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Héloïse Esquié (Traducteur)
EAN : 9782749120737
336 pages
Le Cherche midi (18/08/2011)
3.44/5   36 notes
Résumé :

Après des années de lutte contre l'envahisseur, la menace des Aliens semble enfin n'être plus qu'un mauvais souvenir pour les humains. Du passé. Jusqu'au jour où l'extermination de douze scientifiques en poste avancé sur la planète C-3 L/M laisse à penser que les créatures sont de retour. Une des compagnies en charge de l'exploitation de C-3 L/M décide alors de réveiller Anders Kramm. Plongé depu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Lorsque j'ai acheté ce roman, je ne savais absolument pas quel en était le sujet.
J'étais bien décidée à lire tous les romans de Brian Evenson, sans me préoccuper de l'histoire, du thème ou du genre.
Avec un titre comme Alien : No exit, je pensais à une éventuelle métaphore de son vécu lorsqu'il a été excommunié de la secte mormone. Je n'avais pas du tout associé le mot « Alien » à extraterrestre et ma rencontre avec ses récits, touchait mes réflexions métaphysiques et philosophiques…
Alors, j'ai été très très très surprise de découvrir que c'était une sorte de Spin-off de l'univers d'Alien. Oui oui les films Alien.

Pour commencer : Brian Evenson maîtrise son sujet à la perfection. Ma condition de fan et de puriste (voir d'enc… de mouches comme dirait certains) rendait mes exigences très éminentes. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il m'a fallu du temps, pour me décider à le lire, de peur d'être terriblement déçue. Alors, j'ai été ravie de constater que tout y est respecté : tant dans l'ambiance SF horrifique, que dans l'action et avec tout le vocabulaire attendu.

***

Kramm est un ex-mercenaire, hautement entraîné pour vaincre les Xénomorphes pour la solde de Weyland-Yutani. Mais attention, comme Weyland-Yutani a des propensions à utiliser les xénomorphes à des fins lucratifs personnels, ses xénomorphes ne sont à vaincre une fois que la menace est trop avancée pour continuer. Un jour, il y perd toute sa famille, donne sa démission et décide de ne plus exister. le suicide étant trop difficile, il se fait cryogéniser pour une durée indéterminée.
30 ans plus tard, il est réveillé pour une mission particulière en tant qu'expert neutre, pour Planetus Company, une filiale en concurrence avec Weyland pour coloniser les planètes. 7 scientifiques sont retrouvés morts : des chestbursters semblent être sortis de six ingénieurs travaillant pour Weyland-Yutani. Et l'androïde collaborateur a été complètement écrabouillé. Mais, l'extermination bien trop minutieuse, ne correspond pas à une attaque de facehuggers selon Kramm… Et ce n'est pas la seule chose qui rend l'expert sceptique : pas de trace de mue, ni d'oeufs, ni de xénomorphes… Que se passe-t-il sur la planète C-3 L/M où deux compagnies cohabitent pour y développer des colonies ? Kramm trouve que ça pue. Que ça pue grave même…
Ce qui nous amène à une lecture pleine de suspenses.

***

Dans la catégorie, qui est le monstre ? Nous avons un bon exemple de l'Ennemi au sein d'une même espèce. Car si Weyland-Yutani ne regorgeaient pas d'hommes fous, férus d'expérience douteuse à des fins lucratifs et de rentabilité, les aliens ne pouvant pas se reproduire sans un hôte humain, l'extinction de la race se serait probablement faite toute seule au bout de plusieurs siècles. Mais voilà, si les monstres existent, c'est bien parce que d'autres monstres les exploitent. « Aussi mauvaises soient les créatures, je dois me rappeler que ce piège mortel est le fait d'esprits humains, un enfer humain peuplé des cauchemars qui envahissent le sommeil de la raison. » Dans les films, ils seront représentés sous forme androïde ou humaine (Ash, Burke, Michaël Weyland, David…) mais ils représentent à chaque fois une société belle et bien humaine : Weyland-Yutani.
Dans le roman de Brian Evenson, on aura affaire à un type absolument ignoble, vous savez, une sorte de banquier en costard hors de prix, bien coiffé et manucuré, qui pour de l'argent vendrait toute sa famille. Ce qui rend ce récit terrifiant, fidèle à la franchise.
No exit dit le titre, pas d'issue pour se sortir de l'Enfer, surtout lorsque la compagnie du diable possède une grande partie de la Galaxie…

***

Quelques notes personnelles : les scientifiques du terraformeur tués seront sept comme dans le Nostromo et les héros seront sept également. On peut supposer que nous sommes bien après 2420 (après Alien 4) car Weyland-Yutani a poursuivi ses expériences depuis LV-426 et qu'elle a pu au cours des siècles conquérir différentes planètes après avoir perdu leurs chances avec les gènes d'Ellen Ripley, et fabriquer le neutralisateur d'acide Alien pour faciliter les missions, fabriquer des collecteurs d'oeufs d'Aliens, etc… Et aussi car le Xénomorphe est une menace connue (alors que dans toute la saga, à part Ellen que personne ne croit, les autres ont vent du phénomène que lorsqu'ils en sont confrontés).
Brian Evenson me surprend énormément, tandis que je connaissais de lui, des romans de SF philosophique et métaphysique (immobilité et L'Antre), des thrillers horrifiques (La Confrérie des Mutilés, Baby Leg, Père des Mensonges), il nous offre ici un roman de divertissement mélangeant suspense, horreur, Space-Opera et action stéroïdé (mention spéciale pour le personnage Bodybuildé Bjorn, qui avec son accent, me fera penser à Colossus de Marvel ou à Schwarzenegger).
Pour le reste, je vous laisse soin de découvrir ce roman qui plaira forcément aux amateurs de la saga Alien.

***
Y'a-t-il des traces de Brian Evenson dans ce récit ?
Oh oui mais elles sont subtiles : tout d'abord, les amputations, certes indispensables dans ce type de roman, mais on reconnaît quand même son style et surtout quand on aborde le "c'est pas grave, on les remplacera." Nous voyons également quelques bribes d'absurdités surréalistes comme il aime si bien transmettre : le personnage de Bjorn, casi immortel, par exemple ou la planète meurtrière qui s'appelle Soulages. Ensuite, nous les voyons à travers le cauchemar, est-ce que c'est réel ou dans l'imaginaire d'un homme meurtri cryogénisé?… Et lorsqu'on lui demande, pourquoi ne s'est-il pas suicidé ? Et qu'il répond, qu'il avait peur du cauchemar d'après, de l'Enfer? Ah oui le voilà Brian Evenson, choisir entre un cauchemar et un autre, une réalité horrible ou une imagination terrifiante? Pas de sortie possible vers un sommeil tranquille... No exit.
Nous pouvons également voir les traces de Brian Evenson à travers la place de l'être humain dans cet Enfer… L'humain contre l'humain qui utilise des armes. Parfois elles sont techniques, mais parfois elles sont organiques et monstrueusement vivantes...
Donc quelques questions philosophiques éparses qui montrent la patte de l'auteur même si ce n'est pas le fondement du récit…
A moins que si en fait...
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Je n'avais pas une irrépressible envie de refaire une balade dans l'univers d'alien ( c'est plus le contraire ... ) ,mais j'ai fortuitement pris connaissance de critiques élogieuses sur l'auteur dans des journaux qui ne sont pas connu pour déborder d'éloges pour la science-fiction de façon général ( Le Monde …).
Alors je l'ai lu et c'est incontestablement un « page turner « .

Le style est parfaitement au point et les personnages sont d'une densité à couper au couteau !
Il y a par exemple une sorte de dandy sadique et très mondain qui est époustouflant de finesse et de présence .
C'est un thriller d'espionnage et d'horreur avec beaucoup de suspens bien inséré dans une intrigue bien structurée , subtile et finement pensée , assez piégeant comme texte, en fait .
Le roman est très prenant , le narrateur est habile et les dialogues sont solides et quelquefois teintés d'un humour basique assez posé et mesuré .

On est loin des clichés et c'est assez rassurant car personnellement je n'ai pas beaucoup exploré l'univers d'alien ( qui est sous licence ) en raison de deux romans médiocres qui m'ont découragé. Cependant les novélisations des films stricto sensu sont vraiment bonnes ...

Quand les personnages sont confrontés à la bestiole , le roman prend tout de même des accents assez typés « univers d'alien « , mais ce ne sont pas des clichés pour autant.
Néanmoins , c'est vrai que l'univers est relativement calibré du fait de la dynamique licence qui induit des contraintes assez normées et exigeantes et leur cadre normatif est tout à fait perceptible dans la structure du roman ( typologie des personnages , cadre environnemental et institutionnel ... ) .
Un excellent thriller d'espionnage aux accents survivalistes pour une partie de l'histoire.

Très réussi au final et un excellent moment dans cet univers en compagnie de mots bien assemblés et tout à fait percutants !
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L'introduction qui ajoutait au côté horrifique de la saga "Alien" une narration hard boiled était de bon augure. Mais la 1ère partie techno thriller s'avère finalement assez plan plan (des intrigues mégacorporatistes dont on ne comprend pas vraiment les tenants et aboutissants, avec des personnages pas toujours facilement identifiables car trop rapidement survolés et quelques incohérences des familles également). Ensuite survient le twist et les homines crevarices, appelés par certains « créateurs de richesses » et par d'autres « premiers de cordée », prennent le pouvoir. Débute alors un survival plaisant car rondement mené : pour s'échapper d'un point A de moins en moins sûr pour ne pas dire de plus en plus dangereux, les 7 survivants confrontés aux thématiques survivalistes habituelles (comme l'euthanasie des infectés, la récupération de ceux qui ne le sont pas, ou encore que faire des blessés…) doivent traverser une zone B infestée d'aliens pour rejoindre un vaisseau en état de marche au point C. Dommage que la fin ouverte soit un peu facile voire un peu fumiste.

Tous les passages obligés de la saga sont là : le réveil de stase, la présentation des personnages et des enjeux à la cantine, le briefing de mission, le cadre sup sociopathe prêt à tout et au reste, la Weyland-Yutani qui ne pense qu'aux moyens de faire plus de pognon, le bestiaire habituel d'un côté (oeufs, facehuggers, chestbursters, drones, reine…), et les individus avec le mot victime tatoué sur le front d'un autre côté (l'androïde caché qui révèle son identité, les troufions spatiaux, la tête, les jambes, le geek et la pouffe qui n'arrête pas de crier « quelle chose affreuse, c'est abominable, c'est abominable. Quelle horreur on va tous mourir ! »). Et bien sûr le huis clos, les passages bouchés par le creep, la traversée du nid, les créatures planquées dans le noir et les pourritures en costards-cravates ou en blouse blanche derrière un écran… Bref le cahier des charges est bien rempli !


Sauf que cela ne fonctionne qu'à moitié pour 3 raisons :
– le mythe de la créature et la thématique du viol sont quasiment démystifiés (tout le monde est au courant de leur existence, donc aucune peur face à l'inconnu, tout le monde n'hésite pas à recours au simple flingue pour dézinguer les créature, tout le monde est équipé de neutralisateurs d'acide dont les réserves semblent inépuisables)
– les Kramm, Frances, Bjorn, Jolena, Kelly, Duncan, Gavin, auraient pu être réussis si on avait pris la peine de bien les camper avant de les confronter aux horreurs humaines et aliens, car là grosso modo comme dans un mauvais slasher on zoom sur eux juste quelques instants avant qu'ils ne crèvent salement
– force est de constater que c'est quand même écrit et / ou traduit par-dessus la jambe…

Bref niveau qualité et efficacité on est plus près d'"Alien versus Predator" que la saga cinématographique d'origine. Un honnête novélisation qui remplit honnêtement son office : c'est vite lu et vite oublié et c'est très bien ainsi. Avis aux easy readers bien avertis qui ici ne devraient pas trop perdre leur temps.
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Avant tout, je pense qu'il convient de préciser que ce roman ne peut, à mon avis, être réellement apprécié que par les fans de la franchise Alien. Franchise dont toutes les productions ne sont d'ailleurs clairement pas du même niveau. Autant les deux premiers volets sont un must en la matière, autant les deux suivants et en particulier le 4ème volet sont des navets de première catégorie.

Avec ce roman Alien : No Exit, on se retrouve un peu dans l'ambiance du 2ème volet cinématographique, sur une planète exploitée par une importante multinationale et ou un certains nombre de chercheurs sont retrouvés morts, apparemment à la suite d'une contamination Alien.

Un ancien expert en la matière est extrait de son sommeil cryogénique afin d'enquêter sur ces mystérieux décès.

Il faudra attendre la deuxième moitié du roman pour être complètement immergé dans l'ambiance irremplaçable d'Alien ou un groupe d'êtres humains se retrouve piégé et pris en chasse par ces tueurs sanguinaires, en quête de corps humains qu'ils utilisent comme « mère porteuse » afin de reproduire leur espèce.

Un livre sans grande ambition, pas franchement original et ce n'est clairement pas de la grande littérature mais en revanche, pour les amateurs du genre, un bon page turner, angoissant à souhait, très dynamique et qui vous fera passer un bon moment de détente.
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Alien : no exitBrian Evenson

Alors que la menace Alien paraissait n'être qu'un lointain cauchemar, voilà que douze scientifiques en poste sur la planète C-3/LM sont retrouvés assassinés et tout laisse à penser qu'il s'agit d'une nouvelle attaque des redoutables créatures. Anders Kramm, l'un des chasseurs d'Aliens les plus célèbres de sa génération, est alors aussitôt envoyé sur place pour en savoir plus. Après avoir passé ses trente dernières années plongé dans un sommeil cryogénique, notre héros va devoir à nouveau affronter ses vieux démons tout en se rendant compte que l'affaire dont il est chargé est en vérité bien plus complexe qu'elle n'y paraît. En effet, si les victimes présentent une béance au niveau de la poitrine caractéristique des chestburster, ces aliens en gestation qui, une fois arrivés à maturité, s'extirpent de leur hôte humain en leur perforant le thorax, l'alignement trop parfait des corps et les éclaboussures de sang étonnement régulières qui maculent les murs alentours ne correspondent point au modus operandi des Aliens. Kramm aurait-il ainsi affaire à une nouvelle espèce qui aurait évolué ? A moins que cette attaque de xénomorphes ne soit en réalité qu'un prétexte pour dissimuler ce qui ressemble de plus en plus à des meurtres ? Mais qui serait capable d'une chose pareille et dans quel but le ferait-il ? Kramm s'apprête à découvrir une vérité qui lui fera très vite regretter d'avoir été réveillé. La réalité est effectivement souvent bien plus sombre que le plus noir des cauchemars…

Quand l'auteur de la Confrérie des mutilés s'attaque au mythe d'Alien, c'est davantage pour chercher à nous divertir que pour nous offrir un roman ambitieux et audacieux comme il sait pourtant les écrire. C'est donc quelque peu fébriles et non sans un certain scepticisme que nous parcourons les premières pages du roman où est planté un décor que les amateurs de la saga connaissent sur le bout des doigts. L'absence de nouveauté et l'inexistence du style nous font d'ores et déjà regretter l'achat de ce livre qui s'annonce comme une énième et médiocre exploitation du monde fantastique auquel Dan O'Bannon et Ridley Scott donnèrent naissance sur grand écran en 1979. Mais une fois les premiers chapitres achevés et en dépit du manque cruel d'originalité, la magie opère et nous voilà irrésistiblement embarqués dans l'histoire grâce à l'une des clefs de voûte du roman : l'intrigue. Une intrigue simple, dépourvue de fioritures mais efficace car plaquée sur ce que les films nous ont auparavant donné à voir. le rythme de l'action est haletant et va crescendo grâce à un procédé habile de l'auteur. En effet, au beau milieu du roman, le cours de l'histoire prend une nouvelle direction sous l'effet d'un nouvel évènement perturbateur qui conduira dès lors Kramm vers une autre planète qu'il ne connait que trop bien pour y avoir perdu sa femme et sa fille. Mais ce qu'il ignore, c'est que cette planète, baptisée Soulages, abrite désormais une ferme d'élevage alien. On retrouve donc l'archétype du personnage tragique par excellence. Ayant préalablement survécu aux monstrueux prédateurs, Anders Kramm semble condamné à les affronter encore et toujours, tout comme Ellen Ripley, l'héroïne des films, dont il n'est qu'une pâle copie masculine. Les personnages secondaires quant à eux remplissent leur rôle très conventionnel d'adjuvants et d'opposants. Face au méchant Charles Braley qui travaille pour le compte de la société Weyland-Yutani, la délicieuse et intrépide Frances Stauff, représentante officielle de la société rivale Planetus et future partenaire féminine de notre héros, aussi bien sur le champ de bataille que dans le domaine sentimental. Et pour ne pas trahir l'esprit de la saga (à moins que ce ne soit pour ne point s'efforcer de créer), on retrouve le bon vieil androïde dont l'entourage ignorait la véritable nature, tel Ash dans Alien le 8° passager, ou encore le couple de braves guerriers qui seront séparés à jamais dans leur lutte acharnée contre l'ennemi.

Malgré cette vaste récupération de tous les ingrédients qui ont contribué au succès de la tétralogie, ce roman de Brian Evenson n'en reste pas moins agréable à lire, grâce notamment, au style employé. L'écriture blanche et impersonnelle ne donne finalement pas au récit cet effet de monotonie tant redouté. Au contraire, elle sert l'action avec une efficacité certaine en lui imprimant une dynamique supplémentaire et en conférant plus généralement au roman un style très visuel et quasi cinématographique. Même si l'on peut reprocher à ce roman sa perspective tout à fait commerciale, c'est en fin de compte avec un plaisir non dissimulé que nous nous replongeons dans cet univers angoissant sans parvenir à nous lasser de contempler l'Alien enfanté par H.R Giger qui reste assurément l'une des plus terrifiantes et fascinantes créatures qu'il nous ait jamais été donnée de voir dans toute l'histoire du cinéma. Si les amateurs de Brian Evenson pourraient être déçus par cette oeuvre dont la qualité littéraire est plus que contestable, les fans de la saga, quant à eux, seront comblés par ce roman aux puissantes allures de scénario qui, trente ans après la projection du premier opus signé Ridley Scott, témoigne, encore à l'heure actuelle de la vivacité du mythe qui s'est forgé autour d'Alien.


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critiques presse (1)
SciFiUniverse
22 août 2011
Un roman divertissant, qui va plus particulièrement intéresser les fans de l'univers imaginé par Ridley Scott et le regretté Dan O'Bannon.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
L'acier des murs était caché en grande partie par les sécrétions glissantes et humides que Kramm avait vues si souvent déjà, qui indiquaient les débuts d'une ruche alien. La surface en était irrégulière et tortueuse, comme celle d'un cauchemar en gestation : les formes sinueuses et noueuses suggéraient des organismes commençant à peine à se dissoudre ou peut-être à peine à se fendre. Une obscurité sans couleur, une couleur sans forme, une forme sans corps.
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Quel effet cela peut-il bien faire, pensa Kramm, de savoir qu'on va mourir mais de ne pouvoir rien y faire ? Quel effet cela peut-il bien faire d'être pris au piège dans son propre corps? Cela doit être terrible, se dit-il. Peut-être même encore pire que de combattre des créatures que l'on ne peut pas voir dans l'obscurité.
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Vous savez ce que c'est d'être curieux, monsieur Kramm? De vouloir savoir quelque chose à tout prix? C'est un sentiment terrible, une espèce de mort lente. Ca vous ronge de l'intérieur. Bien vite, vous ne pensez plus qu'à ça. Si vous n'y faites pas attention, vous en arrivez à un point où vous donneriez pour ainsi dire n'importe quoi pour savoir.
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Dans tous les domaines, il y a une manière douce et une manière forte de faire les choses. En règle générale, nous préférons opter pour la manière pour la manière douce. Les profits sont élevés, il n’y a pas de blessés, ou presque, et tout le monde, plus ou moins, est content. Même ceux qui ne sont pas contents se font une raison. Mais une fois de temps en temps, nous somme obligés d’employer la manière forte. Soit il n’y a pas suffisamment de profit à repartir pour faire fonctionner la manière douce, soit nos concurrents se croient en avance sur nous, soit les lois sont telles que nous nous sentons limités par elles. […] Parfois encore, il y encore une autre manière. Ce n’est pas la manière douce et ce n’est pas la manière forte, c’est une manière que 99% des gens n’envisagerait même pas comme une possibilité : c’est en partie ce qui fait sa beauté et sa grandeur. C’est une manière de dominer vos concurrents de la tête et des épaules sans même qu’ils ne s’en aperçoivent.
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On ne parle pas d'Aliens, ici, mais d'humains. Les Aliens opèrent toujours d'une manière à peu près prévisible. Les humains, c'est rarement le cas.
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Videos de Brian Evenson (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Brian Evenson
À l'occasion de la 33ème édition du festival "Étonnants Voyageurs" à Saint-Malo, Brian Evenson vous présente son ouvrage "immobilité" aux éditions Rivages.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2678777/brian-evenson-immobilite
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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