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Enquêtes de Nicolas Le Floch tome 8 sur 16
EAN : 9782709630368
458 pages
J.-C. Lattès (04/03/2009)
3.79/5   286 notes
Résumé :
1778, Versailles est en ébullition. Les quolibets se multiplient contre la reine, alors qu'elle attend son premier enfant.
Au cours d'un bal, elle a perdu un bijou en diamant constituant une clé pour accéder à ses appartements.
Mais Nicolas Le Floch n'a pas le temps de résoudre ce délicat problème. Le roi l'envoie sur un navire afin de surveiller son cousin, l'intrigant duc de Chartres.
Après avoir participé à la bataille navale contre les Ang... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
3,79

sur 286 notes

Cela faisait un petit moment que je ne m'étais pas plongée dans une aventure de Nicolas le Floch. Là c'est fait avec cette huitième enquête intitulée « le noyé du grand canal ».
J'ai toujours autant de plaisir à retrouver la plume de Jean-François Parot qui nous emmène avec beaucoup de talent dans cette période charnière de l'histoire.
Nous sommes en 1778. Marie-Antoinette est enfin enceinte et tout le monde attend avec l'impatience l'arrivée d'un petit dauphin. Cependant, la jeune reine est toujours aussi dissipée et passe encore beaucoup de son temps libre à sortir et à s'amuser. C'est à l'issue d'une de ses sorties lors de la période du carnaval qu'elle va se rendre compte qu'elle n'a plus en sa possession un bijou serti de diamants qui lui a été offert par son époux.
Évidemment, Nicolas le Floch, va être chargé de mener l'enquête au sujet de cette disparition qui semble être un vol. il va cependant devoir d'abord accompagner le duc de Chartres, cousin du roi (et futur Philippe-Egalité) à bord d'un des navires de la flotte navale. Il va même participer à la bataille d'Ouessant.
De retour à Paris, Nicolas va devoir à nouveau se pencher sur son enquête précédente. Les pistes sont nombreuses et les choses s'accélèrent avec la découverte d'un cadavre dans le canal de Versailles. Vers quelle direction va se diriger notre commissaire ? Entre une lingère de la reine au comportement plus que suspect qui est de plus affublée d'un mari inspecteur de police, et des partitions de musique qui semblent égrener une piste, vers ou se diriger ? de plus, pourquoi le très rusé comte de Provence (le futur Louis XVIII) se mêle de cette histoire ?
Une enquête passionnante, même si j'ai eu de la peine à suivre le fil conducteur par moments.
Et puis, quel plaisir toujours renouvelé de retrouver Nicolas et son entourage toujours aussi sympathique et attachant.

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Me voilà de plus en plus partagée sur cette série. Cela fait plusieurs tomes au cours desquels je me demande si je vais poursuivre ou non.

Dans le présent ouvrage, Nicolas est mandaté pour surveillé un prince royal, cousin de Louis XVI, dans une expédition militaire. Sitôt revenu, on le lance sur plusieurs enquêtes : un passe-partout richement décoré a été dérobé à la reine, enceinte, qui est également la victime de rumeurs portant atteinte à sa réputation. En plus de ces deux enquêtes, un serviteur du cousin royal se retrouve, d'apparence noyé, dans le Grand Canal du Trianon... le tout finit par nous emmener dans un univers musical, au sein de la Chapelle Royale, au contact des Castrats.

Nicolas doit être partout et c'est bien là où le bat blesse. L'auteur nous lance sur autant d'enquêtes, nous perdant au passage bien des fois. On a du mal à suivre, à comprendre comment Nicolas en arrive à de telles conclusions, pourquoi untel est impliqué, pourquoi untel a été assassiné, etc. C'est un récit dans lequel il est impossible de progresser sans être parfaitement concentré. Demandant, une attention de tout instant, on finit par trouver des passages longs comme des passages vraiment bons! Partagée donc!
D'autant que j'apprécie le style narratif, très immersif. J'apprécie les personnages et aimerait en connaître le dénouement. L'auteur fait également preuve d'une grande rigueur historique et chaque tome est une mine d'informations. J'ai particulièrement apprécié sa thèse sur l'image de la reine, de même que les passages sur les Castrats, l'image que l'on a d'eux à l'époque. Et surtout... à ne pas oublier... les recettes!

Partagée donc. Je lirai sûrement la 9e enquête, pas encoure tout à fait décidée à l'interrompre en l'état. Mais sûrement pas avant quelques mois.

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Été 1778, presque un an et demi est passé depuis l'aventure du cadavre anglais. La France s'est rangée du côté des jeunes États Unis, contre l'Angleterre, qu'elle rencontre lors de la bataille navale d'Ouessant. Nicolas le Floch y est présent afin de surveiller le duc de Chartres, futur Louis-Philippe d'Orléans.

Par ailleurs, la Reine attend un enfant, sans que cela la rende plus prudente dans ses distractions. Ainsi lors d'une sortie à l'Opéra, elle s'entretient avec un masque avant de s'apercevoir qu'un bijou de grand prix offert par le Roi et qu'elle portait, a disparu.
Ne voulant pas mêler le Floch à cette affaire car elle ne veut pas que le Roi l'apprenne, elle obtient que l'enquête soit confié à l'inspecteur Renard, mari d'une de ses lingères.

Mais voilà qu'un homme est retrouvé apparemment noyé dans le grand canal du château de Versailles. Ce ne sera pas le seul cadavre de cette histoire assez retorse à laquelle sont mêlés de loin les princes Provence et Chartres.


Une enquête dans laquelle, monsieur de Paris, le bourreau Sanson est peu présent malgré quelques “ouvertures” de cadavres. En revanche Nicolas retrouve tout au long du livre Semacgus, ex-chirurgien de Marine, personnage sympathique, de bon sens, et doué comme son ami d'un goût prononcé pour la bonne chère.

Chaque titre de cette série est une promesse de plaisir. L'immersion dans la fin du dix-huitième est très sensible, les enquêtes se tiennent et la découverte d'éléments précis de l'époque toujours au rendez-vous.
Dans cet épisode nous découvrons les Grands Communs, ensemble de petites chambres pour les domestiques, dans lequel à lieu le très étonnant vol du contenu des seaux d'aisance. Également l'existence peu connue de castrats à la Chapelle.

Heureusement il me reste encore plusieurs aventures à suivre.


Défi le siècle des Lumières
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Une enquête en vêtements d'époque sous le règne du jeune Louis XVI, figure plutôt sympathique dans ce roman puisqu'il y dévoile ses états d'âme (généraux...).

Le début: C'est encore la guerre avec la perfide Albion, mais il y a plus grave à la cour: Marie Antoinette a perdu un bijou, cadeau du roi, qui ouvre les appartements de la reine. Un scandale pourrait éclater et menacer le trône.
Mais heureusement que l'intrépide Nicolas le Floch, marquis de Ranreuil s'il vous plaît, mène l'enquête.

Et il la mène, me semble-t-il, un peu trop doucement au début. C'est long, très long si bien qu'en proie à un commencement de veille végétative, la page 150 me réveille à la faveur d'un événement en relation avec le titre. Bref, une noyade inexpliquée à Versailles ramène enfin le lecteur au sujet.

Le milieu et la fin de ce livre sont alors conformes à ce que j'attends d'un roman policier: plusieurs hypothèses, des démonstrations, du rythme et des rebondissements.
L'autre point positif est le style d'écriture, en vieux français mais lisible, qui ajoute de la crédibilité aux références historiques et à cette enquête policière à la cour du roi.
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Nicolas le Floch m'a intrigué depuis que j'ai pu visualiser son adaptation télévisuelle ; même si cette dernière est plutôt réussie, elle ne fait pas honneur à la densité des romans de Jean François Parot.

Dans cet épisode, l'inspecteur va devoir déjouer les multiples intrigues qui se nouent autour de Marie Antoinette afin de la discréditer. le roman débute par une bataille navale contre les anglais avec comme commandant de la flotte française, l'intrigant duc de Chartres. Au nom du roi Louis XVI, Nicolas le Floch a pour mission d'évaluer la capacité du duc de Chartres pour ce poste : ce dernier subodore le stratagème et comme la bataille n'est pas très concluante, la position de Nicolas le Floch au milieu de ces personnes ambitieuses et susceptibles est inconfortable. Malgré les blessures reçues au combat, à son retour à la cour de Versailles, il est amené à reprendre 2 enquêtes en cours, menées jusqu'ici par l'inspecteur Renard, agent peu reluisant et peu fiable : le vol d'un bijou très symbolique de la reine et la recherche des auteurs de pamphlet satyrique contre celle-ci. La découverte d'un mort dans le grand Canal, qui se trouve être le secrétaire du Duc de Chartres va donner à ces affaires un tour extrêmement politique.

Quelle érudition et quelle connaissance de l'époque !!! Vraiment au niveau historique, c'est dense, très riche et complet : la tournure des phrases et le vocabulaire employé est bluffant, la reproduction de la vie quotidienne est précise. Cela peut même parfois être assez rebutant : j'ai du par moment relire la phrase pour bien en comprendre le sens étant peu habitué à ce type de grammaire. Par contre, j'ai beaucoup apprécié la dimension politique et la description des enjeux à la Cour : toute phrase, tout geste peuvent avoir un sens caché et des conséquences importantes. On ressent aussi les troubles, qui apparaissent au sein de la population dans la Nation : les bases de la Révolution sont parfaitement explicités et argumentés. J'ai moins accroché aux multiples intrigues qui s'entrecroisent : le suspens n'est pas très soutenu et j'ai eu l'impression parfois qu'il me manquait certains éléments des épisodes précédents pour comprendre la complexité des relations entre les personnages.

J'ai pris malgré ces petites difficultés beaucoup de plaisir à lire ce roman, et j'emprunterais très certainement d‘autres aventures du Sieur Nicolas le Floch.
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Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
Après les feux premiers de leur amour, une période difficile avait suivi, faisant succéder querelles, provocations et inquiétudes. Chacun avait poussé l'autre dans ses retranchements comme s'il cherchait à vérifier la force de son attachement. La maturité venue, Nicolas en était d'autant plus éprouvé qu'il constatait qu'elle demeurait inchangée et immuable dans ce printemps des femmes qui dure souvent si longtemps.Quant à elle, elle avait pris conscience du besoin qu'elle avait de sa force, de sa protection et de sa gravité. Au bout du compte, elle mesurait que, au-delà de l'apparente dureté imposée par une carrière ouverte à tous les dangers, et de son courage, il persistait chez lui une fragilité, une mélancolie qu'elle seule était à même de distinguer et de soigner. Du moins en était elle convaincue. Cette découverte l'avait plongée dans une jubilation sans mélange et nourri une reconnaissance éperdue envers l'homme qui lui avait procuré ce sentiment. Ainsi étaient-ils entrés dans la période où, ayant découvert ce qui les unissait, l'apaisement dominait sans que s'en trouve diminué le flamboiement renouvelé de leur passion.
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- La foule ?
- Comment, mon cher, ignorez-vous donc la coutume ? L'accouchement de nos reines est toujours public pour que nul un jour n'en vienne à contester la légitimité du nouveau-né.
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Acheter le silence des maîtres chanteurs encourage et multiplie ceux qui usent de cette voie odieuse.
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Soudain l'attention de Nicolas se figea ; un masque s'approchait de la loge de la reine. Vêtu comme une poissarde de la halle, il portait une coiffure déchirée et le reste de son habillement apparaissait à proportion. Hochant la tête et les mains sur les hanches, il se mit à entreprendre la souveraine sur un ton de familiarité singulier et d'une voix de fausset. etait-ce une femme comme son accoutrement le laissait supposer ? Son assurance même paraissait suggérer qu'il fût légitimement en pied de s'adresser à la reine.
- Alors belle Antoinette, te v'là pas honteuse d'être céans à te réjouir avec des godelureaux ? Devrais-tu pas être aux côtés de ton mari qui pour l'heure ronfle dans ses draps, solitaire ?Marie-Antoinette, tout d'abord stupéfaite, ne put s'empêcher de pouffer aux propos de l'inconnu masqué.
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Sartine ne présentait pas son visage des bons jours.
- Alors, monsieur, dit-il railleur à l'excès, toujours semeurs de cadavres ! Après avoir souillé le Grand Canal, ensanglanté d'horrible manière la Samaritaine, voilà que vous vous en prenez au Grand Commun. Et pour couronner, si j'ose dire, le tableau, vous arrêtez une lingère des plus appréciées de Sa Majesté. Au moins, rassurez-moi, vous êtes sur le point d'aboutir, les coupables vont m'être présentés ?
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