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Bernard Willerval (Traducteur)
EAN : 9782264026545
288 pages
10-18 (18/02/2000)
3.3/5   464 notes
Résumé :
"Dans un Los Angeles saturé de dollars et d'excès, Bret Easton Ellis peint au scalpel le portrait d’une société gangrenée par le vice et la superficialité. Épouses délaissées, blondes stupides « puant l'huile solaire et le sexe », stars de rock : ses personnages, pareils à des zombies, errent dans le vide immense d’une vie sans saveur... "

" Les trois meilleurs écrivains américains vivants sont Bret Easton Ellis, Bret Easton Ellis et Bret Easton Ellis... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
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Zombies est un recueil de nouvelles écrit pendant la période universitaire de Bret Easton Ellis, on peut donc légitimement s'attendre à y retrouver la même fraîcheur que dans moins que zéro écrit à la même période.

On retrouve effectivement la même puissance et les mêmes protagonistes que dans ses deux premiers romans à savoir des personnages jeunes, beaux, riches, dépourvus d'objectifs, drogués, perdus... incapables de s'intéresser à autre chose qu'à MTV ou à leur bronzage... le titre Zombies porte magnifiquement bien son nom pour cette série de nouvelles...

A lire ++++ pour les adorateurs de Bret Easton Ellis de la première heure.
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Zombies sont des pièces littéraires oscillant entre la vie et la mort : elles contiennent la substance des romans de Bret Easton Ellis sans l'impulsion ultime qui aurait pu leur permettre de trouver un véritable élan. Que les histoires se passent à Mulholland, au bord d'une piscine, sur une île tropicale ou à Los Angeles, que les personnages s'appellent Bruce ou Brenda, qu'ils carburent à l'Absolut, au Temesta ou à la cocaïne, Bret Easton Ellis nous raconte à chaque fois la même histoire. le lecteur qui aura déjà connu Moins que zéro ne sera absolument pas surpris. S'il avait aimé ce livre, tant mieux pour lui : ces petites variantes conviendront comme friandises avant de tourner définitivement la page sur Bret Easton Ellis version enfant gâté et dépressif. Qu'on ne se méprenne pas toutefois sur la nature véritablement désespérée de ces Zombies et qu'on ne confonde pas l'atonie de Bret Easton Ellis avec la médiocrité d'un style qui n'excelle ni dans le dialogue, ni dans la narration. La lassitude s'étale dans des conversations insipides et dans des ébauches de gestes dérisoires sauf lorsque Bret Easton Ellis quitte son désenchantement pour nous donner un aperçu de sa réserve substantielle d'illusions. On tombe alors sur un morceau inespéré de fantastique moderne mêlant humour grinçant et références geeks, comme lorsque la Faucheuse rencontre Star Wars au bord d'une piscine privée luxueuse :


« En montant je parle au ranger, un jeune type d'environ dix-neuf ans, mon âge, assez beau. Je veux savoir dans quel état était le cadavre quand il l'a trouvé.
« Vous voulez vraiment le savoir ?demande-t-il, avec un sourire sur son visage calme.
-Oui. » J'acquiesce de la tête.
« Eh bien, ça paraît bizarre, mais quand je l'ai vu la première fois, eh bien, j'ai cru voir Darth Vader en réduction, dit-il en se grattant la tête.
-Quoi ?
-Ouais, Darth Vader. En plus petit. Vous voyez ? Dans La Guerre des Etoiles, OK ? » dit-il avec un petit accent impossible à situer. »


Bret Easton Ellis nous permet également de renouveler le genre de l'absurde. Ses personnages se frappent la tête contre les murs pour mieux faire passer le temps, et nous avons l'impression de revoir Estragon et Vladimir, racontant n'importe quoi dans l'attente inespérée d'un évènement qui modifiera le cours perdu de leur vie :


« Bon, s'exclame Martin, tout ça est très divertissant, mais qu'est-ce qu'on fout ici, Leon, hein, qu'est-ce qu'on fout ici ?
-Je ne sais pas, dit Leon en haussant les épaules. Qu'est-ce qu'on fout ici ?
-C'est moi qui pose la question. Qu'est-ce qu'on fout ici ?
-Je ne sais pas, répète Leon en haussant à nouveau les épaules, je ne sais pas, demande-lui. »


Pourquoi Bret Easton Ellis ne pourra-t-il jamais rivaliser avec Samuel Beckett ? La lecture nous laisse croire qu'il manque au premier la sincérité qui rendait le second vraiment désespérant. Zombies nous rendra au mieux amusés, au pire agacés. Chaque histoire nous permet de contempler un Bret Easton Ellis prenant la pose du dépressif –malheureusement, il ne nous permet jamais d'aller au-delà de ses propres préoccupations stériles, dont tous ces Zombies ne sont que les mornes reflets.
Lien : http://colimasson.over-blog...
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Bret Easton Ellis : Mendeleïev de la perdition.


Je ne décris plus la légende. Si vous suivez un tout petit peu mes critiques, vous savez déjà depuis un moment que Bret Easton Ellis. Et pour cet auteur, je suis un fanatique, ne remettant quasiment jamais en question ma foi. Car chacun de ses livres est une déflagration que je me prends sans sommation dans la tronche, et ceci à chaque relecture. Beigbeder, personnage autour duquel j'ai bien du mal à assumer un avis fixe, en parle d'ailleurs très bien, et il a dit une chose qui résume très bien mon point de vue sur l'oeuvre d'Ellis : il a « réveillé » la littérature.
C'est toujours une tâche extrêmement ardue de parler, et allons-y en se voilant la face, de « critiquer » un livre que l'on adore. C'est pourquoi je repousse toujours un peu plus ma relecture de « Lunar Park », chef-d'oeuvre parmi les chefs-d'oeuvres, meilleur roman de Bret et sans aucun doute à mes yeux, meilleur roman tout court. Et je vais tenter de ne pas me décevoir avec cette critique de « Zombies », livre qui a pour moi une certaine valeur sentimentale, car cela fait maintenant cinq ou six ans que je l'avais pioché par hasard sur les étals de Cultura, un été, et ce fut mon premier contact avec BEE...
Alors, si vous n'êtes pas habitués de l'auteur, juste quelques mots sur son oeuvre. Bret Easton Ellis parle encore et toujours de la même chose : une génération complètement perdue. Mais il le fait si bien et si précisément que c'est incontournable. Ses intrigues s'inscrivent dans les années 80, avec certains lieux de prédilection : Los Angeles (pour « Zombies » et « Moins que Zéro », ou encore la fac de Camden (pour « Les Lois de l'Attraction »). Ses personnages sont tous en phase terminale, et certains déjà « morts », d'une certaine façon : leur quotidien est standardisé, piochant entre la prise de Valium, de cocaïne, de repas aux restaurants chics ou de baises où ne règnent ni plaisir, ni salvation.
Il n'y a pas à proprement parler d'intrigues, puisqu'Ellis s'attachent à une description froide et minimaliste de ces êtres en perdition ou déjà perdu, ces espèces de poissons de profondeurs, baignant dans les ténèbres et n'évoluant plus que de manière anecdotique et hasardeuse. Cela a commencé avec « Moins que Zéro », où l'on suivait Clay de retour à Los Angeles pour les vacances de Noël. Un jeune homme ne souffrant plus, car ne ressentant plus : un jeune homme anesthésié au centre d'une chorégraphie malsaine où la vie et l'émotion semblent repoussés de lui et son existence, comme deux aimants de polarité inverse. Et le roman était noir, très noir. Sans espoir, asphyxiant.
« Les Lois de l'Attraction » ressemble bien plus à « Moins que Zéro » qu'à aucun autre de ses livres. On suit trois étudiants de Camden, qui déambulent dans cette sorte d'atmosphère ouatée où aucun agent extérieur ne peut interagir avec les personnages. Ils vont de soirée en soirée, baisent, fument des joints, boivent, se mentent à eux-mêmes dans de vaines tentatives de remonter à la surface.
« Zombies », qui nous intéresse aujourd'hui, est un roman composé de treize chapitres, suivant de manière éparse un été à Los Angeles. On peut également le voir comme un recueil de nouvelles, mais ce serait enlever le jeu étourdissant et hypnotique de Bret Easton Ellis, qui se plaît à chaque chapitre à nous perdre, utilisant des personnages déjà vus les histoires précédentes, ou des noms semblables, ou des références... On comprend bien vite qu'individualiser ces gens défoncés et blasés est une perte de temps, tant ils se ressemblent tous dans une existence sans but et identique.
Un autre versant de l'oeuvre d'Ellis, auquel j'adhère bien moins et que je connais moins, illustré par des livres comme « Glamorama » ou le très célèbre « American Psycho » offre une perspective plus imagée du propos d'Ellis. Je n'en parlerai pas, de peur de dire des conneries.
Et puis, la dernière étape, parfaite et transcendante : « Lunar Park », autobiographie fictive de l'auteur. Lire ses précédentes oeuvres me semble obligatoire, pour en apprécier pleinement la maestria. Je ne vais pas m'étaler là-dessus, je le critiquerai prochainement. Mais croyez-moi, c'est un livre exceptionnel.


Zombies : un vaste magma d'un présent désabusé, de substances chimiques et de désillusion.


Que dire de « Zombies », si maintenant vous avez perçu l'idée d'Ellis ? Ces treize histoires sont fantastiques. Elles vous ébranlent. On y parle de jeunes riches pour qui l'existence n'a plus rien à offrir. Ce sont des fantômes qui n'ont plus rien à hanter : ils se contentent d'interagir entre eux, sans jamais communiquer, dans des quotidiens pleins d'ennui et tristement protocolés : valium, cocaïne, MTV, baise, et pensées décousues. Je maintiens le propos que j'avais déjà proposé dans ma critique de « Moins que Zéro » : dans cet univers d'apparence où il n'y a rien d'important, tout n'est pas complètement sans vie. Et ces « zombies » dont parle Ellis ont parfois des soubresauts de vitalité, qu'ils se contentent alors de noyer sous un peu plus de drogue et de débauche.
Comme dans chaque bouquin d'Ellis, il y a toujours quelques phrases glissées ici et là qui à elles seules expliquent et libèrent le propos d'Ellis. C'est par exemple le vampire qui demande au psychiatre de désigner le point où tout disparait. Ce fameux point qui obsède Ellis. C'est Bruce qui dit que les animaux du zoo, enfermés et réduits à un leitmotiv d'action dérangeant, sont heureux. C'est cette jeune fille, atteinte d'un cancer incurable, qui parle de « rêve d'aveugle » en contemplant un coucher de soleil.
Les écrits d'Ellis sont si intelligents que j'ai du mal à vous en rendre compte. Il y a des centaines et des centaines de gens qui ne voient aucun, ou très peu d'intérêt à l'oeuvre de BEE. Et je les plains, car j'ai la conviction qu'ils passent à côté d'éléments de géni essentiels, primordiaux. Mais bon, tant pis. Après tout, j'adore défoncer Amélie Nothomb à la première occasion, on doit se dire pareil de moi.


Du vide, l'étincelle.


Comment finir un livre qui parle d'ennui, de vide et d'asepsie ? Je n'ai pas de réponse toute faite à cette question. L'intelligence du propos, bien sûr, mais une fois encore, il faut être patient avec Ellis, qui se permet des phrases sublimes une fois toutes les 50 pages.
Il y a aussi paradoxalement le style ultra-minimaliste de l'auteur. Car de cet enchaînement de phrases, de pensées complètement fragmentées, nait une véritable poésie. Et l'on constate alors la puissance de cet auteur, on comprend qu'écrire comme il le fait relève d'un talent infini. Personne ne parvient à faire ce qu'Ellis fait.

Bon, je ne vais pas m'appesantir plus longtemps sur « Zombies ». C'est une porte d'entrée fort convenable dans l'oeuvre de l'auteur, au même titre que « Les Lois de l'Attraction ». C'est peut-être difficile, mais une chose est définitivement certaine : Ellis dit la vérité. Et c'est cette vérité, maladive et obsédante, qui oblige le lecteur à se perdre dans ce périmètre de vide qu'est Los Angeles.
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De l'argent, beaucoup d'argent. de l'alcool, beaucoup d'alcool, du sexe, beaucoup de sexe. Des drogues, beaucoup de drogues: des excitants, des tranquilisants, des assomants...Los Angeles des années 80. C'est le portrait noir, très noir d'une époque, d'une société avec l'essence même de Breat Easton Ellis dont on reconnait le ton. Ici, le vide, beaucoup de vide. 13 narrateurs différents ne nous racontent rien. Ha oui , leur vie. Vide. On ne peut même pas dire qu'ils gachent leur vie, ils ne vivent rien, ne sentent rien, ne ressentent rien. Néant. Anesthésiés, blasés, inutiles, ils sont. Déprimant.
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Zombies de Bret Easton Ellis
Histoire : Succession de 13 nouvelles, zombies explore le monde Ellisien par le menu, où l'on croise des riches paumés, du soleil , des piscines, des vampires, du lexomil, des salades césar et du thé glacé.

Style : Net, dur, froid, la taille de la nouvelle convient particulièrement à Ellis qui expose l'étrangeté de son petit monde sans faire retomber l'attention et sans se vautrer pour une fois: il montre suffisamment pour attraper, pas assez pour repaitre, du grand art.

Oui : Je Crois que zombies est de loin le meilleur Ellis (à peine surpassé par American Psycho mais de toutes façon hors catégories hein...). En 13 nouvelles toute la richesse du monde de cet auteur est exposé mais en évitant les longueurs et le lassant bazar dont il est coutumier (Glamorama, et Lunar n'auraient-il pas gagné a être amputés de 30%??). du coup c'est toute la richesse de l'imagination d'Ellis qui apparait, naturel et surnaturel se côtoient alors montrant les pistes de ce qui sera par la suite tout le reste de son oeuvre. Ainsi quand on lit entre les lignes on voit qu'il y en germe dans zombies l'intégralité des romans à venir (les vampires et Bateman; Sean Bateman et les personnages de less et des rules sont déjà tous là!) et on peut donc dire que à ce jour Ellis n'a pas vraiment dépassé zombies, n'est pas vraiment sorti de ce champ d'action défini une fois pour toutes en un seul livre (le fera-t-il une jour d'ailleurs?). Lire zombies c'est donc lire l'essence d'Ellis.
Brute et avant raffinement.

Non: Ben c'est du Ellis, pas de meurtre dans cet ouvrage mais des dizaines de pages sur des gens riches dans des grandes maisons qui sont en train de perdre le contact avec la réalité dans un style rapide dur et froid.
Evidemment à un moment on aime ou on n'aime pas...

Conclusion: Concentré de l'auteur il me semble que zombies est un livre à lire soit au tout début pour découvrir cet auteur (et ne plus passer pour le dernier des imbéciles en soirées ;)) ) ou après avoir lu le reste pour comprendre les liens secrets entre les personnages.

Oui ou non: Oui pour ceux qui n'ont rien ou tout lu, pour les autres faites d'abord American Psycho puis the Rules puis Less puis Glamo puis Lunar... puis zombies...

Et je me rends compte à ce moment précis qu'il est presque impossible d'expliquer pourquoi on aime un auteur particulier et son univers au delà de son livre.
Surtout quand soit même on ne déborde pas d'enthousiasme d'ailleurs... ;))

Lien : http://xannadu.canalblog.com
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Son briquet, qui ressemble à un petit revolver doré, est sur la table de nuit près de la bouteille et du verre vide et je me souviens que, lorsqu'il me l'a montré la première fois, je pensais vraiment qu'il allait tirer et, voyant qu'il ne le faisait pas, j'ai senti que ma vie serait décevante, et j'ai regardé ses yeux, qui ôtaient toute importance aux choses, telles des piscines, des flaques d'eau, incapables du moindre souvenir, et je me suis plongée dans ce regard jusqu'à ce que je m'y sente bien.
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En montant je parle au ranger, un jeune type d’environ dix-neuf ans, mon âge, assez beau. Je veux savoir dans quel état était le cadavre quand il l’a trouvé.
« Vous voulez vraiment le savoir ?demande-t-il, avec un sourire sur son visage calme.
-Oui. » J’acquiesce de la tête.
« Eh bien, ça paraît bizarre, mais quand je l’ai vu la première fois, eh bien, j’ai cru voir Darth Vader en réduction, dit-il en se grattant la tête.
-Quoi ?
-Ouais, Darth Vader. En plus petit. Vous voyez ? Dans La Guerre des Etoiles, OK ? » dit-il avec un petit accent impossible à situer.
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Un jeune couple avec un bébé est assis près de notre table. Ça me rend nerveuse parce que mes parents ne m’ont jamais emmenée dans un zoo. Le bébé attrape une frite. Je frissonne.
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Je contemple un carreau jauni sur le mur pendant un bon moment, tout en me demandant pourquoi le garçon que j’avais expressément prié de ne pas mettre des haricots dans ma salade l’a fait quand même. Où donc est-il né ? Pourquoi est-il venu travailler chez Mario ? N’a-t-il donc pas regardé la salade ? Ne comprend-il donc rien à rien ?
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Je remarque qu’il ne reste presque pas de Thorazine, et je me dis qu’il va me falloir une nouvelle ordonnance de Librax et de Valium ; j’avale un Librax et l’un des deux Valium et j’ouvre le robinet de la douche.
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Videos de Bret Easton Ellis (40) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Bret Easton Ellis
À travers ses romans, Bret Easton Ellis offre une plongée vertigineuse dans les abysses de la société de consommation américaine, explorant les excès d'une génération avide de luxe et de privilèges, tout en dévoilant les fissures béantes de cette façade dorée.
Pour en parler, Tiphaine de Rocquigny reçoit deux invités : Alexia Blin, maîtresse de Conférences en Histoire et Civilisation des États-Unis Pierre Guglielmina, écrivain et traducteur de Bret Easton Ellis
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