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Les folles enquêtes de Magritte et... tome 3 sur 7
EAN : 9782221257203
288 pages
Robert Laffont (03/02/2022)
3.77/5   95 notes
Résumé :
Le peintre Magritte et sa femme Georgette sont réveillés à la tombée de la nuit par Carmen, la femme de ménage. Elle est dans tous ses états. Pensez donc ! La pauvre, qui travaille aussi pour le comte Rodenbach, est tombée sur son cadavre en prenant son service. Mais, quand le trio déboule chez lui, le corps a disparu !

Leur enquête va les mener à Bruges, la "Venise du Nord", d’une étrange beauté avec ses canaux sur lesquels glissent de silencieux fa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
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Une série qui décidément ne paie pas de mine mais qui me fait du bien.
Tout d'abord par l'atmosphère que l'auteure arrive à dégager, mais également par le côté léger.
Cette série est un véritable hymne à la Belgique, par l'histoire, par les personnages, par l'humour et le côté bon vivant. Ce que je trouve vraiment brillant c'est qu'on retrouve ces caractéristiques dans l'écriture.

Pour ce tome 3 c'est la visite d'une ville que j'aime beaucoup Bruges. Une ville tellement belle , pleine d'histoire.
De quoi y installer un polar a la sauce Magritte et faire plaisir a tous.

Ce que j'aime toujours ce sont les petites apartés qui sont absolument a lire , car soit on apprend, soit on se marre. Enfin dans tous les cas c'est super documentés.

Une fois encore je suis obligée d'assimiler ces petits romans qui se lisent bien, et qui détendent a des cuberdons.... sucrerie hyper addictive.

Je me régale à chaque lecture.
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Quatrième enquête du couple Magritte que je lis.
Cette fois, ils nous emmènent à Bruges grâce à Carmen, leur femme de ménage . Celle-ci a découvert un corps dans une maison appartenant à un comte Rodenbach de Bruges.
En catimini, le couple accompagné de leur petit chien, part mener son enquête . Ils aiment travailler seuls sans la police qui , bien sûr, effectue son travail de son côté.
De fil en aiguille, le mystère se démêle.
Le livre est truffé de personnages hauts en couleurs et décrits avec beaucoup d'humour par une Nadine Monfils en grande forme.
Au cours des promenades, elle nous donne de nombreux détails historiques intéressants, très vivants sur la ville et son Histoire. Une ville où nous aimons séjourner aussi. Pas plus tard que la semaine passée d'ailleurs : d'où la lecture du livre.
Plusieurs cadavres nous accompagnent dans cette aventure et les événements s'enchaînent parfaitement. Je me suis demandée pendant longtemps si le premier cadavre de Bruxelles existait bien.
Une lecture amusante, enrichissante et mystérieuse avec une grande fan de Magritte, de Jacques Brel et de la Belgique.
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Aujourd'hui, c'est à Bruges que notre duo d'enquêteurs préférés, Magritte et sa femme Georgette, vont nous conduire !
Que s'est-il passé Rue des Mimosas, à Schaerbeek ? Carmen, la femme de ménage des Magritte, est dans tous ses états. En entrant chez M. Bogaert un de ses employeurs, elle a découvert celui-ci sur le sol, poignardé. Elle a aussitôt prévenu Magritte et sa femme. Mais l'adjudant-chef Kiekens, dépêché sur place est formel : il n'y a point de cadavre - et M. Bogaert n'existe pas. Carmen s'entête ; elle affirme qu'un tableau, peint par Magritte, "Le Principe de plaisir", exposé chez M. Bogaert, a disparu. Comment un tableau peint pour un mécène, Mr. Edward James peut-il se trouver chez un inconnu qui n'existe pas et a pourtant disparu ? Pour ce qui est du tableau, tout s'explique : Mr James a donné le tableau à sa femme, qui s'est empressée de le revendre à un antiquaire de Bruges, Jos Rodenbach....Et voilà Magritte et Georgette lancés à la poursuite d'un cadavre évaporé, d'une vraie toile.. Une nouvelle enquête un peu folle vient de débuter.
J'ai aimé retrouver Magritte, Georgette et Jackie, le loulou de Poméranie, grâce à un livre à la couverture bleue, un ciel étoilé, un canal, des maisons de style flamand. Magritte rame, on reconnaît Georgette et Jackie dans la barque.
S'agit-il d'un vrai roman policier ? D'une enquête policière à la tonalité un peu loufoque ? le plus important, pour moi, n'est pas de mettre un texte dans des cases, mais d'apprécier le style de Nadine Monfils. En effet, j'aime beaucoup sa façon de mêler langage populaire, situation cocasse, et pure poésie. L'énigme policière est bien là. Nadine Monfils nous dépeint un Magritte bougon et lunaire, ayant du mal à s'abstraire de son monde onirique. Georgette excelle à apporter une touche de fantaisie. le duo fonctionne à merveille, et va résoudre l'énigme, dans un déchaînement de bons mots, de rires, de personnages caricaturaux.

Lors de cette escapade à Bruges en hiver, sous ce ciel étoilé, il va se passer tant de choses....
Un style original, un beau roman plein de fantaisie et de poésie.
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La dernière fois que j'avais mis les pieds dans la Venise du Nord, autrement dit, la ville de Bruges, j'étais gosse et j'usais mes fonds de pantalon sur les bancs de l'école.

Les 366 putains de marches pour accéder en haut du beffroi avaient calmé toute notre classe. J'y étais retournée plus tard, avec ma mémé (pas la mémé Caricoles, je vous rassure de suite).

Y remettre les pieds en compagnie de René Magritte et de son épouse Georgette était une excellente idée. Je n'ai même pas eu besoin de mon flamand sans peine.

Un meurtre a eu lieu nos loin de chez les Magritte, mais une fois le flic arrivé sur place, la cadavre s'est carapaté ! Ou alors, on l'a enlevé… Ou alors, Carmen (leur bonne qui a découvert le corps) a eu la berlue.

Lorsqu'on lit un roman des folles enquêtes de Magritte, c'est une grosse part de belgitude que l'on dévore. Comme un cuberdon, on a du mal à arrêter et on continue, jusqu'à ce qu'on arrive à la fin du paquet.

C'est moins gras qu'un paquet de smoutebollen (croustillons), mais ça vous colle aux doigts comme des snotebol (crotte de nez).

Hé oui, Nadine Monfils, non contente de nous immerger dans la ville choisie, de nous planter de beaux décors, de nous raconter des anecdotes véridiques sur le peintre Magritte, elle émaille aussi ses dialogues, ses textes, de mots typiquement belges, typiquement Brusseleir (de Bruxelles) et même de quelques mots en flamand dans le texte.

Pas De panique ! Ils sont expliqués en fin de chapitre et certains n'ont pas besoin de traduction, ils se comprennent tous seuls ou sont juste des mots qui reviennent à chaque fin de phrase, comme le "zeg" flamand (dis).

Les enquêtes vont à leur rythme, notre couple enquêtant à leur aise, remontant les pistes patiemment, démêlant la pelote de laine sans aller trop vite.

Pourtant, pas d'ennui pointant son nez à l'horizon, pas de bâillement, ça prend son temps, oui, mais on ne traine pas la patte pour autant. L'humour nous tient compagnie, le caractère bourru de Magritte aussi.

Les personnages sont bien travaillés, ils ont une présence et la mention spéciale reviendra à Carmen, la "reine de la loque à reloqueter" qui n'en fout pas une !

Les enquêtes des Magritte, c'est un scénario qui tient la route, pas écrit par un "schieven arkitek" (architecte de guingois, la pire insulte du dialecte marollien, destinée à Joseph Poelaert), une Klet (mollasson) ou un Snul (vous comprendrez en enlevant la lettre "s"), ou pire, un Dikkenek (gros cou).

Bref, vous l'aurez compris, sans se prendre au sérieux, Nadine Monfils écrit des romans policiers plus que correct, avec des vrais morceaux De Belgique dedans.

Le Belge en profitera sans doute un peu plus que le Franskillon, mais ceux de l'hexagone comprendront tout de même et ne resterons pas comme un Keiskop (tête de fromage – pas malin) ou un Kluut (un nul ou alors, les trucs que les hommes possèdent et qui vont en paire).

Une excellente enquête où, bien que j'ai eu des soupçons et des doutes, je n'étais pas sûre de mon coup, ce qui fait que je me suis laissée prendre par le final, même si je m'en doutais un peu.

PS 1 : L'autrice, Nadine Monfils, parle à un moment donné de viagra. Magritte est décédé en 1967 et l'autorisation de mise sur le marché du viagra fut accordée en 1998 aux États-Unis (1999 en Europe).

20 années séparent le médicament célèbre de Pfizer et la fin de Magritte. À mon sens, le mot "viagra" dans le roman, c'est du surréalisme ! mdr
Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Un cosy mystery léger, sympathique et agréable à lire.
Ce sont Magritte et sa femme Georgette qui mènent l'enquête.
L'auteure en profite pour parsemer, ça et là, des anecdotes concernant le peintre et le milieu artistique de l'époque.
Et puis, on traverse Bruges, ses canaux, ses bières...
Magritte est un garnement, les dialogues sont rigolos et l'intrigue, sans être époustouflante, tient debout.
Un bon divertissement.
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
On ne quitte pas un porte-monnaie pour une chimère, parce que l'amour, ma fille, n'est rien d'autre que cela, lui avait dit sa mère qui savait de quoi elle parlait. Chez les bourgeois, les faux semblants se portent en broché sur le revers de l'élégance parfumée aux mensonges.
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Si Dieu existe, c'est un bouffon, lâcha Magritte qui n'avait rien dit jusqu'ici. Parce que pour avoir raté les humains à ce point-là, faut être un sacré baltringue.
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On entrait dans Bruges comme dans un rêve de pierres se glissant sous les jupons des dentellières, ainsi que ces araignées tissant leur toile pour la part des anges, au point de rose ou de fée. Entre le pont Saint-Jean-Népomucène et le béguinage, traînaient les fantômes de la nuit. Et si l'on n'y croyait pas, ils venaient vous narguer en projetant leur ombre effrayante sur les murs des vieilles maisons éclairées par les réverbères. Une lueur d'un jaune pâle, couleur lune ananas ou poussin de Pâques, glaçait les vieilles pierres pour les ectoplasmes en guenilles. Il y avait aussi ce léger souffle, une respiration de corneille, alors que tout était désert et calme dans les jardins du soir. Bruges avait gardé ses morts... Une fois qu'on y a vécu, on ne la quitte plus. Cette ville est envoûtante, ensorcelée, mais seulement l'hiver. Et dans les ruelles du soir, laquées d'une poudreuse poésie, on peut encore entendre claquer les roues des carrosses depuis longtemps disparus.
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Elle faisait partie de ces gens très cons qui se croient plus intelligents que les autres parce qu'ils ont du pognon. Et donc, se sentent autorisés à émettre des opinions en n'y connaissant rien.
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- Il s'appelle comment ce cadavre?
On sentait que l'antiquaire les prenait pour des farfelus. Ou des illuminés, même si lui questionnant un automate sur son avenir en glissant une pièce dans une fente et en se basant sur des prédictions bidon figurant sur des petits papiers, du genre de ceux qu'on trouve dans les biscuits chinois. Les fous sont souvent les premiers à rire des autres fous , c'est bien connu.
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