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Françoise Rose (Illustrateur)
EAN : 9782714445612
336 pages
Belfond (03/06/2010)
3.34/5   106 notes
Résumé :
Dans les décors époustouflants de la savane africaine, une histoire d'amour bouleversante. Le portrait d'une femme en quête d'indépendance, un hymne à la nature et à la vie sauvage, dans la lignée d'Out of Africa et de Sur la route de Nairobi.
Un mari follement séduisant, un lodge niché au coeur de la brousse, une vie au plus près de la nature: Mara pensait avoir trouvé le bonheur éternel.
Trois ans plus tard, la réalité est tout autre: John multiplie ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
3,34

sur 106 notes
avec délicatesse nous retrouvons deux presque amants
en Afrique
l'occasion de nous expliquer aussi tout le mal atroce que l'on fait aux éléphants et éléphanteaux quand on tue leur Mère pour un peu d'ivoire !!!
comment va se terminer cette épopée mouvementée ??
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Les amants de la terre sauvage est un roman tout en finesse, à l'image de son héroïne, Mara, qui a su s'adapter à la Tanzanie où le danger guète à chaque instant si l'on se montre un peu imprudent car la nature et les animaux y sont maîtres. L'ambiance nous prend dès le début. Nous nous sentons indubitablement en Afrique avec sa chaleur, son rythme et ses grands espaces sauvages.
En 1965, Mara est une jeune femme de 22 ans qui rencontre en Tasmanie, où elle est née, un homme prénommé John, un chasseur de bêtes sauvages qui vit en Tanzanie. Il a pour projet, de renouveler l'existence du lodge dont il hérite en proposant un safari photos pour en finir avec la tuerie des animaux. Mara est séduite par cet homme et ce projet qui lui permettraient de s'aventurer dans une nouvelle vie plus libre et gaie qu'elle n'a connu au sein de sa famille avec un père autoritaire, une mère effacée et plusieurs frères dont elle a dû s'occuper. Elle décide donc de l'épouser. S'ils connaissent un début de vie maritale dans l'amour avec un projet d'enfants, les affaires, elles, ne marchent pas comme ils l'auraient voulu. Pour sauver le lodge, John reprend les safaris sous forme de chasses des bêtes alors que Mara ne les supporte plus. C'est la décision de ne plus continuer à suivre son mari dans ses sorties safaris qui entame plus profondément leur relation.
A l'occasion d'une absence prolongée de John durant laquelle il n'y aura aucun moyen de le contacter, Mara voit débarquer un réalisateur qui voudrait terminer son film au lodge pour son cadre authentique et son isolement. Celle-ci se voyant proposer une belle somme d'argent accepte pour pouvoir rembourser toutes les dettes et pouvoir envisager autre chose ensuite. L'équipe de tournage et le couple d'acteurs principaux s'installent alors au lodge pour un peu plus de quinze jours. Mara tombe alors sous le charme du bel et sympathique acteur sachant que son mari l'a trompée.
Même si j'ai trouvé parfois le style un peu maladroit par moment, j'ai beaucoup aimé ce portrait de femme prise entre sa raison, ses sentiments, ses rêves, ses regrets et ses émotions. Ce qui se passe à l'intérieur d'elle est accentuée par la chaleur accablante de ce lieu et de son ambiance sauvage et hostile. Mara est assez cérébrale comme le sont beaucoup de femmes et cherche à comprendre ce qui lui arrive et pourquoi. Mais elle a surtout une sensibilité à fleur de peau et une forte envie de liberté de vivre comme les femmes pouvaient commencer à le ressentir vers la fin des années 60 entre une éducation qui vit toujours en elle et une passion soudaine qui vient l'ébranler.
Une belle et touchante histoire d'amour tout en profondeur que j'ai bien aimé !
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Dans les années 1960, la jeune australienne Mara Sutherland est mariée depuis 3 ans avec John, un chasseur professionnel propriétaire d'un lodge dans la savane tanzanienne. Mais ce qu'elle avait envisagé comme le bonheur parfait se révèle plus difficile que prévu : difficultés financières, éloignement de son mari souvent absent, refus de voir les animaux massacrés pour le plaisir de quelques privilégiés … Mara se sent malheureuse. Mais alors que John est à nouveau parti en safari pour essayer de renflouer leurs finances, une équipe de cinéma demande à louer le lodge. Mara se retrouve seule à tout organiser et quand le beau Peter Heath, le héros du film, arrive sur les lieux, la jeune femme se sent chamboulée ...

Je ne suis pas très fan des romans d'amour et le titre de celui-ci me faisait un peu craindre le pire (le titre original est moins gnangan) mais j'étais néanmoins attirée par le côté Afrique et par le côté cinéma. de ces deux côtés-là, je ne peux pas dire que j'ai été déçue, bien que la partie cinéma soit restée assez simpliste. Par contre, l'Afrique est bien décrite et le style de vie intéressant à découvrir, même si j'ai souvent eu la sensation de lire un roman se passant dans les années 1930 au lieu de 1968. C'est sûr que le film qui se tourne au Raynor Lodge est sensé se passer en 1930 mais j'ai eu cette sensation dès le départ de ma lecture donc ce n'était pas cela qui avait pu m'influencer ! Bien sûr, comme dans toute romance qui se respecte, tout le monde est beau à couper le souffle (ce qui m'agace toujours prodigieusement) et j'ai trouvé les personnages assez stéréotypés. Qui plus est, le dilemme devant lequel se trouve Mara ne m'a pas ému car il se basait d'un côté sur une trahison. Et puis, les sentiments qui se développent pendant les quinze jours de tournage me semblent un peu artificiels car ils s'étalent sur très peu de temps. Et je passe aussi sur certains rebondissements un peu trop faciles et prévisibles. Autant dire que le côté « histoire d'amour » ne m'a pas accrochée du tout mais j'ai néanmoins apprécié de vivre un temps au rythme de l'Afrique et de la Tanzanie nouvellement indépendante. C'est, à mes yeux, l'attrait principal du roman, qui, sans cela, resterait pour moi, une bluette sans grand intérêt.
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Roman de Katherine Scholes, à paraître le 3 juin 2010.

Mara a grandi en Tasmanie. Quand elle rencontre John à Melbourne, elle décide de le suivre en Tanzanie. Dans les années soixante et dans cet état africain qui cherche à s'émanciper des habitudes européennes, le couple rêve de transformer leur lodge en un lieu de repos destiné à la découverte de la nature sauvage, et non plus aux safaris sanglants auxquels s'adonnent de riches touristes en quête de sensations fortes. Trois ans après leur mariage, Mara et John se sont éloignés. John est souvent absent et Mara contemple avec lassitude la désillusion qui a remplacé ses espoirs de jeunesse. le lodge n'a pas changé de visage et les difficultés financières s'accumulent. Quand une équipe de tournage américaine investit les lieux pour achever son film, Mara croit qu'un nouveau départ est possible. Mais, troublée par Peter, l'acteur principal, elle doit choisir entre un bonheur à portée de main et la fidélité qu'elle conserve à son époux.

On assiste à la naissance d'une femme. Retirée dans l'ombre d'un époux qui ne la comprend plus, sans assurance, elle s'épanouit dans l'action qui concrétise ses projets. Devenue Bwana Memsahib, elle gagne le respect des employés. Embauchée pour être la doublure de la vedette féminine du film, elle se découvre un talent d'actrice qui lui permet les libertés que la réalité lui refuse.

Je regrette que le tournage du film ne soit qu'un prétexte à l'intrigue amoureuse, intrigue bien plate cependant. L'auteure effleure trop rapidement le thème du cinéma-mensonge, du cinéma-mirage. Tout comme elle ne fait que survoler les paysages tanzaniens que je suppose magnifiques. Et tout comme elle laisse l'embryon de romance mourir de lui-même pour être à peine ranimé à la fin du roman.

Les quelques références à Karen Blixen et à son livre La ferme africaine dont a été tiré Out of Africa, au film African Queen ou aux romans d'Ernest Hemingway sont appropriées mais bien dommageables pour ce roman, parce qu'il est impossible de ne pas comparer le texte qu'on a sous les yeux aux oeuvres magistrales précedemment citées, au désavantage du roman de Katherine Scholes.

Le titre original, The Hunter's Wife, est bien plus significatif que le titre de la version française. Ce dernier annonce bien plus que ce que l'on peut lire. le titre original a l'avantage de présenter le personnage de Mara comme la femme d'un autre, celle qui est inaccessible et celle qu'on ne peut pas avoir.

L'histoire est sympathique mais c'est loin d'être de la grande littérature. J'avais lu, de la même auteure, La reine des pluies qui m'avait laissé sensiblement la même impression. Les amants de la terre sauvage a tous les atouts pour devenir le roman à succès sur les plages en 2010.

Lien : http://lililectrice.canalblo..
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Tanzanie, fin des années 60. Mara, une jeune australienne, a suivi John en Afrique pour y tenir un lodge. Trois ans après ce coup de foudre, Mara est désabusée. le lodge attire peu de clients, la faillite menace et la jeune femme ne supporte plus les activités de chasseur de son époux. Pour renflouer les caisses, John prend en charge un groupe de clients pour un long safari. C'est ce moment que choisit une équipe de tournage pour débarquer au lodge. Seule, Mara va devoir s'improviser à la fois maîtresse des lieux et doublure de Lilian, la star du film. Comme réveillée d'un long sommeil, Mara va s'épanouir dans ses nouvelles fonctions, d'autant qu'elle n'est pas indifférente aux charmes de Peter, l'acteur vedette. Cet intérêt est réciproque mais leur amour naissant ne peut avoir d'avenir, Mara est mariée, Peter aussi.

Certes, il y quelques belles descriptions de la Tanzanie et quelques touches de l'histoire de son indépendance.
Certes, il y a une belle immersion dans le monde du cinéma avec d'intéressants renseignements sur le tournage d'un film.
Mais quand on ouvre un livre qui s'intitule Les amants de la terre sauvage, ce qu'on cherche avant tout c'est une histoire d'amour non?! Et là j'avoue que je suis restée sur ma faim. C'est plat, c'est tiède, trop pudique, trop retenu, difficilement crédible même. A aucun moment je n'ai été touchée.
Je sors très déçue de cette lecture. le roman n'évite aucun cliché, de la pauvre fille délaissé par son mari qui tombe amoureuse de l'acteur très beau, très célèbre mais qui a su rester simple et gentil à l'actrice magnifique mais malheureuse qui noie son chagrin dans l'alcool. Et la fin, trop facile, tombe comme un cheveu sur la soupe. On se retrouve sans transition 20 ans plus tard et tout est bien qui finit bien. Voilà qui a fini de me convaincre que cette lecture ne valait vraiment pas le coup.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Mara gravit lentement le coteau, ployant sous le poids du sac de jute accroché à son épaule, le dos meurtri par le canon du fusil qu'elle portait en bandoulière. L'air était immobile, le soleil de midi brillait d'un éclat incandescent dans un ciel sans nuages.Dépassant un affleurement rocheux, elle arriva en vue d'un gros acacia, et s'arrêta pour inspecter le feuillage, cherchant à repérer le bout d'une patte tachetée dépassant d'une branche, ou des formes sombres tapies dans l'ombre. Certes, elle savait que les fauves préféraient laisser les humains tranquilles — c'était même l'une des premières choses que John lui avait enseignées. Toutefois, elle ne pouvait s'empêcher de penser que les deux pintades qu'elle transportait dans son sac la désignaient comme un carnivore, un prédateur qui chassait et devait donc s'attendre à être chassé en retour.Ne décelant aucun signe de danger, elle s'avança sous l'épaisse frondaison pour s'abriter du soleil aveuglant. Tout en reprenant son souffle, elle contempla la plaine. Les arbres, les arbustes et les termitières dessinaient un motif d'une précision quasi géométrique sur les étendues infinies d'herbe jaune-brun. Elle fut tentée de s'attarder pour mieux profiter de la vue, mais elle s'était davantage éloignée de la maison qu'elle n'avait l'habitude de le faire dans ses expéditions en solitaire, et un coup d'œil à sa montre lui indiqua qu'elle serait en retard pour le déjeuner, si elle ne se pressait pas. Elle imaginait sans peine la scène qui s'ensuivrait : Kefa, le chef des boys, se mettrait à marcher de long en large dans la cuisine, en demandant s'il fallait ou non appeler un pisteur et envoyer des secours à sa recherche. Menelik, le cuisinier, ne lui serait d'aucun conseil et ne prononcerait pas un mot. Selon son habitude, le vieillard se contenterait de secouer la tête d'un air réprobateur, afin de bien faire comprendre à tous que cette nouvelle incartade ne le surprenait pas de la part de la femme du Bwana.
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"Cela signifiait, en fin de compte, que la réalité n'était pas immuable ; elle pouvait changer, selon la manière dont on l'abordait. Et en ce cas, se dit-elle, peut-être n'était-il pas toujours possible de distinguer le vrai du faux, le bien du mal. Ou la frontière entre la vérité et le mensonge.
Peut-être tout n'était-il qu'une question de choix, de point de vue."
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Mara ferma les yeux. L'air nocturne était empli du parfum des frangipaniers et de l'odeur boisée de la savane qui s'étendait autour d'elle, dense et sombre. Elle imagina des pas silencieux, le bruit imperceptible de pattes de velours. Des yeux jaunes l'épiant avec attention. Elle savait qu'il était dangereux de venir ici sans aucune arme, pas même un bâton, et sans torche électrique. Mais cela lui importait peu. Elle se sentait pleine d'audace, comme si la nouvelle énaergie qui circulait dans ses veines la rendait invincible.
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Ich werde dich nie verlassen. Du kannst mir vertrauen. Ich verspreche es. Als sie die Worte aussprach, kammen sie ihr feierlicher und bindender vor als alles, was sie auf dem Standesamt gesagt hatte. Sie gelobte John ewige Treue, und das Land war ihr Zeuge. Der Rest von Afrika.
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Un peu plus de trois ans s'étaient écoulés depuis ce jour, et, pourtant, Mara avait l'impression qu'il s'agissait d'une autre ère. Elle avait du mal à se rappeler ses sentiments d'alors - tant d'espoir, de foi dans l'avenir... Tout cela était désormais perdu à jamais, enfoui sous le chagrin, la colère et l'échec.
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Vidéo de Katherine Scholes
Après l?inoubliable Reine des pluies, Katherine Scholes signe un roman envoûtant, magnifique portrait d?une jeune femme à la recherche de ses racines, doublé d?une fresque hallucinante sur l?histoire du Congo des années 1960.
En savoir plus sur "Leopard Hall" : http://bit.ly/2nfD44s
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