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EAN : 9782221246986
576 pages
Robert Laffont (07/10/2021)
4.11/5   708 notes
Résumé :
Elle a 17 ans et s'est enfuie de chez sa mère pour se sentir enfin libre. Accompagnée de son petit ami, elle fait escale chez un homme qu'elle n'a jamais rencontré mais avec lequel elle discute depuis des mois sur Internet. Elle en a fait son confident. Alors qu'il pourrait bien s'agir du plus abject des monstres...
Il a 40 ans, est réalisateur de cinéma, en couple avec la même femme depuis leurs années de lycée. De soudains déboires conjugaux et professionne... >Voir plus
Que lire après S'adapter ou mourirVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (184) Voir plus Ajouter une critique
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Il y a des choses que je ne m'explique pas. Lors de leur sortie respective, j'ai eu très envie de lire les deux précédents romans d'Antoine Renand ( L'Empathie, Fermer les yeux ), attirée par les excellents retours, quasi unanimes, sur Babelio ... mais je ne l'ai bizarrement pas fait. Je me rattrape donc avec le troisième.

J'ai adoré toute la première partie. L'auteur prend le temps de poser son récit en l'ancrant au plus près de ses personnages, avec un soin extrême apporté à la véracité psychologique de chacun, avec une empathie qui déteint immédiatement sur le lecteur. Dès les premières pages, une réelle émotion traverse les pages et se diffuse. On est avec Ambre, jeune fille de 17 ans, en conflit avec sa mère, qui fugue avec son petit-ami et fait escale chez un homme qu'elle n'a jamais rencontré mais avec lequel elle discute virtuellement depuis des mois en se confiant à lui. On est avec Arthur, quadragénaire mal en point après un mariage effondré, réalisateur de cinéma sans succès, contraint à prendre un job alimentaire.

Le procédé consistant à alterner les deux arcs narratifs est courant en littérature, mais là, il prend toute son ampleur car on cherche vraiment à comprendre comment le cauchemar vécu par Ambre va se télescoper avec la descente aux enfers d'Arthur devenu modérateur de contenu pour un réseau social ressemblant sacrément à Facebook. C'est suffoquant de découvrir les conséquences terribles de la fugue d'Ambre, désormais cernée par une violence quotidienne vécue dans sa chair, de laquelle elle ne peut s'échapper, alors qu'Arthur, lui, assiste impuissant en tant qu'éboueur du web à la pire violence du monde, de décapitations perpétrées par Daesh à des viols d'enfants, avec forcément des répercussions de type post-traumatiques en train de se mettre en place.

Antoine Renand a sans doute vu le reportage de Cash Investigation «  dans la peau d'un modérateur Facebook », diffusé en 2019. Et c'est une excellente idée que d'en avoir fait le coeur de son roman, le point de collision irréversible. le métier de modérateur de contenu est décrit quasi sociologiquement, avec un humour froid et décapant soulignant le cynisme des géants des réseaux sociaux qui passe par des sous-traitants pour recruter les personnes chargés de faire le ménage sur leur plate-forme, leur hypocrisie aussi dans la gestion des images violentes qui leur parviennent après avoir été signalées.

L'ultra violence de la société 2.0 est au coeur du roman, qu'elle soit cachée, affichée, virtuelle ou réelle. Si on peut supprimer une vidéo violente, on ne peut supprimer la violence des hommes. Au mitan du roman, la mécanique se met en branle pour faire se percuter très habilement l'histoire d'Ambre et celle d'Arthur. Tous les petits indices, informations, personnages secondaires, concourent à nourrir une intrigue millimétrée.

L'impact de l'exposition continue à la violence explose. On ne peut être exposé à une violence dégueulasse sans que des images épouvantables ne s'incrustent dans votre cerveau, ne vous détruisent psychologiquement jusqu'à vous entraîner dans des actions dangereuses que vous n'étiez pas destinés à accomplir. le rythme s'accélère dans l'action pure et dure, tient en haleine, éclairant le titre-précepte ( excellemment choisi ), même si pour ma part, c'est clairement toute la partie initiale d'exposition qui m'a le plus happée, la deuxième est plus classique dans son déroulé bien que s'engouffrant sur des chemins inattendus.

Un thriller parfaitement maitrisé, sombre, très sombre mais profondément incarné par des personnages forts devant prendre des décisions radicales s'ils veulent survivre physiquement ou psychiquement, quitte à basculer dans une vengeance politiquement incorrecte mais légitime.

PS : l'année dernière, dans le cadre d'une affaire judiciaire alléguant que l'entreprise n'avait pas correctement évalué les risques d'une exposition constante à des contenus violents pour la santé mentale, Facebook a annoncé qu'il allait dégager la somme de 52 millions de dollars afin d'indemniser les plus de 10.000 modérateurs oeuvrant sur sa plateforme.
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Le voyeurisme sur les réseaux sociaux est devenu un véritable fléau. Les gens ont maintenant le réflexe de dégainer leur portable pour filmer le moindre fait divers
Je me souviens très bien d'un triste événement,il y a quelques années, un jeune motard qui a perdu la vie devant nous. Mais la majorité des badauds filmaient, sans penser une seule seconde a ce que pourrait ressentie la famille de ce jeune homme en visionnant ces images. Sans oublier la gène occasionnée aux secours.

Antoine Renand maîtrise et décrit parfaitement cette violence des réseaux sociaux, en se plaçant du côté des modérateurs et de leur difficile travail.
C'est se fourvoyer que de penser que cette violence s'arrête en supprimant des images, c'est juste mettre des oeillères a la population.

L'auteur travaille également deux histoires en parallèle. Et il maîtrise cette façon de faire a la perfection.
Il gère également de façon admirable l'intrigue de son roman et arrive à mettre le doigt juste là ou il faut pour déranger le lecteur..
Les personnages sont extrêmement bien travaillés et l'auteur est sans concessions avec eux et avec ses lecteurs.

Les seuls petites choses que j'aurais a reprocher à ce roman sont quelques longueurs et parfois un rythme un peu lent.
Mais dans l'ensemble un très bon thriller travaillé, maîtrisé, sombre, dérangeant et en même temps terriblement efficace.

Si l'auteur diverti son lectorat, il le pousse également à la réflexion, et j'aime ça.
Si j'avais trouvé son second roman un poil en dessous du premier, Antoine Renand signe ici sans aucun doute son meilleur roman.

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Ceux qui me connaissent savent que mes goûts en terme de thrillers sont très carrés, il ne me faut aucun flic ni enquête, les polars quai des orfèvres ce n'est vraiment pas ma tasse de thé, sauf exception. Ce que j'aime avec Antoine Renand c'est son univers loin des brigades policières françaises, ses histoires haletantes impossibles à lâcher, son audace à plonger les deux mains dans l'âme humaine. J'avais eu un coup de coeur pour son premier livre, L'empathie, me revoilà à nouveau pleinement conquise avec ce dernier livre, S'adapter ou mourir, immergée jusqu'à la moelle dans cette double histoire cauchemardesque.

Ambre est une jeune adolescente de 17 ans, un peu rebelle, un peu paumée, elle fugue avec son petit ami croyant trouver l'herbe plus verte ailleurs. Ils se rendent chez un homme qu'Ambre a rencontré sur internet et avec lequel elle a noué une relation virtuelle depuis plusieurs mois. Malheureusement pour le couple, il s'avère que cet homme, Baptiste est une crapule de la pire espèce.

En parallèle, on suit la vie d'Arthur, un réalisateur has been fraichement largué par la mère de son fils, Alexandra, une jolie pédiatre. Il peine à percer dans le cinéma et pour gagner sa croûte tant bien que mal, il accepte un poste chez Medina, une entreprise qui recrute des modérateurs de contenus pour le célèbre réseau social Lifebook. Ces modérateurs de contenus sont aussi appelés les éboueurs du web. Bienvenue en enfer. Internet est une porte ouverte pour le meilleur mais aussi le pire. Je me suis mise à la place de ces modérateurs, ne comprenant pas comment il était possible de travailler à un tel poste sans perdre la boule (il en va de même pour les travailleurs d'un abattoir ou d'une usine porchère mais c'est un autre débat). Antoine Renand décortique à la loupe ce phénomène de sabotage mental suite au visionnage intensif et quotidien d'images explicites et dérangeantes, tout est analysé, débriefé à la perfection.
On m'avait dit que ce thriller était très glauque avec des scènes insoutenables. Je trouve pour ma part que l'auteur ne se complait pas dans le macabre à outrance. Il pèse ses mots et surfe plutôt sur la suggestion que sur le déballage brut. Bien sûr certaines scènes sont dures et m'ont donné quelques sueurs froides mais lorsque c'est bien dosé, comme ici, l'histoire est tout à fait supportable.

Le suspens est à son apogée.
Les pages défilent sans temps mort.

Le procédé narratif qui joue sur l'espace temps et alterne entre les deux personnages est addictif. D'un côté Ambre, son calvaire, son emprisonnement. de l'autre Arthur plus libre de ses mouvements mais de plus en plus torturé. L'ensemble nous entraîne dans une spirale édifiante où les deux personnages vont muter, profondément meurtris et abimés par ce que la vie a de plus sombre.

Le plus intéressant dans S'adapter ou mourir (et c'est ça que j'aime dans les thrillers ou romans noirs) c'est ce côté crédible, humain qui flirte dangereusement avec la réalité, qui gratte, sans gant, sans masque la couche interne des ténèbres de la société. Rien n'est laissé au hasard ou à l'approximation. Chaque personnage, même Baptiste le tortionnaire a son mot à dire, son histoire, même l'enfance trafique de futurs monstres, c'en est effrayant.

Antoine Renand n'a pas froid aux yeux. Il connait son sujet. Il connait les codes. Il a compris que fermer les yeux et l'empathie ne font pas bon ménage et pour cela, il faut s'adapter ou mourir.
Pour les amateurs du genre, foncez!
Lien : https://coccinelledeslivres...
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En conflit avec sa mère, Ambre, 17 ans, décide de fuguer avec son copain, Adrien. Direction le sud de la France. Son ami virtuel, Baptiste Rivoire, avec qui elle a discuté de nombreuses heures sur internet, à qui elle s'est confiée, aussi bien sur ses troubles, ses problèmes avec sa mère que son envie de fuir, s'est gentiment proposé de les accueillir chez lui, dans la Drôme, pour une nuit. Mais, bizarrement, alors que ce dernier lui inspirait une totale confiance, la conseillant souvent, l'apaisant même lors de ces discussions, le considérant comme un ami, elle éprouve, dès qu'elle le rencontre une sorte de malaise. Sans nul doute aurait-elle dû se fier à ses intuitions...
Arthur, à 40 ans, est dans une mauvaise. Réalisateur de deux films n'ayant attiré que peu de public, il ne parvient pas à financer son troisième film. Également propriétaire d'un vidéo-club, il a dû le fermer, la faute à toutes ses plateformes du type Netflix. La même année, ses parents décèdent brutalement dans un accident de voiture. Si Alexandra, sa femme, l'a toujours soutenu et épaulé depuis 20 ans, elle commence néanmoins à se détacher de lui. Voulant en comprendre les raisons, il découvre qu'elle le trompe. Aussitôt, elle lui annonce qu'elle le quitte et le somme de partir. Trouvant refuge chez son frère, celui-ci, par le biais d'une connaissance, lui propose de travailler en tant que modérateur de contenu...

Antoine Renand nous plonge dans deux histoires parallèles : celle d'Ambre qui va vivre un véritable enfer auprès de Baptiste et celle d'Arthur, devenu modérateur et qui, à force de visionner des images violentes, voire insupportables, va changer, aussi bien psychologiquement que physiquement. Deux histoires avec pour point commun la violence. Antoine Renand prend le temps, au début du roman, de présenter ses personnages, le rythme s'accélère ensuite, l'intensité dramatique se déploie, et la violence, de plus en plus présente sans tomber dans le voyeurisme, laisse entrevoir des drames à venir. L'auteur dépeint parfaitement ses deux personnages, il s'immisce au plus profond de leur âme, nous faisant ressentir toutes leurs émotions, et décrit, subtilement la spirale dans laquelle chacun s'est engouffré. Ce roman s'avère captivant, haletant et fort original de bout en bout, notamment grâce à ses revirements et rebondissements inattendus, parfois déroutants, à ses chemins empruntés surprenants, son approche des réseaux sociaux et du travail (effarant) des modérateurs, mais aussi habilement construit puisque l'on se demande sans cesse quand les deux histoires vont se percuter (ce ne sera, étonnamment, qu'après plus de 400 pages) et quel lien les unit.

Un thriller diaboliquement efficace...

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A nouveau, comme avec "L'empathie" du même auteur, j'ai du mal à pondre un retour parce que j'éprouve des sentiments assez ambivalents après ma lecture. d'ailleurs je l'ai terminé il y a déjà un certain temps, et j'ai enchaîné plusieurs lectures très différentes depuis, histoire de me défaire de cette ambiance malaisante qui suinte dans le roman.

Deux histoires, l'une qui s'étire sur de longues années de captivité pour la jeune Ambre, et l'autre qui commence plus tard avec Arthur qui traverse une mauvaise passe et se voit forcé d'accepter un boulot alimentaire, modérateur de contenus internet pour un sous-traitant de Lifebook (jumeau littéraire de facebook).

Ambre était une adepte des échanges sur le réseau, elle y passait des heures à discuter avec Baptiste, lui confiant tous ses secrets. Et le jour où elle se prend trop la tête avec sa mère, elle persuade son petit ami Adrien de fuguer avec elle et d'aller se réfugier dans le midi chez Baptiste. Très mal leur en a pris. Parce que si Baptiste sait tout d'elle, en revanche elle ne sait rien de lui.

De son côté, Arthur a réalisé deux films qui n'ont pas trop marché, mauvais timing, pas de chance. En plus, sa femme le trompe, mais c'est elle qui le fout à la porte après 20 ans de vie commune sans nuages, du moins c'est ce qu'il,pensait. le voilà obligé d'accepter ce travail de "modo", qu'un ami de son frère lui a dégotté. J'ai vu un reportage sur la réalité de ce boulot, croyez-moi je ne voudrais pas le faire pour tout l'or du monde. Et ce n'est certainement ce roman qui me fera changer d'avis, parce qu'Antoine Renand n'épargne rien au lecteur, on a droit à la description de toutes les turpitudes que des tordus se plaisent à filmer et diffuser sur le net.

Du côté d'Ambre, séquestrée par Baptiste, ce n'est guère mieux, car lui aussi coche toutes les cases du parfait psychopathe. Cependant, curieusement j'ai éprouvé moins d'empathie pour Ambre, même si son sort est objectivement bien plus terrible. Peut-être ai-je trouvé qu'elle avait une attitude parfois trop ambivalente vis-à-vis de son ravisseur (alors qu'elle se défend à plusieurs reprises d'éprouver le fameux syndrôme de Stockholm)

Bref, cette lecture a finalement été moins malaisante pour moi que "L'empathie", mais elle m'a confortée dans mon aversion pour les dérives induites par certains réseaux sociaux, qui ne font hélas qu'empirer au fil des années. Et ceci a des conséquences de plus en plus néfastes sur les cerveaux malléables de nos ados, dont certains sont totalement sous emprise et reproduisent par exemple ces challenges idiots et dangereux fleurissants sur le web. Et que dire de ces individus qui filment ou se filment torturant des êtres humains ou des animaux ? Et ceux qui regardent avidement, par quoi sont-ils motivés ? leur envie de faire pareil sans en avoir "le courage" ? Que peuvent faire ces malheureux modérateurs obligés d'ingurgiter chaque jour des heures de visionnage d'horreurs, à part cliquer sur "supprimer" ? Acte qui ne supprimera que les images, provisoirement la plupart du temps, mais pas les actes qui sont derrière.

C'est justement la question qui taraude Arthur et quelques-uns de ses compagnons de galère, et qui sans doute vous travaillera aussi, si vous lisez ce livre. Comment enrayer cette terrible exhibition de violence, et ne pas juste mettre la tête dans le sable. Comment sensibiliser les jeunes et les inciter à ne pas cautionner les contenus violents ou potentiellements dangereux ? C'est l'une des tâches que nous nous efforçons de mener, dans les collèges et les lycées. Mais hélas, c'est comme une hydre dont les têtes repoussent sans cesse, et il suffit d'écouter les infos pour constater que nous vivons dans un monde de plus en plus terrifiant. Nous en avons eu un nouvel exemple hier soir, avec l'assassinat de Dominique Bernard, ce prof qui voulait juste protéger ses élèves d'un jeune fanatisé. Et comment se fait la propagation des idéologies radicales auprès des jeunes, et leur recrutement : bien souvent par les réseaux sociaux. Pas toujours, certes, et je ne cherche pas à les diaboliser, mais il faudrait que les états agissent de façon plus efficace pour bloquer la propagation des contenus néfastes, et rechercher leurs auteurs pour les sanctionner. Ce ne sont pas les "modos" comme ceux du roman qui peuvent faire quoi que ce soit, parce que justement, on ne vit pas dans un roman...

Voilà, c'était l'heure de la petite diatribe, désolée je me suis un peu éloignée de la stricte critique du roman, mais j'avais envie (besoin même) d'exprimer mon ressenti au-delà de l'histoire. Merci de m'avoir lu, si vous êtes allés jusqu'ici !
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Citations et extraits (77) Voir plus Ajouter une citation
Une autre affirmation sur laquelle les gens prenant de l'âge s'accordent est que le temps passe plus vite quand on vieillit. Comme toute personne sensée, je l'ai évidemment remarqué, cependant je ne pense pas que l'explication de ce phénomène soit d'ordre biologique : elle découle d'une certaine routine - amicale, amoureuse, professionnelle -, notre quotidien devient moins étonnant, moins synonyme d'aventure. Quand la vie nous surprend, quand elle génère de l'euphorie ou la peur de mourir, le rapport avec le temps se transforme. Je doute que les grands aventuriers, constamment en danger, ou les soldats sur le front, aient trouvé que les jours filaient trop rapidement.
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J'ai toujours eu une haute idée de l'amitié, autant que du sentiment amoureux, voire au-delà. Et j'étais parfois nostalgique en constatant que les amitiés les plus durables, les plus profondes, se forment généralement durant l'enfance et surtout à l'adolescence. À l'âge adulte, on se fait des compagnons de route, des copains, mais les amitiés qui marquent et qui transforment se font essentiellement durant nos jeunes années.
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Si les gens savaient à quel point il est facile de pénétrer dans un smartphone et d'avoir accès à ce qui est dit près du micro ainsi qu'à ce qui s'affiche devant la caméra, beaucoup renonceraient à posséder ces appareils.
[Il] utilisait un virus préprogrammé par des hackers (...) qu'il intégrait à une photo - un nu de préférence -, envoyée par la suite depuis un numéro quelconque. Si le destinataire cliquait, c'était fini pour lui : nous avions accès à l'image, au son et à la géolocalisation sans qu'il puisse le deviner. Il est fou de penser que chaque être humain, aujourd'hui, porte constamment sur lui un micro ainsi qu'un traqueur connectés à Internet.
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Tout semblait se refermer sur moi : mes métiers, mon mariage. Je perdais la dernière chose qui me préservait un peu de l’échec. Je pris conscience que je n'avais rien construit de solide, tout s'était effondré. Hormis mon fils… Mais n'importe quel con était capable de faire un fils.
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Y a des règles, c'est tout, comme dans tous les boulots. Et [lui], faut qu'il arrête de croire qu'il va arriver et tout changer. De toute façon, les seniors, j'en ai côtoyé pas mal dans le milieu du travail, c'est les moins disciplinés, au final ; on dirait pas mais c'est les moins flexibles, les plus têtus.
(p. 127)
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