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Life tome 1 sur 20
EAN : 9782351422960
192 pages
Kurokawa (11/09/2008)
3.89/5   60 notes
Résumé :
Au collège, Ayumu et Shii ne se quittaient jamais. Quand la première, d´ordinaire assez médiocre en cours, réussit à intégrer un prestigieux lycée alors que la seconde, pourtant très travailleuse, échoue, c´est le drame. Shii décide alors de rompre toute amitié avec sa meilleure amie. Profondément touchée par cette rupture, Ayumu commence à se mutiler trouvant dans cette pratique une échappatoire à son mal être. Ayumu se retrouve donc seule dans son nouveau lycée où... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Alors que ce manga démarre comme un classique shojo tournant autour de la vie collégienne puis lycéenne, il dévie très rapidement vers des thèmes beaucoup plus graves.

Les premières pages montrent la difficulté des examens qui attendent les collégiens afin d'intégrer un bon lycée, promettant ensuite l'ouverture sur une université de renom, puis, partant, sur une profession bien considérée.
L'héroïne, Shiiba Ayumu, élève jusque là moyenne, décide de tenter le concours d'entrée pour le prestigieux lycée Nishidate afin de rester avec Shino, sa meilleure amie, excellente élève. Contre toute attente, Shino se retrouve recalée alors qu'Ayumu réussit. Ce qui marque la rupture de leur amitié.
Débute alors la lente mais inexorable descente aux enfers de la jeune fille. Rongée par la culpabilité de sa réussite au détriment de son amie, elle évacue son mal-être par la pratique de l'auto mutilation. En se tailladant le bras et en regardant le sang couler, elle trouve un "exutoire" à son désespoir. ou comment la douleur physique permet de supporter la souffrance morale.
Les planches montrant ces scènes d'auto-mutilation sont difficilement soutenables. La mangaka opte parfois pour des images symboliques, telles celle où l'on voit la silhouette d'Ayumu courrir en proie à un désespoir profond. La silhouette écarte les bords d'une déchirure et la case suivante présente un filet de sang ruisselant le long du bras de l'héroïne, image forte et représentative de l'état mental d'Ayumu.

La rentrée scolaire arrive et Ayumu intègre la classe de 2nde 2 à Nishidate. On la voit tout d'abord isolée avant d'être approchée par Anzai Manami, la fille populaire de la classe. Se tissent à partir de là des liens d'amitié et Ayumu pense pouvoir enfin alléger son fardeau. Elle sauve, notamment, la vie à sa nouvelle amie, qui tente de se suicider après sa rupture avec son petit ami.Pourtant, cette étape marque un crand de plus dans l'engrenage de son enfer.
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Ayumu est Shino sont deux collègiennes très liées. Shino, brillante élève, rêve d'intégrer le prestigieux lycée Nishi. Elle va tout faire pour aider Ayumu à améliorer ses médiocres résultats scolaires afin qu'elles ne soient pas séparées. Mais ce faisant, Shino a négligé ses propres révisions et elle échoue à l'examen d'entrée. Peinée et révoltée, elle rompt tout contact avec son amie de toujours. C'est donc seule qu'Ayumu fait sa rentrée au lycée. Mais le coeur n'y est plus. Ayumu est au plus mal, elle se sent coupable et, pour atténuer sa peine, elle s'inflige de profondes blessures en se tailladant la peau. Elle fuit toute amitié par peur de souffrir à nouveau. Pourtant, une élève de sa classe, Manami, se rapproche d'elle.


Attention! Si ce manga ressemble dans sa forme à un shojô traditionnel, il n'en est rien pour le fond. On est bien loin des histoires d'amour à l'eau de rose! Ici, on touche au mal-être des adolescents et on parle de scarifications et de tentatives de suicide. Ce premier tome est prometteur mais il n'est pas à mettre entre toutes les mains. Il ne faut pas se laisser abuser par la jolie couverture, l'ambiance est sombre, il y a du sang et des larmes. Alors, un shojô qui s'éloigne des sujets frivoles habituels et qui lève le tabou sur certains problèmes des ados, je dis "oui!" et je vais lire la suite même si je crains le pire pour cette pauvre Ayumu.
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Créée par Keiko Suenobu en 2002 et paru chez Kodansha, Life est un shôjo choc qui n'hésite pas à parler d'un sujet ultra tabou au Japon : l'ijimé. L'ijimé est le nom donné aux violences scolaires subies par les écoliers japonais. Brimades, violences, rackets, menaces, elles sont si nombreuses que l'on pourrait penser qu'elles ne passent pas inaperçues. Et pourtant ! Life montre une terrible vérité : l'ijimé est très courant dans les écoles et, même si le corps enseignant est au courant de ce qui se passe, elles ne sont pas sévèrement réprimandées. Au contraire, parce que l'on n'ose pas admettre ce qui s'y passe, on laisse faire.
Par honneur, par dignité, parce que l'on ne veut pas reconnaître que son lycée est en proie à la violence, on fait comme si tout était en ordre. Un scandale qui ne passerait nul part ailleurs. Keiko Suenobu, elle, n'hésite pas une seconde à dévoiler le tabou de toute une société, partageant ainsi aux lecteurs étrangers une vision moins idyllique d'un pays rêvé par beaucoup. Ce n'est d'ailleurs pas là son premier essai. Avec Vitamine, One shot parue en 2001 dans le Bessatsu Friend, magazine de prépublication consacré au shôjo qui a déjà accueilli Peach Girl, la femme défigurée ou encore A Fleur de peau.

Précisons-le, Life n'est pas une série à mettre entre toutes les mains. Dure, violente, la série n'omet rien et enfonce ses personnages dans une ambiance de plus en plus noire au fil des 20 tomes qui compose cette série, achevée en 2009. En France, elle est parue chez Kurokawa en 2008 et s'est conclue en 2011.

Si à première vue, ce manga, avec son titre et sa couverture peu équivoques ne m'attirait pas tant que ça, je me suis décidée à le lire, car en le feuilletant j'ai découvert que le sujet, à l'inverse de beaucoup d'autres mangas de ce genre, n'était pas joyeux.
Car oui, en y regardant de plus près, Life est un manga qui transporte, dans un univers que l'on ne connaît que trop bien: la réalité. Pas de fleurs, de petites étoiles pleins les yeux, pas de fanfreluches, mais de la souffrance, du sang, et de la scarification.
Il est impossible en lisant ce manga de ne pas ressentir quelque chose. Certains se reconnaîtront sûrement chez Ayumu, l'héroïne Oh combien malchanceuse de Life, victime d'ijimé. Car même si la mangaka a un style qui peut sembler à certains moments assez inexpérimenté, elle retranscris avec talent la douleur et les sentiments de ses personnages.
Je comprend mieux, l'engouement de Kurokawa pour ce manga, qui au premier abord peut sembler banal. Car il est loin de l'être, et on ressort de ce premier volume avec au moins une conviction: Celle que l'on tient entre ses mains, quelque chose d'énorme.
Lien : https://parole2libraire.word..
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Attention ce manga n'est pas à mettre entre toutes les mains!

Suite à son one-shot Vitamine, Keiko Suenobu aborde plus en profondeur le problème de l'ijime. L'héroïne se retrouve donc victime de toute sa classe suite à une tentative de viol (bon d'accord le sort s'acharne un peu contre elle).
Toute la série montre son combat contre elle même et contre les autres pour s'en sortir. Avec des hauts et des bas, comment échapper à cette spirale infernale.
C'est dur, violent. Keiko Suenobu s'est inspirée de témoignages de personnes victimes d'ijime. Rien de très glorieux pour le Japon.
Un sujet encore tabou, aborder avec force et rage.
Peu de texte, des images qui parlent d'elles mêmes.
Rien qui ne laisse indifférent!
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C'est prometteur.

Un bon début de saga, qui nous dépeint le stress des examens, les doutes, l'amitié et la trahison.

Notre personnage navigue dans sa vie, sans se poser de question, jusqu'à trouver un objectif, un objectif qui risque bien de lui faire perdre sa seule amie...

J'ai beaucoup aimé le travail graphique, la fluidité du récit et sa simplicité.

Je lirais surement le prochain tome !

Bonne lecture à tous.

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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Maintenant... plus la peine de te faire mal, je m'en charge pour toi
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J'ai pas besoin d'amies.
 Si je ne veux pas encore blesser quelqu'un, je suis mieux toute seule, ça c'est sûr. 
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J'ai regardé le sang couler. Au bout d'un moment il s'est arrêté. C'était comme si le trop-plein dans ma tête s'écoulait par ces plaies.
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Ressentir de la douleur, c'est la seule chose qui m'apaise.
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Les soucis, la déprime, je les change en douleur.
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Videos de Keiko Suenobu (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Keiko Suenobu
Nous vous dévoilons sans attendre notre prochain : de Moyashi Fujisawa. Entre jalousie, vengeance et secrets, laissez-vous happer par ce manga haletant qui, au fil de ses nombreux rebondissements, ne cessera de vous surprendre!
Résumé : Durant son enfance, la vie d'Anzu Murata a basculé quand sa maison a mystérieusement brûlé. Des années plus tard, alors que le doute plane sur l'origine de l'incendie qui a brisé sa famille, elle se fait embaucher comme aide ménagère sous une fausse identité. Travaillant désormais pour Makiko Mitarai, matriarche aussi exigeante qu'autoritaire, la jeune femme est farouchement déterminée à faire ses preuves, peu importent les étranges règles qu'on lui impose... Mais pourquoi tient-elle tant à "s'infiltrer" dans la demeure de son employeuse ? 
Prépubliée dans le magazine Kiss, est à ce jour la série la plus longue de Moyashi Fujisawa. Cette mangaka débute sa carrière en 2015, en remportant le premier « Grand Prix Nouvel Auteur » du magazine numérique Hatsukiss, avec son histoire courte « Femme fatale to hirugohan wo ». Très vite, elle se distingue par la portée sociale de ses histoires, mais aussi et surtout par un sens du découpage et de la mise en scène unique. Dans 17 sai no tô, elle critiquait les codes sociaux et les enjeux de pouvoir qui se mettent en place entre les élèves dans les établissements scolaires. Avec , sur fond de thriller, elle scrute de nombreuses hypocrisies de la société.
Avec un sens du cadrage parfois proche du cinéma (contre-plongées, déformation ou autres procédés), une intensité émotionnelle qui peut rappeler celles des oeuvres de Keiko Suenobu, Moyashi Fujisawa embarque ses lecteurs dans la quête de vengeance de son héroïne. Tout au long des tomes de la série, l'histoire enchaîne les surprises et les révélations, en redistribuant sans cesse les cartes du scénario.
À noter que ce sera, à l'instar d'un titre comme . , prochainement adapté en ! Il semble que ces derniers temps, la plateforme s'intéresse de plus en plus à ce panel de l'éditorial japonais, pour notre plus grand plaisir. sera en effet un parfait fer de lance pour revendiquer la diversité du .
Rendez-vous en juin pour en découvrir le premier tome. La traduction est assurée par Constant Voisin, avec une mise en pages par Adween et un logo de couverture par Tom « spAde » Bertrand.
Envie d'en savoir plus ? Découvrez sans plus attendre un extrait gratuit du manga : http://bitly.ws/Hqj6
Et bien-sûr, n'hésitez pas à découvrir nos vidéos « L'instant Shôjo » ainsi que nos autres vidéos trailer sur notre chaîne : https://www.youtube.com/watch?v=1zpEjZ8GM64&list=PL2Zh4q6MPzFc94fieF3Bi5KBD3nxkLP9e
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