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Rémi Cassaigne (Traducteur)
EAN : 9782266337335
592 pages
Pocket (08/02/2024)
3.74/5   85 notes
Résumé :
Les portes de l’enfer se referment.

Stockholm, 1795. Devant une Révolution qui couve, la famille royale s’enferme dans une paranoïa d’une ampleur inédite. Une purge acharnée se prépare contre tous les opposants au pouvoir en place. La police secrète traque ainsi sans relâche jeune femme, Anna Stina Knapp, qui serait en possession d’une lettre contenant les noms des principaux conspirateurs. Un ancien artilleur, Jean Michael Cardell, recherche lui auss... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
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Niklas Natt och Dag a écrit ce qui restera longtemps comme une trilogie majeure du roman noir historique, une aventure suédoise inoubliable entre ombres (beaucoup) et lumière (un peu), à l'image du patronyme de son créateur. 1795 vient clore ce triptyque à la manière des deux premiers volets, fort surprenante.

Ce qui avait débuté comme un polar historique avec 1793, a mué peu à peu en une grande aventure humaine et sociétale.

L'auteur semble aimer les défis. Les deux premiers tomes se terminaient à chaque fois de façon si terrible que c'était une gageure de continuer le récit, tant les implications semblaient définitives. Et pourtant, le challenge est non seulement relevé avec brio et audace, mais 1795 trouve un nouvel élan, différent encore.

Cela faisait deux ans que j'étais hanté par le final de 1794. Que j'y pensais régulièrement, malgré les nombreuses lectures suivantes. Ça ne m'était presque jamais arrivé, après des décennies de lectures. Un aboutissement d'une noirceur absolue qui ne pouvait s'effacer de ma mémoire.

C'est une nouvelle pièce en 4 actes qui est proposée, le premier presque à l'aveugle avant que ne surgisse la lumière des ténèbres. Paradoxal, mais c'est bien le résumé de ce dernier tome, quelques minuscules lueurs dans une noirceur abyssale, qui proviennent de l'humanité de certains personnages.

Le lecteur vit viscéralement cette virée vers le passé, vibrant à chaque page, plongé dans la fange. La Suède est dans le caniveau, la misère devient endémique. le pays est à genou, presque à terre. La politique tue le peuple.

Stockholm, la ville entre les ponts, devient un enfer. La quatrième de couverture parle de Pandémonium, le terme n'est effectivement pas excessif. le cours de la vie s'écoule de manière délétère, sans rime ni raison.

Vous ne lisez pas un livre, vous êtes à Stockholm, vous ressentez les conditions de vie de l'époque, froid, odeurs, manques, ivresse… Les descriptions sont incroyablement parlantes, générant des images mentales criantes de vérité, au plus près des conditions de vie des démunis. Un livre qui fait marcher les cinq sens.

C'est dans ce contexte que les grands riches se voient freinés dans leurs excès par une Ordonnance contre le luxe. Mais quand l'ennui pointe trop le bout de son nez, ces gens-là tombent dans l'intempérance.

Ce troisième tome est une histoire de quêtes. Celles d'un duo d'enquêteurs devenus digne des plus connus de la littérature. Jean Michael Cardell et Emil Winge, plombés par la culpabilité, recherchent Anna. Et aussi le grand méchant de l'histoire, Tycho Ceton, qu'on avait pourtant imaginé fini.

Ce 1795 sera à nouveau l'occasion de scènes ahurissantes. Il m'en faut beaucoup pour être secoué par un passage, mais certains d'entre-eux m'ont fait ouvrir d'immenses yeux stupéfaits, sidérés, éberlués. Niklas Natt och Dag ose tout et fait preuve d'une imagination morbide effrayante. Mais rien n'est jamais gratuit, tout est un élément d'un Grand Tout. Sa Grande oeuvre.

Jusqu'à un final qui, à l'image de toute cette création, ne s'avère pas du tout ce qu'on pourrait imaginer.

L'écrivain fait preuve d'une exigence de tous les instants, tout est minutieusement réfléchi, travaillé, documenté. On y apprend des choses incroyables sur l'époque, sans que jamais cela ne tombe dans le démonstratif.

Une virée magnifiée par cette écriture à la fois minutieuse et lyrique, qui demande un vrai engagement du lecteur pour bien en profiter. A lire lentement pour s'immerger totalement. Saluons une fois encore la traduction très soignée de Rémi Cassaigne.

1795 clôt une trilogie unique, une immense oeuvre noire comme aucune autre, magnifique dans son horreur, terriblement humaine dans ses outrances. Inoubliable par ses personnages meurtris par la vie mais qui sont d'une beauté sans nom, et qui resteront présents à jamais en mémoire. Niklas Natt och Dag est un génie de la littérature, il n'y a pas d'autre mot.
Lien : https://gruznamur.com/2023/0..
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Difficile de clore une trilogie quand on s'est attaché à ses personnages et à leurs histoires.
J'ose imaginer que c'est un peu ce qui s'est passé dans la tête de l'auteur suédois Niklas Natt och Dag. Un nom difficile à prononcer comme à se souvenir mais dont la trilogie restera sans aucun doute dans les annales du genre.
Nous parcourons durant ce dernier chapitre l'année 1795 qui débute sur les cendres de l'orphelinat Hornsberget dans lequel beaucoup d'enfants ont perdu la vie, morts carbonisés.
Comment pour Cardell, réussir à oublier ce drame au cours duquel les deux enfants d'Anna Stina ont péri malgré ses vaines tentatives pour les sortir des flammes. Cardell porte encore les stigmates sur sa peau comme dans son âme tourmentée.Sa seule motivation est que justice soit faite et qu'avec son ami Emil Winge ils puissent retrouver l'auteur de cette horreur, celui qui a manipulé de Rozor : Tycho Ceton.
Leur deuxième mission sera de retrouver Anna Stina saine et sauve pour la protéger car elle est recherchée par le chef de la police de Stockholm et ses sbires.
Deux objectifs semés une nouvelle fois d'embûches multiples, Ceton ne manquant pas de ruse et d'intelligence pour échapper à ses deux poursuivants. Quitte à en sacrifier certains pour mieux sauver sa peau.

Vous avez sans doute été surpris comme moi par l'hyperréalisme des histoires conçues par l'auteur suédois qui nous transporte dans ce Stockholm de la fin du XVIIIe siècle. Dans ce nouvel opus vous ne serez pas déçu. Des ruelles insalubres sillonnées de détritus et d'excréments en tous genres, aux quelques mares dépotoirs d'une puanteur telle qu'on les sent à plusieurs centaines de mètres à la ronde, en passant par ces fosses à merde dont l'un des protagonistes va se servir pour échapper aux patrouilles de police sensées chasser la vermine et les sans-logis de la ville entre les ponts , vous découvrirez cette ville du Nord dans toute sa splendeur. Car la plupart des personnages qui peuplent cette trilogie sont ceux qui foulent cette engeance et vivent en permanence dans cette atmosphère insalubre. Une population où les hommes passent leur temps dans les tavernes à écluser de la bière de mauvaise qualité et où les femmes sont rabaissées dans le meilleur des cas aux tâches ménagères ou de reproduction quand les plus pauvres ne finissent pas dans une maison de plaisir à la merci d'une maquerelle ou d'un nanti venu s'encanailler à peu de frais. Car depuis que la régence à imposer une ordonnance contre le luxe, les riches rentiers doivent trouver de nouvelles sources plus discrètes pour combler leur ennui et leurs envies.
Toujours extrêmement documenté, ce roman nous livre ainsi de menus détails sur la vie et les coutumes de l'époque, rendant le récit vraiment passionnant.
Malgré toute cette noirceur qui émaille ce roman, malgré toute cette crasse et ces remugles puants , malgré toutes les souffrances de ce peuple défavorisé qui subit toutes les humiliations et les outrances, l'auteur nous fait découvrir de fabuleux personnages qu'il soit gamin des rues débrouillard, enquêteur à l'instinct déguisé ou ancien soldat sans merci contre ses ennemis mais bienveillant avec les plus faibles. Des personnages qu'on n'oubliera pas de sitôt malgré la fin de cette trilogie.
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Autant j'ai adoré le premier, moins aimer le deuxième… le troisième était-il vraiment nécessaire ?
Je me suis littéralement ennuyé.
J'ai commencé à apprécier la lecture à la troisième partie soit à la moitié de l'ouvrage. La fin est évidente, rien de spectaculaire… J'ai eu l'impression de lire un autre auteur, de mettre trompé de livre. de faire du remplissage pour faire du remplissage.
Enfin vous m'aurez compris… J'ai mis trois étoiles pour l'idée de départ, pour l'atmosphère dérangeante… Sinon…

Bonne lecture !
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La Suède de 1795 n'a rien à voir avec celle de nos jours, ni même celle du groupe ABBA. Nous sommes dans un roman historique, mais aussi dans un roman noir, tant la dimension sociale est importante dans cette trilogie.

1795 termine donc cette trilogie majeure, dont j'avais eu des coups de coeur pour les deux premiers (1793 et 1794).

Voilà une sacrée aventure humaine qui allait prendre fin, le tout était de savoir comment (faut pas rater la fin d'une saga), surtout après le final dantesque de 1794 où on aurait pu chanter ♫ allumer le feu ♪

Comment diable pouvait-on continuer ensuite ? Qu'est-ce que l'auteur avait encore à nous raconter ? Et comment repartir sans se prendre les pieds dans le tapis après ce fameux final de 1794 qui était aussi effrayant (je suis allée le relire avant de commencer le dernier tome)…

Bon, disons-le de suite, 1795 ne sera pas mon préféré de cette trilogie, sans pour autant dire qu'il est mauvais ou que j'ai détesté, non, faut pas pousser ! Oui, j'ai aimé cette lecture, mais j'avais plus trouvé mon quota d'émotions dans les deux précédents.

Oui, 1795 est différent des autres, tout en étant dans la même veine : la ville de Stockholm, un chancre à ciel ouvert, un caniveau merdique, où les journalistes contemporains trouveraient des troupeaux entiers de rats sans même devoir fouiller…

Une misère noire, de la crasse, un énorme tas de merde (au sens propre !) et des gens qui crèvent la dalle, qui crèvent de froid et là, l'auteur sait vous faire ressentir le froid, le chaud et la faim. Oui, Stockholm est un personnage à part entière et ses décors sont d'un réalisme fou, sans pour autant sombrer dans la contemplation.

De l'autre côté, dans la Suède d'en haut, on s'amuse, on chasse, on festoie, on dort dans des lits de plumes, sous des duvets légers et chauds, et on s'encanaille. Il y a une scène, au théâtre, qui m'a fait frémir d'horreur. Tycho Ceton, le salopard, est bien capable de tout pour divertir les Euménides et retrouver sa place…

Dans cette trilogie, pas de manichéisme dans les personnages, ils ont de la profondeur, des défauts, des qualités et ne versent jamais dans la caricature. Et cela est important à souligner.

1795 est un polar historique qui prend son temps, qui ne court pas dans tous les sens, c'est un roman noir qui va à son rythme et qui ne se prive pas pour décrire toute la misère humaine de l'époque.

Même si j'ai trouvé son récit moins prenant que celui des deux précédents, il n'en reste pas moins que 1795 est un grand roman noir historique, aux atmosphères denses, bien décrites, portés par des personnages marquants, que j'ai eu du mal à quitter. Et au moins, le final n'est pas bâclé, comme cela arrive parfois dans les fins de saga.

PS : je suis contente de ne pas avoir vécu à cette époque et à cet endroit, car la régence a imposé une ordonnance contre le luxe et le café est déclaré être un luxe : on ne peut donc plus en boire ! Argh, je ne survivrai pas dans une société où le café est banni…

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Fin de la trilogie, on sent que l'auteur n'a pas envie de quitter ses personnages, de continuer à en explorer toutes les facettes, et le lecteur apprécie, surtout ce méchant d'une noirceur absolue, Tycho Ceton que même le pasteur d'une secte quiétiste ne réussit pas à détourner de ses noirs desseins de mort. Mais cela manque de souffle par moment, on se demande où l'on va dans ce pandémonium où la boue, les rats et le froid dominent, jusqu'au dénouement final. Heureusement, il y a des scènes marquantes et des personnages secondaires aussi comme ce jeune garçon qui recueille Anna Stina Kapp, celle que Cardell et Wing recherchent depuis le début de ce tome.
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Nous nous frayons un passage dans le désordre de l'existence avec les moyens dont nous disposons. Nous dressons autour de nous des symboles que nous chargeons de valeur pour mettre de l'ordre dans la confusion, arbitrairement. Nous les élevons au rang de principes pour ensuite nous y soumettre volontairement. Notre espèce semble née pour l'esclavage. Les mensonges dont nous nous berçons en guise de consolation attisent le feu où nous forgeons nos propres chaînes.
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En haut du Golgotha, le Christ pendait à la croix, son action encore inaccomplie, et on envoya alors un soldat voir s'il était encore en vie. Son nom était Longinus. Il prit sa lance et l'enfonça profondément dans le flanc de Jésus. C'est alors que s'ouvrit le trou rouge dans la poitrine du Sauveur, par lequel son cœur fut enfin dévoilé aux hommes. Notre voie vers son amour infini était ouverte : la porte du royaume des cieux n'était pas sertie de perles et de pierres précieuses, mais bordée de chair déchirée, et le peuple tout entier tomba à genoux devant la lumière qui en jaillissait, et le sang sacré qui en coulait en flots abondants. »
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Chacun s'occupe avant tout de son propre sort si l'amour de soi ne pesait pas aussi lourd, aucune peste ne se répandrait.
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Quand des fous ont des visions, on les enferme, quand ils s'agit de personnes pieuses, on appelle ça religion.
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Chaque génération doit être triée pour pouvoir grandir. Le butin ramené au pays fait la joie des survivants, et si on rentre bredouille du champ d'honneur, le lopin de terre nourrira mieux moins de bouches. Il n'y a que le sang qui vaille pour huiler les rouages de la société.
Tout le monde le sait, mais peu osent dire la vérité. Et voilà la famine à votre porte, la sœur cruelle de la paix.
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