trop mignon » par mon petit de 9 ans, ce qui encourage à l'achat. En outre, la mise en avant de l'éditeur, qui présente ce livre comme « provocateur, profond, irrésistible », semble boucler la boucle.
Mais non, définitivement, ce n'est pas une romance de Noël ! de plus, avant de l'entamer moi-même, j'ai lu çà et là quelques commentaires nettement moins enthousiastes, dont plusieurs abandons… ce qui a commencé à me refroidir.

Et puis je me suis lancée… et j'ai été jusqu'au bout, malgré les 100 premières pages parfois pénibles, mais j'étais comme poussée par une espèce de curiosité, qui heureusement se renouvelait, à me demander encore et encore : mais où l'autrice nous mène-t-elle ? quel est son propos, comment tout cela va-t-il finir ? C'est que toute l'histoire (si histoire il y a) nous est racontée à la 1re personne du singulier par une anti-héroïne poussée à l'extrême : Janet, gentiment asociale mais bien élevée quand même, qui traîne ce qu'elle appelle une tristesse, qu'elle revendique ; une tristesse constante, pas dramatique (entendez : pas suicidaire), une forme de lucidité désabusée peut-être (j'ai lu l'un ou l'autre commentaire parler de « mélancolie », mais pour moi c'est autre chose). Ainsi, elle s'oppose et résiste constamment à tous ceux –sa mère, surtout- qui passent leur vie dans un monde en rose-bonbon créé par les antidépresseurs et autres pilules permettant un bonheur tout chimique, et voudraient l'y entraîner. Sa vie amoureuse (car elle en a eu une) est morne et elle a rompu de son copain qui l'ennuyait plus qu'autre chose, pourtant elle aime le sexe (ou du moins s'y intéresse). Sa vie professionnelle est le seul véritable intérêt dans sa vie : elle fait partie d'une petite équipe exclusivement féminine qui s'occupe d'un refuge pour chiens abandonnés, quelque part dans les bois, où elle peut être celle qu'elle est réellement, éternellement non apprêtée, non maquillée et habillée comme un sac, loin des gens avec qui elle ne sait jamais trop bien comment interagir, mais apportant un minimum de réconfort à tous ces chiens qui sont arrivés là, souvent pour de si mauvaises raisons bien humaines, et qu'elle trouve tellement tristes eux aussi, et dont elle se sent si proche.
Ainsi, lorsque sa mère lui vante un tout nouveau produit, une pilule spéciale Noël, à prendre dès novembre et qui lui permettrait de passer les fêtes avec bonheur, avant d'entamer un rapide sevrage (ou de passer –enfin !- à d'autres substances), elle hésite, hésite, hésite… et finit par plier et même se rendre aux réunions (façon AA ou WW) qui sont proposées en complément de ce traitement révolutionnaire.

La vie de Janet va-t-elle réellement changer ? c'est ce que le lecteur se demande tout au long du livre, comme je disais plus haut, mais sachez qu'il n'y aura pas de grande révélation, et pour moi, c'est réellement une fin en eau de boudin qui ne m'a ni plu ni convaincue.
Est-ce que pour autant je regrette mon achat ? Pas tout à fait… L'autrice dénonce, sous un trait d'humour noir souvent forcé, les dérives de notre monde moderne dans lequel tant et tant de nos contemporains s'abîment (d'une certaine façon) dans des paradis chimiques pour oublier que la vie n'est pas parfaite ; pour être plus sociable, plus agréable, plus encline à se faire belle, plus « dans l'air du temps » et dans une apparence de réussite sociale ; plus différent de soi-même au final. Elle dénonce tout autant un autre aspect de cette société de consommation, où les chiens - qui ne sont jamais considérés comme de vrais personnages, on n'est pas dans une intrigue animalière ! mais qui sont ultra-présents quand même - ; où les chiens, donc, ne sont devenus qu'un objet de consommation parmi d'autres, que l'on produit en masse (il y a quelques passages durs sur les éleveurs de races… et cette mode d'acquérir telle race plutôt qu'une autre) et que l'on jette pour n'importe quel prétexte ! le pire, vu le contexte, était sans doute cet exemple du chien que l'on a amené au refuge car ses ex-propriétaires devaient choisir : nourrir (et accessoirement soigner) leur chien, ou faire des achats pour Noël… et c'est un Noël ultra-consumériste qui a gagné !

Si la démarche est louable et peut-être même utile (je n'ai que rarement lu de livres qui traitent de façon aussi tristement lucide de la surconsommation de médicaments menant soi-disant au bonheur, même si des allusions traînent çà et là dans pas mal de romans divers et variés), le ton ne m'a jamais séduite. Certains parlent d'humour, certes noir, mais moi je n'en ai pas trouvé la moindre trace. Quelques vérités bien assénées, oui, à dégager d'un ensemble extrêmement plat, où traînent quelques passages plus graveleux ou scatologiques, dans un langage généralement correct (on n'est pas non plus dans le quart-monde !) où apparaissent quelques vulgarités qui semblent « faire genre » plus qu'autre chose. Je me suis même demandé si ce n'est pas davantage un problème de traduction : certes je n'ai pas lu le moindre mot dans l'original (et ne souhaite pas le faire), et je n'ai relevé qu'une unique faute évidente (« common sense » se traduit par « bon sens », à la page 133, si du moins l'original parle bien de « common sense », et ce même si la traduction littérale « sens commun » est désormais aussi passée en français)… mais quelque chose en moi continue d'espérer que la langue originale rend le texte plus savoureux, plus conforme au profil vendeur proposé par l'éditeur !

En outre, cette platitude, que les passages à connotation sexuelle ou carrément vulgaires sont peut-être sensés égayer, est aggravée par des allusions prétendument marrantes à l'encontre des Français. Je n'ai pas surligné les passages incriminés d'une quelconque façon, mais on trouve sans aucun doute une bonne dizaine d'occurrence, si pas davantage, où apparaissent des allusions prétendument marrantes, du genre : « ça fait sans doute français », « elles sont peut-être françaises », mais qui en réalité ridiculisent une autre nationalité que la sienne propre. Alors, soyons honnête : je ne suis pas concernée, puisque je ne suis pas française; à la limite je devrais peut-être même me réjouir, pour une fois que ce n'est pas un auteur français qui s'en prend aux Belges (comme certains, qui avaient cette même manie que la Britannique Lucie Britsch, mais alors à l'encontre des Belges, et vraisemblablement en se croyant très marrants car ils étaient en boucle !); ça aurait pu me faire sourire… mais même pas ! ça m'a donné l'occasion de me rendre compte que, quand c'est aussi lourd, que la limite entre pseudo-dérision et mépris à peine masqué est trop floue, décidément non, je ne trouve pas ça drôle même si pour une fois ce n'est pas contre ma nationalité- et ça ne me fait pas rire une seule seconde !

On a donc bel et bien un livre inclassable, en aucun cas une romance, quelque part entre la littérature contemporaine et un certain drame, teinté de ce que certains, l'éditeur en premier lieu, appellent de l'humour, mais alors je suis passée à côté, car j'ai surtout trouvé une incomparable platitude parsemée de touches vulgaires ou scatologiques, qui a pour seul mérite de mettre en avant notre société de surconsommation qui semble ne plus vivre qu'à travers les pilules du bonheur, tout et mettant au rebut ces si précieux « meilleurs amis de l'homme » pour les plus mauvaises raisons possibles.
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Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
Je lui lance que j'ai fait des biscuits de Noël.
[Ma mère ] s'arrête net. (...). Vraiment? demande-t-elle, ébahie.
Je ne précise pas que je les ai dévoré le soir même, seule. Je crois qu'on est censé les apporter au travail ou les offrir à un voisin. A la rigueur, en grignoter un avant de les distribuer. Et je suis certaine qu'on est censé écouter des chants de Noël en les mangeant, pas Joy Division.
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Le lendemain, après le travail, j'ai rendez-vous chez le docteur. Le secrétariat a téléphoné pour me dire que mon dernier examen gynéco remontait à trois ans et qu'il était temps de venir faire un frottis vaginal. On est loin du frotti-frotta dont j'aurai sans doute eu besoin mais tant pis, pour une fois que quelqu'un s'intéresse à mon vagin, je ne vais pas le décourager.
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Après le travail, je n'ai pas envie de rentrer chez moi - j'ai trop peur de boire ou, pire, de penser - alors je m'emmène au cinéma. La salle est pleine de gens venus accompagnés qui me regardent d'un air apitoyé. Pourtant, je ne me sens pas pitoyable. Je me sens cinéphile.
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Toutes les minuscules tristesses s'accumuleront et finiront par créer un monstre qui vous empêchera de dormir la nuit. On veut nous faire croire qu'il se cache sous le lit ou dans le placard, parce que si on savait d'entrée de jeu qu'il est en nous, on ne s'en remettrait jamais..
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Je ne suis pas censée porter mon casque quand je suis à côté du bureau, au cas où le téléphone sonnerait.
Je ne décroche jamais, de toute manière. Au travail, à la maison, nulle part.
Au refuge, c'est toujours quelqu'un qui veut savoir si on aurait de la place pour un chien.
On n'en a pas, mais DEBS ne refuse jamais un animal.
Elle n'arrête pas de dire qu'on a besoin de plus de place, alors qu'on aurait surtout besoin de moins de chiens, ce qui signifie qu'il faudrait que les êtres humains soient un peu moins cons.
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