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Jacques Bacalu (Traducteur)Jérôme Bodin (Traducteur)Béatrice Vierne (Traducteur)
EAN : 9782221055878
760 pages
Robert Laffont (24/03/1988)
4.24/5   114 notes
Résumé :
Sous une forme vivante, enlevée, très personnelle, Les Découvreurs raconte la plus grande épopée de l'homme : celle de sa quête pour découvrir le monde qui l'entoure. Daniel Boorstin s'écarte volontairement de la traditionnelle et fastidieuse énumération des batailles, des naissances d'empires et des grands règnes : avec lui, l'histoire de notre monde devient une féerie de découvertes et de commencements.

En chaque découverte d'importance, que ce soi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Véritable coup de coeur ! Malgré le nombre de pages (plus que 750 !) qui pourrait nous rendre prudent, je vous conseille au plus haut point de découvrir cet ouvrage qui retrace la découverte et ses découvreurs au cours de l'histoire et qui ont façonné notre monde à l'image actuelle. de manière rare dans le genre, l'auteur parcourt les champs possibles de la découverte en articulant cet ouvrage en quatre livres distincts eux-mêmes détaillés en de nombreuses parties :
- le temps : l'empire céleste, du temps solaire au temps de l'horloge, l'horloge missionnaire
- La terre et la mer : une géographie de l'imaginaire, les routes de l'orient, doubler le monde, la surprise américaine, la grand-route des mers
- La nature : voir l'invisible, l'intérieur du corps, la propagation de la science, le recensement de toute la création
- La société : l'élargissement des communautés de savoir, introduction au passé, l'étude du présent
Par gourmandise, je vous livre le quatrième de couverture rédigé Guy Schoeller qui tient ses promesses et transcrit parfaitement mon ressenti de lecture.
Quatrième de couverture
Sous une forme vivante, enlevée, très personnelle, Les Découvreurs raconte la plus grande épopée de l'homme : celle de sa quête pour découvrir le monde qui l'entoure. Daniel Boorstin s'écarte volontairement de la traditionnelle et fastidieuse énumération des batailles, des naissances d'empires et des grands règnes : avec lui, l'histoire de notre monde devient une féerie de découvertes et de commencements. En chaque découverte d'importance, que ce soit celle de l'Amérique par Christophe Colomb ou celle de la relativité par Einstein, il voit un épisode d'une biographie. Les héros de la saga qu'il nous raconte sont des hommes dotés d'une insatiable frénésie de connaissance et d'un courage exemplaire pour affronter l'inconnu. Daniel Boorstin nous fait découvrir sous un jour nouveau des noms familiers : Hérodote, Ptolémée, Marco Polo, Copernic, Newton, Marx, Freud, et ressuscite également quelques figures remarquables oubliées de l'histoire. Pour quelles raisons les Chinois n'ont-ils pas découvert l'Amérique ? Pourquoi les peuples ont-ils mis si longtemps à apprendre que la terre tourne autour du soleil ? Comment a débuté l'étude des sciences économiques ? Quand et pourquoi les peuples ont-ils commencé à fouiller la terre pour connaître le passé ? Telles sont quelques-unes des fascinantes questions auxquelles répond ce livre. L'histoire qu'il nous raconte est sans fin. Car, pour les découvreurs, " le monde entier est encore une Amérique. Et les mots terra incognita sont bien les plus prometteurs que l'on ait jamais écrits sur les cartes de la connaissance humaine "
Dans un souci de vulgarisation et avec de réelles qualités didactiques, ce livre nous permet de comprendre ces moments magiques et parfois diffus où une découverte modifie le monde mais aussi les porteurs souvent dépassés et victimes de ce maelstrom. Les découvreurs peut se lire aussi bien d'une traite ou par livres ou encore parties. Un index et des références dignes d'une encyclopédie permettent au lecteur de pouvoir approfondir certains sujets.
En conclusion, un régal!
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Les découvreurs/Daniel Boorstin
Daniel Boorstin est un écrivain américain né en 1914 et mort en 2004. Bibliothécaire à la bibliothèque du Congrès à Washington, il a écrit plusieurs ouvrages à type d'essai.
Ici il s'agit d'un essai historique où sont présentés une pléiade de personnages exceptionnels :Copernic, Einstein, Galilée, Colomb, Newton, Kepler, Marx, Freud, Marco Polo et bien d'autres.
Tous ont soulevé un coin du voile de l'inconnu et ont laissé leur nom à la postérité. Boorstin nous présente une histoire de la découverte du monde allant de l'Antiquité à nos jours dans un style vivant, fluide avec quelques pointes d'humour.
La première phrase de l'avertissement est à retenir : « Mon héros est l'homme qui découvre. »
J'ai lu et relu cet ouvrage depuis des années : il est devenu un livre de chevet.
J'ai particulièrement aimé le chapitre sur l'aventure Viking avec Erik le Rouge. Les viking qui abordèrent l'Amérique bien avant Colomb, sans carte ni compas vers l'an 1000.
Le chapitre sur l'invention de l'imprimerie par les Chinois est aussi très surprenant :
« Si les Chinois se lancèrent dans l'imprimerie, ce n'était pas dans le but de diffuser les connaissances, mais afin de garantir les bénéfices religieux ou magiques d'une reproduction fidèle des images et textes saints. »
Le chapitre sur les communautés vernaculaires est très intéressant et notamment sur l'origine des langues. On apprend ainsi que le premier texte écrit en langue française est constitué par « Les Serments de Strasbourg » et date de 842. Il s'agit d'un traité d'assistance mutuelle passé entre deux des petits fils de Charlemagne.
C'est François Ier, par l'ordonnance de Villers-Cotterêts en 1539, qui déclara le « francien », langue parlée à Paris, seule langue officielle du royaume.
Et Boorstin de nous expliquer que :
« le principal obstacle à la découverte de la forme de la Terre, des continents, et des océans n'aura pas été l'ignorance, mais l'illusion de savoir ».
Un livre captivant de bout en bout, fourmillant d'anecdotes. Un grand livre.
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Découvrir les découvreurs, cela pourrait être l'Amérique !
Une somme d'érudition qui mettra en perspective le hasard des évènements et la volonté des hommes. Acheté à sa sortie dans cette très agréable collection Bouquin, je ne saurais trop que vous conseillez sa lecture éclairante.
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Passionnante et passionnée que l'aventure de ces hommes qui inventèrent le monde. Qu'ils se nomment Einstein, Colomb, Copernic, Freud, Galilée ou Newton, nous nous retrouvons face à des personnalités à l'intelligence hors pair, la curiosité insatiable et la quête du savoir inextinguible. Par leur entremise et à la lueur de leurs connaissances, ils éclairent et nous font découvrir le monde qui nous entoure.
Cet ouvrage répond ainsi de manière vivante, pertinente et prolixe à nombre de questions historiques, chronologiques, naturalistes et sociétales, s'attardant intelligemment sur une multitude d'inventions majeures (horloge, boussole, télescope…) et de créations artistiques emblématiques dans des domaines aussi divers que l'architecture, la peinture, la sculpture, la musique ou la littérature.
Un livre au style personnel, fluide et enlevé qui nous conte avec humour l'histoire sans fin de l'homme et nous raconte des destins fabuleux et des figures exemplaires ancrés dans notre monde et dans notre histoire collective.
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Il est des livres qui peuvent vous accompagner toute une vie tant ils regorgent d'informations, "Les Découvreurs" sont de ceux là, insatiable découverte et voyage sans fin.
Un voyage auquel Daniel Boorstin nous invite, être au coté de tous ces hommes et ces femmes dont le but n'a été que de comprendre, d'analyser et découvrir ce que la nature que ce soit sur terre ou dans l'univers nous cache comme peut l'être le diamant enfoui au plus profond de la terre.
Le tour de force de l'auteur a été d'aborder des pans entiers de la connaissance humaine, il aurait pu se restreindre aux découvertes des terres et océans mais non il a révélé aussi les domaines les plus variés comme le temps, les corps célestes, notre propre corps, la flore, la faune, les sociétés humaines.
Daniel Boorstin a su par une écriture accessible, simple et remplie d'anecdotes, un voyage (des voyages) passionnant au cours de plus de 750 pages donc n'hésitez pas à picorer, y revenir encore et encore vous n'avez pas fini de le découvrir ce beau livre.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
[Citant André Vésale]

Voyant que le corps était sec et ne présentait aucune trace de pourriture ou d’humidité, je tirai parti de cette occasion inattendue et néanmoins bienvenue et, avec l’aide de Gemma, je grimpai au poteau et détachai le fémur de l’os iliaque. En tirant vigoureusement, les omoplates vinrent aussi, avec les bras et les mains ; il ne manquait que les doigts d’une main, les deux rotules et un pied. Après avoir subrepticement rapporté chez moi, en plusieurs voyages, les jambes et les bras –en laissant la tête et le tronc-, je fis en sorte de me trouver enfermé le soir hors de la ville, afin de pouvoir m’emparer du thorax qui était solidement attaché par une chaîne.
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Un peu partout, la Lune connote le mystère, le romanesque, le bizarre : le capricieux est déclaré "lunatique", le rêveur "dans la lune" (moonstruck) [...] Plus profond encore est le lien primordial entre la lune et la notion de mesure. Le mot anglais moon et ceux de la même famille dans les autres langues viennent de la racine me, qui signifie mesure (dans metron en grec, par exemple, ou dans meter et measure en anglais), et nous rappelle que l'astre nocturne a été le premier garde-temps universel.
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Il n'est pas d'expérience humaine plus dévastatrice que la perte de la conscience du jour et de la nuit. Nous avons tendance, au siècle de la lumière artificielle, à oublier ce qu'est réellement la nuit. La vie dans une cité moderne supprime la frontière entre lumière et obscurité.
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"Ne faites confiance à personne; cherchez vous même", telle a été la meilleure traduction de la formule latine "Nulli in verba", devise de la société royale de Londres.
La nouvelle manière d'aborder le champ de la connaissance était constituée par une forme nouvelle de l'expérience: l'expérimentation; parallèlement, tandis que l'ancien discours scientifique visait à donner une signification et une certitude, le nouveau vocabulaire se fondait sur une volonté de précision.
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Au IIIème siècle de notre ère, la semaine était de règle à travers tout l'Empire romain. Chacun des sept jours était dédié à l'une des planètes. Parmi les sept planètes, selon l'astronomie du temps, figuraient le Soleil et la Lune, mais pas la Terre. Elles gouvernaient les jours de la semaine dans l'ordre suivant : le Soleil, la Lune, Mars, Mercure, Jupiter, Vénus et Saturne.
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