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Chroniques de San Francisco tome 4 sur 9

Pascal Loubet (Traducteur)
EAN : 9782264029928
384 pages
10-18 (18/01/2001)
4/5   953 notes
Résumé :
Début des années quatre-vingt, Reagan dirige l'Amérique, hésitant entre conservatisme pur et dur et saut en avant technologique. Les Yuppies dopés sont des acharnés du travail, les gays californiens sont à la pointe du combat pour l'évolution des mœurs et des mentalités et le sida commence à frapper les corps et les esprits. C'est ce moment que choisit la reine Elisabeth II pour effectuer sa première visite à San Francisco. Un symbole à elle seule, la reine d'Anglet... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (39) Voir plus Ajouter une critique
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Challenge ABC 2016-2017
Si vous êtes du genre à détester les fêtes de fin d'année parce que vous avez du mal à vous plonger d'un claquement de doigt dans la bonne humeur et la convivialité ambiantes et forcées (selon vous) ; si vous galérez entre les huîtres (si au moins il y avait des perles à l'intérieur), la farce de la dinde (cette blague), les idées de cadeau pour tonton Raoul, les histoires « drôles » du cousin Jean-Albert et les mètres de ruban doré censés onduler délicatement mais que vous parvenez systématiquement à rendre aussi rigides qu'une nappe amidonnée, arrêtez tout et plongez dans les Chroniques de San Francisco. Surmontez une éventuelle brève réticence initiale devant le flot de personnages et d'aventures entremêlées, et je suis certaine que votre vraie bonne humeur vous reviendra aussi spontanément qu'un éclat de rire d'enfant.
Car, pour ce quatrième volume, A. Maupin n'a pas lésiné sur les moyens et a fait venir à San Francisco la Reine d'Angleterre elle-même. L'occasion pour l'un des sujets de Sa Majesté de déserter la Marine royale, de procéder à un échange d'appartements avec Michael et de faire connaissance (et plus si affinités), voire de procéder à un autre type d'échange avec le couple Mary Ann – Brian, mariés et pressés d'être parents (enfin, peut-être pas autant tous les deux, mais que ne ferait-on par amour...). Et donc, pendant que Michael traverse l'Atlantique pour s'éloigner de sa tristesse et qu'à défaut de retrouver les souvenirs de sa jeunesse londonienne, il retrouve la trace de Mona, Mary Ann louvoie dangereusement entre ses plans de carrière et de maternité, sous le regard plein de sagesse cannabisée de Mme Madrigal.
Pas très net, tout cela, mais toujours aussi jouissif. Les personnages hauts en Technicolor, un peu plus mûrs, un peu moins innocents, parfois mélancoliques (le sida commence ses ravages), sont toujours aussi attachants, aux prises avec d'improbables situations. Cette fois, ils sont mis en scène dans des chapitres un peu plus longs que dans les premiers volumes. Le récit en est plus posé, mais fait toujours la part belle aux dialogues, pleins d'humour tendre ou vachard, ou de sérieux léger ou existentiel. Les fans en redemandent. L'avantage, c'est que, contrairement au foie gras et à la bûche de tante Huguette, ça ne fait pas grossir.
Allez, passez un joyeux réveillon, et bonne année 2017 !
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Quatrième tome des aventures toujours hautes en couleurs des habitants de Barbary Lane. Quatrième tome et encore une réussite doublée d'un franc succès pour Amistead Maupin.
alors que Mouse va découvrir de nouvelles contrées exotiques aux rites étranges : l'Angleterre, Babycake et Brian vont affronter les affres et tensions du désir d'enfanter...
Le ton est toujours juste et nous retrouvons avec plaisir les éléments qui font le succès de la série : humour grinçant, prises de position, personnages attachants, évolution des personnages aussi. Car c'est là tout l'art de l'auteur, faire évoluer ses personnages au gré des époques et des évènements, sans jamais nous lasser ni tomber dans la facilité.
Surtout avec un tome qui, pour la première fois, n'est pas paru en feuilleton mais bien directement sous ce format - d'où la "longueur" des chapitres.
On en a dit suffisamment sur le style et les qualités littéraires de l'auteur.
Au suivant !!!
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Tome IV des chroniques de San Francisco, une lecture sympa, parfois drôle, des personnages originaux dans des situations burlesques, un bon moment de lecture même s'il y a parfois des longueurs. La fin sauve l'histoire !
Traduction de Pascal Loubet.
Editions 10 / 18, 379 pages.
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Un quatrième tome assez différent des trois précédents, j'ai eu un peu de mal a rentrer dans l'histoire, mais malgré ça j'ai beaucoup apprécié.
Toujours un plaisir de retrouver les personnages quelques années après et de découvrir ce qu'ils sont devenus. Les années 80 sont toujours aussi bien décrites et l'humour y est toujours aussi présent.
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C'est toujours avec un immense plaisir que je retrouve tout le petit monde de Barbary Lane.
Maintenant, j'ai l'impression d'habiter avec eux, qu'on est voisins.
Bref, j'ai encore pris beaucoup de plaisir à cette lecture détente et je rajoute vite la suite dans ma PAL.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
La plupart des riches sont pénibles. Non parce qu’ils sont différents, mais parce qu’ils font semblant de ne pas remarquer la différence. (p. 17).
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La veille du départ de Michael,Mary Ann se retrouva dans l'obligation de passer la nuit au zoo de San Francisco pour attendre la naissance d'un ours polaire.Elle bivouaqua avec son équipe pendant sept heures à côté de l'iceberg an ciment que Blubber,la future mère, était bien forcée d'appeler son chez-elle.Alors qu'approchait la huitième heure,Connie Bradshaw arriva,voutée sous le poids de sa grossesse comme une noble bête de somme.
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Loin d'etre le meilleur, il garde quand même la même qualité d'écriture, même s'il est moins dans le même temps de folie que les autres, on prend quand plaisir à retrouver les personnages passés.
De plus l'histoire est bcp plus sombre que les précédent, cela est du à un événement particulier, qui fait écho au drame de l'époque, l'arrivé du SIDA, et c'est pour ça que ce livre reste un bon livre, il est contemporain de son époque.
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Les bookmakers londoniens avaient ouvert les paris : la capitale allait-elle enfin connaître quarante-huit heures d'affilée sans averses ?
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La discrétion reste le dernier rempart que la galanterie puisse opposer à la curiosité.
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Videos de Armistead Maupin (50) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Armistead Maupin
Qu'y-a-t-il de plus fort que la littérature pour raconter ce qui fait l'essence de nos vies ? Pour l'écrivain, aucune existence n'est ordinaire et tous les éclats du réel qui nous atteignent, chaque événement, toutes les émotions, forment une inestimable matière première pour l'écriture. Mais l'acte d'écrire n'est-il pas, en lui-même et au-delà des thèmes qu'il aborde, le grand sujet de la littérature ? Qu'il s'agisse de raconter la vie des autres ou la sienne, c'est la manière qu'on aura choisie pour l'écrire – le style, le ton – qui fera l'oeuvre. Choisir d'écrire pour dire n'est jamais un acte anodin. Armistead Maupin et Natasha Trethewey
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