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EAN : 9782259214469
198 pages
Plon (18/08/2011)
3.35/5   17 notes
Résumé :

Une jeune avocate, qui défend des entreprises accusées de licenciements abusifs, est brutalement rattrapée par ses rêves d'une enfance passée à Djibouti, le pays d'Arthur Rimbaud, d'Henri de Monfreid,des aventuriers et des pirates...Française, la narratrice a passé son enfance en Afrique, à Djibouti. Le pays d Arthur Rimbaud, de Monfreid, celui aussi des Afars, des pêcheurs, des bergers, de la mer et du vent. Plus tard, elle devient avocate à Paris, en d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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J'étais ravie de découvrir ce livre. Je l'avais repéré en librairie et quand Babélio l'a proposé dans sa Masse critique, j'ai aussitôt postulé et j'ai été agréablement surprise d'être choisie. Je ne m'attendais pas du tout à ce que j'ai lu, j'ai eu beaucoup de mal à écrire ce billet et à ne pas devenir trop virulente.
Une première chose m'a génée, un rien, un point de détails certes, mais qui pour moi en disait long : la narratrice se désigne comme un "avocat", et non comme une avocate. Je ne me considère pas comme une féministe forcenée, je ne comprends pas qu'elle revienne ainsi en arrière. Prise de distance, déjà, avec ce métier, ou avec sa féminité ?
L'héroïne subit une crise de la trentaine, un burn out comme on dit. Elle nous raconte en détails et sans une once de recul son malaise au palais de justice, qui fait suite à d'autres malaises, réguliers : son corps tirait la sonnette d'alarme, elle n'a pas su en tenir compte. Je dois dire que j'ai déjà envie de lancer quelques piques acerbes sur cette charmante jeune femme qui ne sait pas discerner une crise cardiaque, qui aurait lieu tous les deux jours, d'une crise de tachycardie. Tiens ! Je suis justement en train de le faire, signe que mon agacement n'est toujours pas retombé. Je n'ai garde d'oublier non plus ce qu'elle pense de ses "clients" ou de ses "adversaires", enveloppant tout le monde dans une même terminologie méprisante et répétitive.
Viennent ensuite la chute, la déchéance pour cette avocate "gratuite" comme aime à le répéter sa mère, qui s'exprime presque toujours en majuscule - sauf quand sa fille sera hospitalisée, il faut la ménager, la pauvre petite. C'est vraiment magnifique, ce bénévolat à une époque où tout se monnaie. Vraiment, j'en ai la larme à l'oeil, surtout quand je pense à tous ses jeunes avocats qui ont du mal à se constituer une clientèle et qui auraient bien du mal à exercer gratuitement. du coup, j'en oublie presque à vous dire en quoi consiste cette déchéance : elle est envoyée en CAP centre d'accueil psychiatrique. Elle inquiète maman et surtout, elle a déçue papa (soupirs de ma part). J'admire son sens du devoir et de l'abnégation : hospitalisé, elle a encore la force de s'inquiéter pour les siens. Merveilleux. Merveilleux surtout, la trentaine passée, de s'inquiéter encore de décevoir ses parents. Elle aime son père, elle l'admire, tant mieux. Ne devrait-elle pas plutôt accomplir ses rêves plutôt que ceux de son père ?
Ses rêves, justement, elle les a perdus de vue. Elle est écartelée littéralement entre ses aspirations d'enfance, le paradis perdu de l'enfance, là-bas, en Afrique, là où vécut Rimbaud et où Hugo Pratt passa, un jour et la réalité des palais de justice français. Elle a de la chance pourtant : contrairement aux sept autres patients de son étage, dont elle détaille avec complaisance, pour ne pas dire avec suffisance les pathologies, elle n'est pas folle, elle n'a même pas de traitement. Elle rencontre néanmoins un psy hors-norme, dont les pratiques sont pour le moins irréelles. Ses quatre jours lui seront profitables : elle sort, guérie. Merveilleux (oui, je sais, cela fait trois fois que je le dis). Double bonheur : papa lui offre de prendre en charge son séjour en Afrique aussi longtemps qu'elle le voudra (cinq mois, donc, tout frais payé - une avocat gratuite n'a pas d'économie, ou si peu). Ses pages m'ont paru les plus belles, bien qu'elles marquent un retour à la réalité : le pays de l'enfance n'existe plus, si tant est qu'il est réellement existé ailleurs que dans son regard d'enfant.
J'ai déserté le pays de l'enfance est ma plus grande déception de cette rentrée littéraire.
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L'histoire : La narratrice est avocate, parfois dans le droit du travail, et souvent, un peu gratuite.... Avant une audiance, elle suffoque d'angoisse et tombe dans les pommes. Pour elle, elle meurt, elle a l'habitude de mourir. En fait, elle fait le grand écart entre ses idéaux d'enfants, ses idées d'adultes et le monde tel qui l'est. Forcément, ça donne le vertige, surtout quandl'enfant courrait sur les cailloux chaud de Djibouti.

Ce livre est une autofiction.... Ce qui signifie que l'histoire est vraie, même si l'auteur, qui se met en scène, peut prendre toutes les latitudes possibles pour lui donner une dimension romanesque, quitte à maquiller, à exagérer ou à taire certains évènements.

Le fond est louable et le sujet nous affecte certainement tous un peu quelque part. Ce que nous étions enfants, ce que nous voulions devenir et ce que nous sommes. Entre ces états, il y a des trous plus ou moins béants chez chacun de nous. Donc ce sujet est assez universel. C'est plus la forme qui m'a moins convaincue. Cette alternance entre les temps. le présent où une assez belle écriture frôle parfois une crudité inutile. Dommage, car ce texte compte de nombreux passages magnifiques et pas mal de "phrases citations" à cocher dans la marge. le passé, tellement poétique qu'il m'a souvent échappé dépassé. Il décrit l'enfance de Sigolène à Djibouti... et finalement, il me reste assez peu d'images fortes et précises de cette époque, à part les machoires de requins que je visualise très bien.

Ensuite, il est souvent question de positionnement politique dans ce roman et cela m'a fatiguée car pour moi, le fond de la question n'est pas là et on s'éloigne du sujet. Peu importe que la gauche soit extrême ou à droite, Sigolène veut changer le monde et elle n'y parvient pas. Alors certes, cette partie sert surtout à évoquer l'influence paternelle dans la vie de l'auteur, de ce père ancien militant plutôt désenchanté et illuminé... La seule vérité, c'est le rêve... Ensuite, il y a la mère, qui parle en majuscule (un peu comme dans le roman de Sandrine Soimaud, Tu) et qui est si fière du métier de sa fille qui "TRAVAILLE TROP". Sigolène se plaint toujours qu'elle est en train de mourir, et cela m'a agacée. Sigolène est donc en burn out et atterrit quelques jours en unitée psychiatrique, où elle ne prendra aucun médicament. Elle dresse une galerie de portraits d'une poignée d'autres occupants du service, tous "dingues" d'une façon ou d'une autre. Ces portraits peuvent être touchants, je les ai trouvés plutôt caricaturaux et très résumés. Et de ces 4 jours en unité pyschiatriques, il ressort quantité de dialogues entre patients, dialogues qui semblent n'avoir ni queue ni tête (sens caché forcément, étant donné l'état psy) qui ne sont pas franchement agréables à lire ni même drôles. Les échanges Sigolène/psy m'ont même paru improbables donc peut enrichissant. le seul moment drôle est finalement trop pathétique pour me faire rire. Enfin, c'est pendant ces 4 jours en unité psy que l'auteur trouve "la solution à sa vie"...Et plutôt que ces délires entre patients, j'aurais préféré suivre son cheminement plus en profondeur. de même, mettre autant de temps pour une si simple réponse... Je ne sais pas, je trouve étrange que Sigolène attende d'avoir bien dépassé la trentaine pour retourner sur ses racines qui lui manquent depuis si longtemps.... Bref, il était temps ! Il était temps aussi que je partage de l'empathie avec cette jeune femme qui finalement ne m'a pas émue plus que cela alors qu'elle avait vraiment matière à le faire avec son sujet. C'est quand elle retourne à Djibouti que je me suis retrouvée plus en phase avec elle, quand elle réalise que les choses ont changé, que les cadres ne sont plus à leur place, qu'elle n'est pas de "là-bas" comme elle le pensait. Cette partie là m'aatteinte car je l'ai vécue, dans une autre dimension. Deux ans en Guadeloupe, un retour pour de mauvaise raison en métropole. Et des regrets, des regrets jusqu'à une marche arrière inévitable. Retour sous les tropiques.... Oui, les choses ont changé, les souvenirs sont toujours plus beaux que la réalité car seuls les souvenirs ne changent pas.

De très beaux passages, des vérités exaspérantes mais si bien dites sur notre système et le métier d'avocat, un sujet louable mais qui pour moi, à cause d'effet de genre littéraire, est un peu survolé. En fait, je pense que ce livre aurait gagné en émotion par une narration moins stylisée, plus linéaire. Un récit m'aurait sans doute plus touchée qu'une autofiction en fait. En attendant, cette lecture me laisse partagée...


Lien : http://cdcoeurs.over-blog.ne..
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Sigolène Vinson a déjà écrit deux bons romans avec Philippe Kleinmann : Bistouri Blues et Double Hélice, polars historiques ou polars d'action et de suspense. Avec j'ai déserté le pays de l'enfance elle nous présente un roman beaucoup plus personnel, à la fois court et foisonnant, un roman dont les thèmes s'entrecroisent, se mêlent et se conjuguent dans une grande élégance de style et une évidente subtilité dans la narration.

Sur la couverture du livre est bien inscrit le mot « roman », et le fait que celui-ci s'apparente au genre de l'autofiction n'est pas d'une grande importance. Après tout, un romancier, même s'il ne puise pas directement dans sa propre vie l'essentiel de sa matière romanesque – comme c'est le cas pour l'autofiction - marque toujours ses écrits de ses expériences diverses, de sa personnalité, de sa vision du monde, de ses rencontres. Dans ce domaine, tout est affaire de degré et de volonté affirmée d'exprimer clairement (ou non) son choix de romancier. Ici, l'auteur déplace le curseur vers sa vie passée et présente, ses souvenirs, ses obsessions, ses angoisses et ses projets. Elle en fait un « matériau littéraire » qui parvient, par la grâce de son écriture et l'habileté de sa construction, à toucher le lecteur, à le pousser vers une réflexion sur son rapport avec sa propre enfance, à le faire s'interroger sur ce qu'il a fait de sa vie, de ses rêves d'enfants, à l'amener à se pencher sur l'abîme qui s'est creusé entre celui qu'il voulait être et celui qu'il est devenu, celui qu'il croit être et celui que les autres voient.

Le premier thème, fortement exprimé, porte sur le rapport à l'enfance. La narratrice a passé celle-ci dans la Corne de l'Afrique, à Djibouti, un pays qu'elle a ensuite déserté et dont elle est restée orpheline. A la suite d'un malaise lié à la fois à des difficultés professionnelles et à un mal être suscité par la société dans laquelle elle vit, aux antipodes de celle qu'elle souhaiterait, elle ressent le besoin incoercible de laisser remonter dans sa mémoire les lieux et les personnages de son enfance. Ces souvenirs sont mêlés à l'expérience psychiatrique qui survient après son malaise où elle est envoyée dans un Centre d'accueil permanent (le Cap), ils reviennent par vague successives au fil de ses rencontres avec les pensionnaires, les soignants, parfois sa mère.

Le rapport au père – et indirectement à la politique- est l'autre thème abordé par le roman. Un père auquel elle voue une admiration évidente même si elle reste informulée explicitement. Un père dont les choix politiques passés (Mitterrand en 1981, puis la rupture avec le P.S. après le reniement des choix du programme commun de 1983) ont influencé son propre parcours en encrant ses convictions à la gauche de la gauche et en mettant au coeur de sa vie l'engagement politique et social. le thème est abordé avec délicatesse, en trompe-l'oeil. le père de la narratrice n'apparaît que rarement mais il est toujours présent dans ses choix de vie, ses pensées, les difficultés qu'elle rencontre alors que, avocate, elle a choisi le droit du travail pour pouvoir défendre les salariés et se mettre ainsi en accord avec ses convictions politiques anticapitalistes. Elle vit mal les contradictions qui apparaissent dans l'exercice de son travail entre son désir de défendre les salariés et certaines des affaires dont elle est chargée par ses patrons. Puisqu'il faut bien manger, elle défend parfois des employeurs, et tente dans ce cas de se « racheter par ailleurs ». Ces contradictions entre son travail et ses choix de vie fondamentaux ne sont pas faciles à vivre. Sont-ils à l'origine du malaise qui l'a conduit en psychiatrie ? Y a-t-il une autre cause liée à l'enfance et ce qu'elle peut vivre comme un reniement de celle-ci ? A Djibouti, aux pécheurs de Goddoria si longtemps oubliés, aux multiples détails qui ont forgé son imaginaire de petite fille ? Là se situe le coeur du roman, son objet et la quête de la narratrice, une quête qu'elle tente de résoudre en retournant au pays de son enfance, Djibouti.

Raccrocher cette histoire si personnelle à des thèmes universels, pouvant toucher tous les lecteurs, était un défi difficile à relever. Sigolène Vinson y parvient de façon magistrale, en laissant palpiter ses douleurs, ses rêves, ses joies et ses souvenirs enfouis, en parvenant à les faire nôtres à travers son écriture incisive, poétique et drue, en allant chercher sa vérité au plus près de ses mots, de ses descriptions, de ses réflexions. Elle nous prouve, à travers ce court roman et la petite musique lancinante de ses phrases, qu'une véritable romancière est née, capable de faire se rejoindre le particulier et l'universel dans un carrousel incessant et poignant qui mêle souvenirs et projets, rencontres et regrets, colères et tristesses.

Un grand roman, qui devrait marquer la rentrée littéraire, une grande voix à découvrir !
Cette critique peut être lue sur mon blog (collectif "un polar"), à cette adresse :

Lien : http://unpolar.hautetfort.co..
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J'ai déserté le pays de mon enfance nous rappelle l'importance de nos racines pour mener une vie équilibrée.
Après avoir "craqué" lors d'une audience,cette avocate fait un petit séjour en hôpital psychiatrique ,ce qui lui ouvre d'autres horizons.Son père lui paye un retour aux sources dans le pays de son enfance à Djibouti.
bien que retrouvant la maison d'Arthur Rimbaud,elle n'y retrouve pas exactement son enfance car le temps a passé et elle est revenue de son séjour en l'ayant compris et accepté.Apaisée ....peut être?
j'ai eu du plaisir a lire ce livre.
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Ce superbe titre résume bien la vie de cette femme, une adulte de 30 ans qui a gardé les pieds dans son enfance passée en Afrique, et qui se laisse submerger par une nostalgie issue de souvenirs idéalisés qui l'empêche d'avancer, prisonnière d'un "va et vient incessant entre la France et Djibouti, entre la vie d'adulte et l'enfance." (source)
J'ai déserté le pays de l'enfance est le récit d'une jeune avocate au barreau de Paris, spécialisée dans le droit du travail. À elle de défendre aux Prud'hommes les entreprises qui licencient à tort.
Une "mission" d'adulte à mille lieux de ses idéaux et rêves d'enfant en Afrique. Ce pays de l'enfance qu'elle a déserté, au propre comme au figuré.

Précisons de suite que ce roman ne se réclame pas autobiographique. Sigolène Vinson emploie le terme d'"autofiction". La différence, qui doit tenir à quelques libertés romanesques, est subtile, puisqu'elle dit "je" et que ce "je" porte les mêmes initiales qu'elle.
Sigolène a grandi à Djibouti, un petit pays de la corne de l'Afrique. À l'âge de 12 ans, en 1987, elle est rentrée en France avec sa famille, quittant un pays de liberté, aux couleurs et senteurs puissantes.
Bercée d'idéologies socialistes (un grand-père collaborateur de Mendès-France, un père également proche du PS, qui a été beaucoup déçu), elle rêvait de défendre la veuve, l'orphelin, et l'opprimé, de changer le monde.
Alors faute plaider du mauvais côté de la barrière, pour compenser, elle se fait aussi avocat gratuit pour les petits.

Un jour, alors qu'elle se rend à une audience au Prud'hommes qu'elle redoute, elle est prise d'une très forte crise d'angoisse, une de celles, mais en plus fortes, dont elle nous dit avoir tous les jours, quand elle doit prendre le métro et qu'elle a l'impression de mourir un petit peu à chaque fois.

Elle croit vraiment mourir et devant ses incohérences, elle est dirigée vers un CAP, un centre d'accueil permanent, celui du 10ème arrondissement. Ce n'est ni plus ni moins qu'un hôpital psychiatrique.
Sa mère n'est qu'à moitié étonnée, elle qui passe son temps à lui répéter en lettres majuscules (dans le texte) qu'elle travaille trop.
Pour son père, c'est la honte, la désillusion, l'échec flagrant. Sa fille ne rêve plus.
"Tu ne rêves plus. Si tu donnais encore une chance à l'imaginaire, tu ne serais pas là. Tu me déçois." (p. 52)

Elle va passer 4 jours dans ce centre, en compagnie d'autres patients, atteints de pathologie vraisemblablement plus "sérieuses", qui ne la considèrent d'ailleurs pas comme une vraie malade puisqu'on ne lui a prescrit aucun traitement, si ce n'est de manger et de dormir. 4 jours d'échanges avec eux, et avec un psy, quand même, dont une discussion avec un certain Damien, dont le bon sens et le réalisme contribueront à lui ouvrir les yeux et à, enfin, laisser mourir l'enfant qu'elle a été.

critique complète sur mon blog, merci
Lien : http://linecesurinternet.blo..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
" est ce que le monde est tout blanc ou tout noir? C'est quoi le tout noir?"
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Si, comme les éléphants, les poètes avaient des cimetières, ce serait ici.
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