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San Antonio tome 74 sur 175
EAN : 9782265069190
254 pages
Fleuve Editions (14/06/2000)
3.54/5   39 notes
Résumé :
Moi, vous me connaissez ? Jouer les privés, ce n'est pas mon fort. Même si le Vieux me flanque sa bénédiction...
Même si le client allonge douze briques sur la table de notre salle à manger...
En matière de police, comme en amour, je suis professionnel jusqu'au bout des extrémités. On ne se refait pas. Tout ça pour vous dire que ces douze millions d'A.F. me laissent de glace, comme disent les Lapons. Et pourtant, douze briques, hein... ça mange pas de ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
« Ca mange pas de pain », Fleuve Noir FN Police, achevé d'imprimer le 9 juillet 1970 ; et tout juste achevé de lire, il y a cinq bonnes minutes.

Après « Ma langue au Chah » qui, si j'en crois les dires de notre commissaire national, aurait été mal accueilli rapport à son côté franchement salace… ou ça lasse, parce que trop c'est trop , retour à une recette édulcorée. Béru, mais pas trop, Marie-Marie, un peu, Félicie, si peu : elle est en taule…

C'est pas du meilleur ! Mais bon ça se lit bien. On se marre aux pitreries de Béru arrivant comme un éléphant dans un service en porcelaine anglaise dans les toilettes de London Airport. On sourit aux espiègleries zaziesques de Marie-Marie

San -A. tout juste en vacances se fait un scrabble avec Félicie, sa » brave femme de mère ». On sonne !
Se présente un certain Xavier Basteville, non seulement heureux propriétaire d'un laboratoire pharmaceutique, « Basteville et Clôtmann », mais également partenaire de golf du Boss. On lui a dérobé le contenu de son coffre bancaire ; un coffre qui contenait des documents de la plus haute importance.
Sur les conseils du vieux, Basteville vient s'adresser à San-A pour récupérer le butin. Une affaire privée comme ne les apprécie guère notre fin limier que douze briques sur la table finiront par décider. Les vacances avec Félicie attendront : Let's go to London !

Un San-Antonio juste correct pour cause de manque de folie : tout (ou presque) y est mais bon, ça manque un peu de déjanté et c'est pas le flic de Scotland Yard Mac Heckett qui me démentira.

Nota : une petite originalité. Il est rare (je crois) que dans une série, l'auteur fasse référence à un opus non encore publié. En l'occurrence, ici, « Béru Béru », un hors série qui sera publié un peu plus tard.
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Alors qu'il est en congé et s'apprête à partir quelques jours avec maman Félicie, San-Antonio reçoit la visite d'une personne envoyée par Achille, son big boss. le commissaire accepte de retrouver pour lui une enveloppe ayant été volée dans son coffre à la banque.
Le voleur ayant été repéré in London, Sana décide d'y emmener sa chère mère en lieu et place du séjour initialement prévu et avorté.

Comme souvent, il fait appel à son fidèle adjoint pour faire quelques recherches.
Béru, puisqu'il s'agit évidemment de lui, est également en vacances – décidément personne ne bosse dans la police française – et se trouve sur le départ avec Berthe, Alfred et Marie-Marie. Après une vive algarade entre les époux Bérurier – un moment toujours fort apprécié de leurs voisins –, la gamine qui préfère la compagnie de son Santonio, suggère à son oncle de laisser Berthe se faire l'Espagne avec son pommadin et de rejoindre l'Angleterre.

Une fois n'est pas coutume, Félicie suit son fils adoré dans sa traque du sieur Huret, le casseur de banque, n'hésitant pas à apporter son aide, ce qui lui permet de découvrir l'hospitalité des prisons londoniennes, avec un flegme qu'envierait le plus flegmatique des Angliches.
L'entrée en scène de Béru est bien sûr on ne peut plus tonitruante, le Gros se trouvant coincé dans un water closed d'aéroport londonien dont il a malencontreusement bloqué la serrure à pièces avec une de vingt centimes, la porte ne résistant pas à sa charge héroïque.

L' intrigue est assez minimaliste – on a l'habitude - et bizarrement peu de noms évocateurs émaillent le récit, à part un flic de Scotland Yard répondant au nom de Mac Heckett, et un protagoniste secondaire ne répondant malheureusement plus pour lui à celui de Otto Buspériféric.
La présence de la nièce d'Alexandre-Benoît est une fois de plus un pur régal. Miss tresses apportant une aide efficace dans les moments où son tonton est en danger, expliquant ensuite : « Je tolère pas qu'on abîme m'n' onc' devant moi ».

Un cru de 1970 qui n'atteint pas des sommets mais reste très honorable au niveau poilade.
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Sana se voit confier une enquête quelque peu délicate : récupérer n papier de la plus haute importance après qu'un vol ait été commis chez un riche homme d'affaire. Seul le document lui importe. Tout de go, le voilà qui s'embarque en Angleterre avec Félicie et enquête par téléphone avec Béru et sa nièce restés en France.

A peine arrivé à Londres, Sana tombe sur son loustic comme une tête chercheuse d'ogive. Alors que le convoi Bérurier fonce vers l' Espagne. Alexandre-Benoît rejoindra son patron dansla capitale anglaise avec une arrivée très waterclosetée !

Pour une fois, Félicie accompagne son fils dans cette aventure. le côté humoristique est toujours réservé au Gros, quoi qu'il lui en coute. J'ai trouvé cet opus un peu moins franchouillard que d'habitude, Frédéric Dard sait magner l'humour british, tout en retenu mais tellement plus subtil.

L'enquête en soi n'est pas des plus folichonne, cela dit avec les deux limiers aussi fins que le tour de taille du Gros, forcément tout prend une ampleur démesurée quand il s'agit d'agir ou de filer à l'anglaise.

Heureusement que Marie-Marie et Félicie apportent la petite touche féminine qui sied parfaitement à ces messieurs. Surtout que la nièce n'a pas son pareil quand on ose s'attaquer à son oncle : elle garde une classe phénoménale en toute circonstance !

Encore un bon polar, dans la lignée de ceux de ces années-là. Rafraichissant, mais pas du meilleur cru.
Lien : https://lecture-chronique.bl..
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Cette enquête, qui fonctionne plutôt bien et utilise les bonnes recettes à bon escient, permet surtout à l'auteur de digresser avec le talent qu'on lui connaît. le temps de quelques pages, il abandonne notamment son histoire pour s'attarder avec beaucoup d'humour sur son métier d'écrivain, ses contraintes et ses obligations. Il va alors jusqu'à mettre en scène les difficultés qu'il rencontre et les contrôles qu'il subit régulièrement des instances officielles.

"Tous les six mois on a la commission de métaphore qui passe nous vérifier la prose."

Les conversations kafkaïennes qui en découlent sont hilarantes. Il imagine alors le "Service des Epithètes, Clichés et Images", ses remontrances pour "deux pages sans comparaison" et les menaces qui pèsent sur lui. On l'avertit, le doigt en l'air, que s'il continue comme ça on lui retirera sa licence d'écrivain !

"Tel que c'est parti, vous finirez critique un jour !"

Touchez mon blog, Monseigneur...

Lien : https://touchezmonblog.blogs..
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74ème roman de San-Antonio publié le 19/07/1970.

L'histoire se déroule à Londres et au Portugal fin juin - début juillet 1970 pendant 3 jours.

Histoire : Un ami du Vieux, Xavier Basteville, demande à San-Antonio qui est en congés de retrouver une mystérieuse enveloppe volée dans son coffre en banque...

Dans ce roman, San-Antonio est aidé par sa mère, Bérurier et Marie-Marie pour cette affaire officieuse.

Cette histoire fait suite au roman "Ma langue au châh" : d'après Frédéric Dard, "J'ai déjà eu une levée de boucliers rapport à "Ma langue au châh" qu'un paquet de lavedus a trouvé trop corsé".

Ce livre est un bon roman policier : l'intrigue est très bien menée avec de bons gags comme le départ en vacances de la famille Bérurier et l'arrivée d'Alexandre-Benoît et Marie-Marie à l'aéroport de Londres.


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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
A présent, c'est râpé, les cartes. Pas assez intellectuel pour le rutilant de la pensarde que j'suis devenu. On joue au "scrabble", lorsque, d’aventure, j'ai une soirée à consacrer à ma vieille et que la télé indigente trop fort.
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Je profite d'être dans un garage pour ronger mon frein. (1)
(1) C'est très mauvais, mais je vous ai habitués à pire.
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Je pense que tous les hommes de la vieille Europe ont des souvenirs imaginaires anglais.
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On est bien dans un plumzingue pour réfléchir. La position horizontale aide à phosphorer. Comme mon esprit, doucement, se désembrume, je le prends par la main histoire de l'emmener promener sur les sentiers du doute.
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- Tous des emmanchés, ces fumelards de Rosbifs ! jette l'organe tempétueux ! Faut qu'y s' compliquent la vie jusque dans les chiottezingues. Pouvaient pas adopter le verrou classique, en vigueur chez les aut' peuples sur ou sous-développés ? Une serrure qui marche au pognon comme un distributeur de chouigome ! C'est pas la honte d'une nation ? Faut z'être en royauté pour se permettre des arnaqueries de ce genre ! Et le mec que ça presse et qu'a pas de mornifle, dites ? Il fait comment t'est-ce pour se ramoner l'alambic ?
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Vidéo de Frédéric Dard
Michel Audiard, San Antonio, Antoine Blondin, monuments de la gouaille populaire, ont disparu avec le xxe siècle. le moule est-il cassé, le style perdu à jamais ? C'est sans compter sur JoeyStarr et Polo Labraise, issus de la culture rap pour l'un et du journalisme sportif pour l'autre, qui ressuscitent ici un argot irrévérencieux avec ses formules hilarantes autour de la vie d'un détenu-écrivain et de son curieux avocat… En librairie le 15 mai : https://www.fayard.fr/livre/le-code-penal-en-argot-9782213727325/
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