AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Agence 13 en 5 volumes tome 1 sur 5
EAN : 9782265088740
288 pages
Fleuve Editions (12/11/2009)
3.5/5   193 notes
Résumé :
Quand on est embauché par une agence immobilière spécialisée dans la remise en état d'anciennes "scènes de crime", mieux vaut s'attendre au pire. ...

C'est ainsi que Mickie Katz, jeune décoratrice fraîchement recrutée par la très mystérieuse Agence 13, doit accepter de travailler pour un milliardaire obsédé par la Troisième Guerre mondiale. Afin de mettre sa famille à l'abri du futur holocauste, ce nabab du pétrole vient d'acquérir un bunker creusé d... >Voir plus
Que lire après Agence 13 : Dortoir interditVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (42) Voir plus Ajouter une critique
3,5

sur 193 notes
Premier opus d'une série dont l'héroïne exerce le curieux métier de réhabilitation des scènes de crime. C'est l'occasion pour elle de croiser des personnages assez fantasques et de se retrouver au coeur d'histoires rocambolesques.

Ainsi , au cours de cet épisode , sa mission est de refaire le décor d'un bunker où se sont entretués des hommes qui y étaient enfermés pour une simulation de survie souterraine après un accident nucléaire.

Réhabiliter c'est bien, mais comprendre ce qui s'y est passé, c'est assez légitime. Surtout quand le commanditaire de la mission est un curieux personnage, qui reconstitue jour après jour une bataille de la guerre de sécession , avec des soldats tirant à balle réelle (pour plus de motivations des troupes!) et des robots tueurs qui sautent sur tout ce qui bougent. Au delà de la distraction pour original fortuné, ce curieux personnage est persuadé qu'il va mourrir décapité s'il ne parvient à tuer un fantomatique colonel. Et comme sa folie n'a pas de limite, sa famille entière est priée de se conformer à ses lubies et de respecter les traditions d'époque.

Notre héroïne aura donc fort à faire avant d'envisager une nouvelle déco!

Serge Brussolo réussit encore une fois à parfaitement intégrer des données historiques et sociologiques dans un écrit romancé et original. Ça se lit facilement et avec bonheur. L'héroïne est une jeune femme très sympathique , qui a bien des choses à nous révéler sur son passé.Voilà comment, entre deux romans, on devient accro à une série….
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
Commenter  J’apprécie          400
Voici un bouquin que je n'ai pas lâché et que j'ai lu presque d'une traite (bon, en deux fois, le temps me manquant en ce moment). Alors certes, ce n'est pas de la littérature de haut vol. Amateurs de phrases riches et ampoulées, passez votre chemin ! En revanche, il tient le lecteur en haleine jusqu'à la fin. N'est-ce pas ce que l'on demande à un bon polar ?

L'histoire est originale: Michelle Katz (Mickie) est la narratrice. Elle s'excuse par avance de ne pas être un écrivain (vous connaissez mon horreur pour la féminisation de ce terme). Après ses études d'art, elle rentre dans une boîte branchée de déco, celle de "Madame Lucille" (dont le vrai nom est Sue Ellen Prueflower...), spécialisée dans la décoration d'appartements de millionnaires de la côte Est. Lorsque cette dernière est retrouvée morte, Mickie est la première à être suspectée car l'entente entre les deux femmes n'était plus au rendez-vous. En effet, Mickie était devenue un peu trop célèbre au goût de sa patronne qui la jalousait. La narratrice se retrouve donc sans emploi pendant un court laps de temps. Elle se fait démarcher par l'Agence 13, spécialisée - chose originale - dans la décoration de lieux de crimes. Sa mission sera d'aller chez un milliardaire de Virginie ayant fait fortune dans le pétrole californien, Thobias (Tobbey) Zufrau-Clarkson. Sa famille a fait la guerre de Sécession. Il croit être possédé par l'âme de son arrière-grand-père tombé lors de la bataille de Shiloh. Il a transformé son domaine en camp d'entraînement, a recruté d'anciens G.I à la dérive qui tirent à balles réelles. Des robots, les drones, tirent également sur toutes les personnes qu'ils détectent. Il donne ses filles comme trophées aux vainqueurs. Personne ne dit rien car cet homme complètement déjanté a fait réélire de nombreux hommes politiques...

Bon, et la mission de Mickie dans tout ça, hein ? Elle doit décorer le bunker qui se trouve sur cette propriété. Celui-ci avait été construit lors de la crise des missiles de Cuba. Une simulation avait eu lieu. Ainsi, 300 personnes avaient été enfermées. On leur avait fait croire qu'elles devaient rester 6 mois sous terre (2 semaines en réalité). Elles se sont pratiquement toutes entretuées la 2ème semaine, sans que l'on sache pourquoi.

Bien entendu, ce travail va être ponctué d'aventures et ne va pas être de tout repos, loin de là... Je n'en dis pas plus pour ne rien dévoiler. Si vous voulez passer un bon moment, n'hésitez pas à le lire.



Lien : http://www.lydiabonnaventure..
Commenter  J’apprécie          222
Mickie Katz a un passé assez atypique. Élevée comme une enfant soldat par un père soi-disant terroriste, elle a ensuite fait des études de décoratrice et s'est vu, par pure jalousie, accusée de vol et reléguée plus bas que terre. Après un séjour en prison pour ce crime pour lequel elle était innocente et une réputation complètement cramée, elle se voit offrir un emploi à l'Agence 13.
Qu'est-ce que l'Agence 13 ? Une agence immobilière spécialisée dans les sites d'anciens crimes afin de les réhabiliter en leur redonnant une nouvelle âme qui ferait oublier l'horreur passée aux acheteurs.
C'est ainsi que sa première mission la voit partir aux confins du Nevada, chez un milliardaire excentrique et plus qu'obnubilé par la guerre de Sécession et le prochain déclenchement de la Troisième guerre Mondiale.
Ce qui devait être une mission un peu particulière pour un mec timbré va devenir une lutte de chaque instant, une aventure complètement barrée et prenante sous la plume de Serge Brussolo.
Amenée à réhabiliter un ancien bunker utilisé pour une expérience de survie dans les années 60, Mickie va côtoyer une famille complètement obnubilée par le renouveau d'un conflit et le survivalisme.
Camp d'entraînement de commandos de l'élite, lavage de cerveau des filles du milliardaire pour envisager d'être les nouvelles Ève du renouveau, Mickie va vivre des jours complètement fous. Et le lecteur aussi.
Serge Brussolo sait mettre une ambiance à la fois prenante et complètement irréelle.
Ce roman écrit à la première personne nous est clairement présenté dès le départ comme un compte-rendu, une fiction et un témoignage de la narratrice, Michelle Annabella Katz. Cette mise en bouche nous plonge ainsi assez rapidement dans le scénario et dans la vie de Mickie.
Cette histoire va ainsi nous permettre de nous familiariser plus avant avec cette jeune femme élevée par une mère névrosée et un père criminel en fuite. Entraînée dès son plus jeune âge à la survie, à résister à la torture et à échapper aux chiens des forces de l'ordre, Mickie a eu une enfance particulièrement atypique mais bizarrement assez plaisante à ses yeux pour tout ce qu'elle partageait avec ce père surprenant.

C'est une jeune femme têtue, réfléchie et qui fait montre d'une certaine force de caractère dans les épreuves. Il faut dire qu'elle en a déjà bien subies et que cette embauche providentielle dans l'Agence 13 est l'espoir de se refaire un peu. de plus, elle doit faire preuve de ses compétences dans son propre domaine de prédilection, c'est donc une opportunité à ne pas rater.
Sa première mission, dans le désert du Nevada, pour le milliardaire Thobias Zufrau-Clarkson, semble assez facile. Travailler pour des milliardaires ne la gêne pas elle le faisait dans son précédent job pour madame Lucille, avant que celle-ci ne la poignarde dans le dos en lui collant un procès pour vol aux fesses. Ils sont excentriques, plein aux as et d'idées farfelues mais elle gère.
Par contre celui-ci est aussi autre chose. Obsédé par la guerre civile, il est persuadé que le Sud va se rebeller un jour et reprendre la suprématie sur le Nord. Il a ainsi transformé son domaine du Nevada en gigantesque camp d'entrainement survivaliste. Drones de combat, tirs à belles réelles… rien n'est trop bon pour un entraînement le plus complet possible.
C'est au beau milieu de ce camp, pas loin de sa maison qu'elle va donc devoir travaillé et trouver des idées de décoration pour rendre habitable et surtout non anxiogène un bunker creusé sous le désert.
Franchement j'ai été surprise et je me suis sentie emportée par le récit. La plume de Mickie/Serge du fait de son implication nous donne un aperçu de la situation à sa manière et cela donne un certain réalisme à ce qu'elle va découvrir.
Le scénario nous prend aux tripes et j'avoue que l'histoire de ce bunker et de ce qu'il s'y est passé est tout à fait flippante. Une sorte de légende urbaine cachée par les autorités pour faire oublier l'horreur d'une expérimentation qui a tourné court mais surtout qui est partie en sucette sans que personne ne sache pourquoi. du moins est-ce que l'on sait au départ.
Petit à petit on va apprendre à connaître le milliardaire et sa famille. Découvrir la profondeur de leurs implications et de leur attachement à cette cause survivaliste fait peur. Comme le dit Mickie à un moment donné cela a tout d'une secte, mais ici avec une armée à sa pogne.
C'est un roman terrifiant pour ce qu'il peut apporter d'informations et de réflexions. Car des survivalistes de ce genre, il y en a un paquet aux Etats-Unis, peut –être pas aussi riches mais tout aussi barjot sûrement.
Une très bonne série que je découvre et que je vais continuer à suivre car la personnalité de Mickie me plaît beaucoup et les tenants et aboutissants de ces enquêtes/missions sont vraiment intéressants.
Une lecture que j'ai dévoré en une nuit c'est vous dire.
Commenter  J’apprécie          60
Il y a sept ans que Michelle Annabella Katz, dite Mickie, une française de vingt-neuf ans, vit en Californie. Décoratrice d'intérieur pour clients aisés, elle s'est forgé une réputation enviable au sein de l'agence de Madame Lucille, avant que des démêlés avec la justice ne viennent considérablement plomber sa carrière en essor... C'est alors qu'elle est approchée par Martin Devereaux pour travailler à l'Agence 13, dont le mandat consiste à revaloriser, à des fins de revente, des propriétés où des meurtres ont été commis. Sa première mission consiste à travailler pour Thobias Zufrau-Clarkson, dit Tobbey, un survivaliste excentrique et menaçant qui a fait fortune dans le pétrole. Se préparant pour l'Apocalypse, il veut transformer le bunker qu'il possède, théâtre de morts violentes, afin que sa famille et les combattants qu'il entraîne puissent s'y réfugier le moment venu. Même si l'histoire du bunker est révélée au fur et à mesure de l'histoire, il est davantage question dans Dortoir interdit du projet survivaliste de Tobbey et des répercussions sur ses proches, en particulier ses filles. J'ai quand même été happée par cette intrigue à l'action très présente, qui met en relief l'exploitation des femmes dans les environnements sectaires.
Commenter  J’apprécie          171
Dortoir interdit est mon premier Serge Brussolo. Ce roman ouvre la série Agence 13, dont l'héroïne Mickie Katz, décoratrice d'intérieur, est française par sa mère et américaine par son père. Elle travaille pour une agence immobilière spécialisée dans la réhabilitation de lieux ayant abrités des drames ou des scènes de crimes.

Voilà un contexte particulièrement singulier, me suis-je dit… Eh bien, la galerie de personnage de ce premier opus n'est pas en reste. Certains spécimens sont bien loufoques, à commencer par les parents de Mickie, voire inquiétants, comme son client. Tobias Zufrau-Clarkson est une sorte de barbouze millionnaire, persuadé qu'il est possédé par son ancêtre et que la fin du monde est proche. Pour lui, elle va devoir redécorer un immense et ancien blockhaus construit par le gouvernement américain en prévision d'une attaque nucléaire du temps de la guerre froide.

Le contexte ainsi que les personnages sont bien développés, l'histoire prend le temps de se mettre en place et j'ai trouvé que c'était un bon point. J'ai également apprécié le personnage de Mickie, pleine de qualités, c'est une héroïne décalée qui manie sans faille l'ironie et la dérision, avec un humour teinté de noir.

En résumé, un bon moment de lecture. Je pense poursuivre la série avec les deux tomes suivants présents dans le catalogue de ma bibliothèque. J'en apprendrais peut – être plus sur l'intrigue au long cours qui pointe le bout de nez à la fin du livre et qui concerne la famille de notre héroïne
Commenter  J’apprécie          140

Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
- Je sais que vous me prenez pour un affabulateur, a-t-il repris. Il fallait donc que je vous fasse toucher du doigt la réalité de la menace. Regardez bien ! La cuisse... le flanc ... la poitrine... Les trois blessures encaissées par le colonel au cours de la bataille. Elles m'ont été infligées en rêve. La douleur m'a réveillé. Quand j'ai ouvert les yeux, j'étais couché sur mon lit, au milieu des draps imprégnés de sang. Touchez-les, bordel ! Je veux que vous les touchiez !
Il me faisait peur. J'ai obéi. C'était bien du tissu cicatriciel. Mon index a même détecté les trous laissés par les points de suture.
- Je suis confronté à une malédiction familiale, a-t-il repris, plus calme. Je dois l'affronter sans détourner les yeux. Ne pas prendre exemple sur mon père. Il est mort la tête tranchée, savez-vous ? Il roulait en décapotable, un câble tendu en travers de la route lui a sectionné le cou. Après l'accident, un petit échotier satirique local a cru malin de faire un bon mot en précisant que mon père ne conduisait pas une décapotable comme on le prétendait, mais une "décapitable". J'avais quatorze ans. Un soir, je suis allé attendre le scribouillard à la sortie du bar où il avait ses habitudes. Je portais une cagoule du Camélia Blanc 1 et une batte de base-ball. Je lui ai broyé les rotules. Il a fini ses jours en fauteuil roulant.
- Vous pensez réellement que votre père a été victime de la colère du colonel ? ai-je demandé.
- Bien sûr, j'ai assisté à son calvaire au cours des derniers mois de sa vie. Les cauchemars, le rituel des trois blessures, les cris des domestiques, le médecin qu'on appelle en pleine nuit et à qui on fait jurer le secret... A l’époque, on a essayé de me tenir à l'écart mais j'avais déjà lu le journal de guerre de Trueblue, l'ordonnance du colonel, je savais à quoi m'en tenir. Le problème de mon paternel, c'est qu'il refusait d'admettre l'existence d'un monde occulte. Il se voulait matérialiste et athée, avec férocité. Jusqu'au bout, il a nié l'évidence, même lorsqu'il se réveillait, la cuisse si profondément entaillée qu'on lui voyait l'os. Il n'osait plus dormir. Il se gavait de café noir, très fort. Ce truc ignoble que boivent les Français et les Cubains. Le jour où il est mort, il se rendait à Richmond, il a senti venir le coup de pompe alors qu'il roulait. C'est du moins ainsi que je vois la chose... Il s'est garé sur le bas-côté pour éviter l'accident. Là, le cauchemar l'a rattrapé. Il s'est endormi, il a rêvé des dernières minutes du colonel.... et sa tête a roulé sur le tableau de bord. Cette histoire de câble électrique tombé en travers de la route a été inventée par les autorités du comté qui ne savaient comment résoudre l'affaire. De toute manière, le gouverneur détestait mon père. Il a voulu éviter de faire de lui un martyr, la victime d'un attentat politique. Un accident stupide, ça vous déconsidère."

1. Nom originel du Ku Klux Klan
Commenter  J’apprécie          30
Des excréments, on tirait du nitre et, avec le nitre, on fabriquait de la poudre. Ainsi, chaque fois que les Confédérés chiaient, ils contribuaient à l'effort de guerre. Quelque part, ça devait les amuser d'expédier leur merde à la face des Yankees .
Commenter  J’apprécie          260
p.68
-
l'armée de Lee souffrait d'une pénurie générale de matière première... ...comme on manquait de métal pour fondre des balles, on envoyait des gars les récupérer sur les morts. ...

Le blocus empêchait le ravitaillement en salpêtre, à partir duquel on fabrique la poudre noire. Le président Jefferson Davis a dû promulguer une ordonnance obligeant les maîtresses de maison à thésauriser le contenu des pots de chambre familiaux.

Des contrôleurs assermentés passaient les ramasser. Des excréments, on tirait du nitre et, avec le nitre, on fabriquait de la poudre.

Ainsi, chaque fois que les Confédérés chiaient, ils contribuaient à l'effort de guerre.
Commenter  J’apprécie          80
Avec mon tailleur, mes escarpins et mon maquillage smoky, j'avais l'air d'une chanteuse dépêchée par le Théâtre aux armées. Je me sentais déplacée. Je n'avais pas besoin de tourner la tête pour savoir que les regards masculins me radiographiaient, du soutien-gorge à l'élastique de la culotte. Si on avait branché un détecteur de testostérone, il aurait explosé.
Commenter  J’apprécie          110
J'ai toujours eu la conviction qu'en définitive on ne sait pas grand-chose des gens que l'on côtoie. La psychologie est un leurre, une manière de se rassurer, la pitoyable tentative d'un sonar essayant de mesurer une insondable fosse marine.
Commenter  J’apprécie          110

Videos de Serge Brussolo (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Serge Brussolo
ATG#94 : le Retour de Brussolo
Serge Brussolo fut l’un des premiers invités de l’ATG ! Pratiquement 7 ans plus tard, Serge écrit toujours d’excellents romans mais c’est pour une plongée dans un passé plus lointain qu’il est de retour : la Rome antique !
Misteur D, encadré par L.U.D.M.I. et Lord Ton Père, ont écouté religieusement le professeur Serge Brussolo qui nous a emporter vers les rives du Tibre.
J’espère que vous serez aussi passionnés que nous le fûmes et merci encore à Serge pour ce moment de pur bonheur !
autres livres classés : thrillerVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (454) Voir plus



Quiz Voir plus

Peggy Sue et les fantômes

Quel est le nom de famille de Peggy Sue ?

Fairway
Trueway
Fairpath
Farewell

10 questions
26 lecteurs ont répondu
Thème : Peggy Sue et les Fantômes, tome 1 : Le Jour du chien bleu de Serge BrussoloCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..