AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782265085954
489 pages
Fleuve Editions (12/11/2009)
4.14/5   1874 notes
Résumé :
L'Ancolie est une fleur aussi belle que toxique. Belle, à l'image de certains souvenirs. Toxique, à l'image de certains regrets.
L'Ancolie, c'est aussi le nom d'un chalet perdu en pleine montagne.
C'est là que vit Vincent, un homme seul et meurtri. Rejetant son passé et redoutant son avenir, il préfère vivre dans le présent. Une existence éprise de liberté qu'il consacre entièrement à sa passion pour la montagne et à son métier de guide.
Jusqu'a... >Voir plus
Que lire après Jusqu'à ce que la mort nous unisseVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (313) Voir plus Ajouter une critique
4,14

sur 1874 notes
Avant même de commencer ce roman, je savais qu'il allait me plaire.
Déjà parce qu'il est écrit par une grande dame que j'admire tant, et aussi parce que ce thriller se passe en montagne.
Les paysages glacés offrent toujours une ambiance très particulière que j'aime beaucoup et qui est synonyme de dépaysement, d'isolement et de secrets bien cachés.

C'est dans un somptueux décor au coeur des Alpes que l'auteure nous entraîne.
Une enquête clandestine est menée par deux personnages principaux, Servane et Vincent, suite à une mort accidentelle qu'ils soupçonnent d'être un meurtre.
Vincent, guide chevronné de la région et Servane, jeune recrue de la gendarmerie vont former un duo attachant qui restera dans mes souvenirs.

Parmi la bibliographie de l'auteure, je qualifierais ce thriller comme l'un des plus « gentillet ». Je le situe un peu dans la même lignée que de force.
Car nous savons bien que lorsque Giebel veut mettre le paquet question horreur, elle y va! Il n'y a qu'à lire son dernier roman Toutes blessent la dernière tue, ou Purgatoire des innocents pour le savoir.
Ici, je vous rassure, point de supplices à supporter. Les âmes sensibles peuvent lire cette histoire sans problème.

Dans ce roman, j'ai trouvé que Giebel se focalise plus sur la sensibilité de ses personnages. Il est surtout question d'amour, de trahison, d'amitié, de pouvoir et de corruption.
L'enquête est captivante. le suspense est présent et le mystère grandit au fil des pages.
Les descriptions des paysages et de la nature lors des randonnées sont splendides.
Dans cette histoire, certains faits m'ont ébahis et d'autres moins.

De la part de Giebel, je ne suis pas surprise par la finalité de l'histoire, mais je n'en dirai pas plus.

Un bon thriller plus sage qu'à l'accoutumée, que je conseille aux lecteurs qui voudraient découvrir l'auteure mais qui craignent de suffoquer sous son habituelle plume sombre.
Commenter  J’apprécie          9110
Ce polar de Karine Giébel n'échappe pas à la règle, et si j'osais, je dirais que c'est une tuerie! Totalement addictif (les 600 pages qui ont défilé en une journée vous laisse chancelant(e), la boule au ventre, ému(e) aux larmes, après avoir décliné une palette complète d'émotion.

D'emblée les personnages savent vous apprivoiser, juste assez atypiques pour vous conquérir. D'ailleurs Vincent, guide de montagne expérimenté, est séducteur qui multiplie les aventures d'une nuit depuis que la femme de sa vie l'a quitté en laissant un laconique message sur son ordinateur. Lorsque Pierre son ami de toujours est découvert mort dans un ravin, la thèse de l'accident ne lui semble pas plausible. Entre en scène le deuxième personnage central, Servane une jeune gendarme, et ces deux-là que tout sépare, vont se lancer dans une enquête périlleuse : faire la lumière sur les secrets qui hantent la vallée.


L'intrigue est savamment menée, aucune longueur, pas une ligne inutile. Servane et Vincent nous révèlent peu à peu les fantômes qui peuplent leurs cauchemars tout en menant une enquête qui dérange (et les conséquences de leur curiosité ne vont pas apaiser leurs nuits).

L'intensité dramatique est croissante pour aboutir à une scène quasi-finale extrêmement palpitante, avec une impression de ne pas pouvoir lire assez vite, mais obligée de tout de même de se concentrer pour me rien rater…

L'amoureux de la montagne s'y retrouve sûrement et pour le lecteur plus habitué au ressac des vagues, cela donnerait envie d'aller s'équiper de bonnes chaussures de marche pour s'initier à cette joie simple d'admirer ce paysage grandiose.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
Commenter  J’apprécie          870
Karine Giebel ne soulignera jamais trop des dangers du téléphone mobile !
- se pencher pour rattraper un portable tombé au sol peut créer un déséquilibre mortel.
- laisser en héritage, à sa conjointe, les messages laissés sur son répondeur par une maitresse peut déclencher une vengeance redoutable.

Ce double constat donne à la romancière une amorce de scénario qui nous emmène vers les sommets alpestres dans une spirale vertigineuse de confessions et de révélations, parfois invraisemblables, mais addictives, car je reconnais qu'il est impossible de laisser cet ouvrage une fois passées les trop longues cent premières pages.

Mais arrivé au terme de cette découverte, j'avoue une certaine déception, car l'intrigue a de réelles lenteurs, le style irrégulier alterne de jolies descriptions touristiques et des dialogues mièvres, et enfin et surtout aucun des acteurs ne suscite la moindre sympathie durable.

Vincent est successivement pitoyable et violent, Servane immature et attachante et les autres individus finissent par révéler leurs lâchetés et leurs magouilles criminelles. Il n'y a pas un pour racheter l'autre et cette atmosphère finit par devenir irrespirable.

Manifestement ce roman n'est pas fait pour moi et ce qui m'inquiète c'est que son décor de magouilles décrit peut être le monde vers lequel certains de nos élus marchent cyniquement.
Commenter  J’apprécie          733
Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai lu une critique positive d'un roman de Karine Giebel, le moins que l'on puisse dire c'est que cette auteure est appréciée sur Babelio, suffisamment pour finir par me rendre très curieux. Je lis très peu de roman policier ou de thriller mais je vais néanmoins lire d'autres livres de cette auteure car j'ai beaucoup aimé ma première lecture de celle-ci.

Je ne voulais pas commencer par un récit trop dur pour découvrir cette auteure et en lisant les avis de Saiwhisper je me suis dit que celui-ci ferait parfaitement l'affaire. Je pense que j'ai bien fait. J'ai passé un très agréable moment de lecture.

Karine Giebel prend son temps, elle pose le cadre, le décor, il contribue indéniablement au charme de ce roman, à son ambiance. La montagne, belle et dangereuse. Un décor sublime qui donne envie de découvrir la région à son tour. Elle prend le temps de poser ses personnages. Vincent et Servane, un duo improbable, un duo attachant. Elle prend le temps aussi de poser son intrigue pas à pas.

Page après page, elle embarque son lecteur dans son histoire jusqu'au moment où mettre en pause sa lecture devient difficile, jusqu'au moment où l'idée même de lâcher le roman pour aller se coucher devient illusoire, seul compte les pages qui défilent pour connaître la fin de l'histoire.

Karine Giebel m'a complètement embarqué, j'ai pris un grand bol d'air en montagne. J'ai été touché par les personnages de Vincent et de Servane, j'ai été peu à peu happé par cette intrigue dont je n'ai pour ma part pas deviné la fin pourtant si logique.

Cette première lecture fut donc concluante, je lirai d'autres romans de l'auteure mais en prenant soin des titres et du moment ayant compris que certains romans de celle-ci s'avèrent particulièrement éprouvants.
Commenter  J’apprécie          6515
Jusqu'à ce que la mort nous unisse... ou bien jusqu'à ce que le ras-le-bol nous saisisse ? Un peu des deux pour moi, qui ai moyennement apprécié cette deuxième lecture de Karine Giebel, après le magistral Juste une ombre.

Ici, on est à la montagne, juste à côté du Parc du Mercantour, avec Vincent, guide solide et fort, amoureux de son coin de nature côté pile et homme cabossé par la vie côté face. Il a plutôt la poisse ces derniers temps, entre sa femme partie avec un touriste (parisien, qui plus est !) il y a 5 ans et les morts qui fleurissent tout à coup autour de lui. Alors il décide de mener l'enquête, avec Servane l'improbable gendarmette qui a peur des araignées mais est siiii courageuse et siiii touchante par ailleurs...

Pas besoin que j'en dise plus pour que vous compreniez que j'ai été gênée par la légère mièvrerie de l'histoire et à certains moments du style, et par les personnalités assez caricaturales de tous les héros, les bons, les méchants et les moyens. L'autre problème, c'est que j'ai deviné pas mal de rebondissements bien avant qu'ils aient lieu, tellement les ficelles sont grosses...

Cela dit, la lecture est plutôt prenante, pas désagréable du tout et donne très envie de fuir les magouilles, mesquineries et autres histoires sordides des humains en partant en randonnée vers le Lac d'Allos !
Commenter  J’apprécie          666

Citations et extraits (174) Voir plus Ajouter une citation
Elle se mit à préparer le café tandis qu’il allumait une cigarette. Geste inconsidéré.
- Tu fumes, maintenant ? s’indigna sa mère. C’est pas bon pour toi...
- Maman, je te rappelle que j’ai quarante-deux ans aujourd’hui...
- Et alors ? C’est pas meilleur à quarante-deux ans qu’à vingt !
Logique imparable.
- Je ne fume pas beaucoup, ajoutait-il. Et arrête de t’inquiéter pour moi...
- Si c’est pas ta mère qui s’inquiète pour toi, qui le fera ? Hein ?
Commenter  J’apprécie          380
Il était un peu tard pour faire demi-tour, pour renoncer.

Et puis, au fond de lui, chacun espérait encore ne pas avoir à se salir les mains.

Ce n'est pas moi qui vais appuyer sur la détente. Ce sera l'autre. Et je fermerai les yeux, comme je l'ai toujours fait. Je tournerai la tête de l'autre côté, je regarderai ailleurs.

La lâcheté a quelque chose de fascinant. Peut-être parce qu'elle ne connaît pas de limites, contrairement au courage.

Et cela, André Lavessières l'avait compris depuis longtemps.
Commenter  J’apprécie          280
Elle avait une voie, désormais. Une passion qui coulait dans ses veines. Au travers de ses larmes, la montagne se dressait, majestueuse et rassurante. Pleine de promesses.
Un beau matin d'automne qu'elle aurait aimé partager.
Avec celui qui lui avait appris à regarder.
Regarder. Ça s’apprend. Comme marcher ou parler...
Sur le bord de la grand-route, une jeune femme se promenait, seule.
Servane la trouva jolie.
Et au rythme des Quatre Saisons de Vivaldi, L’Hiver était sa préférée, elle reprit le chemin de l'Ancolie.
Commenter  J’apprécie          271
Avec la solitude comme seule compagne, il était heureux.
Personne ne le jugeait, ici. Personne ne l’observait. Seule la montagne gardait un œil bienveillant sur lui.
Il aurait aimé ne faire qu’un avec elle. Se fondre dans ce paysage, devenir arbre ou rocher et la suivre dans l’éternité.
Commenter  J’apprécie          460
Faire semblant.
De sourire ou même de rire. Masquer au mieux sa peine, son désarroi.
L'équipe avait perdu un pilier. Son équilibre. Mais la mission continuait et demain le soleil apparaîtrait derrière les cimes, chacun continuerait son chemin. Avec la même passion, la même volonté.
Juste avec une douleur supplémentaire, rangée dans un tiroir secret. Une douleur que chacun affronterait à sa façon.
Commenter  J’apprécie          320

Videos de Karine Giebel (52) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Karine Giebel
"Vous allez avoir droit à un choc avec le dernier roman noir de Karine Giebel ! de la littérature noire, absolument terrifiante ! L'histoire d'un infirmier qui va se retrouver dans tous les conflits mondiaux de ces dernières décennies. du Kosovo à la Colombie en passant par le Rwanda... Un livre COUP DE POING avec une intrigue bien présente. Une histoire en deux parties dont le premier opus, Blast, parait ce 28 Mars (et le deuxième en Septembre). Karine Giebel sonde la noirceur de l'âme humaine avec maestria ! C'est presque du reportage de guerre dont vous ne sortirez pas indemne... Un Chef d'Oeuvre !" - Jean-Edgar Casel.
Soigner les autres au péril de sa vie. Se sentir utile en ce monde. de Sarajevo à Gaza, en passant par Grozny, la Colombie ou l'Afghanistan, Grégory se rend au chevet des sacrifiés sous l'égide de la Croix-Rouge internationale. Chaque victime sauvée est une victoire sur la folie des hommes. Chaque vie épargnée donne un sens à la sienne. Peu importe les cicatrices et les plaies invisibles que lui laisse chaque conflit...
À retrouver aussi sur notre librairie en ligne en précommande : https://www.lagriffenoire.com/et-chaque-fois-mourir-un-peu-tome-1-blast.html
Livraison en France métropolitaine à 0,01 € à partir de 40 € d'achat sur notre site !
+ Lire la suite
autres livres classés : thrillerVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (4876) Voir plus



Quiz Voir plus

Juste une ombre

Comment s'appelle l'héroïne du roman?

Cloé Beauchamp
Chloé Beauchamps
Chloée Beauchamt
Kloé Beauchamp

10 questions
342 lecteurs ont répondu
Thème : Juste une ombre de Karine GiebelCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..