J'espérais en avoir fini avec la série La Roue du Temps une fois ce tome achevé mais, désillusion, non, ce n'est toujours pas une fin, la saga continue et la suite n'a toujours pas été traduite en français… Me voici donc condamnée à attendre, une fois de plus, que les éditeurs français se mettent au travail…
Pour ce qui est du corps de ce tome, on renoue vraiment avec l'action, avec, rien de moins, une bataille et un mariage dans les cinquante premières pages. le sympathique Ogier Loial convole enfin (sans qu'on lui ait rien demandé ; comme tous les peuples humains, la culture ogière fait la part belle aux femmes et ce sont elles qui décident de tout). Un autre mariage clôt aussi le livre : celui, attendu également, de Matt avec Tuon, l'héritière des Seanchans, même si des événements pressants (notamment la guerre et la traque de la dame par ses compatriotes qui veulent la tuer afin de l'empêcher de régner) empêchent le couple de consommer leur union.
Un peu plus heureux, Perrin parvient à délivrer, enfin, son épouse Faile. A cette occasion, l'auteur tue sans état d'âme l'un des personnages secondaires présents depuis le plus longtemps dans la série, le jeune Aram. Sans état d'âme et sans s'y attarder non plus ; j'en suis restée bouche bée de stupéfaction et assez scandalisée. Dans la foulée, il en élimine un autre, un Aiel nommé Rolan qui avait soutenu Faile dans sa captivité depuis assez longtemps et que je trouvais prometteur ; en somme, puisqu'il ne servait plus à rien…
Elayne, quant à elle, après s'être fait enlever par des Aes Sedai de l'Ajah Noire (servantes du Ténébreux) est délivrée et dans la foulée parvient enfin à faire l'unanimité autour de sa candidature comme successeur au trône de l'Andor.
Tout énumérer serait fastidieux, vu la multiplicité des personnages. En résumé, disons simplement un tome animé, des personnages qu'on retrouve avec plaisir, une intrigue qui avance un peu plus rapidement ; mais une traduction toujours aussi pénible, des raccourcis scénaristiques assez aberrants et les clichés inhérents à cette série sur le mauvais caractère supposé des femmes.
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(critique pour le Poignard des rêves et le Prince des corbeaux)
Un tome relativement mouvementé. Des intrigues qui traînent en longueur depuis plusieurs livres trouvent enfin leur résolution, quoique pas toujours de façon satisfaisante, mais d'autres promettent de s'allonger encore... Vivement la tarmon gaidon ?
Je dois avouer que j'ai été souvent perdue dans ma lecture. J'avais lu le tome précédent il y a seulement quelques mois, mais il y a maintenant une telle quantité de personnages, certains avec des alias, que je m'y perds complètement, en dehors des personnages principaux tout devient un peu flou ..
Je voudrais aussi souligner le manque total de sérieux de Fleuve noir pour cette édition, les coquilles sont innombrables, personne n'a relu ce texte avant de le faire imprimer. Par ailleurs la traduction mz semble souvent poussive. Je vais continuer ma lecture en anglais, cela sera peut-être un point positif.
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Cette fois la grande baston démarre ! On pourrait appeler ce tome « deux mariages » et pleins d'enterrements car les batailles se succèdent. Rand massacre les engeances de l'ombre,Perrin trucide les Shaidos,Mat pulvérise des Seanchans,Elayne exécute Soeurs noires et opposants politiques .Un certain nombres de problèmes sont résolus mais d'autres apparaissent et on sent venir l'Armaggedon…
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Le cycle de la Roue du temps est un univers complexe où tout fini par se recouper autour des 3 ta'veren : Rand, Mat et Perrin.
Néanmoins, la lectrice que je suis commence à se lasser car l'histoire se traine en longueur.
Quand pourra-t-on enfin assister à la Tarmon Gai'don ?
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Quelle folie était-ce là? Cauthon se comportait comme un homme qui voit une flèche voler vers lui ,sachant qu'il n'a aucune chance de lui échapper.
-Ce foutu Matrim Cauthon est mon mari.C'est bien comme ça que vous dîtes?
Ce devait vraiment être un rêve dû à la fièvre.
Pleurez, vous le devez. Mais pleurez en route pour la Tarmon Gai’don.
Ce n'étaient jamais comme dans les conte, où tout se terminait toujours bien à la fin. La vie réelle était plus...cahotique.
La mort est plus légère qu'une plume, le devoir plus lourd qu'une montagne.
Ne pleure pas sur ce que tu ne peux pas changer.
La Roue du Temps - Bande-annonce officielle | Prime Video