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Bernard Willerval (Traducteur)
EAN : 9782221116531
266 pages
Robert Laffont (18/03/2010)
3.93/5   305 notes
Résumé :
Initialement publié dans le New Yorker en deux livraisons distinctes, "Franny" en 1955 et "Zooey" en 1957, puis réunis en volume en 1961, Franny et Zooey s’attache aux deux plus jeunes des enfants Glass, tous connus pour leur précocité intellectuelle. Dans la première courte nouvelle, Franny la benjamine passe le week-end avec son petit ami, Lane Coutell. Alors qu’ils sont en train de déjeuner et que Lane tente d’impressionner Franny avec son travail universitaire, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Franny et Zooey sont deux nouvelles écrites par l'Américain JD Salinger (à qui l'ont doit « L'Attrape-coeur »). Deux histoires, chacune centrée sur un personnage, une soeur et un frère, essayant de trouver leur chemin dans le New York des années 50. La première nouvelle raconte un épisode dans la vie de Franny, une étudiante de vingt ans. Elle est au restaurant avec son petit ami Lane qui essaie de l'impressionner. La lecture récente de deux ouvrages spirituels qu'elle a trouvés dans la chambre de son frère suicidé, « le chemin du pèlerin » et « le pèlerin poursuit sa route », l'a touchée. Il y est question d'un pauvre homme qui a parcouru les immensités de la Russie du 18e siècle pour y faire rappeler l'enseignement de Jésus. (Personnellement, les parcelles de cette histoire livrée par les propos incohérents de Franny me donnaient surtout l'impression qu'il s'agissait de la prédication d'un quelconque sectaire…) Elle y découvre le pouvoir de la prière et essaie de communiquer cette idée à Lane qui ne sait pas trop quoi penser de cette nouvelle lubie. Mais la jeune femme, qui mange peu depuis quelque temps, perd connaissance et, malade, est ramenée chez elle.

La seconde nouvelle, un peu plus longue, s'ouvre avec son frère Zooey, vingt-cinq ans, qui fait sa toilette. Bien que, plus jeune, il ait eu un penchant pour la théologie et qu'il soit encore intéressé par la philosophie, il s'est plutôt dirigé vers la comédie et semble y avoir un avenir prometteur. Sa mère Bessie vient le déranger et lui fait part de ses inquiétudes : ses choix de vie, le fait qu'il ressemble de plus en plus à ses frères (dont certains ont mal tourné), le fait qu'il ne soit toujours pas marié et sans enfants, mais surtout Franny (ramenée dans un état de crise émotionnelle, dépressive). Elle souhaite que son fils aille lui parler. Bessie se révèle un personnage assez matérialiste, superficiel, et sa famille plutôt troublée. Après plusieurs deuils, les repères ont disparu et chacun essaie de se rattacher à quelque chose, de trouver un sens à son existence. Quand Zooey réussit finalement à se libérer de sa mère, il va retrouver sa soeur. Les deux tiennent des propos assez houleux, ils commentent à leur façon « le chemin du pèlerin » mais aussi échangent sur la vie en général. À la fin de leur discussion, Franny connait un moment de pure clarté spirituelle. C'est le thème central de cette oeuvre. Je suppose que, à une époque où le christianisme commençait à ne plus répondre aux besoins des gens, les traditions orientales résonnaient comme une solution possible. Mysticisme, ésotérisme… Bien que ce sujet ne soit pas des plus simples pour un lecteur moderne, il est amené de telle façon que la nouvelle puisse se lire facilement. Bref, une lecture intéressante mais aussi un peu déstabilisante.
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Mon avis sur ce roman est plutôt mitigé... D'un côté, il confirme que j'aime l'écriture enlevée, très orale, très vive de Salinger, tout comme j'avais adoré l'Attrape-Coeur en partie pour ça (malgré le fait que je les ai lu traduits).
j'ai apprécié la partie Franny, les personnages, l'ambiguité de la situation; En revanche, j'ai passé mon temps à bailler dans la partie Zooey que j'ai trouvé longue, ennuyante et narcissique, nombriliste, comme vous voulez. Alors oui, Salinger décrit merveilleusement bien les attitudes des personnages, on se croirait d'ailleurs devant une pièce de théâtre. La scène dans la salle de bains où Zooey sort de la baignoire et se prépare devant la glace tout en discutant avec sa mère debout devant la porte, leur discussion, leurs attitudes, tout ça ne manque pas de brio, c'est un très beau passage. Mais toute la partie finale ( et même si le livre est menu, c'est long!) où Zooey fait un monologue de je ne sais pas combien de pages ne m'a vraiment pas intéressé. Je n'attendais qu'une chose, qu'il quitte la pièce comme il le promet plusieurs fois qu'on puisse se poser un instant dans le silence. J'étais soulagée de finir le livre et de pouvoir passer à un autre.
Je pense, pourtant, qu'à vingt ans, j'aurais adoré.
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Ce sont deux des nombreux "fragments" qui composent la fresque de Salinger sur la famille Glass, famille New-Yorkaise dont les sept enfants sont surdoués, et doivent se débattre à l'âge adulte avec leur savoir et leur intelligence, peu adaptés à la vie moderne. Si l'un des enfants est devenu un prêtre catholique, les aînés et les plus jeunes sont en recherche de spiritualité et se tournent vers les mystiques orientales. En proie au doute, le fils aîné, Seymour, (présent dans plusieurs autres nouvelles de Salinger) s'est suicidé.

"Franny", la première courte nouvelle de ce volume, nous montre la plus jeune des enfants Glass, écoeurée face à la superficialité du monde, et en particulier du milieu universitaire, se tournant vers la "prière à Jésus", un exercice spirituel issu d'un obscur texte russe.
Dans "Zooey", qui lui fait suite et qui occupe la majeure partie du livre, on assiste à l'anxiété impuissante de la mère de famille face à la crise existentielle de sa fille. La mère tente de convaincre Zooey, son fils, le plus proche en âge de Franny, de parler à sa soeur et de l'aider. Mais le mal être de Franny est profond, et il est largement partagé par son frère...

Quête spirituelle, sentiment d'être inadapté au monde à cause d'une trop grande intelligence (ou, plutôt, à cause de trop nombreuses remises en question rendues possible par cette intelligence), nostalgie de l'enfance, deuil du frère suicidé, pédantisme et bêtise du monde universitaire des années 50-60, tous ces thèmes sont présents dans ce portrait de ces frère et soeur unis bien au-delà de leurs disputes et de leurs différences.
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Salinger nous propose ici une jolie quête de spiritualité dans un monde un peu trop matérialiste avec son style particulier oscillant entre une sensibilité à fleur de peau et une certaine brutalité propres à ses héros.
Un bijou.
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Ce roman est composé de deux histoires, il y a celle de Franny assez courte et de l'autre celle de Zooey. Franny et Zooey sont frère et soeur issus d'une famille de sept enfants. L'histoire se situe à New York dans les années 50, Franny est étudiante en lettre à l'université, elle a vingt ans . Elle a un fiancé Lane. Elle découvre un livre édifiant "Le chemin d'un Pèlerin", écrit par un homme simple, un pèlerin qui s'essaie à mettre en pratique l'un des enseignements de Jésus lequel consiste à "prier toujours". Franny a pris " le Pélerin poursuit sa route" et la suite du "Le chemin d'un Pélerin" dans la chambre de ses frères Seymour et Buddy.
Franny est sous l'emprise de cette spirituelle. le pauvre Lane n'y comprend pas grand chose, il est plutôt perplexe face au discours de son amie. Franny mange rien, elle rejette en bloc la nourriture, à la place elle fume beaucoup. Il y a le passage sur le théâtre, jouer se montrer il question du paraître de l'ego. Ses parents sont des ex artistes de music hall, et leurs enfants ont participé à une émission de radio. Zooey, frère aîné de 5 ans de Franny, donc il a vingt-cinq ans. Il est acteur, jeune premier, il a commencé à l'âge de sept ans. Présentation du frère philosophe , il est comédien prometteur. Il se trouve dans la salle de bain, il est entrain de faire sa toilette, il est en discussion avec sa mère Bessie. Ils évoquent les problème de Franny, elle aurait des problèmes de dépression. Franny et Zooey ont reçu, de leurs deux frères les plus âgés, Seymour (suicidé) et Buddy, une éducation avec une sensibilité spirituelle. Franny traverse une crise avec des questionnement esoterico-religieux et fantômes de leurs ainés. Et, un de leur frère Wat est mort à la guerre. J'ai eu surtout le sentiment que l'auteur n'évoque pas la religion en tant que t-elle mais de secte avec un gourou, ce n'est pas la même chose. Je trouve de ce faite cela donne une tonalité étrange au livre, limite effrayante ! Sentiment que Salinger nous présente une famille qui a perdu des repères qui sont dépassés par leur vie qui est celle du chao. Ils ont besoin se rattacher à la religion pour donner un sens à leur vie. Livre vraiment étrange et je ne sais pas trop quoi en penser à part que je m'attendais absolument pas à lire un livre comme celui-ci. Livre lu l'année dernière, et j'avais mis mon billet de côté ne sachant pas trop comment présenter ce roman déstabilisant pour moi. C'est un livre assez étonnant !
Au tant pour l'Attrape coeur j'ai beaucoup de sympathie et d'attachement, alors qu'avec celui ci je suis très perplexe voir bousculé !

Lien : http://livresdemalice.blogsp..
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Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
"Tu ne parles que d'ego. Mais bon sang, le Christ lui-même aurait du mal à dire ce qu'est un ego et ce qu'il n'est pas. Nous sommes dans l'univers de Dieu, ma fille, pas dans le nôtre, et c'est lui qui décide en dernier ressort ce qu'est un ego. Et ton cher Epictète lui-même ? Ou ta chère Emily Dickinson ? Tu voudrais que ta chère Emily, chaque fois qu'elle veut écrire un poème, s'assoie et répète une prière jusqu'à ce que cette petite impulsion égoïste et méchante s'en aille pour de bon ? Bien sûr que non ! Mais tu aimerais bien que l'ego du professeur Tupper lui soit enlevé comme par enchantement. Ce n'est pas du tout la même chose, sans aucun doute. Mais ne pars donc pas en guerre comme ça contre l'ego en général. A mon avis, la plupart des choses qui vont de travers dans ce monde viennent de gens qui n'utilisent pas leur véritable ego. Prends ton Tupper, par exemple. D'après ce que tu dis de lui, je suis prêt à parier n'importe quoi que ce qu'il utilise et que tu appelles son ego n'est pas du tout ça, mais une autre faculté, bien plus basse, bien moins importante. Quand même, tu es allée assez longtemps à l'école pour être au courant, non ? Gratte un peu à la surface d'un instituteur incompétent, ou tout aussi bien d'un professeur d'université, et une fois sur deux, tu verras apparaître un excellent mécanicien de garage ou un maçon. Ce sont des personnes déplacées, tu vois. Prends un peu Le Sage, mon employeur, mon ami, ma Rose de Madison Avenue. Est-ce que tu crois que c'est son ego qui l'a fait entrer à la télévision ? Pas du tout ! il n'a plus d'ego, si jamais il en a eu un. Il est divisé en un certain nombre de violons d'Ingres. Il en a au moins trois dont je suis sûr, et tous les trois sont liés à l'énorme atelier qu'il a fait installer au sous-sol de sa maison pour dix mille dollars ! L'atelier est rempli d'outils et de vis et de Dieu sait quoi. Les gens qui se servent de leur ego, de leur ego véritable, n'ont pas de temps à consacrer à des violons d'Ingre
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Je me rappelle la cinquième fois que j'ai participé à l'émission de radio, j'ai doublé Walt quelquefois quand il jouait dans cette troupe... tu t'en souviens de cette troupe ? En tout cas, un soir, juste avant l'émission, je me suis mis à râler contre tout. Seymour m'avait dit de cirer mes chaussures, au moment où je sortais avec Waker. J'étais furieux. Je pensais que le public du studio était composé d'imbéciles, que le présentateur était un pauvre type, que les promoteurs publicitaires étaient une bande de cons, et je déclarai bien haut à Seymour que ça me ferait mal de cirer mes sales godasses pour ces types-là. J'ajoutais que, de toute façon, comme j'étais assis, personne ne pourrait voir mes godasses. Il me répondit de les cirer quand même. Il m'expliqua que je devais les cirer pour la Grosse Dame. Je n'avais absolument pas compris à qui il faisait allusion, mais, comme il avait pris son air de Seymour pour me dire ça, je lui obéis et je cirai mes chaussures. Il ne m'a jamais dit qui était cette Grosse Dame, mais par la suite, avant chaque émission, j'ai toujours ciré mes chaussures pour la Grosse Dame. Je l'ai fait pendant toutes les années, que nous avons figuré ensemble au programme, si tu t'en souviens. J'ai peut-être oublié de les cirer une ou deux fois, mais pas davantage. Et peu à peu, l'image de la Grosse Dame se précisa dans mon esprit. Je l'imaginai assise sous le porche de l'immeuble toute la journée, chassant les mouches, écoutant sa radio du matin jusqu'au soir, la faisant hurler le plus fort possible. J'imaginais qu'il faisait une chaleur torride et qu'elle avait sûrement un cancer et que... enfin, tu vois. En tout cas, j'avais l'impression de comprendre parfaitement pourquoi Seymour voulait que je cire mes chaussures. C'était compréhensible.
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Jésus était l'adepte suprême, bon Dieu, mais oui, l'adepte suprême envoyé en mission, une mission très importante. Ce n'était pas du tout un saint François, il n'avait pas le temps de rédiger quelques cantiques, de prêcher pour les petits oiseaux ni de faire aucune de ces petites choses si apitoyantes qui sont tellement chères au coeur de la petite Franny Glass. Je ne plaisante nullement, bon Dieu ! Comment peux-tu passer à côté de ça ? Si Dieu avait voulu choisir un type qui eût la personnalité si attirante de saint François pour faire son boulot dans le Nouveau Testament, rassure-toi, il l'aurait trouvé, il aurait pris saint François. Mais il a choisi le meilleur, le plus intransigeant, le plus aimant, le moins sentimental, le plus original des maîtres. Et je te jure que, si tu ne vois pas ça, tu passes à côté de la Prière. Cette Prière n'a qu'un but et un seul : rendre la personne qui la récite consciente du Christ. Elle ne crée nullement un lieu de rendez-vous privilégié, confortable, saint, où tu rencontrerais un personnage divin, adorable, gluant, qui te prendrait dans ses bras, te soulagerait du fardeau de tes devoirs et ferait disparaître à tout jamais tes sales Weltschmerzen et tes professeurs Tupper. Et si tu es assez intelligente pour te rendre compte de cela, et tu l'e, toi, bon Dieu, et que tu refuses l'évidence, tu fais un mauvais usage de cette Prière, tu t'en sers pour demander un monde plein de poupées et de saints et vide de Tuppers.
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Et sais-tu pourquoi tu n'aimais plus Jésus ? Je vais te le dire. Parce que, premièrement, tu n'approuvais pas qu'il soit entré dans la synagogue et qu'il ait jeté les tables et les idoles dans tous les coins. Tu disais que c'était très brutal et très inutile. Tu étais certaine que Salomon ou les prophètes n'auraient jamais fait ça. Et deuxièmement, tu n'approuvais pas ce qui était dit à lapage que tu regardais en entrant dans ma chambre : "Voyez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent ni ne recueillent en des greniers et votre Père céleste les nourrit !" Cela, tu l'acceptais, tu le trouvais beau et émouvant, mais quand Jésus dit juste après : "Ne valez-vous pas plus qu'eux ?", alors là la petite Franny ne marchait plus. C'est là que la jeune Franny laisse la Bible toute seule dans le froid et s'en va à grand pas vers le Bouddha qui ne fait pas de distribution et ne s'en prend pas aux jolis petits oiseaux du ciel. Hein, par exemple, toutes les oies et tous les poussins que nous avions près du Lac.
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A cet instant, Zooey, sans cesser de fixer le plafond, fit une grimace et un hochement de tête.
- Mais ce que je n'aime pas, et ce que ni Seymour ni Buddy n'auraient aimé, je crois, c'est la façon dont tu parles de ces gens-là. Je veux dire que tu ne te contentes pas de mépriser ce qu'ils représentent, mais que tu les méprises eux-même. C'est salement trop personnel ton histoire, Franny. Sans blague. Quand tu parles de ce Tupper, par exemple, tu as une lueur meurtrière dans les yeux. Hein, quand tu racontes qu'il va aux lavabos se décoiffer avant d'entrer en cours et tout le reste, il le fait sûrement, ça cadre trop bien avec tout ce que tu racontes de lui. Je ne dis pas le contraire. Mais ça ne te regarde pas du tout, ma fille. Ce qu'il fait à ses cheveux ne te regarde pas ! Si tu pensais que ses petites affectations étaient drôles, il n'y aurait pas de mal. Tu pourrais avoir aussi un peu de pitié pour lui en te disant qu'il ne se sent pas assez sûr de lui et qu'il veut se donner une petite auréole pathétique. Mais quand tu me racontes tout ça - écoute-moi, je ne rigole pas -, on dirait que sa sale tignasse est ton ennemie personnelle. Ce n'est pas bien et tu ne l'ignores pas. Si tu veux partir en guerre contre le Système, règle ton tir en fille intelligente, parce que c'est là qu'est l'ennemi, pas dans sa coiffure ou sa saloperie de cravate.
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J.D.SALINGER / L'ATTRAPE-COEURS / LA P'TITE LIBRAIRIE
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