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EAN : 9782221156476
378 pages
Robert Laffont (15/01/2015)
3.7/5   15 notes
Résumé :
Le livre qui a inspiré le film Marlowe, avec Liam Neeson et Diane Krüger dans les rôles principaux.
Nous sommes au début des années 1950, Philip Marlowe est en petite forme, business et moral en berne, lorsqu'une nouvelle cliente pousse sa porte : une jeune femme, belle, richement vêtue.
Clare Cavendish, héritière d'une des familles les plus fortunées de Bay City, Californie, veut engager le détective pour retrouver son amant, officiellement disparu da... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Ça commence comme un cliché de film en noir et blanc américain : années 50 , Los Angeles : un détective privé entend claquer des talons , apparition de LA femme ....
Elle est jeune , elle est blonde , sublime, riche et elle a besoin de lui pour retrouver son amant ...
Lui , c'est Philip Marlowe, LE Philip Marlowe de Raymond Chandler revisité par Benjamin Black, alias John Banville qui nous propose une suite quelques décennies plus tard . Mais son Philip n'a pas pris une ride , et est assez fidèle à l'original ( pour ce que j'en connais, mais je ne suis pas une spécialiste ...)
C'est un roman noir , légèrement caustique, qui séduit par le ton , plus que par l'intrigue .
Marlowe a un peu d'épaisseur comme personnage , les autres pas trop , et les femmes , (dont La blonde aux yeux noirs ) sont assez stéréotypées . C'est l'époque (années 50 ) qui veut ça , mais c'est écrit en 2014, alors j'aurai aimé une héroïne un peu plus... perchée ou futée.
Ou un peu moins ...passive .
C'est Chandler qui avait trouvé ce titre et l'avait mis de coté.
Le roman est vintage , léger et agréable mais j''aimerais bien savoir ce que penseraient des" lecteurs mâles", d'un roman intitulé : " le Blond aux yeux noirs "...
- " Ah , mais ça s'appellerait de la chick-lit policière , de la "littérature pour poulettes" !
- Oui, mais là , pour Benjamin ( "le Man in ) Black ", on dit que c'est de la Littérature , du Roman Noir, alors que c'est pareil ...
- Sois pas relou Iris . Là , tu fais ta féministe , débranche !...
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Mr Benjamin Black dans la peau de Philip Marlowe...

Le privé - d'Outre-tombe - Philip Marlowe déprime sec et tourne en rond comme un fauve dans son bureau fantôme...
Jusqu'à ce mardi après midi d'été où le clic-clac des talons hauts sur le plancher (pas des vaches) d'une "grande blonde aux yeux noirs avec une bouche mémorable" le ramène à la vie... pas la langue pendante comme le loup de Tex Avery, ce n'est pas son genre à Phil. du sang froid, un dur à cuire. Sa cliente, la séduisante Clare Cavendish, une fille aux moeurs libérés, progéniture d'une famille fortunée au parfum Langrishe, lui demande d'enquêter sur la disparition de son amant., Nico Peterson, un soit disant imprésario, yoyo. La fille le trouble...L'affaire est concluante. le début des ennuis pour notre privé désabusé...

Le cadre Bay City- blues- en Californie, début des années 50, sa voiture, une flamboyante Oldsmobile de l'époque. Dans le rôle des méchants et des gentils - A vous de faire le tri - des mexicains louches Gomez et Lopez experts en couteaux et en bobos, un fils à papa qui papote, des revenants, Bernie Ohls, copain comme cochon mais très ronchon, un joueur de polo cocu, Canning le patron d'une famille dégénérée, Hanson la cloche qui tinte et une valise qui se promène presque toute seule.
Que du beau linge que notre privé expert en volutes légères va devoir se dépatouiller pour conclure son affaire en privé...
Le tout arrosé de bourbon sec
et d'une partie d'échec
et l'affaire est dans le sac

Benjamin Black, pseudonyme de John Banville auteur irlandais, passionné de romans noirs américains des années 50 a réussi son pari haut la plume de ressusciter le personnage de Philip Marlowe de Raymond Chandler. le titre, La blonde aux yeux noirs, Black ne l'a pas inventé, il figurait sur une liste de titres de futur romans à paraître dans les archives à Chandler
Mr. Black redonne vie au Philip Marlowe d'antan. Un peu vieilli certes, la quarantaine pas bedonnante, fume clopes sur clopes à toutes les pages, plus essoufflé mais qui sait encore reconnaître les coups tordus et rendre les coups aux filous et escrocs de bas et hauts étages . Son point faible comme toujours, les femmes fatales.. qu'il sait décrire mieux que personne. Toujours l'oeil vif sous son feutre , la classe à la Humphrey, la répartie au tac au tac et le ton cynique qui fait sa particularité. Une vision désenchantée et désabusée sur la ville de Los Angeles, les moeurs, la corruption. Les fils à papa gâtés pourris et les petites filles capricieuses, il les flaire à cent lieux.
L'univers et le style de Chandler est respecté, on retrouve des personnages de Chandler tel Bernie Ohls, le pote de Philip Marlowe.

Comme les livres du maître, l'histoire n'est pas inoubliable, en revanche le style l'est !

Chapeau Mr Black , ton rêve de fan s'est réalisé, Mr King l'a adoré et moi itou.

Lu dans le cadre de Masse Critique. Merci à Babelio et aux éditions Robert Laffont.




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Hommage à Chandler, avec Philip Marlowe comme protagoniste ; ce roman contient une bonne dose de dur à cuire, avec des coups, des disparitions et des femmes fatales. Il nous ramène également à une époque où il n'y avait ni Internet ni téléphones portables et où les enquêtes étaient résolues d'une manière totalement différente.

Nous sommes au début des années 1950 à Bay City, en Californie, et les affaires de Marlowe ne vont pas bien. Alors quand une jeune femme riche entre dans son bureau pour retrouver son amant, Marlowe se lance dans l'enquête. Mais il ne s'agit pas d'une simple disparition et l'enquête semble prendre une tournure différente de ce qu'il avait imaginé.

Philip Marlowe a toutes les caractéristiques du détective américain classique : sans le sou, beau, hors des sentiers battus (parfois au-dessus de la loi), dur, mais aussi assez naïf pour se retrouver dans des situations qu'avec un peu plus d'attention il aurait pu éviter.

Le roman a été adapté en film mais je crains un peu d'être déçue tant j'ai aimé le roman. Je vais me laisser un peu de temps avant de me décider si oui ou non je regarde l'adaptation.

Lien : https://missmolko1.blogspot...
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S'attaquer à des mythes littéraires tels que Ian Fleming (James Bond), Robert Ludlum (Jason Bourne) ou Raymond Chandler (Philip Marlowe), n'est pas à la portée de tout le monde. Pour ce dernier, Benjamin Black alia John Banville a osé. Il l'a fait. Et sans affirmer que l'élève a dépassé le maître, il l'a, à notre avis, égalé. On retrouve cette même gouaille du héros Marlowe, cette même construction narrative, une écriture orale, populaire sortie de l'esprit de Chandler par (pour) la voix de Marlowe. Cette même atmosphère enfumée et alcoolisée des années cinquante, le feutre sur le chef, le costume croisé, la vieille et imposante Oldsmobile. Marlowe n'a pas pris une ride. On peut même dire qu'il a rajeuni, malgré cette propension très américaine du milieu du siècle dernier (B.B. est pourtant anglais et très contemporain) à l'absortion massive de toutes sortes d'alcools divers (cocktails, bourbon, bières) et son addiction au tabac.
Avec les cigarettes, le whisky, il y a, bien sûr, les petites pépées. L'une d'entre elles « la blonde aux yeux noirs » est omniprésente. Elle entre un jour dans le bureau de Marlowe. Il est sous le charme. Elle l'envoute. Elle tombe dans son lit, pure tactique féminine. Elle veut que Marlowe retrouve son amant disparu accidentellement, mais ressuscité, car elle l'a aperçu à San Fransisco alors qu'il est sensé avoir été incinéré à L.A. L'intrigue, comme souvent chez Chandler paraît banale. Marlowe, ne peut refuser l'enquête. Mais il n'est pas le seul à s'intéresser à ce Nico, sorte de gigolo. Toute une faune de personnes mal intentionnées veut aussi le retrouver. Dès lors, s'enchaînent bagarres où Marlowe n'a pas toujours le dessus, interrogatoires et victimes (co)latérales. Marlowe arrivera à ses fins, comme toujours avec le sentiment de s'être fait mener en bateau mais aussi d'avoir accompli son devoir de détective. Il est pourtant plus que cela, un philosophe matiné philanthrope au grand coeur (de quoi vit-il ? Il se fait payer rarement ses prestations). Plus qu'un polar également, ce livre est un divertissement. Benjamin Black a dû le prendre comme tel en l'écrivant.
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Dans les romans policiers, l'enquêteur doit séduire son lectorat. Or, Marlowe ne m'a pas du tout séduite. Il critique tout le monde alors que lui-même ne prend pas soin de lui et de sa santé, est paresseux et veut coucher avec toutes les femmes qui lui tombent sous la main.
Sans parler de ce personnage grotesque, l'histoire traîne en longueur et l'auteur se répète à mainte reprises. Les personnages sont réduits à une caractéristique rappelée à chaque fois qu'on les croise - nous prendrait-il pour des enfants ? Oui, j'ai bien compris que Bernie fume trop, que Clare est élégante et sa mère grosse...... Oh et bien sûr l'auteur est grossophobe, misogyne (ses personnages féminins sont soit méprisables soit érotiques : en somme, jamais prises au sérieux) et j'en passe. J'avais l'impression de plonger dans les fifties tout ce qu'il y a de ringard et sordide et sans une once de paillettes.
Dois-je ajouter que la révélation finale retombe comme un soufflé ? Les indices nous permettant de la découvrir étaient si grossièrement disséminés dans l'oeuvre puisqu'ils n'avaient pas vraiment de lien avec l'histoire principale que c'était encore une fois une insulte envers le lectorat et son esprit de déduction...
En bref, une oeuvre oubliable qui aurait mieux fait de rester dans l'ombre en ce qui me concerne...
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
" Nico avait dû tout organiser lui-même, finit-il par lâcher. L'accident, la voiture qui a pris la fuite, la crémation. C'est évident, non ?
- Il lui aura fallu de l'aide. Et un cadavre en plus. J'imagine mal qu'il ait trouvé un volontaire - personne n'a d'amis aussi compréhensifs."
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Je l'ai déjà dit et je sais que je vais avoir des raisons de me répéter : quoi qu'on dise, quoi qu'on fasse, les femmes ne vous rapportent que des emmerdes .
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Terry était un salopard , mais je l'aimais bien quand même . C'était un salopard qui avait du style, et le style , moi j'apprécie.
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" Vous avez une mine épouvantable, me lança-t-elle.
- Et vous, vous avez la mine florissante du solde bancaire de votre maman."
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Je sortais tout juste d’une période de vaches maigres. J’avais passé une semaine à jouer les gardes du corps pour un gars venu de New York par le clipper. Il avait la mâchoire bleue, un bracelet-montre en or et, au petit doigt, un rubis de la taille d’une mûre. Il m’avait dit qu’il était dans les affaires et j’avais décidé de le croire. Il était nerveux et transpirait abondamment, mais en fin de compte, il n’y avait pas eu de problème et j’avais touché mon dû.
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