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EAN : 9782221013175
632 pages
Robert Laffont (02/09/1992)
4.13/5   23 notes
Résumé :
4° de couverture :
(Edition source : Robert Laffont - 09/1992)


GABIN. un nom en lettres gigantesques dans notre mémoire et dans notre Coeur. Des images, depuis Quai des brumes, à n'en plus finir : toute une part de notre vie, quel que soit notre âge. Nous l'avons vu entrer vivant dans la légende du cinéma, qui est la vraie légende de notre siècle. Un soir de mars 1987, lors de la Nuit des Césars qui lui rendait hommage, on a vu son imag... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Ooooh bin !
Il parait que les jeunes ne savent pas qui était Gabin.
Moi si.
J'y vois un signe de l'avancée de l'âge.
Comme les premiers cheveux blancs, la vue qui baisse, le fait de connaître un acteur inconnu de la nouvelle génération, nous rappelle que tous les jours, on fait un petit pas vers la décrépitude, puis la tombe, puis l'oubli...
C'est comme ça, tant pis, tant mieux....

Revenons à Gabin. Né natif de Paris département de la Seine le 17 mai 1904, Jean Alexis Moncorgé de son vrai blaze, nait dans une famille de gens du spectacle, le jeune Gabin débute-un peu forcé par le daron- en 1922 aux "Folies bergères" où il pousse la chansonnette et lève la jambe.
Puis, il se lance dans le cinoche. Et attention, pas dans le navet, du lourd, du classique :"pépé le Moko", "la grande illusion", "Quai des brumes"...
Jean Gabin devient la "gueule d'amour" du cinéma français.
Arrive la guerre, alors que la France se déculotte et apprend l'allemand, Gabin s'expatrie aux Etats-Unis en 1941 parce qu'il refuse de tourner pour les boches.
Un p'tit tour par Hollywood, et il revient au pays dans la prestigieuse 2 ème Division Blindée de Leclerc, avec laquelle il ira jusqu'au "Nid d'aigle" d'Adolf.
Seulement voilà, le beau gosse est maintenant quadra, et il connaît une petite traversée du désert, en tournant des rôles de truand, d'entraineur de boxe (son tarin écrasé, est d'ailleurs le résultat d'un match de boxe datant de 1914).
Rien de très folichon, et puis en 1955 la rencontre qui fait date ; Gabin rencontre Michel Audiard, et trouve son second souffle.
Audiard lui écrit des dialogues sur mesures :"Le cave se rebiffe", "Mélodie en sous-sol", "Archimède le clochard", "un singe en hiver" ou encore "Le pacha".
Gabin retrouve le succès et les faveurs du public.
Hélas, la leucémie nous prive du "vieux" en 1976.
Ne cherchez pas sa tombe au Père Lachaise, il y fut incinéré, et ses cendres dispersées dans l'océan au large de Brest.
Voilà, qui était "le Dabe" jeunes blancs-becs !
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Quelle vie !
Jean Gabin, monstre sacré du cinéma français à eu une vie exceptionnelle et cette biographie nous le rappel.
De son enfance avec un père chanteur de cabaret qui lui mettra le pied à l'étrier, sa rencontre avec Mistinguett, ses femmes, ses aventures (Marlène...) la guerre, son talent reconnu au cinéma, sa propriété avec ses chevaux (sa passion).
Indispensable pour en savoir plus sur "le vieux"...
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La biographie est très complète et passionnante. Elle présente le quadruple avantage d'avoir été publiée bien après le décès de Jean Gabin, de ne pas être le fait d'un membre de sa famille ou de l'intéressé lui-même mais d'être l'oeuvre de quelqu'un qui a connu et fréquenté Jean Gabin.
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C'est un magnifique cadeau que nous a offert André Brunelin avec cet ouvrage. Fruits des confidences de l'acteur lui-même et de l'expérience d'André Brunelin à ses côtés, c'est un portrait brut, sans concession mais plein de d'amitié. Coups de gueule, colères, générosité, maladresse, états d'âme, angoisses, fidélité dans ses amitiés, humour, appétit, loin d'écorner la légende de Gabin, cette biographie la fait vivre plus encore et plus fort. Que ce soit à travers les témoignages de son entourage proche ou dans les paroles de l'acteur lui-même on touche à l'humain du mythe Gabin et la fragilité révélée de l'acteur ne fait que le rendre plus touchant et plus admirable. C'est aussi une merveilleuse plongée dans la carrière de Jean Gabin d'un point de vue intimiste. On bascule au coeur des coulisses du cinéma pour suivre son évolution. Fascinant, impressionnant, touchant. Gabin en somme !
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Nous avons ici une biographie de Jean Gabin très complète de André Brunelin. Ce dernier qui l'a bien connu, nous retrace la vie de ce grand acteur. de son enfance à Mériel à son décès, en passant par la période 39-45. Sa carrière cinématographique y est décortiquée. Sa vie intime à travers ses conquêtes et sa dernière femme nous invite à mieux connaître cet homme. Quoiqu'un peu répétitif par moment, ce pavé de plus 600 pages reste agréable à lire.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Les malfrats de Montmartre, Jean avait eu l'occasion de les observer du temps de sa jeunesse vagabonde. (...) On peut seulement dire que la vérité réaliste du personnage de Pépé [Pépé le Moko] prenait ses racines dans cette culture populaire qu'il avait acquise très jeune entre Pigalle et Barbès.
Cette "vérité" de Pépé était telle - et le manque de discernement d'une partie du public d'alors entre la représentation cinématographique et la "réalité" s'y ajoutant- qu'après Pépé le Moko, Jean fut assailli de propositions de la part de prostituées désireuses de "travailler" pour lui.
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Avec Bernard Blier, Jean avait deux sujets de conversation qui dominaient nettement les autres, quand ils voulaient bien être sérieux : c'était le sport et la bouffe.
Jean avait une mémoire encyclopédique des évènements sportifs, notamment de ceux qui dataient de sa jeunesse. Cela donnait ce genre de conversation :
- Paris-Roubaix 1928, premier Leducq ! Deuxième Binda !...
Pour le faire marcher, Blier l'interrompait :
- A combien du premier ?
- Deux minutes quinze, monsieur ! répliquait Jean sans hésiter et sans qu'on sache d'ailleurs s'il bluffait ou pas.
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Si Duvivier m'a appris ce qu'était la technique du cinéma, je dois à Jean Renoir d'avoir compris le métier d'acteur. Ça peut paraître étonnant que je dise ça, mais il m'a fait aimer les comédiens...
On dit qu'il est un grand directeur d'acteurs. Moi, "un directeur d'acteurs", je n'ai jamais su exactement ce que c'était. Lui non plus probablement. Ce que je sais, par contre, c'est que Renoir " comprend" les comédiens et surtout il les aime. Alors peut-être qu'un grand directeur d'acteurs, c'est ça.
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- Quand j'avais quinze ou seize ans, si je ne suis pas devenu un voyou, je le dois à personne d'autre qu'à moi même!...A personne d'autre!
- Je n'ai pas été élevé... Je me suis élevé tout seul...
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Enfant, adolescent ou adulte, Jean n'a jamais étalé ses sentiments profonds, notamment pas ceux qui le blessaient dans sa sensibilité ou dans son amour-propre.
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