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Hannah Faure (Traducteur)
EAN : 9782264082091
336 pages
10-18 (17/08/2023)
3.18/5   48 notes
Résumé :
Depuis ses premiers livres, Tessa Hadley explore le réseau complexe des vies conjugales, amoureuses et sentimentales de ses contemporains. L’intrigue de ce huitième roman confronte l’histoire de plusieurs générations autour du choix libérateur de son héroïne, qui prend tous les risques pour assumer son épanouissement personnel.

Dans l’Angleterre de la fin des années 1960, Phyllis Fischer, épouse et mère quadragénaire, s’éprend de Nicholas Knight, le j... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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En cette fin d'été 1967, Phyllis Fischer se prépare à recevoir Nicholas Knight, le fils d'une amie de son mari. Tout va bien pour cette femme au foyer qui se définit elle-même comme « une personne facile à vivre, facile à rendre heureuse, contente de rendre heureux les autres, […] satisfaite de sa vie » bourgeoise, bien ordonnée, sans rien qui dépasse, un mari qui gagne bien sa vie dans un ministère, deux enfants dont un qui va bientôt partir en pension, comme il est de tradition dans la petite-bourgeoisie britannique. Rien ne laisse donc présager que Phyllis va, d'ici quelques heures, dynamiter cette vie rangée sur un coup de tête, ou plutôt un coup de coeur, et passer d'une vie de famille à son inverse, une vie bohème, influencée par le mouvement hippie alors à la mode.

Tessa Hadley, avec ce roman, entreprend ainsi de raconter comment une femme décide de tout envoyer valser, sans préméditation ni véritable réflexion, pour une histoire qui semble exciter principalement son imagination, elle qui semble plutôt amoureuse de l'amour (« Durant toutes les années de mariage, personne ne l'avait embrassée comme ça, de façon aussi humide et aussi affamée : cet espace de sa nature passionnée n'avait pas été comblé. […] elle avait épousé Roger et réagi contre la passion, semblant percer à jour sa nature et croyant pouvoir vivre sans elle. Cette version de l'histoire de sa vie se dévidait dans sa tête alors même qu'elle embrassait Nicky : à présent, elle croyait avoir attendu tout ce temps afin de le trouver. […] Une fois qu'elle s'était raconté une certaine histoire, celle-ci se fixait, et aucun raisonnement ni aucune preuve du contraire ne pouvaient l'ébranler. »).

Il faut dire aussi que cette histoire agit comme un révélateur sur un mariage qui était bien tiède, relevant plutôt d'un arrangement domestique et conventionnel, qui emprisonnait Phyllis plutôt qu'il ne l'épanouissait, bien qu'il ait été confortable pour Roger, le mari : « Sans Phyllis, il n'avait pas le coeur brisé : elle n'avait pas été sa compagne de coeur. Mû par cette froideur nouvelle, il se disait que la façon ô combien agréable dont elle avait entretenu son logis lui manquerait, voilà tout. »

L'autrice analyse également les conséquences que cette déflagration soudaine va avoir sur les membres d'une famille. Cette partie de l'histoire est assez classique, et n'est pas la plus intéressante, puisqu'on imagine bien que l'impact sur les enfants adolescents va être difficile à surmonter. D'autant plus que Colette, la fille, n'est pas un personnage particulièrement sympathique. D'ailleurs, aucun ne l'est réellement, et c'est l'un des points négatifs du roman pour moi puisque j'ai dû m'accrocher pour le continuer : en effet, Tessa Hadley pose un regard sans concession sur ses personnages, qu'elle n'embellit (Phyllis est décrite comme une écervelée inconséquente, bien qu'elle semble apprendre de son histoire, Nicholas est un jeune révolté égoïste et imbu de lui-même ; peut-être Roger et Jean, la mère de Nicholas, tirent leur épingle du jeu en étant les plus raisonnables et dignes de l'histoire) ni ne glorifie particulièrement. le sujet – une femme qui se révèle à elle-même, qui refuse de s'enterrer dans une vie qui ne lui ressemble plus, à une époque qui la condamne, à quarante ans, à vivre comme si elle se trouvait à l'automne de sa vie alors qu'elle se sent bien vivante – est intéressant mais il semble se suffire à lui-même selon l'autrice qui ne l'a pas assez exploité : qu'a-t-elle cherché à démontrer réellement ? En outre, le rebondissement qui surgit aux deux-tiers du roman me semble un peu téléphoné, et bien pratique dans son manque de subtilité. En revanche, et c'est ce qui m'a fait tenir, c'est remarquablement écrit, et d'une finesse psychologique assez remarquable.

« Free love » dresse ainsi un portrait de femme atypique et intéressant, une Emma Bovary sans regret, qui ira au bout de sa passion librement et sans contraintes, allant dans le sens de son époque « peace and love ».
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J'ai particulièrement apprécié ce roman très profond sur une femme qui décide de changer complètement de vie. le livre réfléchit sans manichéisme aux implications d'une rupture avec une vie bourgeoise pour embrasser un chemin plus tortueux.
C'est tout d'abord très finement écrit et particulièrement fin sur le plan psychologique. Je ne voudrais pas écraser le livre par des références délaces, mais à mon sens le livre ne déparera pas dans une étagère entre Zweig et Henry James.
le livre se passe à Londres entre 1966 et 1969 et l'atmosphère de l'époque est joliment rendue sans les pesanteurs de certains romans historiques. Tessa Harley, que je ne connaissais pas, mais dont je vais m'empresser de lire un autre livre (lequel d'ailleurs ?) se pose les questions que se pose son héroïne, elle n'assène aucune vérité et son plaidoyer pour la liberté n'en est que plus puissant. C'est vraiment très bien écrit ( et bien traduit d'ailleurs ), et en tout cas on n'est pas du tout dans le style "best-seller international" qui m'est souvent pénible.
Un beau livre donc, qui distille un féminisme subtil, et qui accorde pourtant une jolie place aux personnages masculins qui ne sont pas du tout caricaturaux. Free love évoque enfin très joliment l'enfance et l'adolescence. de ce point de vue la scène dans laquelle la fille de l''héroïne se rend au Pub pour la première fois est particulièrement réussie.
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Il est des histoires de LOVE, qui viennent comme des tempêtes, apportant une certaine envolée et la pure sensation de joie. Une opportunité qui se saisit, et ne se lâche pas. Parce que c'est peut-être, l'occasion ou peut-être, parce que c'est la dernière, chance... le désir fait toujours désordre, mais c'est lui, également, qui fait battre le coeur, plus fort…Alors…

Il est des histoires de FREE, qui viennent comme des coup de poings, explosant aux quatre vents, l'édifice, patiemment construit, de la bonne conduite privilégiée. Mais, faut croire que dans la vie, un frisson ne se rate pas. Surtout, si l'ennui a tout recouvert. Qu'il s'est installé, de part et d'autre, d'une journée, du souffle, des bas-ventres. Qu'il a bien tout englué, tout ensevelit, tout éteint. Alors…

Il est des histoires de révolutions qui comptent. Parce qu'en s'affranchissant des conventions sociales, économiques, politiques et intimes, c'est tout un esprit qui s'éveille et emprunte une nouvelle voie…Un système aliénant et « dégueulasse » que Phyllis Fisher, l'héroïne, parvient à déconstruire et remodeler selon ses envies complexes, et le basculement sera formidable autant que jouissif….La féminité se révèle, éclot et porte un espoir fébrile pour l'Histoire…Alors…

J'imagine que les histoires telle que Free love défraie la chronique, peuvent e(Free)yer les esprits étriqués, faire s'en(love)r les derniers réticents, toujours est-il que l'Amour fera toujours parler de lui, créera toujours les plus intéressantes histoires. Et Tessa Hadley le déploie avec intelligence, l'inscrit dans le détail mais dans le politique aussi, pour qu'il résonne intensément, ce Love, ce Free Love. C'est si contemporain, finement traité, précurseur, que je peux vous dire, que j'ai lu et adoré ce roman! Il bouscule les tabous, les bases fondamentales du patriarcat, l'ordre établi. En épousant sa liberté plutôt que son rôle, Phyllis devient une héroïne qui nous montre un chemin plus audacieux et assumé vers l'Amour et l'épanouissement personnel…Et c'est absolument réjouissant! Prenez le risque aussi de vous jeter, à corps perdu, dans cette histoire de free love, il se pourrait que vous rencontriez un plaisir étourdissant, pleinement vivant…

« Lire ne suffisait pas, elle voulait agir pour faire changer les choses. »

Lien : https://fairystelphique.word..
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Tessa Hadley écrit ans la tradition des auteurs britanniques actuels. Elle est dans la lignée des MC Ewan, Lodge, Coe..., c'est à dire en maniant réalisme et humour grinçant distillé avec joie et parcimonie.
D'abord une réflexion sur le titre, Free Love donc, dont la traduction peut avoir deux sens:
1.” l'amour libre”, ce qui en 1967, année où se déroule cette histoire, est plein de promesses 2.”Libérez l'amour”, ce qui sous entend qu'il ne l'est pas au commencement du livre
Avec ces deux postulats, on résume grossièrement une partie de l'histoire, mais pas que. Car Tessa Hadley écrit avec brio et nous emmène au coeur de cette société anglaise à l'heure du Flower Power et de sa révolution sexuelle.
Phyllis Fischer, la quarantaine dépassée, est mariée à Roger, haut-fonctionnaire au ministère des Affaires étrangères. Ce n'est pas forcément un homme rigide ultra conservateur, mais il appartient à l'establishment anglais et en 1967, c'est un fameux carcan. Phyllis s'est complètement coulée dans les conventions de ce monde un peu figé. Un dressing bien rempli et accumulé avec goût et patience, une coiffeuse où trône des flacons de l'Air du Temps, une bonne qui surveille la maisonnée et les deux enfants, l'aînée Colette (en hommage à ...) qui a quinze ans et Hugh, le garçon de onze ans qui se prépare à entrer au collège et dont la principale passion est de collectionner insouciamment les papillons.
Vous devinez évidemment que cet univers fait de calme, de certitudes et d'habitudes petites bourgeoises sera bousculé. Et drôlement, car nous sommes au seuil d'une de ces failles sociétales qui marqueront durablement.
Un jeune ami de la famille, Nicholas, est invité à la maison par Roger lors d'un soir de souper.
A la faveur de quelques contacts furtifs, Phyllis en tombe amoureuse, d'abord par affleurement, puis passionnément. Elle finira par quitter le domicile bien douillet pour rejoindre cet amant trop jeune et trop épris par sa propre personne. Nicholas lui ouvrira les yeux sur le monde qui les entoure. Depuis cette garçonnière jonchée de chaussures usées, de draps pas toujours propres et d'effluves diverses, Phyllis connaîtra la contre culture, les drogues et les relations libres, l'absence de pudeur. Elle va condamner et rejeter, avec un mélange de naïveté et de convictions, les codes moraux de l'Angleterre ronronnante de son mari Roger. Tout cela plongé dans un égocentrisme ambiant et généralisé, finalement encore plus marqué que celui des classes anglaises établies. Phénomène dont nous payons le prix encore aujourd'hui avec les réseaux sociaux qui dominent des vies et ces existences étalées sur la place publique ... Rien ne la fera toutefois revenir auprès de Roger. Elle continuera à fuir le cocon et à prendre les risques qui doivent la mener vers un hypothétique épanouissement.
Colette exprimera son désarroi en suivant un chemin tout aussi atypique que sa mère et rejoindra cette communauté libertaire. Plus jeune, elle y sera davantage à sa place que Phyllis. Il reste quelques surprises scénaristiques que je ne dévoilerai pas.
L'intérêt du livre repose sur la façon qu'a l'auteure de sonder cette société anglaise au cours de cette essoreuse sociétale qu'est cette fin des sixties. C'est bien écrit, avec rythme, intelligence et un humour anglais très fin. C'est traité de façon assez manichéenne et par conséquent, un peu simpliste. Mais n'est-ce pas aussi cela qui rend cette lecture si agréable? Cette acuité alliée à ce tableau volontairement gardé simpliste est une volonté de l'auteur et nous permet de traverser l'histoire en gardant une vue d'ensemble sur le déroulement de ce bon roman.
Dans tous les cas, Tessa Hadley est une auteure que j'ai découvert avec plaisir et que je lirai encore. Elle n'en a pas écrit beaucoup, c'est facile à rattraper.
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Tessa Hadley, née en 1956, est une écrivaine britannique qui écrit des romans, des nouvelles ainsi que des essais. Depuis 2016, elle est professeur d'écriture créative à l'université de Bath Spa où elle effectue des recherches et enseigne sur Henri James et Jane Austen, ainsi que sur les romanciers et les nouvellistes du début du XXe siècle, en particulier les femmes. Free Love, son nouveau roman vient de paraître.
Angleterre en 1967. La famille Fischer mène une vie tranquille dans la banlieue bourgeoise de Londres. Roger, haut fonctionnaire dans un ministère, Phyllis son épouse, la quarantaine, « possédait toujours une beauté animée et pleine d'attente » et « elle aimait les hommes, c'était plus fort qu'elle ». Leur fille Colette, 15 ans, pas très gironde, a soif de liberté et son petit frère Hugh collectionne les papillons. Et puis. Roger invite à dîner Nicholas (Nicky), le fils de ses vieux amis, et Phyllis tombe amoureuse du jeune homme !
Nicky se voudrait écrivain mais dans l'immédiat, il rédige des articles pour des fanzines et journaux révolutionnaires. Gagné par l'esprit de l'époque, il a renoncé à un avenir « brillant » comme on dit, et vit dans une piaule d'un quartier populaire de la capitale, où Phyllis doit ruser avec ses proches pour le retrouver. Voyage en terre inconnue pour elle ! Immeuble délabré, locataires « pittoresques », néanmoins elle finit par sauter le pas, elle quitte sa famille et part vivre avec Nicky dans sa turne…
Sans aller jusqu'à crier au génial, il s'agit globalement d'un bon roman.
L'époque 1967/1968 est révolutionnaire que ce soit dans les moeurs (libération sexuelle), dans les arts (le rock entre en force) ou socialement (tous les mouvements féministe, écologique, etc. d'aujourd'hui y ont pris naissance). La société craque, une page de l'histoire se tourne. le guindé s'effondre sous les coups de boutoirs de la jeunesse. Inconsciemment, Phyllis le ressent et s'y abandonne, découvrant un monde qui lui était totalement inconnu et Tessa Hadley glisse des scènes et réflexions sur la société défavorisée tandis que Roger, étonné mais imperturbable tente de sauver la face avec ses enfants ou ses connaissances. La désertion de leur mère dégoutte le fils, Colette, elle, cherche à comprendre et mène son enquête, tiraillée par ailleurs par la poussée d'hormones de son adolescence.
L'intrigue est riche en rebondissements, pour n'en citer qu'un, Phyllis va tomber enceinte de Nicky et une surprise de taille va être révélée…
Le roman est très bien écrit. Les excès de l'époque restent néanmoins très feutrés ici et dans l'ensemble on pourrait critiquer ou se féliciter (?) de ce contraste, une révolution en marche mais des acteurs décrits « pépèrement », sur un ton intimiste mêlant mélancolie nostalgique et flegme tout britannique pour ce roman psychologique.
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critiques presse (3)
LeMonde
02 janvier 2023
Années 1960. Une quadragénaire aimante plaque tout pour un jeune homme. Sans amertume.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Marianne_
14 septembre 2022
Tessa Hadley, romancière anglaise des relations familiales et de leur complexité, met en scène une attachante crise de la quarantaine dans les vapeurs narcotiques du swinging London. Une délicieuse balade dans les années soixante.
Lire la critique sur le site : Marianne_
LePoint
09 septembre 2022
Dans « Free Love », la romancière casse le cliché de la femme amoureuse qui plaque tout en laissant un champ de ruines. Chez Hadley, tout le monde y gagne !
Lire la critique sur le site : LePoint
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Nicky avait d'autres trente-trois tours de Dylan, mais celui-ci suffisait dans l'immédiat, il était presque trop. Elle reprit du sherry et dansa, déchaussée, comme une jeune fille, à la lumière sombre de la chambre nue que le radiateur excentrique rendait alors d'une chaleur exquise : Phyllis était emplie de la beauté de cette musique, de l'émotion qu'elle suscitait, emplie de sa nouvelle vie toute entière, de sa propre histoire, profonde et intéressante; peu importait que cela lui soit venu trop tard, à déjà quarante ans. Il n'y avait désormais que cet instant, que cette joie.
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Je suis un lâche, et je m’en fais gloire ! Un monde construit par des lâches vaudrait mieux. Nous pourrions tous dormir en paix et lire nos livres.
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Je me croyais vraiment follement amoureuse de lui. Nul doute que tout cela te semble exagéré. Tu penses forcément que c’était une illusion romantique, ce qui était le cas au début, je suppose. Maintenant, les choses sont différentes. Nicky ne voulait pas de cet enfant, tu sais. En plus, il couche par-ci par-là. Il est très jeune. Je sais ce que tu dois être en train de te dire, tout cela est très prévisible. De ton point de vue, je me suis ridiculisée : même sans cette dernière complication, je veux dire. Mais je ne regrette rien. Pour moi, tout a changé.
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117. C'était qu'elle ne savait rien de son monde à lui. Tout ce qu'il n'avait jamais su n'était rien : elle pouvait aussi bien éliminer toutes les choses qu'elle avait tenues pour évidente sa vie durant, afin de recommencer.
Commenter  J’apprécie          10
- Certains de ceux que vous appelez vos amis, je ne les laisserais pas franchir ma porte, je ne leur fait pas confiance. Vous n'avez pas peur qu'elle se mette à fréquenter des gens pas convenables ?
-Mais vous me connaissez Barbara. le problème, c'est que j'aime les gens pas convenables, ils sont tellement plus drôles.
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