La 1ère de couverture est prometteuse : tout un condensé de
Provence , le champ de lavande, le mas entouré de cyprès, les Alpilles ... On sent déjà le parfum de la lavande, on entend les cigales, le mistral vient balayer le ciel ... Eh bien non, la magie provençale n'a pas opéré chez moi à la lecture du livre.
Tout d'abord, les embrouilles autour du domaine de Montauban : sans doute les lecteurs qui avaient lu les tomes précédents de cette saga ont pu mieux suivre les rivalités, les trahisons, les haines ... pour ma part, j'étais un peu perdue entre ces deux familles dont le voisinage est pour le moins périlleux...
Ensuite, la présence de phénomènes paranormaux qui semblent arriver là de façon peu opportune, dans un roman que j'avais cru s'inscrire dans le plus traditionnel réalisme. Bref, on est un peu dérouté par cette lecture.
Il reste de beaux passages sur la culture ancestrale de la vigne en
Provence, sur l'art de la vinification, sur la bonhomie, parfois fausse, de ces villageois au verbe intarissable.
Mais n'est pas
Giono qui veut, n'est-ce pas ?