Un livre qui change du style que vous avez l'habitude que je présente. Ce n'est ni un témoignage ni un thriller, simplement un Roman style dramatique / famille.
Nous faisons la connaissance de Kendra une femme de couleur, qui vient de quitter l'Australie pour l'Angleterre.
Elle emménage dans son nouvel appartement et va lier un lien très fort avec 2 enfants, des jumeaux, Summer et Jaxon les enfants de son propriétaire.
De là va débuter une superbe amitié, nous allons découvrir le passé de chacun, entre divorce, réconciliation, viol, amitié, amour ...
Un Roman qui se lit rapidement malgré les 519 pages.
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Roman d'amour qui est à la fois léger et profond, où les destins des personnages se croisent, se font et se défont, où l'amour triomphe mais ne meurtrit personne au final. Un beau moment de partage.
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Ce livre est un joli roman qui se lit facilement. L'histoire est mignonne et nous fait rêver. =)
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Seul un être aimé peut vous plonger dans cette fureur douloureuse, parce que seul un être aimé sait où se situe le point le plus sensible, le plus vulnérable de votre coeur ; il sait quels mots, quels regards, quels actes vous blesseront le plus profondément ; quelles blessures metteront une éternité à guérir...
Par quels mots allais-je débuter mon texte ? « Cher » me paraissait trop guindé, « bonjour » trop désinvolte. J’avais finalement opté pour son prénom, avant de me raviser. Non. Cela suggérerait une intimité, une complicité totalement déplacées dans ces circonstances. À bout de nerfs, j’avais jeté le bloc et le stylo sur la table, et je m’étais remise à ruminer mon inquiétude pour la famille Gadsborough.Mais, à présent, je ne savais plus comment m’occuper l’esprit.Je repris la télécommande et zappai pendant un moment, avant d’éteindre la télé.Je vais aller me coucher. Une bonne nuit de sommeil et demain je verrai les choses sous un autre angle.Je n’avais pas encore complètement récupéré du décalage horaire. Je n’étais rentrée que depuis une semaine, et je n’avais vraiment pas chômé depuis mon arrivée. J’avais visité Brockingham, eu un aperçu de ses magasins et de ses transports en commun ; je m’étais rendue chez un coiffeur de Londres (dans mon ancien quartier) pour me faire lisser les cheveux, et j’avais passé deux matinées à l’agence pour me familiariser avec mon nouveau poste. Toute cette mise en condition accélérée, destinée à trouver rapidement mes marques dans mon nouvel environnement, alimentait probablement mon ennui, ma tension et ma frustration.
- T'es noire !
Bizarrement, je n'ai pas hurlé en découvrant deux intrus chez moi. J'ai eu un sursaut, mon cœur a cessé de battre une fraction de seconde et je les ai dévisagés avec effarement, les yeux écarquillés par le choc, mais je n'ai pas crié.
Nous étions samedi matin, tôt. Je venais de prendre ma douche et je regagnais ma chambre pour m'habiller quand je m'étais trouvée nez à nez avec deux inconnus. Ils devaient être âgés de six ans et mesuraient à peu près un mètre de haut. La fille (c'était elle qui avait parlé) avait des yeux émeraude, aussi sombres et brillants que des feuilles d'eucalyptus, et des cheveux noirs mi-longs - une moitié rassemblée en l'air à l'aide d'un chouchou rouge, l'autre moitié flottant librement sur son épaule. À côté d'elle se tenait son double parfait, version masculine : même taille, même âge, mêmes yeux, même visage. Seule la coupe de cheveux, courte, différait.
J’avais besoin de me retrouver seule avec moi-même pendant un certain temps. Je me sentais comme une fugitive et je voulais avoir la possibilité de me recroqueviller à l’intérieur de ma coquille pour laisser cicatriser les blessures qui m’avaient fait quitter précipitamment Sydney ; pour me reconstruire. Reprendre des forces avant de me mêler de nouveau au monde.
Leurs vêtements étaient froissés, comme s’ils avaient dormi dedans. Leurs frimousses étaient pâles, leurs traits tirés… On aurait dit deux pauvres oisillons, qui, malmenés par le vent mauvais, auraient trouvé refuge dans la chaleur douillette de mon appartement. Sauf que ces oisillons-là n’avaient pas échoué ici par hasard : à coup sûr, il s’agissait des enfants de mon propriétaire, Kyle Gadsborough. Je venais tout juste d’emménager et il voyageait à l’étranger avec toute sa petite famille au moment de mon arrivée, de sorte que je ne les avais pas encore rencontrés. Apparemment, ils étaient de retour…
Bande annonce de la série The Ice Cream Girls, adaptation du roman de Dorothy Koomson.